Nos aventures

Chapitre 01
Chapitre 02
Chrono des RP
Notes trouvées

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Akielos
Althéa
Djinn
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Kardarahl
Leviatheas
Nytverius

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Chrono Lore
Bestiaire
Périple d'Akielos
Astromancie

Althéa, la piraterie calme
L'ancien Roi, Alexander Moore, descendant de William Moore, Célèbre Pirate datant des années 1025, a gouverné un peuple qui lui était totalement loyal jusqu'à récemment. L'ordre établi depuis la création d'Althéa n'a pas changé car les familles présentes sur les diverses provinces n'ont que très peu connu de remplacements. La lignée Moore s'est toujours arrangée pour diriger Althéa d'une main de fer sans pour autant la délaisser ou la diriger de manière stricte. Chacun connaît sa place, et rares sont les rebelles qui veulent renverser le système actuel. Le peuple s’en remet entièrement à la force de décision de son Roi, en échange, ce dernier promet de protéger sa population quoi qu’il arrive ; ce qu'il a toujours fait jusqu'à présent.

Même si les choses prennent aujourd'hui, en octobre et novembre 1551, un nouveau tournant. En effet, c'est en février 1552 que la Reine Iris Moore cède le pouvoir à son plus loyal vassal et ami Sasori Soren Jötunheim, qui accepte le rôle de Régent et nouveau Roi d'Althéa.

- Althéa est assez distant par rapport aux autres pays, en essayant d'être le plus autosuffisant possible, cependant, Althéa et Djinn sont très copains.
- Avec Djinn, a été le premier à monter la Tour, mais se sont vite rendus compte qu'ils n'étaient pas prêts.
- Arts pratiqués : les instruments de musique, le théâtre
- Noms et prénoms en fonction de la région de naissance.

Contenu d'Althéa rédigé par Lykos.


Particularités du pays
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Sur Althéa, chaque île semble être un monde différent, possédant un mode de fonctionnement unique et ses propres règles. L'autorité est aujourd'hui possédée par les Moore, le flambeau se transmet de père en fils depuis bien longtemps. Et c'est ainsi pour les familles vassales qui ont juré loyauté à la capitale. C'est un principe.

Varenne (€€) (Capitale : Késus) base son économie sur le commerce des épices, comme le sel ou le curry par exemple. Ils sont également une destination touristique appréciée des guerriers qui veulent tester leur force dans l'Arène. Varenne possède un climat océanique avec des précipitations importantes, un été frais et un hiver doux.

Les habitants de Wandering (€€) (Capitale : Lewindor) sont de loyaux vassaux des Moore mais également des artistes dans l'âme. Peindre les portraits royaux d'Althéa, fabriquer des pigments de peintures, des toiles (etc) pour Althéa, mais aussi concevoir des costumes pour le théâtre, ils sont un atout pour l'indépendance du pays. Ils tirent également leur économie dans le commerce de quelques fruits éxotiques. Aujourd'hui, Wandering est dirigée par une femme du nom de Sierra Lynford ; île brûlée en avril 1552.

Helsinki (€€€) possède une richesse minière et commercialise l'extraction de l'acier pour la fabrication d'armes, depuis Lahti. Ils possèdent également des sources chaudes naturelles, très appréciées des touristes venus apercevoir la Tour d'Imatra. Helsinki possède climat froid et sec, températures entre 0°C et -25°C.
Education des enfants
et Service Militaire
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Il n'y a pas de système scolaire à proprement parlé, les enfants travaillent assez jeunes pour contribuer à l'équilibre de chaque île. C'est une mission honorable à Althéa, car chaque personne doit être utile. Il existe cependant des professeurs indépendants pour les familles les plus aisées (permettant aux Seigneurs des Îles de donner une éducation à leurs enfants, afin qu'ils sachent lire, écrire et naviguer).

Comme pour les autres pays, chaque enfant (entre 8 et 15 ans) doit obligatoirement passer 6 mois à Ios pour y recevoir l'enseignement d'Akielos.
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Le service miliaire est obligatoire en Althéa, il dure 5 ans minimum et commence à partir de 8 ans, cela remplace l'école. Le service militaire est constitué de plusieurs voyages à travers le pays, pour connaître les îles, s'habituer aux bâteaux et ainsi pouvoir s'acclimater aux différences. On y apprend le maniement des armes, la discipline, la loyauté, les codes de la piraterie et pour certains, la navigation, le commandement, l'approvisionnement, la stratégie etc (tout dépend le domaine qui intéresse le moussaillon).
Justice
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Atteinte à la Famille Royale ou à son Seigneur (ainsi qu'à leur proche)
- Si tentative de meurtre directe, le visé ne subira aucune conséquence s'il en vient à tuer son agresseur. Dans tous les cas, c'est la peine de mort pour l'assaillant s'il se fait attraper ;
- Si tentative par poison ou autre technique sournoise, le visé aura le droit de choisir la flagellation à mort, la pendaison publique ou tuer de sa propre main ;
- Tout autre larcin à l'encontre des Supérieurs Hiérarchiques ; à voir sur le moment, avec les faits, avec le concerné.

Trahison, lâcheté, honneur d’une figure importante bafouée ouvertement
Flagellation publique pour montrer l'exemple ou pendaison publique suivant la gravité de l'acte commis.

Comportement/Propos apportant la honte à une famille noble, ou portant préjudice à Althéa
Emprisonnement avec procès, ou flagellation publique suivant la gravité des propos/ comportements, ou engagement forcé dans la milice maritime pour une période donnée afin d'espérer se faire pardonner.

Si vol de richesses à son peuple (banditisme interne)
Flagellation publique, ou emprisonnement avec procès, ou engagement forcé dans la milice maritime pour une période donnée avec réduction des revenus.

Petits larcins divers
Emprisonnement de quelques jours / pour les crimes plus graves, comme le meurtre, emprisonnement avec procès (délai très long -des mois, voire des années).

Les lieux d'intérêt
Tours Divines
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3 Tours Divines sont éparpillées au sein d'Althéa. Chaque Tour honore l'un des Dieux du culte d'Akielos.
- Celle qui se situe au nord, sur l'île de Helsinki, se nomme la Tour d'Imatra. Elle est liée à la Déesse Rianghitu, la Dragonne de Glace.
- La Tour située à l'Est de Nordahl, en plein milieu de l'océan, se nomme la Tour de Nòatùn, et est reliée à la Déesse Bokteth, la Dragonne d'Eau.
- Quant à la dernière, il s'agit de la Tour Giove, reliée au Dieu Kiurdre, le Dragon de Foudre, située à Callariate.
Arène de Kesus
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en construction.

Nordahl, province des Loups
Les Jötunheim ont une place importante en Althéa ; ce sont eux qui fabriquent les bateaux des flottes de l'armée, ainsi que ceux, personnels du Roi. Nordahl est peuplé de guerriers redoutables, ce qui fait de la province une armée à elle toute seule, car hommes et femmes savent tenir une épée (ou tout autre arme) et se battre.

La population voue un respect sans faille à la famille Jötunheim. Sur le principe fondamental des Vikings, la proximité entre le peuple et la famille seigneuriale est mince. Personne, dans tout Nordahl, n'appellera Sasori "Seigneur" ou par ses titres de noblesse ; de même que Sasori n'aura aucune honte à se joindre à son peuple pour diverses besognes (principalement la fabrication des bateaux ; il inspecte, met la main à la patte s'il faut pour accélérer les constructions etc).

Contenu de Nordahl rédigé par Lykos.


Géographie de Nordahl
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Nordahl possède un climat continental, les températures dépassent rarement les 15°C en juillet (le mois le plus chaud) et peuvent aller jusqu'à -12°C en février.

Elevage et chasse
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De par ses nombreuses forêts entourant l'île, Nordahl jouit d'une faune assez variée, ainsi que d'espaces propices aux élevages de moutons, de bœufs, de porcs, ainsi que de volaille. Ils sont généralement de gros mangeurs de viande, argumentant leur consommation par leur entraînement constant et le maintien de leur corps en forme, et n'hésitent pas à dépenser une certaine fortune pour remplir leur table lorsqu'un évènement est organisé par un noble ou un autre. La chasse est une part essentielle de la vie quotidienne, valorisant les compétences guerrières même dans la recherche de nourriture.

Ours et Sangliers : La chasse à l'ours et au sanglier est non seulement une source de nourriture, mais aussi une épreuve de bravoure. La viande est fumée, salée ou rôtie sur des feux de camp pendant les festivités. Il n'est pas rare que des chasses en groupe soient organisés sous la forme d'une compétition ; à celui qui ramènera la plus grosse bête.

Agriculture
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En raison du climat rude, l’agriculture se concentre principalement sur des cultures résistantes et des produits forestiers.

Céréales Rustiques et Racines : L’orge, le seigle, et des tubercules comme le navet et la pomme de terre sont cultivés en petites quantités, souvent dans des champs fortifiés contre les vents glacés.
Choux des Glaces : Une variété de chou résistant au froid qui pousse dans les hautes montagnes. On en fait des soupes épaisses et nourrissantes.

Autrefois, à Nordahl, était cultivée une plante toxique psychotrope, nommée Datura, aussi surnommée l'herbe de Hirshan à cause de ses propriétés particulières. En effet, bien loin d'être utilisée pour ses bienfaits, il s'agissait d'un poison agissant lentement jusqu'à tuer, dans une fièvre intense et des hallucinations perturbantes la personne visée. Cependant sa culture a été interdite lorsque le Grand-Père de Sasori gérait l'île, après qu'elle ait causé d'innombrables pertes sur un petit village volontairement contaminé par la Datura.

C'est Hilda Jötunheim (la mère de Sasori) qui a repris la culture de cette dangereuse fleur pour des expériences dites personnelles. Et bien que jamais aucun de ses secrets n'aient été dévoilées, lorsqu'elle fut défaite par Sasori, tous ses travaux ont été scellés et la fleur brûlée. Aujourd'hui, de rares plants sauvages peuvent être trouvés à Nordahl, mais les emplacements ne sont connus que des Jötunheim.

Recettes
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Lorsque les Nordahlois fêtent, il est coutume pour tous les adultes, par respect, de boire au moins un verre d'alcool en début de repas. C'est une manière d'exprimer sa reconnaissance envers l'hôte d'organiser une fête, d'y être invité et de célébrer l'évènement en sa présence. Il n'est pas rare que les adolescents âgés minimum de 12 ans participent à cette tradition, même si, la quantité dans le verre ne sera pas la même que celle des adultes. Les Nordahlois boivent généralement des vins de fruits (Syra - vin) ou de la bière (Ale - bière), mais aussi de l'Hydromel ou de l'Aquavit (eau de vie ; remède facilite la digestion).

Le Kalops est un plat traditionnel de Nordahl que l'on trouve un peu partout : c'est un ragoût de bœuf cuisiné avec des épices, des carottes et des pommes de terre vapeur.

Ragoût d’Ours aux Baies Sauvages : Un plat riche et dense, fait de viande d’ours lentement cuite avec des baies acides et des champignons, servi avec du pain noir.

Sanglier à la Bière Épicée : Sanglier mariné dans une bière locale épicée, rôti lentement avec des racines de légumes, pour un goût fumé et corsé.
Coutumes locales
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Nordahl se distingue par sa culture guerrière, son esprit de communauté, et ses liens étroits avec la nature et les traditions anciennes.

Port d'Épaves et de Drakkars : Les côtes est de Nordahl sont parsemées d’épaves de navires anciens ornés de gravures et de runes. Ces épaves sont des symboles de l’histoire guerrière du peuple, mais également du périple d'Akielos d'après les croyances, servant de points de ralliement et de lieux de méditation pour les guerriers. Cela attire non seulement les guerriers mais aussi les historiens et les marchands intéressés par les reliques.

Festivals de Guerre et de Gloire : Nordahl est connu pour ses festivals célébrant les victoires passées et les exploits des héros. Des compétitions de force, des tournois de combat à mains nues, et des reconstitutions historiques renforcent l'esprit de communauté et attirent des visiteurs des autres régions.

Rites de Passage des Guerriers : Chaque jeune guerrier qui revient de son service militaire doit passer un rite de passage dans lequel il chasse un prédateur ou surmonte une épreuve physique extrême. Après la réussite, un tatouage runique représentant un animal spirituel est gravé sur sa peau.

Légende : Les Loups Géants
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Le loup a une signification particulière à Nordahl : une légende raconte qu'à l'époque des Dieux, un immense Loup se battait aux côtés de la Déesse Bokteth, qu'il lui aurait été d'une aide précieuse à bien des égards. La Divinité de l'Eau ayant une place importante dans l'esprit du peuple d'Althéa, et de Nordahl en particulier en raison de sa Tour proche de la Province, le mythe a rendu le Loup sacré aux yeux des Nordahlois, qui semblent le vénérer (à différents degrés selon les croyances). C'est pour cela que le Loup est une espèce plus protégée que chassée sur les terres de Nordahl, car l'on aurait l'impression de trahir la Déesse qui permet à la province de vivre convenablement.

Il y a 30 ans, Nordahl organisa une chasse à l'Ours importante, suite à de nombreux dégâts causés par la bête, avec à sa tête de rang, Magnus Jötunheim, le père de Sasori. Lors de l'affrontement contre le monstre, le guerrier implacable perdit quasiment tout son groupe, et bien failli se faire manger la jambe, si un Loup n'était pas apparu pour se battre à ses côtés. Victorieux, Magnus n'en crut pas ses yeux, renforçant par la même occasion sa croyance envers la légende de Bokteth. Il la remercia dans une prière de nombreuses fois en rassemblant le corps de ses hommes et des blessés pour les transporter jusqu'à la ville la plus proche. S'il pensait que le Loup allait disparaître, il n'en fit rien, l'aidant même dans le transport des victimes.

Depuis ce jour, la Louve qui sauva Magnus, nommée Fenrir par ses soins, est vénérée au même titre que les Divinités. Aucun fer ne lui a été passé au cou, aucune entrave ni même aucun emprisonnement, elle s'est faite une place naturelle au sein de la famille, jusqu'à y apporter, l'une de ses portées, et que l'un de ses bébés soit confié à Sasori lorsqu'il eut 16 ans.

Leur espérance de vie est plus longue qu'un loup lambda et avoisine les 100 ans ; estimation des habitants de Nordahl.
Commerce de navires
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Depuis des générations, Nordahl est connu pour la construction de ses bateaux, mais leur commerce a d'autant plus exploser avec Sasori à la tête de l'île. Lui-même s'est engagé pour faire perdurer les affaires de son peuple, et ainsi proposer des innovations en terme de design. Car si les bateaux de la milice d'Althéa sont similaires pour des raisons évidentes, aucun autre navire n'a la même configuration, ni les mêmes matériaux, ni les mêmes dimensions. Personnalisés de fond en comble par les demandes particulières des clients, Nordahl s'est fabriquée une image inédite dans tout Cheldis.

Inspiration des bateaux : One Piece.
Hygiène
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Malgré ce que l'on pourrait croire des guerriers en général, le peuple de Nordahl prend grand soin de son apparence en inventant toutes sortes d'outils du quotidien afin de rester impeccable (création de rasoir, “nettoyeurs d’oreilles” , pince à épiler). Ils ont généralement, dans leur maison ou en extérieur, un "bac" en bois afin de prendre un bain ; celui-ci peut être chauffé ou non, suivant les moyens et les préférences. Qu'il s'agisse de nobles ou de roturiers, personne n'aime être sale.
Culture régionale
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Les tatouages, en globalité, représentent la force, la robustesse, le courage et l’ardeur des vikings. Rares sont les habitants de Nordahl qui ne possèdent pas de marques sur le corps ou sur le visage ; parfois sans aller jusqu'à se faire tatouer le visage, mais quelques traits de maquillage suffisent à montrer leur appartenance avec fierté.

Le chiffre 3
Bon nombre de coutumes de Nordahl se font 3 fois ; quelques symboles, comme les armoiries des Jötunheim comportement un trio également ; le Chiffre 3 représente le destin, le présent et le futur. Un chiffre qui représente bien la manière de vivre des Nordahlois ; toujours avancer.

Les jeux et instruments
Instruments de musique fréquemment utilisés : tambours, flûte à os, guimbarde.
Jeux/Sports : Orlog (jeu de dés), la Glíma (sport de lutte), le Kubb (jeu d’échecs), duels de consommation d’alcool, Le hnefatafl (Il semble que la pratique de ce jeu était importante au point qu'un désaccord sur la partie en cours pouvait se conclure par de violentes disputes, voire une lutte entre les joueurs.)

Callariate, tutti quanti
Fief incontesté des Di Teugghia depuis plusieurs siècles, les livres d’histoire ne tarissent pas d’éloge quant à la loyauté sans faille de la famille Di Teugghia envers la lignée des Moore. Fidélité depuis longtemps récompensée par la famille royale qui a attribué les rennes de Callariate à la famille noble la plus fidèle de cette parcelle d’Althéa.

A travers les âges, Callariate n’a pas connu nécessairement beaucoup de changement, si ce n’est ceux du temps et de la technologie.
Région très ouverte au commerce et au tourisme, elle accueille chaque jour de nombreux visiteurs et marchands venus de tout Cheldis. L’économie s’est développée à partir de ça, avant de se diversifier. Notamment dans la gastronomie et la mode.

Le peuple n’a jamais manifesté le moindre mécontentement quant à la manière de gérer des Di Teugghia. La satisfaction s’est même généralisée avec les années, plus particulièrement depuis l’époque du grand-père de la Seigneuresse actuelle. Il fut le premier de la lignée à se rendre directement dans les rues pour saluer et écouter les doléances des habitants au coeur même de leur élément. Pratique adoptée par les deux générations suivantes.

Callariate n’est certainement pas la région la plus importante, mais elle est celle qui approvisionne Nordhal en voiles navales pour les navires de guerre.
Ce n’est pourtant pas là que repose la principale qualité de la région : depuis des générations, les Di Teugghia ont été de précieux et influents conseillers auprès des Moore. Ils constituent des alliés de choix, et la proximité avec Djinn en fait un carrefour des plus intéressants.

Le climat en Callariate est tempéré, températures varient entre -5°C et 30°C.

Contenu de Callariate rédigé par Antarès.

Justice interne
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Si la vie à Callariate paraît si paisible et remarquable, c’est en partie grâce à son système judiciaire.
Bien que Callariate, comme les autres régions d’Althéa, se doit de respecter les lois émanant de la famille royale, on peut également observer d’autres règles.

Atteinte à la Famille Royale (ainsi qu'à leur proche)
Peu importe le motif d’attaque (assassinat direct, poison, etc), l’assaillant sera condamné à la peine de mort. Mais avant cela, il sera interrogé quant à ses motivations et son commanditaire. Il s’agira là de son seul moment de répit avant la mort.
Pour tout autre motif dit moral (insulte, irrespect, etc), un jugement se tiendra et la sentence sera donnée à hauteur de l’injure.

Atteinte aux Di Teugghia
Bien que le peuple apprécie les Di Teugghia, il n’est pas impossible ou rare que quelques détracteurs se manifestent. Ces derniers sont pris en charge par la milice personnelle du Seigneur en place. Les individus subissent un interrogatoire musclé, là encore à hauteur de l’injure portée.
La mort attend les plus téméraires.

Atteinte aux nobles
Les affaires sont traitées au cas par cas par les magistrats et autres fonctionnaires. Seules les affaires de grande importance tombent entre les mains du Seigneur actuel. Ce dernier peut également revenir sur un jugement déjà donné par un magistrat.

Petits larcins divers
Le vol est puni d’une semaine d’emprisonnement. Si récidive il y a, on coupe des doigts ou la main du voleur.
La destruction des récoltes agricoles est passible d’un mois d’emprisonnement et d’un dédommagement à hauteur des dégâts.
Tout autre larcin sera étudié au cas par cas.
Economie
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Economiquement parlant, Callariate (€€€) n’a rien à envier à ses voisins. Passerelle directe entre Djinn et Varenne, de nombreux touristes font souvent escale à Callariate avant de reprendre leur route vers l’un ou l’autre des deux pays. Le tourisme représente une grande partie des revenus de l’île ; les sites classés historiques et stations balnéaires sont populaires, mais ce qui attire davantage la foule, c’est la gastronomie. Callariate produit également énormément de papier de qualité qu’il commercialise ainsi que de nombreux tissus confectionnés avec les matériaux importés. En termes de textile, Callariate peut se vanter d’être maître en la matière, qu’il s’agisse de vêtements ou des voiles destinées aux flottes fabriquées à Nordahl.
Coutumes Callariatesi
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LE DEUIL
Lorsque survient le décès du chef de famille, la tradition veut que l’épouse et les filles se coupent les cheveux. Lorsque le chef de famille s’avère être une femme, on demande à l’époux et aux fils de raser leur barbe. Il s’agit d’un comportement plus souvent appliqué dans les familles nobles que modestes.

LA RELIGION
Le peuple callariatesi est plutôt pieux et célèbre les fêtes religieuses de manière très enthousiaste.

LE MARIAGE
Il n’y a pas nécessairement de règles. Si un noble s’entiche d’une paysanne, il peut très bien en faire son épouse. Il devra cependant lui prodiguer un enseignement rigoureux s’il espère la présenter à la société. Cela va également de soi pour les hommes. Toutefois, il est assez rare de voir des nobles choisir des personnes de plus basse condition qu’eux pour partenaire.
La polygamie n’est pas interdite mais peu encouragée, surtout dans les familles nobles afin d’éviter des conflits de successions.

LA SUCCESSION
Chez les nobles, c’est l’aîné qui hérite systématiquement à la suite de son parent. Peu importe le sexe de l’enfant. La seule dérogation autorisée est que le plus âgé de la fratrie possède un poste important dans l’armée d’Althéa, l’empêchant de cumuler plusieurs fonctions.
- Dans le cas où il n’y aurait pas de successeur, la famille devra prendre la décision de chercher un autre membre de la famille qui pourra hériter. Dans le cas de Vittoria, qui est non seulement noble mais aussi Seigneuresse, l’absence de successeur, ou même d’époux, commence à inquiéter le peuple. Sans héritier, elle sera contrainte de céder les rênes de Callariate à son cousin. La lignée des Di Teugghia s’arrêtera donc avec elle.
Chez les autres, il n’y a pas vraiment de succession à proprement parler. Il s’agit plutôt de la personne qui sera en charge du reste de la famille et qui prendra les grandes décisions selon les cas.

LES CARNAVALS
Au nombre de trois, ils célèbrent les événements suivants :
- Le premier célèbre l’arrivée des beaux jours : les villes et villages se parent de milliers de coquelicots (fleur nationale), tout le monde sort et danse dans les rues. C’est une fête très appréciée car très chaleureuse et musicale. Les touristes aiment y assister. (Mi Avril)
- L’arrivée des Di Teugghia au pouvoir : de grandes festivités se tiennent dans tout le territoire pour célébrer la lignée des Di Teugghia. (Mi Février)
- La Sfera Del Drago (le bal des dragons) : fête visant à célébrer les divinités de Cheldis. Pour l’occasion, les habitants portent des vêtements colorés, une couleur étant attribuée à chaque dragon pour que chacun puisse rendre hommage à celui qu’il vénère. (Courant Septembre)

LA FÊTE REGIONALE
Cette célébration est davantage pour honorer le Dragon Kiurdre que Callariate. Etant le gardien de ces terres, il est tout naturel de le célébrer. Les plus superstitieux se rendent au cratère du nord, sans pouvoir complètement y accéder puisqu’il est interdit d’en fouler la terre au-delà d’un certain périmètre. (23 Octobre)
Légende : le cratère Rabbia di Dio
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Selon la légende, pour impressionner son père, Kiurdre aurait frappé le sol d’un puissant éclair à en faire jaillir les flammes. Il est naturellement difficile d’attester de la véracité de cette légende, mais le volcan, aujourd’hui endormi, est interdit d’accès à la demande des Di Teugghia. Et ce afin d’éviter tout accident malheureux. Ce lieu est à la fois un lieu de recueil et de culte, mais aussi de tourisme.
La face cachée de l'île
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Si Callariate mène sa barque si bien, c’est parce que, dans l’ombre, des personnes agissent quotidiennement.

LA MAFIA CALLARIATESI
Principale figure criminelle de la région, cette dernière est spécialisée dans les transactions douteuses et crapuleuses. Très bien organisée, elle opère avec doigté et intelligence. Rares sont ceux qui veulent leur chercher des histoires.
Désormais éclatée en trois ou quatre familles, la Mafia couvre tout le territoire de Callariate et s’aventure parfois sur les autres terres d’Althéa, jamais en dehors du pays.
Pourtant, contre toute attente et malgré leurs efforts, les membres des familles mafieuses ne parviennent pas à se cacher aux yeux de Vittoria Di Teugghia. Elle connaît chacun de leurs faits et gestes mais les laisse agir à leur guise, tant que cela lui apporte un quelconque bénéfice.

LA MILICE SECRETE
A la solde exclusive de Vittoria, cette faction est composée de sept personnes, dirigée par une huitième et tous possédant son propre nom de code.
Segreto est le chef de cette milice, en plus d’être le vassal de Vittoria.
Les autres portent les noms de code suivants : Orgoglio, Avarizia, Gelosia, Rabbia, Lussuria, Golosita, Pigrizia.
Ils sont chargés de récolter et condenser toutes les informations susceptibles d’intéresser leur maîtresse. Mis à part ça, ce sont ceux qui s’occupent de torturer les criminels, de leur arracher aveux et informations. Ils ont carte blanche à Callariate pour ce qui est du traitement des pires criminels. Quand ils sont en expédition punitive, ils portent des masques avec un long bec (masque de peste).

Thuléa, le remord des prisonniers
Thuléa a toujours été perçue comme la brebis galeuse de la Thalassocratie, à tel point qu’aujourd’hui encore, la nécessité de son existence est contestée. Considérée presque blasphématoire par les uns et vitale pour les autres, l’île s’est forgée au fil des ans une réputation changeante, celle d’une civilisation vouée à une misère éternelle qui a pourtant gagné sa légitimité à la sueur de son front.

Car en effet, contrairement aux autres états insulaires, Thuléa n’était à l’origine destinée qu’à être une prison à ciel ouvert. Une île particulièrement dangereuse où la survie était jugée impossible, un endroit où l’on bannissait les mécréants condamnés à l’exil, et d’où personne ne reparaissait jamais.

Si aujourd’hui son statut a bien évolué et il a été choisi de considérer ses habitants comme de véritables citoyens à part entière, les sombres détails de son histoire continuent encore de choquer. L’île est donc perçue de deux façons, lesquels varient légèrement dans leur gravité selon qui est interrogé :
- L’île maudite, au folklore superstitieux et effrayant. Un enfer sur terre, où la vie est rude et exigeante, où les gens sont antipathiques et résignés. En bref, un ramassis de traître, de voleurs et de brigands qui devraient s’estimer heureux d’avoir échappé à l’échafaud. Des gens effrayants dont rien de bon ne peut venir
- Le rouage indispensable, en vertu de son absolue loyauté envers l’Amirauté. Le garde-manger d’Althéa, où tout est fait pour améliorer la qualité de vie des habitants de la thalassocratie, lesquels auraient quelques plaintes à émettre si la production devait cesser du jour au lendemain.

Bien qu’il soit impossible de nier la rudesse de la vie et l’étrangeté de son histoire, au fil des ans, les Thuléens ont maintes et maintes fois affirmé leur rédemption en se montrant particulièrement loyaux et fidèles. A fortiori, ces derniers se considèrent même patriotes, nourrissant une grande fierté à l’idée d’appartenir à la thalassocratie. Mieux vaut d’ailleurs s’abstenir de lui manquer de respect en présence d’un local.

Contenu de Thuléa rédigé par Buck.

Fonctionnement de l'île
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A l’instar des différentes îles, Thuléa est gouvernée par un Seigneur. La différence majeure étant que sa nomination dépend entièrement du monarque en place. En effet, c’est au Roi et/ou à la Reine qu’il appartient de nommer la ou le Seigneur, lequel reste en service jusqu’à sa destitution par ce même monarque, ou des suites de sa mort.

Le principe héréditaire est en vigueur, c’est-à-dire que le titre est naturellement passé à la descendance la plus proche en cas de disparition du seigneur actuel. Seulement, l’héritier n’a que peu de temps pour se montrer à la hauteur, faute de quoi le titre sera retiré à sa dynastie et confié à une autre plus en vogue et méritante.

Si le peuple n’a a priori rien à dire et pourrait se sentir lésé, il n’en est rien. A dire vrai, les Thuléens ont appris à apprécier ce système de nomination puisqu’ils perçoivent que n’importe qui peut devenir Seigneur, du moment que le service rendu à la couronne soit suffisamment conséquent pour être remarqué et remercié. Par confiance envers le couple royal, ils s’accommodent à leur décision et accepteront de suivre leur nouveau seigneur, fusse-t-il peu apprécié, jeune, ou incertain. Un accord à double sens qui convient parfaitement aux deux partis :

A la thalassocratie, car de par la méritocratie du système tous les thuléens redoublent d’efforts et ne rechignent jamais à la tâche. Se faire bien voir est souvent synonyme d’élévation sociale et le travail acharné est une valeur chère à cette culture. Leur production est donc excellente et le peuple est finalement très rentable.

Mais également au peuple lui-même, qui n’a pas l’impression d’être laissé pour mort et ignoré, et qui est conscient de son utilité et son impact. Le fait que les souverains leur font grâce n’est que la cerise sur le gâteau.
Histoire thuléenne
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Comme mentionné, l’île de Thuléa servait naguère de prison, de lieu d’exil où étaient envoyés les criminels et plus particulièrement les félons ayant trahi la couronne d’une façon ou d’une autre.

Au fil des ans et à force de se débarrasser des individus parasitant la thalassocratie, ces exilés se sont regroupés et ont fini par coloniser progressivement l’île. Des camps de fortune érigés à la hâte devinrent des petits hameaux, puis des villages, puis de véritables villes. Face à l’essor de ce nouveau peuple, la couronne eut l’idée non pas de les exterminer ou de réitérer leur exil, mais plutôt de les caresser dans le sens du poil. L’accord était simple : Voyez-ceci comme une seconde chance, soyez fidèle à la thalassocratie jusqu’à votre mort et acceptez de travailler pour elle. En échange vous regagnerez votre liberté et vos enfants seront épargnés de toute culpabilité.

Et c’est ainsi qu’un peuple constitué de traitres, de voleurs, voire d’assassins, finit par devenir un allié précieux et infaillible de l’amirauté.

Lorsque le nombre d’individus devint trop important pour être laissé sans surveillance, un gouverneur fut envoyé par les souverains pour veiller au bon fonctionnement de la colonie. Et, quelques siècles plus tard, lorsque l’île eut achevé d’affirmer son obéissance, on nomma l’un d’entre eux Seigneur, entamant une tradition aujourd’hui encore perpétrée. L’île était enfin considérée de la même manière que ses colonies voisines et faisait partie intégrante de la thalassocratie.
Justice
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La justice est administrée directement par le Seigneur. Le relativement faible nombre d’habitant faisant que l’île est plus considérée comme un grand clan ou une colonie qu’une île totalement indépendante.

Il revient donc au seigneur élu par la monarchie de rendre la justice, que ce dernier soit appuyé ou non par des conseillers étant laissé à sa discrétion.

La peine de mort y est en vigueur bien qu’elle ne soit utilisée qu’en de très rares circonstances.

Il est en effet bien plus grave pour quelqu’un d’être accusé de trahison envers la couronne qu’être jugé pour violence ou vol. La loyauté est la valeur clé de Thuléa, et quiconque s’affère à contredire son allégeance est généralement violemment sanctionné, par le Seigneur lui-même selon la tradition.

Le reste des délits est jugé au cas par cas, les réprimandes allant d’une simple amende à des périodes d’emprisonnement ou des sévices physiques en adéquation avec le crime commis (main coupée pour un voleur, par exemple.)

Paradoxalement, Thuléa n’a pas de prison. En général, les prisonniers sont simplement maintenus captifs dans des caves dans le hall principal de la maison seigneuriale d’où sont donnés les réceptions.

Petit détail amusant cependant. Thuléa est elle-même un genre de sanction. En effet, lorsque les autorités de la Thalassocratie veulent se tourner vers une éducation musclée et froide pour remettre dans le droit chemin un récalcitrant, ce dernier est généralement envoyé en bagne sur l’île maudite pendant quelques mois. La vie y est en général si rude que lorsque le malheureux repart, il s’estime bien souvent très chanceux. Cette sanction pour le moins inattendue a même donné naissance à une expression ‘ prendre un peu de Thuléa. ‘ Qui est utilisée pour qualifier une longue période de labeur, un moment creux ou décrire ironiquement une période de repos. Méfiez-vous donc si quelqu’un vous invite à prendre une semaine de Thuléa.
Géograhie
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Thuléa possède un climat quasi-polaire. La température moyenne diurne est aux alentours de 13°C. Les hivers peuvent cependant être glaciaux et invivables. Fort taux d’humidité, tendances venteuses et perturbations atmosphériques.

L’île est parsemée de biomes divers et variés. De grandes plaines et prairies utiles à l’agriculture, mais également des monts couverts d’un manteau blanc ou de denses forêts. On y trouve par des pins hauts et robustes dont les planches, une fois extraites, sont de merveilleux outils d’architecture et d’ingénierie. Irrigué par de nombreuses rivières fuyantes et fleuves raccordés, pléthores d’hameaux purent s’implanter et prospérer le long des cours d’eau.

Tout le reste est, au mieux, atroce. L’air y est humide et rude, les températures changeantes, la faune partiellement agressives et les conditions de vie horribles. N’espérez pas tomber sur un bosquet verdoyant lors d’une balade et gare à vous si vous décidez de vous essayer à la chasse. Indomptée pendant des lustres, Thuléa a toujours été une terre pauvre et hostile aux êtres humains, et ce n’est pas parce qu’aujourd’hui une partie du territoire a été colonisé qu’il y fait bon vivre.

Enfin, les décors y sont généralement pauvres en couleur. L’architecture est froide, toute de piques, d’arches, d’aiguilles et de voûtes. Les maisons sont en pierre, en chaume ou en bois, les outils rudimentaires et les habitants n’ont vraisemblablement pas le temps de se mettre à la page du bon goût, voire de l’hygiène.

C’est effectivement une terre d’ouvriers, non d’esthètes ou de diplomates. Malgré les efforts d’une nouvelle génération beaucoup plus raffinée et ouverte sur le monde, l’ancien Thuléen est une personne bourrue, terre à terre, très provinciale selon l’image que l’on peut s’en faire. Pétri de superstition et de folklore, les gens y sont un peu plus croyants qu’ailleurs dans la thalassocratie et de nombreuses habitudes sont mal vues. Pour qui ne s’est pas renseigné avant de mettre pied sur l’île, les erreurs sont faciles et quelques regards noirs de la part de paysan aux nez rougis et aux mains caleuses pourraient vous amener dans l’inconfort. Autrement, le peuple est simple, fêtard et accueillant. Il ne faut toutefois pas trop les provoquer ou manquer de respect à leur fierté.

LA FAUNE ET LA FLORE
On ne trouve pas de tout en Thuléa. Le blé parvient tout juste à pousser, par exemple. Les fleurs ne sont pas cultivées, à l’exception des quelques utiles. Elles poussent aux grés des envies incertaines de Dame Nature. Seules des fleurs médicinales sont entretenues par des herboristes et guérisseurs, comme le pissenlit, la lavande, le pavot ou l’ortie.

La faune n’est pas bien différente qu’ailleurs, elle est simplement plus hostile, sauvage et violente. La cohabitation avec l’homme et le fait que les habitats naturels sont sans cesse repoussés n’aidant pas.

Thuléa, c’est l’engrenage symbolisant la production. Tout est pensé pour que l’île soit productive, rentable, et utile. Le moindre détail logistique est revu immédiatement et le peuple est éduqué à travailler d’arrache-pied pour travailler efficacement. Une écrasante majorité de ce qui est produit sur place est destiné au commerce intra-thalassocratie, le peuple ne gardant qu’un très maigre pourcentage de production, pile assez pour se nourrir dignement, à dire vrai. Si quelque chose venait à manquer, il serait retenu au citoyen en priorité, non au reste de la thalassocratie.

Les Thuléens ont donc des qualités inhérentes à leurs habitudes. Déterminés, courageux, efficaces. Ils sont souvent pragmatiques et résistants. Leurs carrures font également d’eux de bons bagarreurs, bien que leur lacune technique ne les fasse pas briller. Ce sont non pas des militaires d’élite, mais des citoyens d’élite, à l’esprit imperméable et aux idées changeantes. Un vent frais.
Mythologie et superstitions
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Les thuléens accueillent un nombre excessif d’habitudes de vie et de croyances. Ils pensent leur île maudite par les fantômes des traitres de jadis et ont généralement une crainte infondée quant à tout ce qui touche à la mort ou à la solitude.

On conjure donc le mauvais sort en évitant de porter un chapeau en intérieur, en jetant du sel par-dessus son épaule, en ne croisant pas les couverts et en ne finissant jamais complètement son verre. Gare à vous également si vous éteignez un cierge si ce dernier s’est déjà consumé de moitié, si vous observez les nuages lorsque le tonnerre frappe, si vous pêchez un poisson mort ou si vous croyez distinguer une silhouette sur le pic d’une montagne voisine.

N'entrez jamais dans votre chambre à coucher avec vos chaussures, ne passez pas le seuil d’une maison sans y être invité et ne tenez pas en main un objet ayant appartenu à quelqu’un de décédé dans les trois derniers jours.

D’une manière générale, l’atmosphère tendue et inquiétante du territoire confère à ces superstitions parfois absurdes un fond de vérité.
Coutumes Thuléennes
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LA GASTRONOMIE ET CULTURE
Thuléa n’a pas d’art à proprement parler. Son peuple n’est que très rarement érudit et à l’exception de quelques chansons ou traditions, les choses ne se transmettent pas ou peu. Tout est dans le geste, la sobriété, l’habitude.

Côté nourriture, cette dernière est généralement grasse et pensée pour tenir au corps lors de longues journées de travail. Productrice d’ingrédients parfois luxueux, l’île réserve ses meilleurs produits au commerce. Le peuple est habitué à manger du poisson lambda, accompagné de gruau, de cretonnée et de galettes de céréales.

Point de fruits ou de légumes exotiques trop chers pour l’importation, l’île s’est faite spécialiste des repas riches et faciles à emporter, comme de la viande lutée, du poisson en croute ou des préparations farineuses type pâtisserie salée.

C’est en quelque sorte le garde-manger d’Althéa, une terre de labeur et de production où tout est exporté vers les îles voisines pour assurer le confort de chacun, au détriment des locaux souvent sacrifiés pour le bien commun.

LE DIVERTISSEMENT
Le divertissement est une notion jugée souvent comme inutile par les thuléens. Le temps, c’est le travail, et le temps libre est selon eux « un concept abstrait créé par la haute société ». On ne va pas au théâtre, tout ce qui est fait doit avoir un but, une motivation. Les quelques individus transgressant ces règles invisibles sont souvent considérés comme rêveurs et paresseux.

Néanmoins, lorsqu’un jour de fête doit être célébré, les Thuléens sont de merveilleux camarades de beuverie. Leur facilité à parler à n’importe qui et leur bonne humeur les rendent vraiment attachants. En un rien de temps, l’on peut se surprendre à chanter à tue-tête, un paysan totalement ivre mort sous l’aisselle.

Ce n’est donc pas les derniers à célébrer. Mais chaque chose en son temps.