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30 Octobre,
De nouveau un réveil difficile, pourtant comme une sensation inhabituelle dans le lit, la sensation de ne pas être seule. Pour la première fois depuis des années, ce lit n'est pas occupé que par une personne. Le bras se tend pour essayer de pousser la couverture encore posée sur mon dos, mais celle- ci semble plus lourde que d'habitude, les mains venant finalement se poser sur le matelas, qui semble chaud et qui n'a pas la même sensation que d'habitude. Je m'appuie sur mes mains avant d'essayer de me relever, mais le matelas bouge, mes yeux peinent à s'ouvrir et finalement je décide de les frotter un peu avant de me frotter la tête pour quelques instants plus tard relever le visage. Quelques secondes, le temps que je réalise ce qui se déroule, que je remette mes idées en ordre pour me rappeler ce qui s'est déroulé la veille.
Rouge, c'est la couleur de mes joues à cet instant, je ne sais plus trop comment nous en sommes arrivés là, tout ce que je sais c'est que j'ai un Midas dans mon lit à l'heure actuelle. Une nouvelle sorte d'oreiller? Non, non juste mon vassal.... Je cherche à comprendre sans trop oser bouger, et si je le réveille finalement? Que va t il penser de la situation? Et si quelqu'un entre dans la pièce? Non impossible! Hors de question même! Je reste quelques instants ainsi, cherchant à bouger son bras qui m'entoure, j'ai l'air d'une gamine apeurée car on l'a kidnappée, pourtant bizarrement, s'il n'y avait pas de risque d'intrusion je resterai bien ainsi. J'essaie mais en vain, puis finalement je commence à le sentir bouger et émerger. Que faire?
La morte! Le meilleur deal du monde, la morte et l'innocente! Je ferme de nouveau les yeux faisant allègrement semblant de dormir, je sens qu'il bouge, je ne sais pas tellement comment il va réagir. Fera t il le mort comme moi? Dans ce cas, nous serions dans de beaux draps pour sortir de ce lit... Se rappelle-t -il de la veille? Aucune idée, de mon coté rien ne me vient, la fatigue m'ayant certainement emporté sans crier gare. Quelques instants s'écoulent, je fais semblant de me réveiller, je reste quelques instants à répéter les gestes que j'avais fait plus tôt par réflexe avant d'ouvrir les yeux vers lui et prendre un air faussement outrée:
"Mi... Midas! Pervers!!"
Je me relève ni une ni deux, ne cherchant pas tellement à faire dans la finesse, j'ai tiré le drap par réflexe sur moi, mais je constate autre chose... Il a dormi torse nu et surtout il ne lui reste que son bas.... Que s'est il réellement passé?
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Un profond sommeil… Une étoile filante traversant le ciel… Une tour en feu… Et du cœur du cratère, une colonne de feu immense. Un visage. Effrayant… Horrifiant. Sauf qu’il changea. Le visage terrible devint doucement celui d’une personne familière. Le visage d’une personne avec qui je passais déjà trop de temps. De la lumière vient tendrement éclairer mon visage, m’aveuglant et me rappelant la présence de notre soleil. La lumière qui nous apportait nuit et jour par sa présence ou son absence. Mais je n'avais pas envie de bouger… J’étais bien… Trop bien.
C’était rare que je me sentais comme ça au matin, très rare. D’habitude, je me réveille sur le pied de guerre, pensant déjà à ma journée. Tout ce que j’allais devoir préparer pour moi et la princesse, mais pas cette nuit-là. Non, là… Je le sentais, c’était différent. Déjà, j’ai jamais eu un rêve si particulier depuis un long moment. Même encore endormit, je pouvais vite identifier les souvenirs à l’origine du rêve. C’était même évident. La seule chose que je ne pouvais pas expliquer, c’était le visage étrange que j’ai vu. La seule chose qui me revenait parfaitement, c’était une sensation de peur m’avait traversé. Qui était cette personne ? Et pourquoi, c’était devenu Isis.
La deuxième particularité, c’était mon état. Je n'ai même pas ouvert un œil que je pouvais me sentir fatigué ainsi qu’un léger mal de tête commencé, ainsi qu’un poids sur le torse. Je ne savais même pas ce qui a pu me mettre dans un état pareil. Je n'ai rien fait hier soir pourtant… À vrai dire, je ne me souvenais pas bien de ma nuit d’hier soir, j’ai fait quoi ? J’ai été cherché, Isis a un bar. Est-ce qu’elle allait bien ? J’ouvre enfin les yeux, réalisant vite quelque chose. D'un, ce n’était pas le plafond de ma chambre. De deux, ce n’était pas mon lit.
Je tente doucement de relever la tête alors que je sentais que je tenais quelque chose contre moi. Quelque chose de chaud, doux et accrocher à moi, mais ce n'était pas une peluche. Ma vision s’éclaircit alors que je pouvais voir les cheveux violets familier d’Isis. Pfiou, c’était qu'elle…
. . .
Oh non.
C’était… C’était… C’était elle ! Oh merde merde merde ! Mon corps se fige totalement sur place alors que la sentait parfaitement dormir sur moi. Le rythme de son cœur, sa respiration et ce qu’elle pressait contre moi. Ce n'était pas un rêve, ou un cauchemar, c’était bien réel et j’étais dans la pire situation possible. Je n’osais même pas déplacer la couverture, tout ce que je sentais contre moi me disait parfaitement dans quel état nous étions l’un et l’autre… Habituellement, j’arrive à garder mon calme en toute situation… Mais là non ! Chaque chose que je sentais contre moi, chaque sensation qui me revenait en tête. Ma mémoire se battait pour retenir chaque détail alors que mon esprit s’y opposait, sachant à quel point j’étais dans une situation délicate et problématique.
Comment j’ai fait pour finir dans son lit ?! Pourquoi elle dormait sur moi ? Comment fait-elle fait pour avoir la peau si douce ? Et pourquoi je la tenais tendrement contre moi ?!
Bon, calme Midas. Tu peux encore… Tu peux encore te sauver de là. Je prends une dernière respiration, d’abord retirer mon bras. Peut-être que si je la retourne sur son dos, je pourrai partir de là. Je garde ma respiration coupée et tente de doucement lever son corps pour la dégager de là en déplaçant mon bras hors de son dos. Je pouvais sentir mon cœur battre à un rythme endiablé alors que j'étais en pleine opération chirurgicale.
Sauf qu’elle sursaute et moi avec ! La princesse hurle mon nom, m’insultant de pervers ! Elle prend toute la couverture et je n’hésite pas à rapidement me retourner, m’asseyant sur mes jambes et cachant le peu de nudité qu’il me restait. Une seule chose me passait par l’esprit, m’excuser.
- « Désolé Princesse ! »
M’excuser de quoi ? Aucune idée, mais dormir avec elle sera déjà une bonne chose à faire excuser. Bonne nouvelle maintenant que je suis assis… J’ai mon bas… Peut-être que la situation n’était pas si mauvaise que ça… J’espère.
C’était rare que je me sentais comme ça au matin, très rare. D’habitude, je me réveille sur le pied de guerre, pensant déjà à ma journée. Tout ce que j’allais devoir préparer pour moi et la princesse, mais pas cette nuit-là. Non, là… Je le sentais, c’était différent. Déjà, j’ai jamais eu un rêve si particulier depuis un long moment. Même encore endormit, je pouvais vite identifier les souvenirs à l’origine du rêve. C’était même évident. La seule chose que je ne pouvais pas expliquer, c’était le visage étrange que j’ai vu. La seule chose qui me revenait parfaitement, c’était une sensation de peur m’avait traversé. Qui était cette personne ? Et pourquoi, c’était devenu Isis.
La deuxième particularité, c’était mon état. Je n'ai même pas ouvert un œil que je pouvais me sentir fatigué ainsi qu’un léger mal de tête commencé, ainsi qu’un poids sur le torse. Je ne savais même pas ce qui a pu me mettre dans un état pareil. Je n'ai rien fait hier soir pourtant… À vrai dire, je ne me souvenais pas bien de ma nuit d’hier soir, j’ai fait quoi ? J’ai été cherché, Isis a un bar. Est-ce qu’elle allait bien ? J’ouvre enfin les yeux, réalisant vite quelque chose. D'un, ce n’était pas le plafond de ma chambre. De deux, ce n’était pas mon lit.
Je tente doucement de relever la tête alors que je sentais que je tenais quelque chose contre moi. Quelque chose de chaud, doux et accrocher à moi, mais ce n'était pas une peluche. Ma vision s’éclaircit alors que je pouvais voir les cheveux violets familier d’Isis. Pfiou, c’était qu'elle…
. . .
Oh non.
C’était… C’était… C’était elle ! Oh merde merde merde ! Mon corps se fige totalement sur place alors que la sentait parfaitement dormir sur moi. Le rythme de son cœur, sa respiration et ce qu’elle pressait contre moi. Ce n'était pas un rêve, ou un cauchemar, c’était bien réel et j’étais dans la pire situation possible. Je n’osais même pas déplacer la couverture, tout ce que je sentais contre moi me disait parfaitement dans quel état nous étions l’un et l’autre… Habituellement, j’arrive à garder mon calme en toute situation… Mais là non ! Chaque chose que je sentais contre moi, chaque sensation qui me revenait en tête. Ma mémoire se battait pour retenir chaque détail alors que mon esprit s’y opposait, sachant à quel point j’étais dans une situation délicate et problématique.
Comment j’ai fait pour finir dans son lit ?! Pourquoi elle dormait sur moi ? Comment fait-elle fait pour avoir la peau si douce ? Et pourquoi je la tenais tendrement contre moi ?!
Bon, calme Midas. Tu peux encore… Tu peux encore te sauver de là. Je prends une dernière respiration, d’abord retirer mon bras. Peut-être que si je la retourne sur son dos, je pourrai partir de là. Je garde ma respiration coupée et tente de doucement lever son corps pour la dégager de là en déplaçant mon bras hors de son dos. Je pouvais sentir mon cœur battre à un rythme endiablé alors que j'étais en pleine opération chirurgicale.
Sauf qu’elle sursaute et moi avec ! La princesse hurle mon nom, m’insultant de pervers ! Elle prend toute la couverture et je n’hésite pas à rapidement me retourner, m’asseyant sur mes jambes et cachant le peu de nudité qu’il me restait. Une seule chose me passait par l’esprit, m’excuser.
- « Désolé Princesse ! »
M’excuser de quoi ? Aucune idée, mais dormir avec elle sera déjà une bonne chose à faire excuser. Bonne nouvelle maintenant que je suis assis… J’ai mon bas… Peut-être que la situation n’était pas si mauvaise que ça… J’espère.
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Il ne comprend pas non plus ce qui se passe, l’envie de le baffer n’est pas loin mais impossible de le faire, quelque chose m'interpelle alors. Il porte son bas mais et moi? Je soulève le drap pour constater que j’ai un simple t-shirt, juste cela rien de plus et comble de l’histoire ce n’est même pas le mien…. Je plisse les yeux pour vérifier le reste sous le drap, mais non, rien d’autre réellement rien… Je lâche un petit cri car surprise par cela, avant de regarder Midas avec le regard le plus terrifiant du monde lâchant alors:
“Désolé, désolé…. En attendant, je ne me souviens pas de ce qu'il s’est passé! J’espère que tu ne m'as pas touché!”
Je me relève lui tournant totalement le dos, heureusement que son t -shirt est bien trop long pour moi sinon il aurait pu voir la lune en plus du soleil. Je me dirige vers le paravent, passant alors quelques vêtements m’appartenant et surtout mes sous-vêtements. Je lui jete son t-shirt par dessus ce dernier lâchant alors:
“Tu…. tu devrais le remettre on ne sait jamais si quelqu’un entre… Sauf si tu tiens à ce que père te tombe dessus pour avoir souiller sa fille!”
Aucune idée de si cela est juste ou non, mais j’avais envie de lui faire peur. Pour une fois que lui aussi avait commis une erreur j’allais lui faire payer cher, quoi que… N’étais je pas en tort aussi? Bof, pour le coup je pense qu’il aurait juste mit Midas à l'échafaud et pas moi. Mais s’il met Midas à l'échafaud, je n’aurais plus personne pour couvrir mes conneries, et surtout plus personne à qui me confier ou parler, surtout plus personne d’aussi proche de moi. Je secoue la tête à cette pensée, revenant dans la pièce principale, regardant un peu l’état de la chambre avant de me décomposer à moitié en voyant l’énorme bordel présent dans celle- ci. Je ne sais toujours pas ce que nous avons fait: disputes, rituels sataniques, jouer à chat ou au scrabble mais en tout cas ma chambre n’est plus aussi propre qu’elle l’était.
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Qu’est-ce que je viens de faire bon sang ?! Ma vie n’est pas parfaite ! Loin de là ! Toutefois, je me suis battu pour obtenir cette place et cette qualité de vie ! Oui, j’étais le vassal d’une demoiselle pouvant causer plus de désastres dans un mètre carré qu’une force de la nature. Je reste donc là, immobile, humilié et effrayé de ce qui pourrait m’arriver. J’ai fait quoi bordel ?! Mon rôle de vassal était de protéger la princesse, pas de finir dans son lit ! Et même dans le meilleur des scénarios où on disait que je n’avais pas touché la princesse, j’ai dormi avec ! Je pourrais me faire exécuter sur place si jamais ils découvraient cela ! Je venais de me mettre une corde au cou !
Isis reprend la parole alors que je pouvais sentir dans mon dos son regard. Habituellement, c’était moi qui lançais ce genre de regard noir. C’était particulier de se prendre le sien pour une fois. Mais elle avait raison. Nan ! Justement, elle n'avait pas raison ! Je ne l'ai pas touché !
- « Je… Je ne… Je n’ai pas mémoire de vous avoir touché princesse. »Vrai, j’ai pas mémoire, mais ça ne contredit pas la réalité des faits. Je sais pas ce qui a pu se passer durant la nuit ici, mais vu comment on a dormi ensemble, il y a eu une sorte de contact physique. J’espère que ça se limite simplement à nous qui dormons ensemble. Rien de plus ! Je l’entends se relever et marcher… Je jette un coup d’œil, me préparant à me prendre un truc au visage. Rien.
Ma vision devient noire alors que je me prends quelque chose, je le retire vite de mon visage. J’inspecte l’objet en question alors qu’Isis vient y rajouter un commentaire m’effrayant tout autant. « Je me rhabille ! Pas besoin d’en dire plus princesse ! »
Souiller sa fille ?! Si le roi l’apprenait, je serais un homme mort ! Je me relève vite du lit, remettant mon t-shirt qui semblait encore un peu chaud. J’inspecte alors le reste de la chambre… Oh mon Dieu. Pourquoi on a foutu cette chambre dans un état pareil ? On a fait quoi pour mettre cette chambre dans un état aussi infernal ?! J’essaye de ne pas y penser alors que j’attrape mon pantalon qui traînait par terre… Avec les vêtements de la princesse ?
Nan, nan, nan ! C’était sa chambre. C’est normal, un peu de bordel, elle m’a habitué à pire. Je remets donc mon pantalon, reprenant doucement ma respiration alors qu’une douce odeur me traversait. Une odeur fort familière, mais je ne l’avais pas senti aussi fort ou aussi près. Et ça… Venait de moi ? Je relève alors minutieusement mon t-shirt, venant le sentir. L’odeur était forte, mais parfaitement reconnaissable. Je ne peux pas empêcher de sentir mon cœur faire un léger bond alors que je reconnais l’odeur d’Isis sur moi. Elle… Elle a fait quoi avec mon t-shirt ?
Je secoue légèrement la tête et… Est-ce que je fuis ? Nan. Je fais quelque chose ? Oui, la chambre ! Non, la princesse… Non, elle ne voudra pas que je m’approche d’elle et elle ne voudra pas que je touche à ses affaires. Ouais, d’abord, j’allais devoir me prendre une punition de sa part ou négocier ma vie. Je m’assois sur le bord du lit, immobile. Attendant le jugement royal alors que mon esprit restait perturbé par l’odeur d’Isis qui m’entourait. Elle… Elle a toujours senti si bon ?
Je profite du moment pour fermer les yeux et réfléchir à la soirée d’hier. Je n’arrivais pas à me souvenir de ce qui c’était passé ! La princesse voulait prendre de l’air, elle est allée à un bar, je suis venu la chercher. Elle buvait… Puis c’est juste flou ! Rien ne me revenait et l’état dans lequel j’étais ne m’aidait pas à relativiser ou à correctement réfléchir. Je devais d’abord me calmer et apaiser mon cœur avant de penser à la suite ou au passé.
Isis reprend la parole alors que je pouvais sentir dans mon dos son regard. Habituellement, c’était moi qui lançais ce genre de regard noir. C’était particulier de se prendre le sien pour une fois. Mais elle avait raison. Nan ! Justement, elle n'avait pas raison ! Je ne l'ai pas touché !
- « Je… Je ne… Je n’ai pas mémoire de vous avoir touché princesse. »Vrai, j’ai pas mémoire, mais ça ne contredit pas la réalité des faits. Je sais pas ce qui a pu se passer durant la nuit ici, mais vu comment on a dormi ensemble, il y a eu une sorte de contact physique. J’espère que ça se limite simplement à nous qui dormons ensemble. Rien de plus ! Je l’entends se relever et marcher… Je jette un coup d’œil, me préparant à me prendre un truc au visage. Rien.
Ma vision devient noire alors que je me prends quelque chose, je le retire vite de mon visage. J’inspecte l’objet en question alors qu’Isis vient y rajouter un commentaire m’effrayant tout autant. « Je me rhabille ! Pas besoin d’en dire plus princesse ! »
Souiller sa fille ?! Si le roi l’apprenait, je serais un homme mort ! Je me relève vite du lit, remettant mon t-shirt qui semblait encore un peu chaud. J’inspecte alors le reste de la chambre… Oh mon Dieu. Pourquoi on a foutu cette chambre dans un état pareil ? On a fait quoi pour mettre cette chambre dans un état aussi infernal ?! J’essaye de ne pas y penser alors que j’attrape mon pantalon qui traînait par terre… Avec les vêtements de la princesse ?
Nan, nan, nan ! C’était sa chambre. C’est normal, un peu de bordel, elle m’a habitué à pire. Je remets donc mon pantalon, reprenant doucement ma respiration alors qu’une douce odeur me traversait. Une odeur fort familière, mais je ne l’avais pas senti aussi fort ou aussi près. Et ça… Venait de moi ? Je relève alors minutieusement mon t-shirt, venant le sentir. L’odeur était forte, mais parfaitement reconnaissable. Je ne peux pas empêcher de sentir mon cœur faire un léger bond alors que je reconnais l’odeur d’Isis sur moi. Elle… Elle a fait quoi avec mon t-shirt ?
Je secoue légèrement la tête et… Est-ce que je fuis ? Nan. Je fais quelque chose ? Oui, la chambre ! Non, la princesse… Non, elle ne voudra pas que je m’approche d’elle et elle ne voudra pas que je touche à ses affaires. Ouais, d’abord, j’allais devoir me prendre une punition de sa part ou négocier ma vie. Je m’assois sur le bord du lit, immobile. Attendant le jugement royal alors que mon esprit restait perturbé par l’odeur d’Isis qui m’entourait. Elle… Elle a toujours senti si bon ?
Je profite du moment pour fermer les yeux et réfléchir à la soirée d’hier. Je n’arrivais pas à me souvenir de ce qui c’était passé ! La princesse voulait prendre de l’air, elle est allée à un bar, je suis venu la chercher. Elle buvait… Puis c’est juste flou ! Rien ne me revenait et l’état dans lequel j’étais ne m’aidait pas à relativiser ou à correctement réfléchir. Je devais d’abord me calmer et apaiser mon cœur avant de penser à la suite ou au passé.
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Il semblait lui aussi avoir perdu totalement la mémoire sur les événements de la veille impossible pour l’un comme pour l’autre de se souvenir de ce que nous avions pu faire. Avais-je réellement envie qu’il ne se soit rien passé? Avais-je envie qu’il se soit passé quelque chose? Aucune idée, j’étais beaucoup trop embrouillée pour savoir quoi penser. Midas….C’était Midas, celui avec qui je passais le plus clair de mon temps et qui m'avait toujours soutenue même dans les moments les plus graves, alors était-ce réellement grave si c’était lui le premier? Je devins alors rouge écarlate à cette pensée, secouant la tête dans tous les sens avant de hurler:
“Tu comptes me regarder longtemps? Aides moi à ranger!”
C’était bien la première fois que je lui demandais de toucher à mes affaires, mais cette fois c’était différent. Il avait clairement contribué à ce que ma chambre soit un terrain de jeu de Satan alors il devait lui aussi réparer ses bêtises. Je m’approche alors de la pile de vêtements semblant m’appartenir, retrouvant sous vêtements et short de la veille. Puis je m’approche du lit, me demandant si je devais réellement regarder dans celui-ci, nombre de croyances portaient à dire que si une jeune fille s’offrait pour la première fois certaines traces pouvaient en attester. Mais était-ce vrai?
J’allais regarder lorsque l’on vint toquer à la porte me faisant sursauter, jetant alors le drap sur le lit, laissant tomber l’objet de ma quête. M’approchant ensuite à toute vitesse de la porte entrouvrant à peine avant de demander:
“C’est pour quoi?”
La réponse me fit sourire, puis ce sourire devint alors un visage plus sérieux en entendant que Geb était revenu mais dans un état lamentable. Il était apparemment sur la place publique par rapport à ce qui s'était produit quelques semaines plus tôt. L’étoile… J’avais voulu à plusieurs reprises y aller, mais je m’étais faite sermonnée et retenue par le coupable de la soirée d’hier… Fermant la porte et m’adossant à celle-ci, je ne pu lâcher qu’un souffle avant de commencer à vouloir préparer d’autres affaires pour sortir de nouveau du palais. Midas avait d’ailleurs certainement entendu les propos du messager.
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Calme, respire… Inspire, compte jusqu’à quatre, expire. Recommence. Cette méthode était une simple technique pour garder son sang-froid dans une situation. En respirant doucement par la bouche, je n'inspire pas par l’odeur d’Isis et arrive à maintenir mon calme. Parfait. Je revenais doucement à moi. Si j’étais en possession de mes moyens, je pourrais certainement mieux comprendre la situation et négocier le prix de ma vie.
Isis me hurle soudainement dessus de ranger au lieu de la regarder, je sursaute en répondant juste : « Oui Princesse ! »
… Attends, je la regardais pas ! Et d’habitude elle m’interdisait de toucher ses affaires. J’imagine qu’elle aussi devait être dans un aussi mauvais état que moi sur le moment. Je soupire, regardant les vêtements par terre. Pas les miens majoritairement. Je ne sais pas ce qu’on a fait, mais de nombreux vêtements en tout genre d’Isis tapissaient la chambre. Sans oublier les meubles ouverts, bureau bougé et sofa presque retourné… Mon Dieu.
Je m’abaisse donc pour prendre le premier vêtement à ma portée et commencer mon boulot de vassal. Ce n'était pas mon devoir de ranger, mais si c’était ce que la princesse voulait, alors ça sera ainsi. Obéir à ses désirs. C’était ça mon but… Attends, est-ce que ça serait pour cela que j’étais dans le lit avec elle ? Nan, pas moyen. Rien ne prouvait cette théorie, surtout si j’avais aussi bu à ce moment-là. Mmmmh, voilà peut-être la raison derrière notre perte de mémoire. Nous avions tous les deux bu.
Une fois les vêtements pliés et rangés sur le côté, je commence à faire de l’ordre sur les meubles et le bureau. Plusieurs flacons et parfums, mais aussi des dessins, des projets. Miraculeusement, il semblerait que notre tornade n’ait pas ruiné le moindre projet. Je viens rapidement plier et ranger tout cela dans les tiroirs. Elle allait probablement me dire que rien n’était à sa place, mais je ne suis pas du genre à fouiller ses tiroirs, comment je pourrais savoir ce qui est et n’est pas à sa place.
Quelqu’un vient alors toquer à la porte et Isis jette la couverture sur le lot avant de foncer vers la porte. Je me colle doucement au mur, cherchant à ne pas me faire voir, mais j’entends parfaitement la discussion.
À première vue, alors que nous étions ici, Prince Geb a décidé de se présenter sur la place publique pour parler au peuple de l’évènement. Voilà que le sang chaud de l’héritier lui est monté à la tête et qu’il a décidé d’aller présenter lui-même des explications au peuple. Je ne saurais même pas dire ce qu’il essaye de faire avec un tel coup d’éclat. Rassurer le peuple. Inquiétez sa famille. Exposer ses actions. Prendre la place du roi. Plein d'options, mais il est certain d’une chose. Il a agi d’impulsion. Vu comment le serviteur présentait la chose, le prince en a juste fait à sa tête.
Je vois le visage d’Isis dépérir puis rester sérieux avant que la porte ne se referme. Elle n’avait pas dit le moindre mot, mais je savais bien à quoi elle pensait. La princesse se retourne aussitôt, commençant à préparer des affaires… Oh non pas encore !
Je m’avance vers elle, ne cherchant pas à la brusquer ou à la provoquer.
- « Princesse, je connais ce regard et vous savez ce que j’en pense. Je ne peux pas vous laisser sortir comme ça. Votre frère a demandé à ce que vous restiez ici et après le discours qu’il a du donner au peuple, ce n’est pas une bonne idée d’aller vous mêler à eux aussi vite. Même si vous êtes aimé du peuple, leur curiosité pourrait devenir de la nervosité et ainsi devenir un risque pour vous, Princesse. »
Je la fixe du regard et dépose ma main sur ses affaires pour l’empêcher de continuer plus que cela.
- « Vous agissez sous l’effet de vos émotions Princesse. Je sais mieux que personne à quel point la situation est pénible pour vous, au point où vous allez vous vider l’esprit dans l’alcool. Mais dans la situation présente, si vous décidez de sortir de la maison et voir le peuple, ils verront bien plus vite que votre famille l’état dans lequel vous êtes. N’allez pas les inquiéter eux aussi comme je m’inquiète pour vous Isis. »
Isis me hurle soudainement dessus de ranger au lieu de la regarder, je sursaute en répondant juste : « Oui Princesse ! »
… Attends, je la regardais pas ! Et d’habitude elle m’interdisait de toucher ses affaires. J’imagine qu’elle aussi devait être dans un aussi mauvais état que moi sur le moment. Je soupire, regardant les vêtements par terre. Pas les miens majoritairement. Je ne sais pas ce qu’on a fait, mais de nombreux vêtements en tout genre d’Isis tapissaient la chambre. Sans oublier les meubles ouverts, bureau bougé et sofa presque retourné… Mon Dieu.
Je m’abaisse donc pour prendre le premier vêtement à ma portée et commencer mon boulot de vassal. Ce n'était pas mon devoir de ranger, mais si c’était ce que la princesse voulait, alors ça sera ainsi. Obéir à ses désirs. C’était ça mon but… Attends, est-ce que ça serait pour cela que j’étais dans le lit avec elle ? Nan, pas moyen. Rien ne prouvait cette théorie, surtout si j’avais aussi bu à ce moment-là. Mmmmh, voilà peut-être la raison derrière notre perte de mémoire. Nous avions tous les deux bu.
Une fois les vêtements pliés et rangés sur le côté, je commence à faire de l’ordre sur les meubles et le bureau. Plusieurs flacons et parfums, mais aussi des dessins, des projets. Miraculeusement, il semblerait que notre tornade n’ait pas ruiné le moindre projet. Je viens rapidement plier et ranger tout cela dans les tiroirs. Elle allait probablement me dire que rien n’était à sa place, mais je ne suis pas du genre à fouiller ses tiroirs, comment je pourrais savoir ce qui est et n’est pas à sa place.
Quelqu’un vient alors toquer à la porte et Isis jette la couverture sur le lot avant de foncer vers la porte. Je me colle doucement au mur, cherchant à ne pas me faire voir, mais j’entends parfaitement la discussion.
À première vue, alors que nous étions ici, Prince Geb a décidé de se présenter sur la place publique pour parler au peuple de l’évènement. Voilà que le sang chaud de l’héritier lui est monté à la tête et qu’il a décidé d’aller présenter lui-même des explications au peuple. Je ne saurais même pas dire ce qu’il essaye de faire avec un tel coup d’éclat. Rassurer le peuple. Inquiétez sa famille. Exposer ses actions. Prendre la place du roi. Plein d'options, mais il est certain d’une chose. Il a agi d’impulsion. Vu comment le serviteur présentait la chose, le prince en a juste fait à sa tête.
Je vois le visage d’Isis dépérir puis rester sérieux avant que la porte ne se referme. Elle n’avait pas dit le moindre mot, mais je savais bien à quoi elle pensait. La princesse se retourne aussitôt, commençant à préparer des affaires… Oh non pas encore !
Je m’avance vers elle, ne cherchant pas à la brusquer ou à la provoquer.
- « Princesse, je connais ce regard et vous savez ce que j’en pense. Je ne peux pas vous laisser sortir comme ça. Votre frère a demandé à ce que vous restiez ici et après le discours qu’il a du donner au peuple, ce n’est pas une bonne idée d’aller vous mêler à eux aussi vite. Même si vous êtes aimé du peuple, leur curiosité pourrait devenir de la nervosité et ainsi devenir un risque pour vous, Princesse. »
Je la fixe du regard et dépose ma main sur ses affaires pour l’empêcher de continuer plus que cela.
- « Vous agissez sous l’effet de vos émotions Princesse. Je sais mieux que personne à quel point la situation est pénible pour vous, au point où vous allez vous vider l’esprit dans l’alcool. Mais dans la situation présente, si vous décidez de sortir de la maison et voir le peuple, ils verront bien plus vite que votre famille l’état dans lequel vous êtes. N’allez pas les inquiéter eux aussi comme je m’inquiète pour vous Isis. »
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Mon frère est enfin revenu, tout ce que je sais c’est qu’il est en train de rassurer le peuple. Père avait déjà essayé de tenir un discours, mais cela n’avait pas eu énormément de succès, certains pensaient les princes morts ou perdus au vu des événements, dans la taverne j’avais entendu mille et unes anneries sur eux. J’avais essayé de me retenir de parler, mais en vain, j’avais fini par jurer que mes frères reviendraient en vie et c’était maintenant le cas. Geb était vivant, en mauvais état apparemment mais bel et bien en vie.
Midas avait compris ce que je voulais faire, prendre mes affaires pour sortir du château coute que coute pour aller prêter main forte à mon frère. Je n’avais pas spécialement réfléchi aux divers risques que cela pouvait représenter pour moi ou pour lui de m’avoir à ses côtés. Soupirant à la main sur mes affaires je vins alors me poser sur le lit les bras croisés l’air bougon avant de finalement de nouveau prendre la parole:
“C’est vraiment une matinée bizarre, toi qui dors dans mon lit, mon frère qui revient et qui se pose devant le public sans réfléchir… C’est quoi la prochaine étape? L’apocalypse?”
Un petit rire nerveux s'échappa alors. Levant le visage sur Midas, j’étais en train de réfléchir à ce que j’allais pouvoir faire pour permettre à mon frère de se reposer et se détendre une fois arriver au château. J’avais également la boule au ventre, Geb était la…. Mais Tarek? Qu’en était-il de lui? Était- il vivant? Avait-il péri dans la tour ou dans la chute de l’étoile? J’avoue ne pas réellement avoir suivi les dires de pères ces dernières semaines, inquiète de les voir rentrer à la maison en vie tous les deux.
“Midas…. Tu crois que Tarek va bien aussi? On a pas eu de nouvelle de lui… et s’il lui est arrivé quelque chose? On fait quoi après? Je….”
Le sentiment de panique, passer du coq à l’âne en quelques instants, mais l’intervention du garde avait été si soudaine….
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Dire que je comprenais parfaitement Isis serait un énorme mensonge. Elle est émotionnelle, moi pas. Je pouvais réfléchir et imaginer comment elle pouvait agir… Mais je ne pouvais pas savoir ce que ses sentiments risqueraient de la pousser à faire. J’étais doué pour faire ça de l’extérieur et manipuler les gens. Ici, ce n’était pas de la manipulation, au contraire. C’était de la compréhension, simple et pure. Et je ne savais pas totalement ce qu’il y avait au fond de son cœur.
Tout ce que je savais, ce n'était que dans un état pareil. Elle risquait de mal agir et de faire une bêtise dans le moment. Je ne saurai pas dire quoi. Mais je ne pouvais pas la laisser faire ce qu’elle voulait simplement. Si j’étais purement logique, j’avais trois options. La première, c’était qu’elle voulait encore boire. La deuxième, c’est qu’elle voulait rejoindre le Prince Geb… La dernière était qu’elle voulait aller chercher Prince Tarek. La dernière option était folle, mais j’y croyais dur comme fer qu’elle était capable de se lancer dans ce genre de quête folle sans réfléchir plus que cela.
Heureusement, j’arrive à la calmer ou au moins à rediriger son attention. Elle s’assoit dans le lit, boudant presque et me rappelant l’erreur que j’avais faite. Je viens donc doucement frotter mon front pour ne plus y penser. Surtout quand elle lança que la prochaine étape serait l’apocalypse… Vu les rêves que je faisais, j’avais quasiment l’impression que c’était une option probable.
Elle vient me fixer du regard, attendant une réponse ou une réaction. J’inspire et réponds minutieusement :« Princesse Isis, vous savez que je ne peux pas parler du Prince héritier librement sans risquer mon cou, mais vous savez aussi parfaitement que je pense qu’il voulait simplement rassurer le peuple. Aussi bête que ça puisse être, il essaye de poser une pierre sur l’édifice à son tour. Être digne de son titre. Comme vous, il pense au peuple à sa façon. »
Je ne pouvais pas m’inquiéter pour moi sur le moment. OUI ! J’ai fait une connerie, mais il était plus important que je m’occupe de la Princesse avant tout. Isis est forte, mais je dois la soutenir. Je le voyais dans son regard, un regard que j’avais déjà vu avant. Elle était inquiète, probablement pour Prince Tarek. Elle commence à parler de son frère comme si le mal absolu lui était déjà arrivé. Je soupire et me rapproche d’elle, venant m’asseoir à ses côtés. Je viens doucement frotter son dos de ma main pour la réconforter. J’étais toujours aussi peu doué pour ce genre de contact, mais c’était mieux que rien pour elle.
- « Pour ce qui est du Prince Tarek, je ne peux pas dire avec certitude s'il est vivant ou non. Je peux, par contre, vous assurez qu’il fait de son mieux pour revenir vivant vers sa famille. S'il lui est arrivé quelque chose… Je ne sais pas ce qu’on fera, mais je sais qu’on devra continuer de vivre afin de ne pas oublier sa mémoire. Comme vous l’avez déjà fait. Vous êtes forte Princesse, mais Isis l’est encore plus. Je sais que je ne devrais pas dire cela après avoir… Eh bien… Après ce qui a pu se passer ici… Mais vous pouvez me faire confiance, je resterai à vos côtés et vous aiderai aussi longtemps que j’aurai du sang dans mon corps. »
Tout ce que je savais, ce n'était que dans un état pareil. Elle risquait de mal agir et de faire une bêtise dans le moment. Je ne saurai pas dire quoi. Mais je ne pouvais pas la laisser faire ce qu’elle voulait simplement. Si j’étais purement logique, j’avais trois options. La première, c’était qu’elle voulait encore boire. La deuxième, c’est qu’elle voulait rejoindre le Prince Geb… La dernière était qu’elle voulait aller chercher Prince Tarek. La dernière option était folle, mais j’y croyais dur comme fer qu’elle était capable de se lancer dans ce genre de quête folle sans réfléchir plus que cela.
Heureusement, j’arrive à la calmer ou au moins à rediriger son attention. Elle s’assoit dans le lit, boudant presque et me rappelant l’erreur que j’avais faite. Je viens donc doucement frotter mon front pour ne plus y penser. Surtout quand elle lança que la prochaine étape serait l’apocalypse… Vu les rêves que je faisais, j’avais quasiment l’impression que c’était une option probable.
Elle vient me fixer du regard, attendant une réponse ou une réaction. J’inspire et réponds minutieusement :« Princesse Isis, vous savez que je ne peux pas parler du Prince héritier librement sans risquer mon cou, mais vous savez aussi parfaitement que je pense qu’il voulait simplement rassurer le peuple. Aussi bête que ça puisse être, il essaye de poser une pierre sur l’édifice à son tour. Être digne de son titre. Comme vous, il pense au peuple à sa façon. »
Je ne pouvais pas m’inquiéter pour moi sur le moment. OUI ! J’ai fait une connerie, mais il était plus important que je m’occupe de la Princesse avant tout. Isis est forte, mais je dois la soutenir. Je le voyais dans son regard, un regard que j’avais déjà vu avant. Elle était inquiète, probablement pour Prince Tarek. Elle commence à parler de son frère comme si le mal absolu lui était déjà arrivé. Je soupire et me rapproche d’elle, venant m’asseoir à ses côtés. Je viens doucement frotter son dos de ma main pour la réconforter. J’étais toujours aussi peu doué pour ce genre de contact, mais c’était mieux que rien pour elle.
- « Pour ce qui est du Prince Tarek, je ne peux pas dire avec certitude s'il est vivant ou non. Je peux, par contre, vous assurez qu’il fait de son mieux pour revenir vivant vers sa famille. S'il lui est arrivé quelque chose… Je ne sais pas ce qu’on fera, mais je sais qu’on devra continuer de vivre afin de ne pas oublier sa mémoire. Comme vous l’avez déjà fait. Vous êtes forte Princesse, mais Isis l’est encore plus. Je sais que je ne devrais pas dire cela après avoir… Eh bien… Après ce qui a pu se passer ici… Mais vous pouvez me faire confiance, je resterai à vos côtés et vous aiderai aussi longtemps que j’aurai du sang dans mon corps. »
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Le doute et la peur de perdre de nouveau un être cher, ces sentiments qui ne m'ont jamais réellement lâché depuis la mort de notre chère mère. Geb était revenu et j’en étais soulagée, mais pas Tarek. Ils étaient partis avec bon nombre de soldats à la tour, mais c’était une des étrangères qui avait fait un rapport à notre père pour le retour de celle- ci. Ni Geb ni Tarek n’étaient revenu depuis…. C’était d’ailleurs à cause de cela que j’étais parti à la taverne hier soir. L’envie d’oublier un peu mes soucis et surtout de penser à autre chose, de ne plus être simplement la princesse, mais juste être Isis, la fille qui se balade avec le peuple.
Une main chaude, agréable en train de me caresser le dos. Midas n’était clairement pas le plus adroit pour réconforter les gens, peut-être manquait-il réellement d’empathie, mais il faisait de son mieux. Pourtant depuis des années il avait fait de son mieux pour me supporter et cacher nombreuses de mes escapades ainsi que de mes bêtises. Il avait également assumé quelques punitions de père à ma place afin que je ne souffre pas. Je m’en étais pas mal voulu de lui avoir fait subir tout cela pendant des années. Soupirant alors en baissant les épaules et lâchant alors d’un voix peu joyeuse:
“Midas, s’il ne revient pas je ne m’en remettrai pas. Même s’il a un caractère de cochon, cela reste mon frère…”
Un frère grognon, mais un frère. Je n’avais pas réussi à faire en sorte que tout soit comme avant, notre mère était le noyau central de notre famille et depuis sa disparition elle avait laissé ce vide qui nous hantait tous. Me tournant vers lui, je relevais le visage pour lui demander:
“Dis voir… Selon toi, qu’est ce que je pourrais préparer à Geb lorsqu’il sera revenu à la maison? Je pense qu’il aura besoin de repos, mais aussi d’un bon bain… Peut-être même de manger non?”
C’était des questions qui pouvaient sembler anodines, mais j’avais besoin de l'avis de Midas, après tout en dehors du fait que ce soit mon vassal, c’était tout de même un homme. Sur cette pensée, la dernière nuit me revint en mémoire, enfin quelques bribes de cette dernière nuit. Je ne pu m’empêcher de devenir rouge écarlate.
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Je caresse son dos, j’essaye de trouver les mots, je restais à ses côtés. Je ne pouvais pas faire grand-chose de plus pour elle en ce moment. Tout ce que je savais, c’était qu’elle avait besoin de ça, même si c’était fait par une personne aussi peu douée que moi, je devais rester à ses côtés. L’empêcher de faire le pire. La protéger du mal, mais aussi de ses pulsions. J’aime la voir vivre, agir, faire à sa tête… Mais je détesterais qu’elle se fasse du mal, je préférais presque qu’elle me déteste que la voir retomber dans le même état qu’avant.
Lui parlant doucement, j’essaye de la rassurer avec de la logique et en sortant des phrases que j’ai lu dans des livres… Ce n'était certainement pas le meilleur ou les plus adaptés, mais peut-être que ça réussirait à la faire positiver, ou au moins l’empêcher de faire le pire. Elle baisse doucement ses épaules, se calmant à mes mots. J’aurais aimé réussir à la faire sourire, mais je n'étais juste pas doué à ce genre de truc. L’empêcher de déprimer et de pleurer serait déjà un grand pas en avant. Isis restait incroyablement inquiète pour son frère. Depuis le destin tragique de leur mère, le poids de la mort semblait peser sur les épaules de la famille Ramses, chacun essayait de l’affronter à sa façon, mais Isis ne l’avait pas encore battu. Le monde lui rappelait trop souvent la fragilité de la vie humaine.
- « Comme je l’ai dit Princesse. Je suis certain qu’il va faire de son mieux pour revenir. Justement, son caractère de cochon pourrait bien l’aider à avoir la force nécessaire pour revenir. »
Mais comme je l’avais dit… Je ne savais absolument pas s’il était encore vivant ou non. La météorite a fait trembler le monde et Kanagawa a subi sa colère. Tout ce que j’espérais, c’était que les monstres ne risquent pas de revenir soudainement à la charge à cause de l’impact. Ce serait un danger de plus pour le Prince Tarek.
La princesse vient alors me poser une question, sa positivité revenait en force et elle voulait se battre… À sa manière. Elle voulait savoir ce qu’elle pourrait préparer au Prince héritier à son retour. Un bain, à manger, du repos. Je crois alors les bras, fixant le vide devant moi et réfléchissant profondément.
Le Prince Geb a fait un discours, il doit être fatigué, mais il doit aussi avoir de la paperasse à faire. Il doit être inquiet pour son frère, mais essaye d’agir de son mieux. Un soutien moral serait utile, mais il pourrait voir cela comme si on le pensait faible. Il faut donc le soutenir en prenant soin de lui sans le forcer… Une idée me vient alors à l’esprit.
Continuant de fixer le vide, je commence à répondre à Isis sans même remarquer le violent rouge qui avait pris place sur son visage.
- « Prince Geb est très têtu, mais surtout très fier. Il saura prendre soin de lui, mais il ne fera que le minimum et s’occupera surtout de régler les affaires pour aider le roi… Je ne pense pas qu’il faut le pousser à prendre du repos, mais le soutenir sur le côté. Je pourrais vous conseiller de faire comme j’ai fait une fois pour vous. Si vous connaissez son plat favori, préparez- le et déposez-le sur son bureau. En ne vous assurant bien sûr pas que ce plat peut se manger froid. Lorsqu’il arrivera à son bureau, faim ou non, il devra finir par craquer à la tentation et manger le plat. Vous pourriez même rajouter une petite carte d’encouragement avec, qu’il sache qui a préparé le plat. Comme ça, vous pourrez le soutenir, le nourrir et aucunement le forcer malgré la pression qu’il a déjà sur le dos. »
Lui parlant doucement, j’essaye de la rassurer avec de la logique et en sortant des phrases que j’ai lu dans des livres… Ce n'était certainement pas le meilleur ou les plus adaptés, mais peut-être que ça réussirait à la faire positiver, ou au moins l’empêcher de faire le pire. Elle baisse doucement ses épaules, se calmant à mes mots. J’aurais aimé réussir à la faire sourire, mais je n'étais juste pas doué à ce genre de truc. L’empêcher de déprimer et de pleurer serait déjà un grand pas en avant. Isis restait incroyablement inquiète pour son frère. Depuis le destin tragique de leur mère, le poids de la mort semblait peser sur les épaules de la famille Ramses, chacun essayait de l’affronter à sa façon, mais Isis ne l’avait pas encore battu. Le monde lui rappelait trop souvent la fragilité de la vie humaine.
- « Comme je l’ai dit Princesse. Je suis certain qu’il va faire de son mieux pour revenir. Justement, son caractère de cochon pourrait bien l’aider à avoir la force nécessaire pour revenir. »
Mais comme je l’avais dit… Je ne savais absolument pas s’il était encore vivant ou non. La météorite a fait trembler le monde et Kanagawa a subi sa colère. Tout ce que j’espérais, c’était que les monstres ne risquent pas de revenir soudainement à la charge à cause de l’impact. Ce serait un danger de plus pour le Prince Tarek.
La princesse vient alors me poser une question, sa positivité revenait en force et elle voulait se battre… À sa manière. Elle voulait savoir ce qu’elle pourrait préparer au Prince héritier à son retour. Un bain, à manger, du repos. Je crois alors les bras, fixant le vide devant moi et réfléchissant profondément.
Le Prince Geb a fait un discours, il doit être fatigué, mais il doit aussi avoir de la paperasse à faire. Il doit être inquiet pour son frère, mais essaye d’agir de son mieux. Un soutien moral serait utile, mais il pourrait voir cela comme si on le pensait faible. Il faut donc le soutenir en prenant soin de lui sans le forcer… Une idée me vient alors à l’esprit.
Continuant de fixer le vide, je commence à répondre à Isis sans même remarquer le violent rouge qui avait pris place sur son visage.
- « Prince Geb est très têtu, mais surtout très fier. Il saura prendre soin de lui, mais il ne fera que le minimum et s’occupera surtout de régler les affaires pour aider le roi… Je ne pense pas qu’il faut le pousser à prendre du repos, mais le soutenir sur le côté. Je pourrais vous conseiller de faire comme j’ai fait une fois pour vous. Si vous connaissez son plat favori, préparez- le et déposez-le sur son bureau. En ne vous assurant bien sûr pas que ce plat peut se manger froid. Lorsqu’il arrivera à son bureau, faim ou non, il devra finir par craquer à la tentation et manger le plat. Vous pourriez même rajouter une petite carte d’encouragement avec, qu’il sache qui a préparé le plat. Comme ça, vous pourrez le soutenir, le nourrir et aucunement le forcer malgré la pression qu’il a déjà sur le dos. »
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Bien qu’encore rouge, je devais avouer que Midas n’avait clairement pas tort sur le retour de Tarek. Il reviendrait, c’était sur… Dans quel état? c’était tout autre chose… Je n’avais eu de cesse de m'inquiéter pour eux ces dernières semaines mais cela n'avait rien changé au résultat. Ils étaient tout de même partis à la tour sans donner de nouvelles, n’étaient pas revenus lorsqu’ils en étaient sorti pour maintenant revenir et s’afficher sur la place publique… tout cela n’avait clairement pas de sens à mes yeux, mais j’avais bien compris que je devais me montrer patiente. Je soupirais en pensant à cela, restant assise à ses côtés.
J’avais beau lui râler dessus assez souvent il avait été assez présent dans ma vie pendant les moments les plus durs pour que je m’attache à lui. Il avait supporté des choses que bien des personnes n’auraient pas supporté. Il avait également su se montrer juste avec moi. Je devais avouer que tous ces moments en sa compagnie n’avaient rien eu de désagréable. J’avais même apprécié certains d’eux même si je devais avouer que ce matin était encore un mystère dans mon esprit.
Il vint alors me parler de préparer quelques petites choses pour Geb… Oui, c’était une bonne idée mais quoi? De quoi manger,de quoi boire et surtout de quoi se détendre et se sentir propre chez soi… Réfléchissant quelques instants, prenant la position faisant penser aux plus grands penseurs/génies de l’univers, l’idée vint alors:
“Des dolmas! Tu m’aides à les faire? J’avoue que j’ai un peu peur de faire n’importe quoi… J’aimerai bien que ce soit réussi”
Ne pas savoir faire correctement à manger… Quelle honte pour la gente féminine… Les seules choses que j’avais pu réellement cuisiner jusqu’à présent n’étaient que des gâteaux en compagnie de notre mère ou de mon précepteur, le reste je l’avais totalement oublié. L’on pouvait voir sur ma bouille que j’étais gênée de demander ce service.
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Le nourrir et le soutenir sur le côté… J’ai de la chance, Isis ne me demande pas d’où je tiens cette idée. Son origine était simple, c’est ce que j’ai fait durant le deuil de sa mère. Elle restait enfermée, m'insultant de tous les noms et refusant de voir n’importe qui d’autre que son souffre-douleur personnel. J’ai donc tenu, aussi longtemps que je pouvais, continuant d’aller lui apporter à manger, de la soutenir sur le côté, écoutant sa voix et tout ce qu’elle pouvait me crier dessus. Son angoisse devait sortir, alors je restais. J’imagine donc que si elle venait apporter un plat à Geb, mais qu’elle ne restait pas dans ses pattes, il devrait se tenir correctement. Comme quoi, on apprend des trucs en servant de Vassal.
Maintenant que la proposition était faite, je devais laisser la princesse décider. Je jette un œil sur elle, restant assis à ses côtés alors qu’elle prend une pose très spécifique. La pose d’un certain Rodin… Ou c’était la pose qu’a prise un penseur sur un rondin. J’avoue que je ne savais pas vraiment.
Je la fixe du regard, observant son regard déterminé, ses fins cils, ses cheveux violets et… Son visage rouge ? Je cligne des yeux alors que je me demande si ce n’était pas un effet de la lumière. Elle pensait si fort que ça ou elle avait de la fièvre ? Je fixe son visage un moment, essayant de voir d’autres symptômes au lieu de l’interrompre en pleine réflexion.
Soudainement, une idée lui vient. Des dolmas. Elle n'hésite pas une seule seconde à me demander de l’aide. Je souris, ravi de voir que je lui étais utile pour se réconcilier avec son frère. J’arrête de la fixer et vient regarder à nouveau le mur face à moi, réfléchissant doucement.
- « Laissez-moi voir si je me souviens seulement comment en faire. »
C’était quoi encore la recette des dolmas ? J’ai lu ça dans un livre il y a longtemps, mais si je ne me trompe pas, c’était assez facile à faire ou bien très court. Ou alors ça prenait du temps. Je fronce les sourcils, m’appuyant en arrière sur le lit, essayant de revoir la recette.
- « Si je ne me trompe pas… C’est assez long. Il faut des feuilles de vignes, de l’eau… De quoi faire bouillir, du riz, des oignons, de l'huile d’olive, du persil, du citron. »
Je vois dans mon esprit de façon assez claire la recette sur un papier, chaque détail et étape pour cuisiner cela. J’ouvre alors mes yeux, hochant la tête en tournant la tête vers Isis.
- « Ouaip, je pense me souvenir assez bien de la recette. Ce serait un plaisir de vous aider Princesse. Mais avant ça Princesse, un détail. Vous êtes rouge, vous êtes sûr d’aller bien et de ne pas avoir de température ? »
Je viens poser ma main gauche sur mon front et ma main droite sur le sien, comparant les températures. Je n’avais pas envie que la Princesse attrape un rhume en plus, surtout si elle veut cuisiner. Ça viendrait gâcher son plaisir. Sauf que je ne sentais rien avec ma main.
- « Je sens rien, attendez. »
Je me rapproche un peu d’elle, ma main sur son front venant relever ses cheveux et tourner sa tête vers moi. Ma main gauche soulève mes cheveux et je viens poser mon front sur le sien, gardant les yeux fermés et cherchant à savoir si elle avait une forme de fièvre.
Maintenant que la proposition était faite, je devais laisser la princesse décider. Je jette un œil sur elle, restant assis à ses côtés alors qu’elle prend une pose très spécifique. La pose d’un certain Rodin… Ou c’était la pose qu’a prise un penseur sur un rondin. J’avoue que je ne savais pas vraiment.
Je la fixe du regard, observant son regard déterminé, ses fins cils, ses cheveux violets et… Son visage rouge ? Je cligne des yeux alors que je me demande si ce n’était pas un effet de la lumière. Elle pensait si fort que ça ou elle avait de la fièvre ? Je fixe son visage un moment, essayant de voir d’autres symptômes au lieu de l’interrompre en pleine réflexion.
Soudainement, une idée lui vient. Des dolmas. Elle n'hésite pas une seule seconde à me demander de l’aide. Je souris, ravi de voir que je lui étais utile pour se réconcilier avec son frère. J’arrête de la fixer et vient regarder à nouveau le mur face à moi, réfléchissant doucement.
- « Laissez-moi voir si je me souviens seulement comment en faire. »
C’était quoi encore la recette des dolmas ? J’ai lu ça dans un livre il y a longtemps, mais si je ne me trompe pas, c’était assez facile à faire ou bien très court. Ou alors ça prenait du temps. Je fronce les sourcils, m’appuyant en arrière sur le lit, essayant de revoir la recette.
- « Si je ne me trompe pas… C’est assez long. Il faut des feuilles de vignes, de l’eau… De quoi faire bouillir, du riz, des oignons, de l'huile d’olive, du persil, du citron. »
Je vois dans mon esprit de façon assez claire la recette sur un papier, chaque détail et étape pour cuisiner cela. J’ouvre alors mes yeux, hochant la tête en tournant la tête vers Isis.
- « Ouaip, je pense me souvenir assez bien de la recette. Ce serait un plaisir de vous aider Princesse. Mais avant ça Princesse, un détail. Vous êtes rouge, vous êtes sûr d’aller bien et de ne pas avoir de température ? »
Je viens poser ma main gauche sur mon front et ma main droite sur le sien, comparant les températures. Je n’avais pas envie que la Princesse attrape un rhume en plus, surtout si elle veut cuisiner. Ça viendrait gâcher son plaisir. Sauf que je ne sentais rien avec ma main.
- « Je sens rien, attendez. »
Je me rapproche un peu d’elle, ma main sur son front venant relever ses cheveux et tourner sa tête vers moi. Ma main gauche soulève mes cheveux et je viens poser mon front sur le sien, gardant les yeux fermés et cherchant à savoir si elle avait une forme de fièvre.
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Il avait l’air de bien connaître la recette des dolmas, pour ma part, je n’en avais jamais fait moi-même. C’était bien souvent l’une des servantes du palais qui m’en ramenait sur demande depuis la mort de notre mère. Elle seule avait su jusqu’à présent me faire des dolmas tel que je les appréciais. Je me souviens que petite elle m’en apportait lorsque j’étais malade pour me réconforter, c’était certainement pour cela que Geb les appréciait tellement. Midas voulait m’aider à les faire, c’était aimable de sa part. J’étais contente de cela commençant peu à peu à me calmer jusqu’à ce qu’il décide de venir prendre ma température pour venir coller son front au mien.
Proche… Trop proche, terriblement proche, son visage était collé au mien et j’étais clairement en train de devenir de nouveau rouge écarlate. Mon corps avait réagi avant que mon esprit ne le fasse. En deux secondes de temps j’étais déjà à l’autre bout du lit, au point où j’avais fini par me casser la figure de ce dernier, lâchant simplement un : “Aie!” lors de la chute. Me relevant de peu je le regardais, pensant de nouveau à cette nuit. Un jolie Flashback de son visage proche du mien, toujours trop proche…
Flashback me ramenant à penser que nous n'avions fait que dormir… Mais jusqu’où étions nous allés. C’était là toute la question… En tout cas nous avions été réellement proches, trop proches pour une princesse et un vassal, si quelqu’un nous avait vu, nous étions tous les deux foutus… Je secouais alors la tête en le regardant de nouveau avec le plus grand sérieux du monde, ne souhaitant pas réellement lui dévoiler ce dont je me souvenais. C’était déjà bien assez perturbant pour moi:
“A… Allons-y! J’aimerai bien lui faire plaisir! Je pense que je vais demander à ce qu’on lui fasse couler un bain lorsqu’il sera arrivé! Un bain avec de l’huile essentielle de Miel! Il parait que c’est bon pour la peau!!”
Je me relevais tant bien que mal sur mes deux jambes. Me déplaçant vers la porte de ma chambre d’un pas décidé, voulant fuir cet endroit trop plein de souvenir d’hier pour essayer d’oublier un peu et de me calmer. J’avais beau apprécier Midas plus que ce que je ne le devais il restait mon Vassal et moi la princesse….
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Je tiens mon front contre le sien, fermant les yeux et me concentrant sur sa température. Je devais être certain que ça n’allait pas finir en un rhume ou une grippe ou n’importe quoi d’autre. Avoir une Princesse malade est encore moins supportable que l’avoir en forme. Si elle est cloîtrée dans son lit à cause de sa maladie, elle fera de son mieux pour essayer de sortir et fuir, malgré son état… Ce qui empire encore plus son cas !
Sauf que je n’ai même pas posé mon front deux secondes sur le sien qu’elle recule très sauvagement du lit, tombant en dehors, je me lève aussi vite qu’elle tombe : « Isis ?! »
Je peux entendre un petit "Aie" alors qu’elle tombe sur le sol. Elle se relève doucement et j’hésite à l’aider, mais… Non, elle semblait aller bien pour le moment.
- « Vous n’avez rien de cassé ? »
Je sais qu’elle ne casse pas à cause d’une chute de lit, mais c’était la politesse. Il faudrait que ça soit le lit qui lui tombe dessus pour qu’elle ose admettre avoir un truc cassé en elle. Je l’observe donc du regard, vérifier sa peau et sa tenue sans m’approcher plus que ça. Elle semblait encore un peu rouge, mais maintenant que j'y pense... Est-ce que ça ne serait simplement pas un rougissement de honte ? Je fais doucement le tour du lit alors qu’elle s’exclame à nouveau.
La Princesse avait donné un ordre. Elle voulait déjà partir pour faire plaisir à son frère. Bien, si c’était ce qu’elle voulait, je n'allais pas la questionner sur l’origine de son saut soudain en arrière. Elle y rajouta une idée supplémentaire. Un bain avec de l’huile essentielle de miel. Bon pour la peau selon elle… Je n'en avais aucune idée de ça, mais si elle le disait autant pas la contredire sur cela.
Sauf que je devais la contredire sur quelque chose d’autre. Isis sort de sa chambre à toute vitesse et je la suis aussitôt, fermant derrière elle.
- « Je ne sais pas si un bain comme celui-là sera bon pour la peau ou non, mais pensez-vous vraiment si c’est ce qu’il a besoin maintenant ? »
Je ne connaissais pas bien le prince Geb, pas autant que la Princesse. Loin de là ! Peut-être qu’il aimait effectivement prendre un bain après avoir parlé avec le peuple pour se détendre, mais de l’image que je me faisais de lui, ce n’était pas ce qu’il cherchait. Je ne sais pas ce qu’il cherchait ou ce qu’il voulait pour se détendre. Tout ce que je sais, c’est que s'il est dans un état irritable, venir directement l’invité à prendre un bain serait peut-être un peu trop.
- « Pensez-vous qu’il aura le temps pour prendre un bain ou seulement sera d’humeur pour en prendre un ? Je ne veux pas vous empêcher de lui faire plaisir, mais rappeler vous que le mieux est l’ennemi du bien. »
Sauf que je n’ai même pas posé mon front deux secondes sur le sien qu’elle recule très sauvagement du lit, tombant en dehors, je me lève aussi vite qu’elle tombe : « Isis ?! »
Je peux entendre un petit "Aie" alors qu’elle tombe sur le sol. Elle se relève doucement et j’hésite à l’aider, mais… Non, elle semblait aller bien pour le moment.
- « Vous n’avez rien de cassé ? »
Je sais qu’elle ne casse pas à cause d’une chute de lit, mais c’était la politesse. Il faudrait que ça soit le lit qui lui tombe dessus pour qu’elle ose admettre avoir un truc cassé en elle. Je l’observe donc du regard, vérifier sa peau et sa tenue sans m’approcher plus que ça. Elle semblait encore un peu rouge, mais maintenant que j'y pense... Est-ce que ça ne serait simplement pas un rougissement de honte ? Je fais doucement le tour du lit alors qu’elle s’exclame à nouveau.
La Princesse avait donné un ordre. Elle voulait déjà partir pour faire plaisir à son frère. Bien, si c’était ce qu’elle voulait, je n'allais pas la questionner sur l’origine de son saut soudain en arrière. Elle y rajouta une idée supplémentaire. Un bain avec de l’huile essentielle de miel. Bon pour la peau selon elle… Je n'en avais aucune idée de ça, mais si elle le disait autant pas la contredire sur cela.
Sauf que je devais la contredire sur quelque chose d’autre. Isis sort de sa chambre à toute vitesse et je la suis aussitôt, fermant derrière elle.
- « Je ne sais pas si un bain comme celui-là sera bon pour la peau ou non, mais pensez-vous vraiment si c’est ce qu’il a besoin maintenant ? »
Je ne connaissais pas bien le prince Geb, pas autant que la Princesse. Loin de là ! Peut-être qu’il aimait effectivement prendre un bain après avoir parlé avec le peuple pour se détendre, mais de l’image que je me faisais de lui, ce n’était pas ce qu’il cherchait. Je ne sais pas ce qu’il cherchait ou ce qu’il voulait pour se détendre. Tout ce que je sais, c’est que s'il est dans un état irritable, venir directement l’invité à prendre un bain serait peut-être un peu trop.
- « Pensez-vous qu’il aura le temps pour prendre un bain ou seulement sera d’humeur pour en prendre un ? Je ne veux pas vous empêcher de lui faire plaisir, mais rappeler vous que le mieux est l’ennemi du bien. »
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Midas n'était réellement pas contrariant, il avait vite oublié la rougeur de mon visage, il avait aussi oublié cette fameuse nuit apparemment et c'était tant mieux... Pour ma part, je souhaitais aussi ne pas savoir, pour le moment je ne me sentais pas prête de savoir... Pourtant une part de moi souhaitait savoir s'il y avait réellement eu quelque chose, si cela n'était pas juste de faux espoirs que je me faisais parfois sur la situation. Après tout dans l'histoire de notre famille jamais un vassal n'avait fini dans les rangs royaux. Soupirant un peu à cette idée avant de me secouer la tête tout en avançant dans les couloirs du palais, je regardais tout de même Midas du coin de l'oeil venant alors lâcher:
“Aucune idée pour le bain, mais moi je sais que ca me plairais alors j'essayerai quand même! Tu... Tu pourras m'expliquer comment on les fait les Dolmas? Je t'avoue que j'en ai plus mangé que fait au final... C'était elle qui les faisait quand j'étais petite, c'est peut être pour cela que Geb les aime tant! ”
Un semi sourire, sincère, mélancolique, triste et heureux à la fois. Parler de ma mère restait un sujet plaisant mais douloureux. Je l'avais toujours admirée mais je n'avais jamais pu lui dire. C'était l'un des rares regrets que j'avais pu avoir. Je ne souhaitais pas tellement en avoir de nouveau pour le coup et j'avais décidé de ne plus cacher ce que je pouvais ressentir pour les autres... Sauf pour Midas! Je n'étais pas encore totalement à l'aise avec moi même et sure à l'idée d'avoir de quelconques sentiments en dehors de l'attachement.
Arrivant proche de la cuisine, je regardais Midas en souriant, ajoutant alors:
"Si je me blesse en cuisinant, je dirai que c'est toi qui a eu l'idée à père!"
L'idée de le charrier encore une fois, de le mettre mal à l'aise et de mettre ses nerfs à rude épreuve. C'était devenu mon quotidien depuis maintenant 5 années. En poussant la porte, personne, c'était tant mieux d'un sens, en même temps c'était le petit matin et même si certains servants venaient faire la cuisine ce n'est pas ce que moi j'allais faire qui allait clairement les déranger. Je commençais alors à m'approcher des plans de travail attendant sagement que Midas me montre comment faire.
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S’avançant devant moi, la princesse me regardait d’un seul œil alors que je lui expliquais qu’il ne fallait pas aller trop vite ou bien essayer de faire trop. J’accélère donc le pas pour me remettre vite à ses côtés dans sa marche royale. Pourquoi j’essayais de me mettre à côté d’elle ? Simplement, car j’évite de rester derrière elle. Cela fait cinq ans que je m’occupe d’elle, cinq ans que je suis habitué à la suivre, la protéger et prendre des punitions à sa place. Mais même après cinq ans, je n’étais pas toujours habitué à toute la peau qu’elle montrait. C’était évident qu’Isis était belle, la beauté semblait naturelle dans sa famille. Sauf que si je n’ai pas trop de problème avec ses frères, la voir se balader dans des tenues comme elle avait l’habitude était trop pour moi…
Je l’écoute se justifier, enfin, justifier son idée de bain. Elle disait que ça lui ferait plaisir, donc ça devrait aussi faire plaisir à Geb… Je n’étais pas très sûr de cela, mais je vais pas chercher à la contredire. Elle me demandait alors la recette de dolmas, je me prépare à lui dire, mais je pige vite à sa voix que le dolmas dont elle parlait… C’étaient les plats de sa mère. Et je ne pourrais jamais être capable de reproduire le goût de ce genre de plat. C’était psychologique après tout. Le lien familial donnait un goût particulier à la nourriture qu’on attribue à une personne… Pour simplifier. Je ne suis pas la reine, je ne pourrais pas faire des aussi bons dolmas qu’elle.
- « Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour rendre ce repas plaisant à votre palet et celui du Prince Geb. »
Néanmoins, je savais que j’en serais jamais capable. Seule, elle serait capable de retrouver le goût des dolmas comme le faisait sa mère. J’allais donc devoir la faire participer du mieux possible et la faire goûter jusqu’à trouver la bonne recette… Le problème était que cette recette prenait du temps !
Une fois proche de la cuisine, la Princesse me fait une légère menace. Toujours aussi aimable à ce que je vois. Je lève un sourcil en ouvrant les portes de la cuisine, grinçant un peu des dents.
Je ne voulais lui dire qu’une chose : L’idée de préparer un plat à votre frère ou présumer que vous êtes assez mature pour ne pas vous blesser Princesse ?
Il m’a fallu du temps, mais maintenant, j’arrivais à répondre à ses légères provocations… Sauf qu’elle était de bonnes humeurs, alors autant la laisser comme ça. Je ne voulais pas la provoquer, surtout qu’elle était capable de me faire tomber pire que des simples menaces sur la tête si je la provoque comme cela.
- « Et bien, je ferais de mon mieux pour tenir tous les couteaux loin vous Princesse. »
Il n’y avait personne en cuisine. Marchant à travers la cuisine, je fouille les tiroirs et attrape chaque ingrédient. Feuille de vigne, oignon, riz, huile, poivre, citron, du bouillon ainsi qu’une poêle, passoires, couteau et cuillère en bois. Je rassemble tout sur une table, préparant comme pour une expérience scientifique chaque outil avant de me lancer à l’œuvre.
- « Bien, je m’occupe de couper tout ce qu’il faut. Princesse, si vous voulez mettre la main à la pâte, faites bouillir l’eau puis mettez les feuilles de vignes pour 5 à 7 minutes puis faites les refroidir. Ou vous voulez couper aussi les oignons. Vous connaissez votre frère mieux que moi après tout. »
Je fais tourner le couteau dans ma main d’un mouvement fluide, retournant la lame vers moi et lui tendant le manche. Je n’allais pas enlever le plaisir de cuisiner à Isis, je ferais juste attention qu’elle ne se coupe pas.
Je l’écoute se justifier, enfin, justifier son idée de bain. Elle disait que ça lui ferait plaisir, donc ça devrait aussi faire plaisir à Geb… Je n’étais pas très sûr de cela, mais je vais pas chercher à la contredire. Elle me demandait alors la recette de dolmas, je me prépare à lui dire, mais je pige vite à sa voix que le dolmas dont elle parlait… C’étaient les plats de sa mère. Et je ne pourrais jamais être capable de reproduire le goût de ce genre de plat. C’était psychologique après tout. Le lien familial donnait un goût particulier à la nourriture qu’on attribue à une personne… Pour simplifier. Je ne suis pas la reine, je ne pourrais pas faire des aussi bons dolmas qu’elle.
- « Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour rendre ce repas plaisant à votre palet et celui du Prince Geb. »
Néanmoins, je savais que j’en serais jamais capable. Seule, elle serait capable de retrouver le goût des dolmas comme le faisait sa mère. J’allais donc devoir la faire participer du mieux possible et la faire goûter jusqu’à trouver la bonne recette… Le problème était que cette recette prenait du temps !
Une fois proche de la cuisine, la Princesse me fait une légère menace. Toujours aussi aimable à ce que je vois. Je lève un sourcil en ouvrant les portes de la cuisine, grinçant un peu des dents.
Je ne voulais lui dire qu’une chose : L’idée de préparer un plat à votre frère ou présumer que vous êtes assez mature pour ne pas vous blesser Princesse ?
Il m’a fallu du temps, mais maintenant, j’arrivais à répondre à ses légères provocations… Sauf qu’elle était de bonnes humeurs, alors autant la laisser comme ça. Je ne voulais pas la provoquer, surtout qu’elle était capable de me faire tomber pire que des simples menaces sur la tête si je la provoque comme cela.
- « Et bien, je ferais de mon mieux pour tenir tous les couteaux loin vous Princesse. »
Il n’y avait personne en cuisine. Marchant à travers la cuisine, je fouille les tiroirs et attrape chaque ingrédient. Feuille de vigne, oignon, riz, huile, poivre, citron, du bouillon ainsi qu’une poêle, passoires, couteau et cuillère en bois. Je rassemble tout sur une table, préparant comme pour une expérience scientifique chaque outil avant de me lancer à l’œuvre.
- « Bien, je m’occupe de couper tout ce qu’il faut. Princesse, si vous voulez mettre la main à la pâte, faites bouillir l’eau puis mettez les feuilles de vignes pour 5 à 7 minutes puis faites les refroidir. Ou vous voulez couper aussi les oignons. Vous connaissez votre frère mieux que moi après tout. »
Je fais tourner le couteau dans ma main d’un mouvement fluide, retournant la lame vers moi et lui tendant le manche. Je n’allais pas enlever le plaisir de cuisiner à Isis, je ferais juste attention qu’elle ne se coupe pas.
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Je n'avais pas besoin de lui expliquer que je passais mon temps à le taquiner. Je souriais en le voyant me répondre de la sorte, j'étais même fière de moi. Il n'avait pas prit la mouche, il ne c'était pas énervé et il était surtout amusé par la situation. Il n'avait pas relevé non plus par rapport à ma mère et c'était réellement plaisant qu'il y fasse attention. Il était le seul dans tout ce palais à qui j'acceptais encore d'en parler. Je n'avais jamais réussi en 1 an à mettre des mots sur le malaise qui c'était produit au sein de notre famille depuis sa disparition.
A peine étions nous arrivés dans la cuisine que Midas c'était jeté pour préparer tout ce qu'il fallait pour préparer les Dolmas. Je le laissais faire ignorant totalement où pouvaient se situer chaque instruments pour réaliser la recette. A peine avait il tout sorti qu'il me proposais déjà un couteau. J'avais envie de rire à cette proposition, mais je préférais l'embêter encore une fois.
"Et après tu me diras que tu vas me protéger? Drôle de façon de faire!"
Je fis tout de même attention à ne pas lui faire mal en prenant le couteau, attrapant mon premier oignon pour l'éplucher puis commencer à le couper. Je n'avais jamais fait ce genre de choses, je n'étais clairement pas une princesse pour rien après tout! Commençant à sentir mon nez couler et mes yeux pleurer je lâchais le couteau à coté de ma main posant l'oignon sur le plan de travail avant de m'essuyer les yeux du revers de la main pleurant encore plus.
"JE... Mibas.... Je veux bien un mouchboir... "
J'aurais certainement dut accepter de faire bouillir l'eau cela semblait clairement plus simple que d'éplucher ces armes redoutables qu'étaient les oignons! Heureusement, c'était pour Geb que j'étais en train de préparer un repas sinon j'aurais certainement abandonné bien avant cela. J'essayais de me rapprocher de Midas pour avoir ce fameux mouchoir, mais impossible de le voir. Quelques instants lus tard j'étais en train de lâcher un : "AIE" car je venais de me cogner...
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Tendant le couteau, j’attends qu’elle l’attrape. J’aimais passer du temps avec Isis pour parler des projets, mais j’aime aussi lui apprendre ce que je sais et de quoi je suis capable. Afin de caresser mon ego ? Nan, car je veux lui faire apprendre tout ce que je sais, qu’elle puisse devenir capable et indépendante. Je ne pourrais pas toujours rester à côté d’elle, donc je m’assure qu’elle pourra se tenir droite et haute, toute seule plus tard.
- « Il n’y a pas meilleur maître que l’échec. Je ferai juste attention que votre échec ne vient pas vous couper un doigt. »
Oui, je la protégeais de sa bêtise et j’assumais qu’elle allait forcément en faire une. C’était Isis, elle était courageuse, mais pas forcément la plus capable. Sauf pour tenir l’alcool. Je viens me mettre face à elle, commençant à remplir une casserole d’eau avant de la faire bouillir. Il fallait faire blanchir les feuilles de vigne pendant que la Princesse s’occupait de couper les oignons.
Pour une nouvelle dans la cuisine, elle semblait savoir ce qu’elle faisait. Elle épluchait correctement l’oignon avant de le couper. Probablement, qu’elle connaissait cela grâce à sa mère, elle a dû l’observer cuisiné dans sa jeunesse. Je gardais quand même un doute sur cet exploit. Ceci pourrait bien être un coup de chance et ne pas du tout m’assurer qu’elle sera capable de couper les oignons sans mon aide.
Sauf que… En relevant la tête, je voyais la Princesse pleurer. Est-ce qu’elle ... ? Oh oui ! Les oignons ! Oui. Je soupire, rassurer qu’elle n’avait juste pas eu un souvenir de sa mère qui venait de la faire pleurer. Je calme mon cœur et laisse l’eau chauffée, venant rapidement attraper un mouchoir pour la Princesse.
- « J’arrive, ne bougez pas et rester loin du couteau. »
Je finis rapidement de déposer les vignes sur le côté en fermant le couvercle pour que l’eau chauffe tranquillement. Malgré mon avertissement, je vois la Princesse se diriger vers moi à l’aveugle. Oh non ! Je marche rapidement vers elle pour l’empêcher de faire une connerie sauf que ma précipitation joue contre moi et elle vient me rentrer la tête la première, me bousculant à mon tour et nous entrainant dans une chute !
Mon corps agit aussi vite que possible, je viens me rattraper sur le bord de la table in extremis, tenant la princesse contre moi pour l’empêcher de tomber ou de se blesser. Je retiens notre chute du bout de mes doigts, mon autre tenant la demoiselle contre moi. « Vous allez bien, Isis ? »
Ma main lâche !
Je n'ai pas le temps de réagir et je tombe la petite distance qui me sépare du sol, l’arrière de ma tête venant claquer avec le sol dur alors que je continuais de tenir la Princesse de mon autre main.
- « AIE ! »
Shhhh, ça fait mal ! Ma main libre vient doucement frotter l’arrière de ma tête. J’allais finir avec un joli bleu.
- « Il n’y a pas meilleur maître que l’échec. Je ferai juste attention que votre échec ne vient pas vous couper un doigt. »
Oui, je la protégeais de sa bêtise et j’assumais qu’elle allait forcément en faire une. C’était Isis, elle était courageuse, mais pas forcément la plus capable. Sauf pour tenir l’alcool. Je viens me mettre face à elle, commençant à remplir une casserole d’eau avant de la faire bouillir. Il fallait faire blanchir les feuilles de vigne pendant que la Princesse s’occupait de couper les oignons.
Pour une nouvelle dans la cuisine, elle semblait savoir ce qu’elle faisait. Elle épluchait correctement l’oignon avant de le couper. Probablement, qu’elle connaissait cela grâce à sa mère, elle a dû l’observer cuisiné dans sa jeunesse. Je gardais quand même un doute sur cet exploit. Ceci pourrait bien être un coup de chance et ne pas du tout m’assurer qu’elle sera capable de couper les oignons sans mon aide.
Sauf que… En relevant la tête, je voyais la Princesse pleurer. Est-ce qu’elle ... ? Oh oui ! Les oignons ! Oui. Je soupire, rassurer qu’elle n’avait juste pas eu un souvenir de sa mère qui venait de la faire pleurer. Je calme mon cœur et laisse l’eau chauffée, venant rapidement attraper un mouchoir pour la Princesse.
- « J’arrive, ne bougez pas et rester loin du couteau. »
Je finis rapidement de déposer les vignes sur le côté en fermant le couvercle pour que l’eau chauffe tranquillement. Malgré mon avertissement, je vois la Princesse se diriger vers moi à l’aveugle. Oh non ! Je marche rapidement vers elle pour l’empêcher de faire une connerie sauf que ma précipitation joue contre moi et elle vient me rentrer la tête la première, me bousculant à mon tour et nous entrainant dans une chute !
Mon corps agit aussi vite que possible, je viens me rattraper sur le bord de la table in extremis, tenant la princesse contre moi pour l’empêcher de tomber ou de se blesser. Je retiens notre chute du bout de mes doigts, mon autre tenant la demoiselle contre moi. « Vous allez bien, Isis ? »
Ma main lâche !
Je n'ai pas le temps de réagir et je tombe la petite distance qui me sépare du sol, l’arrière de ma tête venant claquer avec le sol dur alors que je continuais de tenir la Princesse de mon autre main.
- « AIE ! »
Shhhh, ça fait mal ! Ma main libre vient doucement frotter l’arrière de ma tête. J’allais finir avec un joli bleu.
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Je ne comprend pas tellement ce qu'il se passe, Midas me dit de ne pas bouger mais je suis déjà en route pour le rejoindre. Quelques instants plus tard je me retrouve contre lui, de nouveau, je sens la pression de son bras dans mon dos. Cherche t il à me retenir de tomber, ou fait il sela car il se souviens de ce qui s'est produit cette nuit? J'ai envie de protester mais je n'en ai pas le temps, en moins de temps qu'il ne faut pour dire ouf je sens mon corps perdre pied et basculer. Le choc est assez intense mais je n'ai pas l'impression d'être tombée. Je tatillonne alors du bout des doigts ce sur quoi je suis tombée mais avec les larmes je ne vois toujours pas bien. Flou un peu trop flou même....
Il me faut quelques instants pour réaliser qu'en me relevant légèrement je suis à califourchon sur lui. La morve toujours présente sous mon nez, et l'air totalement effarouchée de la situation. J'avais envie de le cogner de m'avoir rattrapée, mais j'avais aussi envie de le remercier de m'avoir éviter une telle chute... S'il avait mal? Cela ne m'avait pas traversé l'esprit une seule minute alors que cela aurait été ma première pensé s'il n'y avait pas eu cette nuit. Je passe alors mes mains de chaque coté de lui pour m'appuyer et me relever faisant comme si de rien n'était, lâchant juste:
"La... La prochaine fois donne moi juste un mouchoir! "
Je venais de saisir un papier sur le bord du plan de travail pour m'essuyer. J'avais envie de revenir dans ma chambre et me cacher sous les draps, cela faisait tout de même 2 fois aujourd'hui que je me sentais gênée par la situation. Quelques instants plus tard je le regardais faire la suite de la recette, je n'étais clairement pas douée pour cuisiner au final. Il fallait une certaine dextérité et surtout connaitre les ingrédients, le dosage .... Tellement de choses que je n'avais pas du tout suivi. Petite je regardais souvent ma mère faire la cuisine pour nous, j'aimais bien cela car je repartais toujours avec de bonnes choses. Maintenant c'était au tour de Midas de me montrer ses talents culinaires.
"Je te laisse faire, t'es plus doué que moi...."
J'allais certainement pouvoir participer à la fin pour monter les dolmas... Avant cela autant dire que mes talents étaient au plus bas....
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Coucher au sol, la Princesse contre moi, j'essaie de me relever sauf que je pouvais sentir une décharge partie du haut de ma tête vers le bas de mon dos. La chute n'était pas bien grande, mais l'impact avait été suffisant pour me sonner un court instant. Je ne pense pas saigner et je ne pense pas que la Princesse était dans un sale état… Pfiou. C'était sauvé alors, elle allait bien.
Oui, je pensais d'abord à elle avant moi. Elle était plus fragile et si la moindre chose lui arrivait, je le payerais de ma vie. Je pouvais survivre avec une blessure à la tête, mais jamais je ne survivrais si ça lui arrivait ! Les menaces à longueur de temps ? Des provocations basées sur la vérité. Si je ne prenais pas soin d'elle. J'étais foutu ! Et j'aimerais encore vivre un peu.
Isis se relève pour s'asseoir sur moi… Elle était légère, incroyablement légère… Mais j'avais aussi un sentiment de déjà-vu. Bizarre. Elle finit par totalement se relever, me disant juste que j'aurais pu juste lui donner un mouchoir. Je lâche un petit soupir, retenant la douleur et me relevant aussi. « Moi aussi, je suis content que vous n'ayez rien, Princesse. » Oui, ce n'était pas de cela qu'elle parlait, je sais et alors ? Je voulais pas répondre à sa réflexion directement alors autant changer de sujet subtilement.
Une fois relevé et la douleur passé, je me remets au travail, cuisinant pour la princesse les dolmas qu’elle voulait tant… Sauf que je pouvais sentir une once de tristesse dans sa voix alors qu’elle me disait que j’étais plus doué qu’elle. Je fais un simple non de la tête alors que je lève le doigt vers la Princesse. « Astuce pour couper les oignons. » Je tire la langue en commençant à couper les oignons. J’avais l’air idiot, mais je ne pleurais pas la moindre larme. Une fois l’oignon coupé, je le faisais revenir dans une poêle avec de l’huile d’olive, arrêtant bien sûr de tirer la langue.
- « Je ne suis pas doué à cela, Princesse. Au contraire, je suis mauvais. Si je sais faire un plat, c’est parce que je copie la recette du début jusqu’à la fin. Demander d’innover ou d'improviser, et vous aurez droit à une horreur de la nature, si ce n’est pas revenu à la vie entre temps. Je connais juste les recettes et des astuces, je ne suis pas doué, je sais juste cuisiner. »
Je rajoute le riz avant de m’arrêter. « Vous voulez remuer le riz ? Je dois retirer les feuilles de vignes de l’eau, vous aurez uniquement à rajouter 40cl d’eau dans trois minutes avec le cube de bouillon puis à laisser cuire en remuant, s’il vous plaît. » Je tends la cuillère en bois à la Princesse… Oui ! J’essayais encore de la faire participer, abandonner n’était pas dans sa nature et pas dans la mienne.
Oui, je pensais d'abord à elle avant moi. Elle était plus fragile et si la moindre chose lui arrivait, je le payerais de ma vie. Je pouvais survivre avec une blessure à la tête, mais jamais je ne survivrais si ça lui arrivait ! Les menaces à longueur de temps ? Des provocations basées sur la vérité. Si je ne prenais pas soin d'elle. J'étais foutu ! Et j'aimerais encore vivre un peu.
Isis se relève pour s'asseoir sur moi… Elle était légère, incroyablement légère… Mais j'avais aussi un sentiment de déjà-vu. Bizarre. Elle finit par totalement se relever, me disant juste que j'aurais pu juste lui donner un mouchoir. Je lâche un petit soupir, retenant la douleur et me relevant aussi. « Moi aussi, je suis content que vous n'ayez rien, Princesse. » Oui, ce n'était pas de cela qu'elle parlait, je sais et alors ? Je voulais pas répondre à sa réflexion directement alors autant changer de sujet subtilement.
Une fois relevé et la douleur passé, je me remets au travail, cuisinant pour la princesse les dolmas qu’elle voulait tant… Sauf que je pouvais sentir une once de tristesse dans sa voix alors qu’elle me disait que j’étais plus doué qu’elle. Je fais un simple non de la tête alors que je lève le doigt vers la Princesse. « Astuce pour couper les oignons. » Je tire la langue en commençant à couper les oignons. J’avais l’air idiot, mais je ne pleurais pas la moindre larme. Une fois l’oignon coupé, je le faisais revenir dans une poêle avec de l’huile d’olive, arrêtant bien sûr de tirer la langue.
- « Je ne suis pas doué à cela, Princesse. Au contraire, je suis mauvais. Si je sais faire un plat, c’est parce que je copie la recette du début jusqu’à la fin. Demander d’innover ou d'improviser, et vous aurez droit à une horreur de la nature, si ce n’est pas revenu à la vie entre temps. Je connais juste les recettes et des astuces, je ne suis pas doué, je sais juste cuisiner. »
Je rajoute le riz avant de m’arrêter. « Vous voulez remuer le riz ? Je dois retirer les feuilles de vignes de l’eau, vous aurez uniquement à rajouter 40cl d’eau dans trois minutes avec le cube de bouillon puis à laisser cuire en remuant, s’il vous plaît. » Je tends la cuillère en bois à la Princesse… Oui ! J’essayais encore de la faire participer, abandonner n’était pas dans sa nature et pas dans la mienne.
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