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Chapitre 01
Chapitre 02
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Akielos, la terre sacrée
Akielos est une théocratie, ce qui veut dire que le gouvernement, la loi, la tradition et la morale sont régis par des préceptes religieux. L’autorité y est exercée par des représentants de la religion, et d’une manière générale : la vie s’articule autour du culte, qui est alors érigé comme priorité absolue, comme centre névralgique de toutes les considérations.

Seulement, plutôt que de garder ses convictions pour soi, Akielos jouit d’un rayonnement étendu sur l’ensemble de l’humanité. En effet, tous les principaux gouvernements du monde reconnaissent l’autorité et la primauté du culte, et sont liés à sa pratique de par la tradition et la culture. Ainsi, Akielos n’exerce pas son influence que sur le territoire lui appartenant, mais partout.

Ce rôle unique confère à cette nation une mission plus globale : celle d’un phare culturel définissant les tendances et la morale. Ainsi, si chaque gouvernement est souverain et est libre de régner comme il le désire sur son territoire, il doit néanmoins composer avec l’immense impact culturel du culte d’Akielos, avec qui il doit nécessairement entretenir des relations aussi cordiales que possible.

Fort heureusement pour tout le monde, Akielos est avant tout une nation désintéressée, prônant le vivre ensemble, la tolérance et la sagesse au-dessus de la violence. Son influence n’est donc jamais trop autoritaire, sévère ou liberticide. Le pays demeure neutre face aux conflits, et préfère largement la diplomatie à la tyrannie. En retour, les gouvernements se montrent particulièrement conciliants envers Akielos et son culte, leurs cohabitations centenaires aidant à maintenir de bonnes relations.

Akielos, c’est donc le fil rouge qui relie tous les peuples et toutes les cultures. Un observateur discret et historique qui veille à ce que le monde tourne convenablement et qui aide les gens à vivre leur foi au mépris de leurs origines ou leurs rangs sociaux.

- La belle Akielos possède une richesse sans nom dissimulée aux quatre coins de l'île.
- C'est à Ios, la capitale, que l'Archevêque vit et dirige son peuple.
- Grâce aux mines d'or disposées dans la gueule du Dragon, les habitants produisent les écus qui servent aujourd'hui de monnaie universelle.
- Nombreux sont les livres produits et vendus par Akielos dans les autres pays.
- Noms et prénoms grecs/romains pour les natifs de l'île (mythologie acceptée) mais possibilité de métissage.

Contenu d'Akielos rédigé par Buck et Lykos.

La Latreia, responsabilités et structure
Organisation
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La Latreia d’Akielos s’organise autour d’une hiérarchie plutôt simple, comportant moins d’une dizaine de rôles. Au plus un individu se situe haut dans cette hiérarchie, au plus il est le garant de responsabilités envers la vie religieuse. N’étant cependant pas une organisation militaire ou politique, il n’est pas vraiment question de chaînes de commandements, plutôt de répartition des tâches. L’Archêveque, le Haut-Prêtre et les Supérieurs sont les seuls à légiférer et définir la marche à suivre pour le reste de la communaute, les autres se contentent de travailler selon lesdites règles et de faire fleurir la foi.
Comme il en est coutume dans le culte d’Akielos, c’est avant tout la sagesse et l’intégrité que les autorités religieuses récompensent. La loyauté est également un mot clé de l’épanouissement d’un individu dans sa mission, chaque prêtre, moine et missionnaire étant reconnu par la Latreia se devant de se montrer digne de la réputation qui le précédera naturellement.

Voici les principaux rôles et titres relatifs au Culte :

L'Archevêque : C’est le Saint Patron du Culte, qui assoit une autorité et un pouvoir absolu sur tout ce qui se rapporte de près ou de loin à la religion. Son influence égale - sinon supplante, celle d’un monarque. C’est une personne révérée, et accablée d’une importance capitale pour l’équilibre mondial. Il revient à l'Archevêque de nommer son successeur, laquelle devient alors, si elle l’accepte, matriarche jusqu’au trépas.

Haut-Prêtre : Il s’agit du conseiller le plus choyé et important de l’Archevêque. Son bras droit, à dire vrai. C’est à lui que reviennent les rênes de la Latreia dans l’absence du saint patron, et il occupe entre temps un rôle d’émissaire, de diplomate et de stratège. Un intendant d’exception, nommé également par l’archevêque lors de son investiture.

Prêtre.sse Supérieur.e : Ils sont des hommes et des femmes de foi ayant à cœur les enseignements d’un dieu précis. Il existe ainsi autant de supérieurs qu’il y a de divinités, et chaque nation accueille le même nombre de supérieurs sur son territoire. Ils sont nommés par l’administration du culte, qui les sélectionne et envoie ensuite vers leur futur foyer, où ils servent en qualité de prêtres et enseignants.

Bhikkhu et Bhikkuni : Les prêtres.ses sont chargés de transmettre le message du culte, d’éduquer les esprits et de conseiller les dévots dans leurs vies quotidiennes. Lors de leurs études et préparations, ils ont le choix entre deux sacerdoces : le premier faisant d’eux des missionnaires chargés d’arpenter le monde, le second les assignant à la protection d’un temple en particulier où ils agiront en tant que veilleurs. Ils prient, organisent les célébrations, portent conseil aux âmes en peine et participent à la vie de leur communauté.

Moine et moniale : Les moines sont les archivistes, les érudits et les penseurs chargés de consigner le savoir du culte et d’en organiser la mémoire. On compte parmi leurs responsabilités : La copie des textes saints, la protection des ouvrages et reliques, l’entretien des temples et lieux de culte.

Pour les volontaires désireux de vouer leur vie à la foi, la Latreia accueille à bras ouverts. L’on recrute autant les nécessiteux et orphelins récupérés au berceau que les convaincus souhaitant s’engager sur cette voie. Il est coutume en Akielos d’offrir le logis et le couvert aux pupilles, ce qui inscrit le culte dans sa tradition d'accueil, de refuge et de respect.
Responsabilités
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Malgré que son influence ne connaît aucune frontière, Akielos ne peut réellement exercer son pouvoir que sur son territoire. La nation ne peut pas emprisonner quelqu’un n’étant pas sur son sol, lever une armée ou réclamer un tribut auprès de qui que ce soit, par exemple. Elle peut toutefois dénoncer une décision lui paraissant nocive, et à l’inverse féliciter publiquement une initiative pieuse. Ces déclarations ont pour conséquence le rapprochement ou l’éloignement d’un gouvernement avec la Latreia, ainsi que la modification de l’opinion publique et des relations géopolitiques, ce qui peut être soit très bénéfique, soit dommageable.

Les principales responsabilités d’Akielos consistent en l’éducation des jeunes esprits et leur épanouissement spirituel, l’organisation de la vie religieuse publique, des rites et célébrations, et la surveillance des déviances et dérives sectaires. La nation s’occupe également de la Latreia et de la répartition de ses représentants, ainsi que de la distribution des responsabilités au sein des différents Ordres.

Enfin, Akielos occupe un rôle de médiateur mondial, ayant pour objectif ultime l’installation d’une paix éternelle et imperturbable entre tous les peuples de Cheldis. De par sa neutralité et sa proximité avec tous les gouvernements, les sommités locales sont souvent sollicitées pour porter conseil, dénouer un désaccord ou désamorcer un potentiel conflit. Le territoire peut également servir de zone neutre où d’importantes réunions peuvent se tenir, et d’une manière générale on considère qu’Akielos est un sanctuaire qui doit être révéré et préservé.
Saints Ordres
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Les Saints Ordres représentent les organisations gravitant autour de la Latreia.Ils sont sous son autorité et œuvrent pour le bien commun, sous la forme de groupuscules chargés de diverses missions. En règle générale, les ordres sont synonymes de grandeur, de chevalerie et de noblesse d’âme. En faire partie est un honneur, et par égard envers le Culte d’Akielos, ceux étant sous sa coupe sont considérés comme des invités de marque, des personnes fidèles et respectables.

Il existe actuellement quatre Ordres.

L’Ordre du Sotiras : Un ordre de médecin, sans allégeance sinon leur brave dévotion envers l’humanité. On les reconnaît au fier emblème du cheval trônant sur leur tunique. A l’image d’une organisation désintéressée, les médecins du Sotiras sont déployés lors des catastrophes, des guerres et des épidémies. Leur unique vocation est d’aider la population et d’instruire les civilisations sans s’impliquer dans les querelles politiques et les conflits d’intérêt. Courageux et téméraires, ils ne reculent devant rien, et la légende voudrait que ces soigneurs d’élite soient infatigables.

L’Ordre de Naos : Les hommes et les femmes de l’Ordre de Naos s’inscrivent dans la lignée du « Héros de la tourbe » dont l’existence remonte au légendaire périple d’Akielos. Ces protecteurs arborent fièrement une armure garnie d’une étoffe aux motifs rappelant les écailles d’un crocodile, celui-là même qui manqua de faucher Sainte Akielos lorsqu’elle foulait encore la terre. Il s’agit donc d’homme-lige, d'un Templier, dont le fardeau est de protéger les temples, personnalités et plus particulièrement : les pèlerins. C’est eux qui encadrent les voyages de fidèles, eux qui vont chercher les jeunes âmes pour les amener à Akielos pour leur initiation, eux qui incarnent la dévotion envers le culte. Des guerriers d’exception, ayant toutefois choisi le bouclier à la lance.

L’Ordre de Kavalaris : Les Chevaliers Saints, hissés sur leurs montures. Ceux-là incarnent la dignité et la bénévolence du culte, et sillonnent le monde comme des samaritains désireux de prêter main forte à la veuve et l’orphelin. Telle est leur mission, apporter la sécurité et le bonheur là où le mal ne cesse constamment de s’initier. On les nomme souvent “Chevalier-Cerf“ en l’hommage à la biche figurant sur leur emblème, l’animal rappelant la tolérance si chère aux chevaliers sacrés. Véritables modèles de vertu, ils respectent un code de chevalerie, s’évertuent à se montrer digne de leurs responsabilités et ne reculent devant aucune tempête. Des sentinelles marchant avec l’humanité, prêts à se sacrifier pour le bien commun.

L’Ordre de l’Erevnitis : Si le reste des ordres opère à ciel ouvert, les chercheurs de l’Erevnitis préfèrent en général l’ambiance des caveaux poussiéreux et des librairies gigantesques. Ces Chevaliers Chercheurs se sont fixés comme mission impossible la quête de l’omniscience, ayant fait de leur quotidien une constante quête de savoir, d’écrits perdus et de recherches. Marquant leurs sanctuaires d’une effigie de chouette veillant sur eux pendant leurs nuits blanches, ils travaillent main dans la main avec les moines pour reproduire et distribuer les saintes écritures à la population, tout en consignant la moindre légende, rumeur et tradition au passage.

Chaque ordre dispose de ses propres méthodes de recrutement et ses prérequis. Ils se rejoignent néanmoins sur leur obéissance envers la Latreia, leur amour de leur prochain et leur attrait envers la sagesse et la paix. Fussent-ils bras armés de l'Église ou scrupuleux chercheurs, ils n'oeuvrent que pour la gloire de leur foi ainsi que pour offrir un avenir radieux et paisible à Cheldis.

(les noms sont basés sur du grec. Erevnitis = Chercheur // Sotiras = Sauveur // Naós = Temple // Kavalaris = Cavaliers)
Justice
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Comme partout dans la théocratie, le dernier mot revient d’office au culte ainsi qu’à ses préceptes. C’est aux autorités religieuses de définir la marche à suivre, et donc naturellement d’appliquer la loi, et les sanctions en cas de bavures.

La peine de mort est techniquement de rigueur, mais son application dans le quotidien est tellement raréfié qu’on l’oublie généralement. En effet, le culte préfère les solutions pacifistes, et quand bien même il sait taper du poing sur la table, c’est par le compromis et l’effort qu’il opère généralement.

La plupart du temps, les criminels sont contraints à réparer leurs méfaits en travaillant pour la Latreia et le pays. Des travaux d’intérêts généraux, des marches d’absolution, une obligation d’assister à des séminaires et “relectures” des préceptes pour corriger l’indiscipline etc…

Pour les délits importants mais non mortels, on peut avoir recours à la peine d’emprisonnement, surtout si le coupable n’est pas de nationalité Akieloise. Les sanctions les plus sévères resteront toutefois la condamnation à l’exil et l’excommunication. La première interdit à la personne visée de fouler le sol d’Akielos, la seconde la bannissant de tous les temples et communautés bénies par la Latreia. Dans un monde comme celui de Cheldis, cela revient à faire du criminel rejeté un paria, un marginal condamné à la solitude et la déchéance.

Pour fixer une sanction, un procès peut être tenu. L’accusé sera systématiquement écouté par une foule de citoyens honnêtes choisis aléatoirement, lesquels donneront ensuite un avis. Cet avis parviendra aux oreilles d’un juge nommé par le culte, qui sera ensuite chargé de rendre le verdict, en vertu des enseignements d’Akielos.

La vie Akieloise en détail
Quotidien et Hygiène
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Il fait bon vivre en Akielos. C’est un endroit magnifique, coloré, jovial, doté d’une population bienveillante et pour qui l’érudition est primordiale. Les conversations sont intéressantes, les repas sont savoureux, et le mode de vie est fait pour donner la primauté au vivre ensemble. Là bas, nous ne sommes qu'une ombre parmi tant d’autres, et on se prend souvent à s’imaginer plus important que nous le sommes réellement.

Il est facile de s’intégrer dans les communautés, de sympathiser avec son voisin et d’approcher les autorités locales. On côtoie des gens aux origines variées, des marchands amenant avec eux des épices aux senteurs exotiques, des religieux traversant les rues en procession. Quelques enjambées de plus, et voilà que l’on discerne la silhouette du musée, et le mât des navires qui se pressent vers le port local.

Le travailleur lambda est soit un intellectuel soit un ouvrier. Le premier trouvera son bonheur dans les bibliothèques et temples, le second dans la vieille ville où la fumée de la forge se mêle à la vapeur des cuisines, où la douce fragrance des parfumeurs est atténuée par les bouquets en fleur.

La vie y est un long fleuve tranquille, tant que l’on pense parfois que ce sanctuaire est épargné par les maux du monde, et que rien de mal ne pourrait jamais réellement y subsister. On se demande à quoi ressemblerait Cheldis si tout le monde vivait de la même manière, puis on se rappelle que ce qui rend Akielos si spécial, c’est cette originalité, et qu’il vaudrait mieux la préserver plutôt que de vouloir la propager.

On finit la journée sur les berges, les pieds dans l’eau et le nez dans un bouquin. Les fêtards se succèdent et ne manquent jamais d’inviter les curieux à venir goûter la dernière concoction à la mode. Un premier entame un chant rapidement complété par la meute d’assoiffés, et avant de pouvoir le réaliser, l’aube point déjà.

Un paradis sur terre, qui évoque cependant une nostalgie mêlée de mélancolie. Un territoire si particulier qu’on en vient à appréhender sa disparition, et l’on se souvient alors des événements de la veille comme s’ils appartenaient à une autre vie. On craint de voir l’ombre se propager sur les façades d’albâtre du pays, d’être les spectateurs de la chute de cet âge d’or incarné par Akielos, de connaître les derniers instants de ce que l’on pensait éternel.

Hygiène
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Sans pouvoir douter un seul instant de la propreté Akieloise, il est important de faire un point sur la manière de vivre du peuple. Notamment sur l’hygiène personnelle. Bien que cela dépende grandement de la richesse de chaque individu, et à l’accès à certains “soins”, c’est de manière générale que les théocrates adorent les bains. Qu’il s’agisse de bains publics ou de baignoires incrustées dans le sol des maisons les plus riches, chacun y trouve son compte pour être parfaitement propre. Naturellement, des onguents sont utilisés pour la toilette, principalement composés de nitre, de cendre, d’argile et d’huile d’olive.

Si l’on continue sur cette lancée, l’on peut tout à fait imaginer que les vêtements sont également impeccables et rarement portés plusieurs jours. Une fois lavés, les habits sont conservés dans des armoires ou des coffres, soigneusement pliés. Des herbes, des citrons et des pommes sont utilisés comme parfums naturels, mais aussi pour le déparasitage.

Akielos est probablement le deuxième pays le plus propre de Cheldis, juste après Kanagawa, si ce n’est presque au même niveau tant l’hygiène générale est importante. Les villes, routes et commerces sont impeccables, ce qui rend les visites et voyages agréables et touristiques. Les Temples, quant à eux, sont entretenus tous les jours par le corps religieux affilié à chaque endroit, afin de ne contrarier aucun Dieu, et permettre aux fidèles de prier et d’apporter leurs offrandes sans craindre l’apparition de rats ou autres indésirables.

En raison d’un mélange de cultures en Akielos, le maquillage et les tatouages (permanents ou non) se sont faits une place dans la société. Les hommes et les femmes couvrent leur visage d’artifices en tout genre pour accentuer leur beauté. Les pratiques de chacun des pays voisins sont rapidement devenues un effet de mode et une pratique courante. Auparavant, le maquillage n’était utilisé que lors de rituels ou de festivals Akielois. Le tatouage, en revanche, reste beaucoup plus discret, car beaucoup considèrent que les natifs d’Akielos doivent rester purs de peau, par respect pour les anciennes mœurs encore existantes.
Education des enfants
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L'enseignement des enfants se fait dans des écoles religieuses à partir de 8 ans. Il existe quelques écoles pour les pauvres dans les grandes villes, accessibles gratuitement, mais on n'y apprend ni à lire ni à écrire. Les enfants de familles aisées commencent généralement leur éducation dés 3 ans à domicile avant de rejoindre une école mixte (qui mélange toute nationalité, toute classe sociale, prônant encore une fois l'ouverture d'esprit).

Un Institut de Magie réputé est installé à Argos, accessible à la noblesse, ou sur recommandation.

Chaque enfant âgé de 8 à 15 ans maximum doit obligatoirement passer 6 mois à Ios, afin d'y recevoir l'éducation religieuse d'Akielos.
Architecture
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L’Architecture Akieloise est le résultat de siècles de sens artistique perfectionné et de recherches de grandeur et d’élégance. Élancés et parcourus de gravures et de détails, les bâtiments locaux sont magnifiques, avec des espaces intérieurs généralement vastes et des plafonds très hauts. La pierre taillée y est en abondance, le bois étant réservé pour le mobilier.

Naturellement, de grandes colonnes encadrent les bâtiments administratifs et les temples, lesquels sont généralement recouverts d’un chapiteau de pierre décoré de peintures et d’inscriptions.

Les bâtiments sont généralement colorés, et certaines ruelles promettent une découverte chaleureuse et épatante. On dispose des fleurs à sa fenêtre, on laisse le lierre courir le long de sa façade, et on hésite pas à jeter des pétales dans la rue lorsqu’un cortège la traverse.

Quant aux maisons, elles sont généralement spacieuses bien que les plus démunis doivent souvent céder à la colocation. Il n’est pas rare de voir des édifices sur plusieurs étages, avec à chaque palier un habitant différent, ainsi que de pénétrer dans des bâtiments d’apparence abandonnés qui en vérité servent à accueillir des fêtards et gens de passage. Les plus fortunés occupent les zones les plus surélevées et jouissent d’une place immense qu’ils remplissent à leur convenance.

Toutes les maisons ou presque ont cependant un endroit dédié au repos et à la discussion, généralement caractérisé par un sol jonché de tapis confortables et de coussins empilés, ainsi qu’un lieu dédié à la prière et au recueillement, lui éclairé par la lueur des bougies et cerclé d’objets religieux.
Culture de la
Tradition et Rîtes
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Akielos est connu pour sa direction culturelle, laquelle n’a jamais dévié depuis sa proclamation. C’est une terre qui honore sans cesse les rîtes ancestraux et commémore la légende du culte et son attachement envers les traditions. Les gens y respectent le calendrier, les fêtes religieuses, la superstition et l’usage. Pouvoir perpétrer une cérémonie en bonnes et dues formes est considéré comme un signe de noblesse et de sophistication, de même qu’avoir une bonne connaissance des écrits et pratiques religieuses est toujours bien vu.

Les Fêtes Nationales
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Dans la lignée des fêtes notables, on trouve un jour dédié à chaque divinité, une fête de l’abondance où l’on célèbre la gratitude, un jour du pardon et différentes festivités tournant autour de la vie d’Akielos. D’une manière générale, la vie quotidienne est constellée de rassemblements et fêtes, et c’est autant par amour du divertissement que par devoir moral que les locaux y assistent. Être citoyen d’Akielos, c’est embrasser ce mode de vie, et son rythme parfois effréné.

Dans la digne prolongation de la culture de la tradition, on trouve naturellement des fêtes et célébrations visant à célébrer une certaine date, fait historique, ou légende. Ces fêtes ponctuent le calendrier local et rythment la vie, la plupart étant des jours où le travail est mis en pause afin de pouvoir communier le plus intensément possible avec l’énergie divine venue animer la journée.

Toutes les fêtes ne sont pas nationales, certaines tiennent plus de la préférence personnelle et de l’inspiration. La fête de l’abondance mentionnée plus haut est surtout célébrée par la caste paysanne, la fête de la musique surtout par les artistes, etc.. De plus, il existe des jours de célébrations anecdotiques. Chaque animal lié à une figure du panthéon se voit attribuer un jour dans l’année, et par extension, certaines valeurs sont également honorées à une certaine date. Il y a ainsi un jour de la contemplation, où les fidèles sont invités à faire silence le plus possible. Un jour de la générosité, où il est coutume d’offrir à son voisin ou à un inconnu un cadeau d’une grande valeur, et un jour de la miséricorde, où par exemple un criminel est gracié et reçoit ainsi une seconde chance grâce à la population.

Les fêtes principales sont en revanche fêtées par l’ensemble d’Akielos - et par extension par l’ensemble des religieux de Cheldis, peu importe où ils se trouvent. On trouve parmi les plus populaires :

Le défi pictural d’Akielos : Qui est une fête passive débutant en Janvier et se concluant uniquement en Août. Il s’agit de l’introduction au festival d’Ios, où les artistes sont conviés à réfléchir autour d’un thème donné par la Latreia et devront rendre leurs travaux lors du premier jour des festivités. Le thème change chaque année, et profite d’une représentation importante.

La nuit des coeurs légers : Tout le monde se loge sur une barque et se rend sur les côtes ou au milieu d’un lac, équipé d’une bouteille vide ainsi que d’un bout de parchemin. Sur le parchemin doivent être écrits les regrets et tristesses de l’année, les mots que l’on aimerait adresser mais que l’on ne trouve pas la force de verbaliser. Les participants enferment alors leur message dans la bouteille, et l'envoient à la mer pour que les vagues emportent les regrets et la mélancolie. Là, la soirée se décline en deux conclusions. Celle où la bouteille est perdue, se brise, ou ne trouve personne, et alors la soirée s’achève autour d’un banquet, et celle où la bouteille trouve un lecteur, et où il est coutume de tenter d’établir un contact avec l’envoyeur, en essayant de le retrouver et de l’aider. Une fête portée sur le vivre ensemble, l’honnêteté, la transparence des sentiments ainsi que l’entraide.

La Mémoire d’Akielos : Le but de cette fête est de se rappeler du temps qui passe et de sa course ininterrompue. Pendant une journée, l’on se sépare du confort et des choses superficielles pour se concentrer sur l’essentiel, une journée de méditation, de réflexion et de calme. Les habitants privilégient les vêtements simples, travaillent de façon manuelle et goûtent un peu à la dureté de la vie d’autrefois. On rompt le pain avec les mains, on dort sur des paillasses et on se contente d’une toilette sommaire. Le but est de rendre humble les fidèles, leur rappeler que le confort a un coût, et que si la vie peut paraître encore rude, elle était naguère plus impitoyable encore. Un moment d’accalmie, de lucidité et de reconnaissance
Agriculture
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Si Akielos est une nation commerçante qui n’hésite pas à avoir recours à l’importation de ses denrées, on y cultive toutefois un certain amour du travail, ou plus particulièrement du travail local. Ainsi, la communauté paysanne d’Akielos est reconnue et respectée. Ce ne sont pas les plus grands producteurs du monde, mais le cœur et la bonne volonté offerts à leur travail quotidien leur confère une certaine aura d’amabilité ressentie par l’ensemble de la population.

Les paysans œuvrent également beaucoup à la vie quotidienne du pays, n’hésitant pas à se reconvertir en main d'œuvre adaptative lorsqu’il le faut. Ils deviennent des hommes et femmes à tout faire, des soldats inoffensifs que l’on peut disperser un peu partout sur le territoire.

La terre d’Akielos est riche, et offre céréales, fruits et légumes que les paysans font jaillir de terre pour le plus grand plaisir des locaux. Ces derniers jouissent toutefois d’une situation un peu particulière, qui tient son origine de la tradition.

En effet, les paysans ne sont pas payés pour leurs services. Plutôt, ils sont choyés par les autorités Akieloises qui leur offrent le logis, le couvert, et la sécurité. Le paysan ne reçoit donc pas directement d’argent, il est plutôt entretenu par la Latreia, comme un mécène entretiendrait son favori. Tout ceci remonte aux temps des premières récoltes, où il était coutume que la caste paysanne offre les premiers boisseaux et récoltes au temple local afin d’en renflouer le garde-manger. Une tradition qui a su perdurer au travers du temps, tant qu’aujourd’hui encore les paysans offrent leurs récoltes au pays, et qu’aujourd’hui encore les temples vivent des dons et offrandes de la communauté religieuse.

Boissons
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A défaut d’une culture gastronomique forte et marquée, Akielos brille davantage sur le terrain des boissons. La culture du vin y est fermement implantée et les vignerons ne manquent généralement pas d’idées pour agrémenter leurs recettes d’épices ou arômes.

Le café y est également une denrée omniprésente. On le consomme chaud, froid, utilisé comme ingrédient dans des recettes, au petit déjeuner comme au soir. Les grains sont extraits des fruits, puis préparés et torréfiés pour les rendre comestibles et neutraliser une amertume autrement trop prononcée. Pour les palais les moins adeptes, il n’est pas rare de diluer la mouture, voire d’y ajouter du sucre, du miel ou des épices.

Cet attrait pour l’optimisation et la volonté d’extirper d’un produit jusqu’à sa dernière saveur a mené Akielos à créer un art bien particulier, celui de la fusion. L’idée est simple, mélanger des spiritueux ensemble et sceller leur union au travers d’un ingrédient faisant office de liant. Des genres de cocktails, déclinés en une infinité de recettes personnalisées et propres à chacun.

Vous l’aurez compris, la population d’Akielos est plutôt aventureuse, lorsqu’il est question de gastronomie. Une curiosité sans limites, pour le meilleur comme pour le pire.
Haut lieu de finance
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Ce n’est généralement pas la première chose qui vient en tête lorsqu’on pense à Akielos, mais la nation est effectivement considérée - et à juste titre, comme la banque de Cheldis. C’est là bas qu’est fabriquée la monnaie, là bas qu’on la stocke la plupart du temps, là bas qu’on la distribue. L’on pourrait penser que cet avantage est jugé comme déloyal, mais la position privilégiée d’Akielos dans l’échiquier politique mondial ainsi que sa neutralité désamorcent les conflits, et rendent cette responsabilité plus acceptable pour le reste du monde.

Si le fait d’être le centre névralgique de la religion ne suffisait pas, le fait d’être également le lieu de fabrication de la monnaie mondiale définit pour de bon Akielos comme la fortune de Cheldis.

Cependant, la nation ne se perd pas dans le faste et l’abondance. L’argent est précautionneusement distribué, et faute de classe aristocratique, personne ou presque ne profite injustement de privilèges. En définitif, cette responsabilité supplémentaire ne fait que grandement faciliter le commerce, et permet à Akielos d’échanger sans peine de la monnaie contre des ressources, grossissant à chaque échange un peu plus l’immense richesse culturelle du territoire.

Être la banque du monde représente toutefois une menace, et quand bien même les nations voisines s’accordent à dire qu’un conflit avec Akielos paraît invraisemblable, il est vrai que la Sainte-Nation dispose d’assez de moyens pour sinon couler une nation opposée, au moins en favoriser suffisamment une autre pour que cela soit fait. Sa neutralité est donc d’une importance capitale, car en plus de pouvoir sermonner sur le plan culturel, Akielos pourrait également sanctionner sur le plan économique. Tout ceci contribue d’ailleurs à l’idée selon laquelle en Cheldis; c’est Akielos qui distribue les cartes et observe la partie, et les autres nations qui jouent autour de la table.
Climat
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Akielos jouit d'un climat méditerranéen avec des hivers doux et humides, et des étés chauds et secs.

Flore
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Grâce à son climat méditerranéen, Akielos possède une flore colorée et aromatique. Si les champs agricoles sont nombreux et apportent déjà leur palette de couleurs, on peut également compter sur les nombreuses plaines fleuries du pays pour en prendre plein la vue et le nez. Akielos possède de très beaux paysages ainsi que des odeurs agréables peu importe la route que l'on prend, notamment grâce aux herbes aromatiques sauvages et les variétés d'arbres qui y poussent : fréquemment on retrouve le Pin, le Cyprès, l'Olivier et le Sapin. Cependant, sur les côtes et la région Nord, on voit plutôt des chênes verts, des châtaigniers ainsi que des peupliers argentés.

Suivant les saisons, il n'est pas rare que les Akielois apprécient la beauté des champs de fleurs, notamment des Coquelicots, des Iris ou des Orchidées. Tandis que lors de traversées forestières, des Anémones et des Cyclamens apportent une touche de couleur aux sentiers empruntés. Ce qui est certain, c'est que les artistes de tout horizon ne manquent pas de paysages inspirants, car Akielos est un lopin de terre d'une grande beauté.
Forge raffinée
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Si vis pacem, para bellum. Akielos veut offrir à Cheldis une vie de prospérité et de paix, ce qui nécessite de rendre l’idée d’une guerre caduque et inintéressante. En ce sens, la nation s’est faite maître dans l’art de la forge, jouissant d’un artisanat paraissant tantôt comme un véritable travail d’orfèvre. Grâce aux mines d’argent près des côtes et aux connaissances érudites des artisans venus des quatre coins du monde, la compétence s’est centralisée en Akielos, et il en résulte ce que l’art de la forge a à offrir de mieux.

Des armes et des armures, d’une qualité exceptionnelle. Riches et décorées, sobres et performantes, cérémonielles et consacrées, on y trouve de tout. Le soldat, le dévot, l’aventurier et le mercenaire peuvent faire halte dans les nombreuses échoppes et trouver leur bonheur.

Il y a donc une culture de la confection, et plus particulièrement encore cette idée unique et caractérisant tout Akielos : L’union fait la force. En cumulant ce que les autres cultures ont à offrir, les ouvriers et créateurs locaux ont atteint une maestria rarement égalée.
Culture sportive et artistique
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Arts pratiqués : la danse, la sculpture, la forge

Akielos est une nation qui aime à exhiber les meilleurs potentiels parmi sa population. On y trouve une forte culture sportive, un respect de la performance et du dépassement de soi. En ce sens, il existe un festival nommé “Les Jeux d’Akielos“, qui consiste en une série d’épreuves que doivent réaliser des candidats du quatre coins du monde.

Ces réjouissances ont lieu une fois tous les trois ans, et prennent la forme d’un festival où l’accent est mis sur la compétition saine et coubertaine. Pour une durée d’environ un mois, tous les athlètes et participants sont logés sur un site construit pour l’occasion, où l’on trouve des tentes confortables, des arènes et des stands où se ravitailler en boisson et nourriture.

Une véritable ville dans la ville, bâtie uniquement pour rendre l’immersion parfaite, et ce autant pour les participants que pour les spectateurs. Les gens vivent donc en harmonie, au plus proche des organisateurs et du lieu des épreuves. Ces fameuses épreuves d’ailleurs, leur contenu change d’édition en édition, ce qui promet un jeu de piste dantesque pour les esprits les plus avisés tentant de deviner le contenu des futurs exercices.

Si par le passé il est arrivé que certaines étapes étaient à tendance militaire, la plupart mettent l’accent sur la performance sportive et sur l’endurance, la dextérité ou encore la rapidité. Il convient donc pour les inscrits d’être les plus polyvalents possibles, de se sentir capable de supporter l’adrénaline et d’affronter de potentielles peurs enfouies.
L’idée des différentes activités puise son inspiration dans l’encre de la biographie d’Akielos elle-même, et par extension de la vie du culte qu’elle a laissé en héritage. Les épreuves, mais également les activités réservées aux spectateurs, ont ainsi bien souvent une origine mythologique, et font des clins d’oeil à la grammaire religieuse de Cheldis.

Une simple course d’orientation peut ainsi se transformer en périple d’Akielos miniature. Un voyage initiatique entrepris par le participant, qui devra réaliser un parcours balisé de douze effigies de tours divines qu’il lui faudra ramasser avant de revenir à son point de départ et être considéré vainqueur. On a également vu par le passé un jeu consistant à retrouver un cheval marqué parmi la dizaine d’équidés lâchés au vent, le rattraper par la bride et le guider jusqu’à l’enclos, ou encore un challenge où le participant se transforme en archer capable d’identifier de loin un imposteur parmi un petit groupe de lapins innocents. Il devra laisser voler son trait et éliminer le malicieux sans évidemment que sa flèche ne perce un animal.

Cependant, il existe certaines épreuves intellectuelles. Un jeu d’enquête mimant les traits d’un bal masqué où les mondains sont remplacés par des organisateurs et des spectateurs, et où les participants doivent suivre une série d’énigmes pour mettre la main sur un hôte particulier, portant un masque de chouette. D’autres défis mêlent organisateurs, participants et spectateurs, puisqu’il est parfois possible de tenter sa chance et de relever un défi même en qualité de simple spectateur, comme pour le triathlon.

En bref, les Jeux d’Akielos représentent un événement mondial attendu avec impatience par l’ensemble de la communauté, fusse-t-elle religieuse ou non. Au-delà de l’amusement et de l’euphorie que l’on vient y chercher, on se surprend à apprécier être le témoin de la coopération et du sentiment d’unité qui y plane. On encourage les meilleurs athlètes, festoie avec le reste de l’audience, dort dans une tente à quelques mètres seulement de la lice. C’est un véritable festival effréné qui promet un divertissement continu pendant de longs moments, et la révélation des épreuves ainsi que de leurs solutions suscitent à chaque fois le plus grand émoi.

Quelques mots pour les gagnants, qui paradoxalement ne se voient pas récompensés d’une grosse somme d’argent. Plutôt, ils amènent avec eux une magnifique médaille ainsi que les honneurs adressés par la Latreia Akieloise. Ils sont ainsi révérés et publiquement reconnus comme de vrais athlètes aux talents bénis par Akielos, ce qui vaut plus que tout l’or du monde pour certains. Les vainqueurs sont d’ailleurs généralement conviés aux éditions suivantes en qualité de célébrités, où ils sont tout le temps du festival suivant traités comme des invités de marque, devenant parfois juges ou organisateurs.
Les lieux d'intérêt
Tours Divines
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3 Tours Divines sont éparpillées en Akielos. Chaque Tour honore l'un des Dieux du culte de la Sainte vénérée. - La Tour d'Argos, celle qui s'est ouverte en janvier 1550, est reliée à la Déesse Azaïth, la Dragonne de la Nature. - Tout au sud d'Akielos se trouve la Tour de Zogrà, située en plein cœur de la ville, reliée au Dieu Zelun, Dragon de Lumière. - Quant à la dernière Tour ... On ne lui donne aucun nom, il est d'ailleurs impossible d'accéder à la petite île en forme de bouclier, gardée par les soldats d'Akielos.
Musée de Zogrà
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Dans sa quête d’omniscience et de préservation de l’histoire de Cheldis, Akielos a érigé un musée, lequel se trouve être le plus grand et notable. C’est une destination touristique particulièrement populaire, appréciée des érudits, des chercheurs, ou des curieux.

On y trouve des reliques de l’ancien temps, des écrits indéchiffrables et d’autres dont on vient à peine de percer le message. Des armures, objets et ruines attestent des moments charnières de l’humanité. Les guides se succèdent, répondent aux questions et offrent aux visiteurs un moment inoubliable, un instant privilégié entre eux et les légendes oubliées.