Djinn, l'Ingéniosité désertique
Djinn, un lieu énigmatique où les arcanes mécaniques et l'onirisme des légendes divines convergent en une plaine de poussière dorée. Erigée sur un continent dévasté par le sable, cette terre mystique attire autant pour la beauté luxuriante des bijoux et des décors époustouflants du désert, la connaissance des ingénieurs visionnaires, la sagesse tissée par la main des dieux, que les énigmes enfouies entre les murs calcaires des vestiges historiques.
Un royaume où la splendeur rivalise avec la folie brûlant dans le cœur des habitants de Djinn. Car, ce qui semble insurmontable pour le reste du monde n'est qu'une fondation limitante aux yeux des fervents, attendant d'être dépoussiérée pour révéler sa grandeur.
Certainement que votre quotidien est déjà envahi par les fruits forgés des déserts arides, permettant à tous de jouir des mêmes outils et du même confort que ces terres ont à vous offrir. Car par-delà la fierté transpirant des pores des Djinns, c'est une quête vers l'éternelle "vérité" du monde : celle mettant en œuvre le plein potentiel insufflé par les Dieux dans l'esprit humain. Chaque aurore marque un pas de plus vers une énigme à démêler, un projet à mettre sur plan, guidant le pays toujours plus près de l'idéal tant convoité : celui promis par Darius Ramses (Ier). Son vœu résonne encore aujourd'hui dans le cœur de ses habitants comme d'un hymne national.
"Rien n'est impossible, tout se construit."
Au plus près de la fin du règne du Roi actuel, Darius Ramses, le projet avance toujours selon le plan. Mais face aux menaces grandissantes depuis 1550, les fondations demeureront-elles solides ? Djinn pourra-t-il perpétuer ce protocole immuable, ou l'avenir lui réserve-t-il un destin différent ?
- Kanagawa en général n'aime pas trop Djinn et leur aversion a provoqué le même effet chez Djinn. C'est une boucle sans fin. Ils se tolèrent, mais évitent de se parler. En revanche, Djinn et Althéa sont de bons copains.
- Les habitants à la peau plus foncée que la moyenne.
- noms et prénoms orientaux (Egypte, etc - mythologie acceptée).
Contenu de Djinn rédigé par Aralun.
Histoire et politique Djinn
Religion
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Bien loin d’égaler la piété d’Akielos, Djinn est un pays marchant sur la frontière entre le sacré et le progrès. Avec la proximité très étroite avec les Divins au sein de son système politique, les occasions de les honorer pour leur protection et leur sagesse sont fréquentes. Les prières et rituels religieux du culte d’Akielos sont exécutés avec respect par les Djinns et, chaque jour, les marques de vénération envers les divins imprègnent leurs pratiques (le Mehndi, par exemple, les cérémonies du lever du Soleil, ou encore dans l’artisanat).
En plus de cela, comme dans chaque pays, chaque enfant (entre 8 et 15 ans) doit passer 6 mois à Ios pour y recevoir l'enseignement d'Akielos (obligatoire)
Les rites en Djinn marquent d’autant plus la splendeur de cette harmonie entre le sacré et le potentiel humain. Dans les métropoles, les lieux sacrés abritent des mécanismes qui s’animent en réponse aux prières. Ils accompagnent les chants des prêtres et des fidèles, recréant devant leurs yeux les récits sacrés du culte. Au cours des cérémonies sacrées, les défilés urbains dévoilent des automates imposants incarnant les divinités dragons, et des théâtres mécaniques représentant l’Histoire de Djinn, ou bien les récits épiques du culte et des quatre Saints. Chaque rite est honoré et orchestré par le Roi de Djinn afin de transmettre au peuple la bonne parole et la foi aux Divins.
Parmi les pratiques religieuses en Djinn, la Traversée du Désert est, de loin, la plus connue par l’ensemble de l’Archipel. Elle rejoint à la fois l’hommage envers les ancêtres ayant fondé Djinn et le Périple d’Akielos. Depuis des siècles, chaque Roi doit s’acquitter de ce rituel lors de son couronnement comme marque de sa légitimité en suivant les pas de ses prédécesseurs. Bon nombres de touristes intrépides et de croyants curieux viennent en Djinn dans l’espoir de reproduire ce même périple, mais bien que le trajet de Naucratis à Héliopolis soit sécurisé par la présence humaine, la traversée de Zabcia exige la présence d’un guide aguerri en raison des défis associés au désert. Des groupes entraînés (mercenaires ou autres) peuvent se lancer dans la traversée en-dehors des terres sécurisées à condition d'avoir une bonne connaissance de la survie en plein désert (et notamment pouvoir se défendre ou éviter les combats contre les monstres environnants). Depuis 1550, cette pratique a été régulée jusqu’à être totalement interdite, en raison des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et de la prolifération des monstres dans la région. Seuls les Nomades sont encore autorisés par les autorités à y aller.
AUTRES PRATIQUES ET CROYANCES
Cérémonie du Lever du Soleil : Chaque matin, les Djinns adressent une prière au lever du soleil. Ces cérémonies permettent un moment de méditation et de prière aux Dieux pour les remercier de la lumière et de leur protection contre les dangers de la nuit et du désert. Le rayonnement du soleil durant la prière est perçu comme une source d’inspiration et de bénédiction des Dieux pour la journée à venir.
Les gardiens du repos.
Bien que chaque Dieu soit honoré avec le même respect, les trois Divinités dont les Tours résident en Djinn, Tikraes, Lotienix et Hirshan, occupent une place particulière dans le cœur de ses habitants.
Djinn est un territoire perçu comme hostile et nécessitant la force de l'esprit humain pour maîtriser son environnement. Les croyances racontent que grâce au soutien de ces trois Divinités, les Djinns sont libérés de la peur et de l'incertitude, leur permettant de se concentrer ainsi sur les moyens d'affronter le mal. Ainsi, Hirshan, gardien du sommeil, alerte les hommes des turbulences du karma et favorise l'éradication du mal qui les domine. Lotienix, qui accompagne les nuits glaciales, consume dans ses flammes les impuretés jusqu'à présent extériorisées. Et enfin, Tikraes, protège et préserve les hommes des menaces de la nuit pour que rien ne puisse entraver le processus de ses deux frères.
Cette croyance en la puissance divine a notamment développée le culte autour des chats, et de l'importance du repos réparateur comme source d'inspiration et de libération.
POINT LORE
Les récits sur Darius Ramses (Ier) mettent en lumière l'importance de la nuit et du repos ainsi que le rôle capital des trois gardiens de Djinn dans le bien-être mental.
Avant de se retirer pour la nuit, Darius offrait à qui souhaitait la liberté de discuter des défis rencontrés durant la journée et alléger leurs fardeaux. Chaque soir, Darius s'endormait au coin du feu en emportant avec lui les souffrances et les peines de son peuple jusqu'au seuil de ses rêves ; une sentinelle féline rôdant près de lui afin de veiller sur son maître et chasser de potentielles perturbations. Au lever du soleil, après avoir accompli sa prière, il offrait avec confiance tous les moyens nécessaires pour résoudre les problèmes de la veille.
LE CHAT, SYMBOLE DE PROTECTION
Au sein de Djinn, le chat, symbole de Tikraes, est vénéré avec une profondeur qui dépasse les limites de tout ce qu'on peut imaginer. Au-delà des croyances et des légendes qui narrent les histoires du Dieu sous une forme féline, l'animal a, à maintes reprises, révélé son caractère indispensable dans le quotidien des habitants.
Par sa dualité parfaite du cycle jour-nuit, tant par sa douceur et son affection envers les hommes que par sa férocité contre ses ennemis, et son adaptation au rythme diurne et nocturne, les chats sont représentés comme les gardiens sacrés de Djinn et comme les sentinelles des foyers. La prolifération des rongeurs, porteurs de maladies et de nuisances pour les récoltes et les provisions, ont rendu la présence féline essentielle.
Et lorsque la nuit tombe, les légendes racontent que les chats veillent à protéger leurs maîtres des menaces environnantes, offrant ainsi à l'esprit des hommes le temps à la purification nécessaire après les tourments de la journée.
La place des chats est si importante, que le deuil de ces êtres sacrés est considéré comme un moment précieux. Les représentations iconographiques et sculptées dans l'architecture et l'artisanat s'inspire du chat de manière respectueuse, célébrant ainsi le rôle protecteur de Tikraes auprès des hommes.
Politique et justice
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Le règne de la Monarchie de Droit Divin prévaut sur le territoire : le pouvoir du monarque découle de la volonté divine, élevant ainsi l'homme au rang de "Dieu" vivant. Le Roi n'est pas seulement le porte-parole des Dieux, mais l'incarnation de l'avenir forgeant, à partir du savoir des anciens, un territoire toujours plus près de l'idéal Djinn : la vision que Darius (Ier) imaginait pour son peuple. La désignation se fait au-travers les visions du Grand Oracle, une prêtresse de Djinn interprétant les signes divins. Bien que le passé continue d'influencer le présent, chaque Roi insuffle dans ce protocole une part d'eux-mêmes, où chaque touche héroïque, chaque connaissance accumulée, complète le grand guide du Dirigeant. Chaque question, chaque décision, chaque choix est alors retranscrit pour faire de son héritier le réceptacle de ses prédecesseurs. Jusqu’ici, la lignée découle en grande partie de la famille Ramses, un choix bien accepté par le peuple. Cette croyance en la décision divine unit le pays vers un idéal, où le manque de respect envers le Roi (élu des Dieux) est sévèrement puni.
Malgré l'association silencieuse des Djinns dans cette quête, la relation entre le Roi, sa famille et le peuple reste formelle. Les Rois restent distants, espérant respect et soumission, tandis que le peuple prospère et travaille, cherchant uniquement le bonheur et l'insouciance d'une vie paisible où chaque décision, chaque exécution est la responsabilité d'un unique homme et non la leur. Tant que cet équilibre est maintenu, Djinn pourra avancer dans la quête d'une bonne vie pour les générations suivantes.
Justice
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Crime contre la Nation (Trahison, nuisance envers la famille Royale) : Il est souvent dit que le verdict des Dieux surpasse toute forme de justice. Dans les situations impliquant des crimes d'une gravité exceptionnelle, le Roi a le pouvoir d'invoquer le Jugement Divin dans le désert le plus impitoyable de Djinn. Toutefois, ces cas demeurent très rares.
Le prisonnier est abandonné dans sa forme la plus primitive, les mains liées, au coeur du désert de Djinn, privé d'eau et de nourriture. Marqué sur le torse d'un symbole stigmatisant sa nature d'exilé. Sa seule occupation consiste à réaliser la traversée de ce désert. Isolé et livré à lui-même, il doit faire face à la décision des Dieux de le maintenir en vie ou de l'emporter dans la mort. Jusqu'à présent, aucun individu n'a réussi à résister plus de deux jours dans le désert sans succomber à la faim, la soif, à la folie ou aux prédateurs sauvages. Les histoires relatant la fin de vie de ces prisonniers sont parfois exposés publiquement comme moyen de dissuasion.
Homicide : Selon la nature de l'homicide, la sentence peut être une peine de prison jusqu'à perpétuité.
POINT LORE
L'importance du chat dans la société djinn est telle que tuer un chat, même par accident est considéré comme un acte grave en Djinn. Les chats bénéficient d'une protection particulière en Djinn tant part leur caractéristique sacrée, mais aussi dans le quotidien des habitants : tuer le chat d'un habitant est comme laisser la porte ouverte au danger de la nuit et aux vermines de nuire à lui et sa famille.
Désobéissance envers l'autorité | Blasphème : En fonction de la nature de l'accusation, le coupable peut-être soumis à une amende, contraint à des travaux forcés, dirigé vers une formation auprès de l'armée dans le but de le réorienter vers le droit chemin et, cas les plus extrême, exilé pour être remis aux mains du culte d'Akielos pour qu'ils déterminent eux-mêmes la sentence.
Sans qu'une intervention officielle soit nécessaire, si un individu refuse de se soumettre à l'autorité ou commet un blasphème, il pourrait être considéré, comme étant "opposé à la société Djinn". En conséquence, il arrive bien souvent que ces personnes soient marginalisés par la communauté.
Destruction de biens publics : Les criminels sont "missionnés" à servir le peuple de Djinn dans le développement des structures jusqu'à fin des travaux ou jusqu'à leur mort.
Vol : Selon le vol exécuté et ses circonstances, le vol peut aller d'un séjour en prison jusqu'à l'amputation des mains. Cependant, grâce à la magnanimité de la défunte Reine, si la justice conclu à un "vol pour la survie", la sentence peut-être adoucie vers une tentative de réinsertion des personnes défavorisées, si récidive malgré ce "coup de pouce", la sentence classique s'applique.
La vie Djinn en détail
Agriculture
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Djinn est un royaume où la nature semble se faire discrète, la flore ne s’exprimant qu’avec parcimonie au milieu de l'immensité aride. Pourtant, ce désert abrite des trésors végétaux insoupçonnés, soigneusement préservés par ceux qui en connaissent les secrets. Les terres arables et les rives du fleuve Maghara regorgent de ressources précieuses cultivées avec soin :
Papyrus : Transformé en papier pour les archives et rouleaux sacrés.
Blé doré : Base du pain quotidien, symbole de prospérité.
Orge : Ingrédient essentiel d'une bière légère, appréciée sous les nuits étoilées.
Lin : Tissé pour des vêtements aériens, adaptés aux chaleurs désertiques.
Lotus sacré : Récolté pour les rituels du culte d'Akielos, porteur de mysticisme.
Pendant longtemps, les échanges commerciaux ont permis à Djinn de se parer d’épices et de plantes exotiques que son climat ne pouvait cultiver. Cependant, avec les récents progrès en Héka, le pays a mis en place un réseau de serres capables de cultiver des cultures délicates. Elles ont permis d'introduire de nouvelles variétés végétales, transformant des coins autrefois stériles en oasis luxuriants.
À l’ombre des palmiers et dans la chaleur douce des serres, Djinn se métamorphose en une terre où modernité et tradition s'entrelacent, assurant un avenir moins dépendant des nations voisines et révélant au monde ses richesses inattendues.
Nourriture
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À Djinn, la cuisine est un art à part entière, un équilibre subtil entre céréales, légumineuses et une palette d’épices exotiques. Les plats traditionnels se caractérisent par des saveurs profondes et parfumées, rehaussées d’herbes aromatiques. En raison des préoccupations écologiques et d'épidémies passées, les produits animaux sont utilisés avec modération et soin, privilégiant une consommation réfléchie. Chaque ingrédient est optimisé pour offrir l’énergie nécessaire à ses habitants, dans le respect des ressources. Si les natifs raffolent de mets puissamment épicés, les versions servies aux voyageurs sont souvent adoucies.
Plats emblématiques de Djinn
Dolma : Légumes farcis et mijotés en sauce.
Koshari : Mélange de riz et de lentilles garni d’oignons frits.
Foul : Fèves longuement mijotées avec épices et huile d’olive.
Taameya : Boulettes de fèves broyées et frites, ancêtres du falafel.
Kofta : Boulettes de viande parfumées d’épices locales.
Hawawshi : Pain croustillant farci de viande marinée.
Les rites religieux et les festivités encouragent davantage les repas copieux que la consommation excessive d’alcool. Historiquement, l'alcool était utilisé pour compenser le manque d'eau potable, mais sa consommation a toujours été contrôlée pour assurer la survie. Aujourd'hui encore, cette modération perdure, ancrée dans les traditions du pays, mettant l'accent sur la convivialité autour des plats plus que sur les boissons.
Education des enfants
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Djinn se distingue par son système éducatif novateur et méritocratique, accessible gratuitement à tous dès l’âge de 5 ans, indépendamment des moyens financiers. À 11 ans, un test intellectuel obligatoire permet d’identifier les futurs ingénieurs, à partir de critères tels que la stratégie de guerre, l’invention et la survie. Ceux atteignant 85 % de réussite peuvent intégrer gratuitement (avec bourses pour les moins aisés) la prestigieuse Faculté d'Ingénierie, tandis que ceux atteignant entre 70 % et 84 % doivent payer des frais élevés, souvent réservés aux familles nobles.
Les branches d’excellence de la Faculté
Ingénierie générale : Création de machines et outils pour les usages quotidiens.
Ingénierie appliquée : Développement d’outils complexes liés à l’Héka.
Histoire des ingénieries anciennes : Recherche sur les artefacts et vestiges de Djinn.
Architecture et génie civil : Conception d’infrastructures majeures.
Sciences magiques : Étude des applications magiques dans le combat.
Stratégie militaire : Discipline à l’origine de la renommée de l’armée terrestre de Djinn.
Une ouverture internationale et une éducation complète
Les étrangers peuvent également passer le test d’entrée, garantissant une diversité d’élèves qui favorise une compréhension accrue des autres cultures. Les enfants grandissent immergés dans l’univers de l’ingénierie, développant habileté et créativité dès leur plus jeune âge. Si tous n’atteignent pas l’Académie d'Héliopolis, la réorientation vers l’armée ou les métiers de bâtisseurs assure que chacun contribue à l’évolution du pays.
Dans ce système exigeant mais gratifiant, les familles voient dans la réussite académique une source de prestige, fières de leur progéniture capable de concevoir, d’innover et de se distinguer parmi l’élite intellectuelle de Djinn.
Service militaire
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Le service militaire est une étape incontournable dans la vie de chaque habitant de Djinn, à accomplir entre 13 et 16 ans. Cette obligation, d’une durée minimale de deux ans, renforce l’idée que chaque individu doit contribuer à la grandeur du pays. Si l’enfant ne débute pas ce service avant ses 16 ans, une amende frappe la famille. En cas de pauvreté ou d’orphelinat, l’enfant contracte alors une dette envers la nation, qu’il devra honorer à l’avenir.
L’armée de Djinn se distingue par son excellence et sa discipline. Réputée pour sa tentative, aux côtés d’Althéa, d’assiéger la mystérieuse Tour (bien qu'infructueuse), elle est une force incontournable par la maîtrise des sciences et de la lance.
Les unités militaires de Djinn :
L’armée de terre : Un pilier du pays, reconnue pour ses tactiques sophistiquées et ses innovations magiques.
Les Kshatriya : Nouvelle unité aérienne fondée en 1547, dirigée par le Comte d’Amritsar, Surya Kaurava, avec l’ambition de dominer les cieux et d’étendre la puissance militaire de Djinn dans les airs.
Ce service militaire est bien plus qu’un devoir : c’est une formation qui transmet la discipline, la loyauté et l’honneur, ancrant dans chaque individu le sens du sacrifice pour la nation.
Climat
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Djinn présente un climat aride et désertique, marqué par des journées brûlantes et des nuits glaciales. L’absence de précipitations régulières limite le développement d'une végétation dense, bien que certaines plantes résistantes – comme le papyrus et le lotus – se trouvent le long des rares rivières et oasis. La gestion de l’eau est essentielle, d’où l’importance des serres et des techniques d'irrigation perfectionnées.
Climat de la Jungle Khémetra de Zabcia
Cette région tropicale, nichée au cœur de Djinn, se distingue par un climat radicalement différent. Chaude, humide et dense en précipitations, elle abrite une flore luxuriante et une faune variée. Inspirée de jungles comme celle de Sumeru dans Genshin Impact, Zabcia est un havre de biodiversité, avec des plantes médicinales rares et des animaux exotiques.
Ces deux zones contrastantes illustrent la richesse du territoire de Djinn, où l’ingéniosité de ses habitants permet de tirer parti des conditions extrêmes pour cultiver aussi bien dans le désert que dans une jungle luxuriante.
Faune
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Wyvernes domestiquées : Montures et partenaires de combat entraînés pour des usages militaires. Ces créatures volantes, plus petites que des dragons, sont rapides et agiles en l’air, utilisées pour la reconnaissance et l’attaque.
Fennecs du Silence : De petits renards nocturnes, symboles de discrétion. Ils sont souvent utilisés par les marchands pour détecter des dangers ou des tempêtes à venir.
Insectes de Feu : Des coléoptères bioluminescents qui illuminent la nuit désertique, utilisés dans des lanternes. On dit que leur lumière a des propriétés mystiques pour guider les voyageurs perdus.
Basilisks de Djinn : De grands lézards capables de courir sur les dunes, réputés pour leur regard pétrifiant. Ils sont parfois apprivoisés par les chasseurs ou convoités pour leurs écailles.
Serpents-lianes : Longs reptiles arboricoles capables de se fondre dans le feuillage. Ils se nourrissent d’oiseaux tropicaux et sont prisés pour leurs venins curatifs.
Ranae Mysticae : Grenouilles aux couleurs vives dont la peau sécrète des toxines psychotropes. Utilisées dans des rituels ou pour concevoir des poisons subtils.
Oiseaux-miroirs : Grands oiseaux au plumage irisé, capables d’imiter les voix humaines. On raconte qu’ils sont porteurs de prophéties et d'anciennes légendes.
Scorpions Géants de Zabcia : Prédateurs redoutés par les explorateurs. Leurs carapaces sont résistantes et utilisées dans la fabrication d’armures légères et de talismans de protection.
Flore
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Légende : l'Œil Maatkor
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Il y a bien longtemps, au cœur de la jungle de Khémetra, un artefact mystérieux, l'Œil Maatkor, fut caché par les nomades de Djinn. Ce joyau éclatant, d'une couleur dorée presque surnaturelle, détenait un pouvoir sans égal : celui de percevoir l’avenir. Mais, en échange de sa clairvoyance, l'Œil exigeait un lourd tribut.
Les voyageurs qui cherchaient à s'en emparer étaient attirés par sa lumière, guidés par une force invisible. Certains le trouvaient, leurs mains frémissantes effleurant la surface lisse du joyau. Mais nul ne revenait jamais indemne. Quiconque tentait de l’utiliser sans comprendre son véritable pouvoir était transformé en une créature monstrueuse, condamnée à errer à jamais dans la jungle.
On dit qu’avant de cacher l’Œil, les anciens avaient consulté la Divinité Iell. Ce.tte dernier.e, voyant le destin tragique que réserverait l'artefact, avertit les nomades. Mais leur désir de comprendre l’avenir était plus fort que la sagesse de la divinité. Ils cachèrent l’Œil, croyant pouvoir en contrôler la puissance.
Aujourd’hui encore, les murmures de ceux qui ont osé défier la malédiction résonnent à travers Khémetra. Il est dit que l'Œil attend celui ou celle qui saura véritablement l'apprivoiser. Mais aucun n’a encore surmonté la malédiction, et la jungle, éternelle, semble veiller sur son secret, comme un serpent prêt à mordre ceux qui cherchent à en déchiffrer les mystères.
Légende : les Fleurs d'Amenet
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Au cœur de la jungle de Khémetra, dans les lieux les plus secrets et sacrés, pousse une fleur d'une beauté incomparable, connue sous le nom des Fleurs d'Amenet. Avec leurs pétales d'un bleu éclatant, ces fleurs ne fleurissent que là où l'équilibre entre la vie et la mort, le corps et l'âme, a été respecté par des générations d'anciens. Elles incarnent la sagesse et la pureté des esprits, un héritage des divinités elles-mêmes.
Dans la croyance de Cheldis, pour atteindre le Nirvana et se réincarner, une âme doit atteindre un degré de sagesse et d'humilité. De même, il est dit que ceux qui cherchent à cueillir les Fleurs d'Amenet doivent avoir atteint un niveau similaire de compréhension de soi, des autres et de l'environnement. Ce n'est ni par la force ni par des rituels que l'on peut se l'approprier, mais par un profond respect envers la nature, les ancêtres et les divinités qui l'ont engendrée.
Les Fleurs d'Amenet sont conscientes de l'intention de celui qui s'en approche. Seules les âmes pures peuvent les cueillir, celles dont les intentions sont guidées par les plus nobles intentions. La fleur « raisonne » ainsi avec l'âme du chercheur, et si celle-ci est digne, la fleur s'ouvre d'elle-même pour servir sa cause. On dit que le pouvoir d'une seule fleur suffit à guérir n'importe quelle maladie ou mal qui ronge quelqu'un ; sa puissance est, depuis sa création, convoitée, mais rares sont ceux qui ont pu se vanter d'avoir réussi.
Dans le cas où les intentions seraient loin d'être pures, la fleur révèle les vérités profondes cachées en chacun. Pour certains, cela peut être un fardeau insupportable, une vérité qu'ils ne peuvent accepter. Ceux qui ne sont pas prêts à affronter cette vision restent à jamais figés dans les ombres de la jungle, incapables de revenir.
Ainsi, les Fleurs d'Amenet ne sont pas seulement des symboles de guérison, mais des témoins des âmes en quête d'un Équilibre véritable dans ce monde.
Culture du pays
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Histoire
1027 : La conquête du Désert
Suite à la chute du Dictateur, Lars, les quatre héros concèdent de répartir les nations afin de reconstruire Cheldis sous un ordre nouveau ; Darius Ramses (Ier), l'Ingénieux se tourne vers les terres désertique, à l'ouest de ce qui deviendra Akielos, dans l'espoir d'y fonder ce que d'autres étaient alors incapables de voir.
1028 : La traversée du Grand Désert : "le Jugement des Dieux"
Darius Ramses (Ier) et son peuple traversent le désert en quête d'un lieu pour s'installer. Cet événement deviendra par la suite une épopée connue de tous comme la fondation de Djinn et de sa capitale, Héliopolis.
Peu après le début d'année, Darius Ramses (Ier) et son peuple ont traversé le désert en quête d'un endroit où ils pourront établir leur campement. Aujourd'hui narrée comme d'une légende représentant les valeurs de Djinn, on raconte que le voyage s'est fait à Naucratis en passant par les deux tours de Nilyx jusqu'à rejoindre le fleuve où la dernière tour se dresse.
Aujourd'hui, si beaucoup de touristes se plaisent à refaire le chemin des trois tours durant leur retraite spirituelle, on n'y trouve pas la même importance mythique de la traversée du désert. C'est pour cette raison que bon nombre de gens préfèrent à présent faire le trajet via Zabcia où la culture humaine est difficilement applicable et abolie pour préserver les vestiges de l'ancien temps.
Hygiène
La vie à Djinn, soumise aux intempéries du désert, a nécessité des siècles d’adaptation pour atteindre un niveau de vie convenable. Le sable, le soleil et les conditions extrêmes compliquent l’hygiène, mais des progrès ont été réalisés, notamment dans l'irrigation et la purification de l'eau. Cependant, malgré son excellence technologique, le pays reste en retard sur ses voisins en matière de médecine, notamment dans la connaissance des plantes médicinales et des remèdes.
La dépendance de Djinn à l’hygiène préventive a imposé des pratiques rigoureuses : lavage des aliments avant préparation, traitement de l'eau du fleuve Maghara pour la rendre potable, et une attention particulière à la propreté corporelle. Les bains sont essentiels, fréquents et se font dans des établissements publics ou à domicile. Les Djinns utilisent des savons, des huiles parfumées, et des brosses pour se nettoyer.
Avec le temps, le style vestimentaire s'est allégé dans les cités, laissant la peau plus exposée, tandis qu'en dehors, les vêtements couvrent le corps pour se protéger des conditions du désert. Le lin, produit localement, permet à tous d’être régulièrement changés. Le commerce avec Callariate a stimulé une économie de mode, produisant des tissus raffinés pour des tenues élégantes et sophistiquées.
Le culte du corps, essentiel à Djinn, se reflète dans les arts, la mode et l’architecture. Les accessoires, les bijoux en or, les lunettes de protection et les instruments d’ingénierie font partie du style quotidien. La famille royale incarne ce culte, avec des rituels soignant l’image du Roi, dont le corps doit être un modèle de perfection.
Le Mehndi, art du henné, est une pratique importante et souvent rituelle. Le henné, utilisé pour dessiner des symboles divins sur la peau, est devenu populaire grâce aux avancées médicales et aux échanges avec Althéa. Les dessins, symbolisant des souhaits de prospérité ou de santé, diffèrent selon le sexe des individus.
Art
À Djinn, l’art pour l’art n’a que peu de résonance. Les formes artistiques abstraites comme la peinture, la sculpture ou les récits spirituels ne suscitent pas un grand intérêt. Préférant des idées concrètes, le peuple valorise la technique et l’innovation plutôt que l’imaginaire.
En revanche, la musique et la danse sont bien plus appréciées. La danse traditionnelle à Djinn est souvent solitaire ou en petit groupe, privilégiant l'expression individuelle et la beauté technique. La Raqs Sharqi, exécutée lors des festivités nobiliaires ou religieuses, est une danse sensuelle et fluide, célébrant le corps avec des gestes gracieux et des rythmes envoûtants. Les danseurs, vêtus de tissus colorés et agrémentés de bijoux, accompagnent la musique et le chant dans une ambiance festive.
La musique à Djinn a évolué à partir des premières festivités locales, influencée par les instruments de l’époque unifiée de Cheldis. Des instruments à vent, à corde et à percussion fabriqués à partir de matériaux naturels créent des mélodies uniques et langoureuses, désormais au cœur des événements. Les musiciens et chanteurs sont très recherchés et rémunérés pour leurs talents.
Les jeux populaires incluent le Senet, les échecs, les dames, ainsi que des activités comme les courses de Wyverns et le combat à la lance. Le chant, l'invention et la création occupent également une place importante dans la culture Djinn.
Commerce et tourisme
Les Djinns sont fiers de leur culture et s'efforcent de la préserver tout en y ajoutant des éléments novateurs. Le tourisme a renforcé cette volonté de valoriser et conserver leur patrimoine, offrant aux visiteurs un aperçu d'une culture unique. L'architecture extravagante, les pavés colorés, les espaces verts intégrés et la complexité des mécanismes impressionnent les voyageurs, qui repartent émerveillés. Djinn est fier de ce qu'il a construit, poursuivant sa quête de développement depuis un demi-millénaire.
Grâce à ses paysages et son patrimoine distinctifs, Djinn est devenu une destination prisée, fascinant les visiteurs par son histoire et sa transformation, passant d'une vaste étendue de sable à un pays prospère. La région de Nilyx est devenue un paradis où luxe et authenticité se marient, et l'artisanat s’épanouit, contribuant à la prospérité de nombreux commerces.
L'artisanat de Djinn est un trésor vivant, entre tradition et innovation. Tapis, vaisselle et bijoux racontent les légendes du pays et incarnent la grandeur de Djinn. Les marchés, ou souks, sont animés par des artisans fiers de présenter leurs œuvres, que ce soit des tapis tissés racontant les exploits des Saints ou des pièces de vaisselle ornementées. Les bijoux de Nilyx mêlent luxe et élégance moderne, et l'artisanat de Zabcia représente l'un des joyaux cachés de Djinn.