Climat
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Forts contrastes de climat dans le pays, d'un climat tempéré-froid au nord (Ama), à un climat tropical très humide au sud (Sokcho et Daishan).
Faune
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Kanagawa est connu pour ses élevages de Pégases et de Kinshis, mais on peut également apercevoir sur le territoire, une grande quantité de bovins. Utilisés pour le travail des terres, ces animaux sont traités avec le plus grand respect.
Le rapace le plus présent sur le pays reste la buse, espèce honorée et protégée.
En ce qui concerne les animaux sauvages, Kanagawa étant un territoire rempli de montagnes et de forêts, il accueille un grand nombre d’oiseaux, de cerfs (biches), d’ours, de sangliers, de daims, de chamois, de loups, de renards et autres petits bêtes servant à la chaîne naturelle. En se perdant dans les forêts au climat tropical, on peut tomber sur un des dangereux prédateurs du pays : le tigre, généralement chassé seulement quand il s’approche trop des zones habitables. Plus rarement, le panda roux peut faire quelques apparitions dans les zones montagneuses du sud.
Les habitants étant d'importants consommateurs de poissons, ils profitent de la position géographique de l'île, des cours d’eau et des lacs, pour leur pêche. Bien qu'il existe une multitude de choses à pêcher et consommer, les plus utilisés dans la cuisine traditionnelle, sont le saumon, le thon, les crevettes, les crabes, les pieuvres et les seiches.
La Buse
Dans Kanagawa, la nature a toute sa place et pour preuve, dans le Musée des Arts à Hefei, une partie est remplie d'œuvres contant l’histoire de cette nation. L’exposition présente de nombreux paravents peints, dont un mettant en évidence l’étendue et la biodiversité présente à l’époque de Kiko Zerin. Sur ce paravent, au milieu des milliers d’humains représentés, on découvre des sangliers, des bœufs, des cerfs, des chevaux, des pégases, des kinshis, des chiens et chats, et une multitude d’oiseaux, mais surtout un en particulier… La Buse.
Ce rapace a une place toute particulière dans la vie de l’Empire, de part plusieurs évènements qui ont laissé des traces sur leur passage. On raconte que la première impératrice aurait été sauvée de nombreuses fois par un cri d’oiseau et toujours le même. Un cri annonçant mauvais présage, annonçant un danger ou même la mort. Si au début Kiko Zerin haïssait les buses pour le malheur qu’elles traînaient avec elles, le temps lui a fait apprendre son erreur et tout a changé le jour où Akielos est arrivé sur leur terre pour ses recherches.
Grâce à la sagesse et les fouilles d’Akielos, la tablette de pierre fut trouvée et l’histoire qu’elle emmenait avec elle aussi. Près d’une des tours, enfouie dans le lac l’entourant, ils découvrirent ce bout de passé gravé sur un morceau de pierre : une
représentation d’un dragon et d’un oiseau. La pierre était brisée à certains endroits, couverts de vase à d’autres, il avait fallu quelques jours pour qu’elle retrouve un état lisible et si au début on pensait l’animal être un Kinshi, une inscription au dos de la pierre annonçait la vérité.
Quand la dirigeante de Kanagawa avait été mise au courant des résultats de la trouvaille et des connaissances d’Akielos sur les Dieux Dragons, elle avait fait le lien. Si cette tour sur son territoire appartenait à Guze, l’une des Déesse Dragon, maîtresse du vent et des volatiles, alors toutes les fois où les buses avaient crié n’avaient rien d’un mauvais présage, mais d’un message de prévention. Pour Kiko, Guze avait créé la buse, rapace lui ressemblant, elle n’en savait pas la raison, mais si cet animal veillait sur eux, les Kanagawais feraient de même. Une autre œuvre peut en témoigner :
Kiko Zerin et sa première Buse, nommée Tengu.
L’histoire a évolué autour de cette croyance, les buses ont été domestiquées et la première impératrice ne s’était pas arrêtée là, si la buse avait été messagère de Guze, à présent elle servait aussi de messagère tout court, le seul oiseau utilisé à travers le pays pour envoyer des missives. A cette époque, il est même question d’élevage impérial, une zone du palais étant réservée à ces animaux, tradition qui reste même à ce jour, chaque impératrice se doit de posséder ses buses.
Dans le temps, des traditions visant à honorer le rapace ont vu le jour, ainsi tous les milieux de juillet une fête ayant pour nom Tengu, le premier rapace domestiqué à Kanagawa, voit le jour, ce mois étant celui où la tablette a été découverte. Pendant cet événement, il est question de remercier la divinité Guze, les habitants se vêtent de kimono aux motifs du rapace et au cours de la journée plusieurs spectacles ont lieu, contant l’histoire sous forme de théâtre, de danse et défilé costumé. Des masques à tête de Buse, des éventails à plumes, tout est bon pour honorer la protection qui leur a été offerte. Enfin, pour ceux qui le peuvent, il se rendent au coucher du soleil autour du lac de la Tour d’Izu et font un lâché de lanterne volante. Illuminant les cieux dans une valse menée au rythme du vent, priant pour que cette espèce perdure et continue de veiller sur eux.
Les Buses de Kanagawa sont protégées, honorées et plus grandes que la taille normale de l’espèce. Cette dernière variant en général entre 1,1 m et 1,4 m en taille adulte, celles de Kanagawa atteignent facilement les 2,1 m d’envergure.
Flore
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Par le biais de sa grande culture médicinale, Kanagawa possède une large variété de plantes et champignons en tout genre. Dans les villages et petites villes, les terres sont exploitées pour y faire pousser un large panel végétal. Si Ama est connue pour ses champs de feuilles de thé, de plantes et champignons médicinaux, Daishan quant à elle, est réputée pour la qualité des pigments des plantes et des roches, ainsi que pour leur production de riz. Sokcho se contente d’agriculture basique en grand quantité, avec laquelle elle échange avec les autres régions.
A Kanagawa, il y a une question symbolique autour des fleurs. Chaque fleur a une signification, un message propre. Nombreux sont les artistes à utiliser la symbolique des fleurs dans leurs arts, comme par exemple, les tenues qui sont souvent agrémentées de motifs floraux en fonction de la situation sociale de chaque personne.
Le Kiku
Nommée ainsi en hommage à la Première Impératrice Kiko, cette fleur a une place particulière dans le cœur des Kanagawais. Elle fut une des premières fleurs médicinales trouvées sur les terres de Kanagawa, sauvant de nombreuses personnes d’une épidémie de forte fièvre. La fleur Kiku fut découverte entourant la tour Zaoyang dans la région de Daishan, seul et unique endroit où elle poussait jusqu’à son importation partout dans Kanagawa.
Des années plus tard, bien malgré les efforts à planter autre chose, le Kiku fut la seule fleur à pousser sur la tombe de l’impératrice Kiko. La fleur a donc gagné avec le temps, une forte signification, pour les familles Impériales.
A présent il existe de nombreuses variétés de fleurs Kiku, toutes symboles de beauté, de force et d'immortalité.