Cela faisait maintenant un bon moment que tu étais à Thuléa. Les débuts avaient été extrêmement difficiles, une lutte constante pour ne pas sombrer. Mais avec le temps, tu t'étais adaptée, devenant presque insensible, un être sans sentiments, pour survivre à la solitude que tu t'étais imposée. Tu avais choisi de vivre dans une petite cabane isolée, loin des autres, car ta méfiance t'empêchait de les côtoyer. Cette cabane, bien que rudimentaire avec sa seule pièce, te suffisait. Tu passais la plupart de ton temps à l'extérieur, dans la forêt, chassant ou coupant du bois. La nature était devenue ton refuge, le seul endroit où tu te sentais vraiment libre, loin des jugements et des dangers des hommes.
Pendant tes explorations, il t'arrivait souvent de tomber sur une faune particulièrement agressive. Combien de fois étais tu revenue amochée, dans un sale état, chez toi ou chez le médecin, car certaines plaies étaient impossibles à soigner seule. Les dangers de la forêt étaient nombreux et imprévisibles, mais malgré tout, tu continuais à t'y aventurer, poussée par une détermination farouche et un besoin de liberté.
Aujourd'hui, tu avais beaucoup de choses à faire. Même si l'hiver n'était pas encore là, il se rapprochait de jour en jour, et tu te souvenais encore de celui de l'année dernière. Tu avais terriblement souffert, allant jusqu'à perdre un bout de ton doigt à cause du froid et de la neige. Cette fois-ci, tu voulais être mieux préparée, tout en continuant de travailler pour la ville. Bien que tu ne côtoyais pas les villageois, tu ne les laissais pas dans le besoin. Tous les deux ou trois jours, une personne venait te voir à cheval, tirant un chariot pour entreposer ton bois. Cela te permettait soit de gagner un peu d'argent, soit de faire un échange contre de la nourriture. N'ayant pas la main verte et avec les températures glaciales, il t'était difficile de faire de l'agriculture. C'est pourquoi tu comptais sur ceux qui s'y connaissaient pour te fournir ce dont tu avais besoin.
D'un pas déterminé et motivé, tu te préparas à sortir pour aller chasser du gros gibier. Il te fallait beaucoup de fourrure pour isoler l'intérieur de ta cabane, et tu devais aussi trouver quelque chose pour calfeutrer les murs en bois afin d'empêcher le froid de s'infiltrer. Hache en main, tu te dirigeas vers la forêt, empruntant le chemin familier que tu connaissais par cœur.
Chaque pas sur cette route te rappelait les jours passés et les luttes affrontées. Tu ne voulais pas t'aventurer plus loin, sachant que te perdre dans la forêt dense serait dangereux. Cependant, une partie de toi restait résolue, prête à affronter le pire. Tu étais prête à accepter la mort si elle devait te trouver ici, dans cette nature sauvage qui était devenue à la fois ton refuge et ton défi quotidien.
L'air était frais, le silence seulement brisé par le craquement des branches sous tes pas et le chant lointain des oiseaux. Tu te sentais connectée à cette terre, malgré sa dureté. La forêt, avec ses dangers et sa beauté brute, était devenue une partie de toi. Alors que tu t'enfonçais plus profondément parmi les arbres, tu te concentras sur ta mission, résolue à surmonter les obstacles et à assurer ta survie face à l'hiver qui approchait.
Au bout de quelques minutes, tu tombas sur un gros ours noir, un véritable jackpot pour toi. Mais c'était aussi une mission presque suicidaire, car, clairement, tu ne pouvais pas faire face à lui, même avec une hache. Impulsive comme toujours, tu ne pris pas le temps de réfléchir et commenças à t'approcher discrètement.
Cependant, le sol couvert de branches craquait sous tes pas, et le bruit alerta l'animal. L'ours se dressa sur ses deux pattes arrière, grondant avec force pour te montrer sa domination. Malgré la peur qui serrait ton cœur, tu ne te décourageas pas. Déterminée, tu fonças sur lui, tentant de lui infliger quelques coups de hache. Mais l'ours semblait plus fort que tu ne le pensais, chaque coup de hache ne faisait qu'effleurer sa peau sous tout cette graisse. Rien ne semblait l'arrêter.
Il commença à riposter, et après quelques secondes et plusieurs coups, ses griffes atteignirent ton ventre. La douleur fulgurante te fit comprendre que tu n'avais pas d'autre choix que de fuir. Tu tentas d'ignorer la douleur et te mis à courir. Heureusement pour toi, l'ours ne te poursuivit pas, peut-être à cause des coups de hache que tu avais réussi à lui porter aux pattes.
À bout de souffle, tu t'arrêtas non loin de ta cabane. Tu profitas de ce moment de répit pour reprendre ta respiration, regardant ta main devenue rouge du sang qui coulait le long de ta peau. La plaie ne semblait pas profonde, mais elle n'était pas jolie non plus. Tu allais certainement avoir besoin de quelque chose pour refermer la blessure, ou peut-être même de la cautériser. Le danger immédiat était passé, mais la douleur et le sang te rappelaient que la lutte pour survivre dans cet environnement hostile était loin d'être terminée.
Tu fixas devant toi et sentis un voile recouvrir peu à peu ta vue. Le paysage devenait flou, tes jambes de plus en plus lourdes. Tu avanças tant bien que mal vers ta cabane, mais à peine avais tu fait quelques pas qu'un voile noir t'envahit, et tu t'effondras, inconsciente. Étendue sur le sol, seule dans cette forêt, tu savais qu'il y avait peu de chance que quelqu'un te trouve et te sauve. Une pensée désespérée traversa ton esprit : c'était peut-être la fin.
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Hache E + :
FOR+10 ; VIT -1 (fatigue : 10)
Dague E :
FOR+4, DEF-3 à l’ennemi pendant 1 tour. (fatigue : 5)
- Elan victorieux= Si l'unité initie le combat, elle peut agir à nouveau après le combat. (Une seule fois par tour.) (5)
Be brave !
Tu ne sais pas où chercher, tu ne sais pas par où commencer. Ne pas avoir de souvenirs de qui on est, ni d'où l'on vient est une situation frustrante, car tu ne peux pas ignorer le moindre détail ou la moindre information que l'on te donnait. On t'avait emmené à Wandering car tes vêtements faisaient penser à cette région d'Althéa. Mais il semblerait que personne là bas ne te reconnaissait. Peut être qu'avec toutes les catastrophes actuelles, les gens n'ont pas que ça à faire de chercher une femme disparue telle que toi.
Mais toi, tu veux savoir...
Tu veux comprendre pourquoi tu es amnésique.
D'où tu viens... Qui tu es...
Tu pouvais déjà exclure Djinn. Tu n'as aucun souvenir de là bas, mais de ce que l'on te disait, ta couleur de peau ne correspondait pas à une habitante du royaume du soleil. Sauf si tu étais issue d'une famille blanche de peau vivant là bas... Mais c'était quasiment impossible que ce soit le cas. Il te restait alors Kanagawa, Althéa et Akielos. Tes yeux ne sont pas en amandes, difficile de se dire que tu viens de Kanagawa, même si ce n'était pas spécialement impossible... Tout semblait te rapprocher d'Althéa et Akielos, alors c'est pour cela que tu essayais de te déplacer assez régulièrement, ne serait-ce que pour croiser une personne qui pourrait te reconnaître, bien que ce jour n'était pas encore arrivé.
Tes pas t'avaient emmenés ici. Bien que c'était assez complexe de se déplacer, tu avais réussi à atterrir ici, sur les terres d'Althéa, là où Jorunn t'hébergeait en attendant que tu retrouves de la famille... Si tu en avais une. Avec un petit espoir, tu te baladais aux alentours de Thuléa, dans une forêt assez dense. Te retrouver seule dans ce genre d'environnement ne t'effrayait pas spécialement, tu étais armée et tu t'étais entraînée pratiquement tous les jours depuis que tu t'étais réveillée de ton semi-coma.
Cependant, tu te mettais sur tes gardes quand tu entendais un grognement lointain. Les ours sont monnaies courantes à Althéa avec les loups, alors autant rester attentive aux bruits qui t'entouraient. Tu n'avais pas peur de croiser un animal, mais tu n'avais pas la foi de te battre, tu as autre chose à faire, comme avancer dans cette forêt qui te semble interminable. Tes pas te guidaient alors vers une cabane isolée. Elle semblait habitée vu le bois qui l'entourait et le petit entretien que la maison avait, alors tu considères que tu n'as rien à faire ici et tu continues ta route.
Sauf qu'une respiration coupée te fit stopper ton avancée. Comme si il y avait quelque chose, ou quelqu'un, qui était en danger. Scrutant les environs, tu voyais une femme, à terre, qui semblait inconsciente. Tu t'approchais d'elle d'un pas rapide, posant deux doigts sur son cou pour vérifier son poul. Elle était encore vivante, mais elle était blessée. Sans trop réfléchir, tu venais la porter et la conduisais dans la cabane à côté. Tant pis pour son habitante, mais tu n'allais pas laisser cette inconnue baigner dans son sang et mourir dans la forêt.
Cette habitation était rudimentaire, mais tu trouvais de quoi stopper le saignement, puis tu nettoyais la plaie comme tu le pouvais. Tu n'étais pas professionnelle... Mais tu faisais au mieux pour que la demoiselle survive. Et quand la plaie était couverte, tu t'asseyais à ses côtés, pour attendre son réveil.
Quand elle ouvrait les yeux, tu te penchais sur elle pour constater son état. Et tu oubliais d'y aller en douceur :
» Je t'ai retrouvé blessée dans la forêt, donc je t'ai ramené là... Ca va ?
Potion S
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Représailles = Augmente les dégâts infligés à l'ennemi à hauteur de 30 % des dégâts subits par l'unité lors de la dernière attaque. (4)
Tu étais là, étendue sur l'herbe et la terre, ton sang coulant lentement. Incapable de bouger, même de parler, tu te retrouvais plongée dans une hallucination vivante. Tu n'étais plus dans la forêt, mais de retour chez toi, à Nordhal. Lorsque tu ouvris les yeux et relevas la tête, tu vis tes parents.
Une vague d'émotion te submergea. La joie de les revoir mêlée à une profonde douleur, car tu savais qu'ils étaient morts. Pourquoi se trouvaient ils devant toi? Une seule explication semblait plausible : tu étais morte. Ils étaient là pour te chercher, pour t'emmener avec eux au paradis... enfin, si tu y avais ta place.
Le visage de ta mère, si tendre et aimant, et celui de ton père, si protecteur, semblaient t'offrir un réconfort dans cette dernière épreuve. Une larme coula sur ta joue, mélange de tristesse et de soulagement. Luttant pour comprendre si cette vision était réelle ou le fruit de ton esprit épuisé, tu te laissas emporter par l'idée d'une possible réunion avec ceux que tu avais tant aimés.
Tu t’avanças vers eux, prête à les serrer dans tes bras et à profiter de leur chaleur une dernière fois avant de partir. Mais contre toute attente, ils t’arrêtèrent dans ton élan. Ta mère posa doucement sa main sur ton visage et ton père sur ta chevelure, leurs sourires silencieux ajoutant à l’étrangeté du moment. Tu ne savais pas quoi dire ni quoi faire, et ce silence pesant te remplissait d’angoisse.
Soudain, tu commenças à entendre une voix, une voix de femme. Les mots étaient indistincts, mais tu n’étais pas la seule à l’entendre. Tes parents te regardèrent avec une douceur infinie avant de te pousser en arrière, signe que ton heure n’était pas encore arrivée. Un élan de survie te traversa, et tu ouvris les yeux.
Le visage flou d'une personne se dessinait au-dessus de toi. Les contours étaient indistincts, mais la voix douce continuait à te parler, te ramenant lentement à la réalité. La douleur, la peur, et la confusion se mélangeaient, mais au fond de toi, une lueur d'espoir persistait. Tu n'étais pas encore prête à partir, et quelque part, quelqu'un était là pour te sauver. Même si pour l'instant, tu étais plus convaincue d'être morte que vivante. La scène avec tes parents te hantait encore, leur douceur, leur sourire silencieux. Était ce réellement un signe que tu devais rester, ou juste un dernier adieu?
❝ Tu es un ange? Je suis morte? ❞ murmuras tu faiblement, à peine capable de former les mots. Ta vision restait floue, et la silhouette au-dessus de toi semblait briller d'une lumière douce, presque irréelle.
La douleur vive et le visage flou au-dessus de toi t’ancraient néanmoins dans une réalité à laquelle tu n’étais pas encore prête à renoncer. Avec un effort immense, tu essayas de concentrer ta vue, de donner un sens à ce visage. Le doute et l’espoir s’entrechoquaient en toi. Était ce une illusion de plus ou bien une véritable chance de survie? Dans cet état de confusion, une petite partie de toi refusait de lâcher prise, accrochée à cette lueur d’espoir.
Mais à peine avais tu prononcé ces mots que tu replongeas dans le noir, emportée par un tourbillon de souvenirs misérables. Tout ce que tu avais vécu défilait devant tes yeux comme une boucle infernale, te forçant à revivre chaque moment de douleur et de souffrance.
Tu revoyais la guerre à Varenne, les cris et la destruction, l'exil à Akielos où le mal du pays t'avait rongée chaque jour. Les images de tes parents décédés te hantaient, leurs visages aimants remplacés par l'ombre de leur absence. Chaque instant semblait plus pénible que le précédent. Tu revivais les humiliations et les injustices, les moments où tu avais été trahie et abandonnée par ceux en qui tu avais osé placer ta confiance.
Alors que ces souvenirs te submergeaient, tu sentais une lourdeur oppressante s'emparer de ton cœur. C'était comme si l'univers entier conspirait pour te faire revivre chaque échec, chaque perte, chaque douleur. Tu voulais crier, te débattre contre ces visions, mais tu étais prisonnière de ce cauchemar éveillé, condamnée à revivre tes souffrances encore et encore.
Tu finis par te réveiller en sursaut, hurlant presque à plein poumon, arrachant ton esprit à cet enfer. Un cri de douleur t'échappa alors que tu posais ta main sur ta blessure, grimaçant sous l’intensité de la douleur. Te forçant à te rallonger, tu scrutais ton environnement, reconnaissant lentement l'endroit où tu te trouvais. Cependant tu n'étais pas seule. Il y avait à la fois de la confusion de ne pas savoir qui elle était, mais pourtant, il y avait quelque chose de réconfortant dans sa présence.
❝ Vu que j'ai l'air de ne pas être morte, on peut dire que ça va... ❞ dis-tu avec un faible sourire, tentant de dissiper la tension avec un brin d'humour.
Tu posas ta main sur ton visage, essuyant les quelques larmes qui avaient coulé le long de tes joues. Un mélange d'émotions te submergeait : la douleur, la peur, mais aussi le soulagement et la gratitude.
❝ Merci ❞ murmuras tu, ta voix tremblante d'émotion avant de retirer ta main.
Tu pouvais enfin voir le visage de la jeune femme. Pour éviter de montrer que tu avais mal, que tu étais faible, tu continuas sur le ton de l'humour.
❝ Eh bien, si j'avais su qu'un ange ressemblait à ça, j'aurais peut-être essayé de me faire attaquer par un ours plus tôt ❞ plaisantas tu, un sourire faiblissant se dessinant sur tes lèvres.
Dernière édition par Jodie Bittaker le 15/06/24, 07:49 pm, édité 1 fois
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Tu n'avais pas l'habitude de jouer les bonnes samaritaines, même si Jorunn te rappelait à l'ordre à ce propos, car tu te dois d'aider ton prochain, peut être que cela pourrait t'être bénéfique à force. En aidant quelqu'un, peut être que cette personne t'aidera en retour, qui sait ? Tu n'es sûre de rien, donc autant tendre la main aux personnes en difficulté. Comme cette femme que tu venais de soigner.
Elle ne se réveillait pas tout de suite, alors tu te contentais d'attendre qu'elle reprenne ses esprits. Tu ne pouvais pas spécialement faire grand chose d'autre, surtout que la demoiselle semblait être tourmentée par des choses qui te sont invisibles.
Elle tremblait, elle bougeait parfois sans que tu ne comprennes la raison. Est-ce qu'elle souffrait ? Est-ce qu'elle avait besoin de quelque chose, mais elle n'arrivait pas à te le dire ? Est-ce qu'elle avait même pleinement conscience de ta présence ? Tu n'es même pas certaine de ça. Tu te contentais simplement de prendre un tissu, de le mouiller pour lui poser sur le front. Peut être que cela l'aidera, tu n'en es pas sûre. Tu l'entendais demander si elle était morte, puis plus rien... Tu penchais la tête dans un soupire, te demandant dans quoi tu t'étais encore embarquée.
Puis dans un hurlement et un geste brusque, la jeune femme s'était relevée, tu t'étais approchée d'elle, de peur que sa plaie ne se réouvre, puis elle s'était rallongée, commençant à reprendre conscience avec ce qui l'entoure.
» Je ne sais pas vraiment m'occuper de cadavres, donc non vous n'êtes pas morte.
Au moins, l'ambiance devenait plus légère... Doucement. Puis tes joues viraient au rouge avec la taquinerie de celle que tu venais de sauver.
» H-Hm, évitez. Je ne suis pas sûre qu'il y aura toujours quelqu'un pour vous sauver en cas d'attaque d'ours, et encore, je trouve que vous vous en sortez bien...
Tu venais te pencher doucement pour poser ta main sur la joue de la demoiselle.
» Je m'appelle Nyx. Et vous, vous vous souvenez de comment vous vous appelez ? Est-ce que vous vous sentez bien ?
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Tu restas quelques minutes à fixer le plafond, incapable de croiser le regard de celle qui t'avait sauvé la vie. La peur de mal faire t'étreignait, et tu ne savais pas comment te comporter avec elle, ni quoi lui dire. Depuis si longtemps, tu n'avais plus l'habitude d'être sociable. Une vague de gêne et de confusion t'envahit, mais peu à peu, tu sentis ta coquille se fissurer. Tu ne voulais pas paraître impolie, surtout envers celle qui venait de te soigner et de te "ramener à la vie". Sa bienveillance méritait mieux que ton silence et ta maladresse.
C'est pourquoi tu finis par tourner la tête vers elle, restant allongée, une main sur ta blessure. Tu avais été tellement brutale que, même si tu ne laissais rien paraître, la douleur te transperçait. Ce n'était pas qu'une simple égratignure, après tout. Tu étais prêt à la remercier quand tu sentis de l'eau couler le long de ton visage, suivie par un bout de tissu. Tu l'attrapas d'une main, puis, en la regardant, un petit sourire se dessina sur tes lèvres. À cet instant, il t'était impossible d'adopter ton habituelle froideur. Sa bienveillance méritait une réponse plus chaleureuse, même si cela te demandait un effort considérable.
❝ Je crois bien que, si c'était le cas, j'aurais sûrement regretté d'être mort, car je n'aurais pas pu voir votre visage. ❞
Tu fis un effort pour te redresser, refusant de rester allongé comme un malade face à elle. Ta fierté t'empêchait de montrer ta faiblesse, même en cet instant. En t'aidant du mur, tu te redressas lentement, chaque mouvement réveillant la douleur de ta blessure. Tu cherchas une position où la souffrance serait plus supportable, déterminé à lui parler d'égal à égal. Cette lutte intérieure, entre ta fierté et ta vulnérabilité, se reflétait dans chacun de tes gestes.
Tu pris quelques secondes pour calmer la douleur et reprendre ton souffle, chaque inspiration étant une lutte. Puis, tu tournas la tête vers elle, un petit sourire aux lèvres, malgré la souffrance. Entre deux pics de douleur, tu réussis à murmurer, ta voix empreinte de sincérité et de gratitude, un merci. Tes yeux brillaient d'une émotion intense, révélant combien ce moment comptait pour toi.
❝ Il est vrai ! Je m'en prendrais à quelque chose de moins gros, alors... Sauf si vous êtes dans les parages! ❞
Tu esquissas un sourire charmeur tout en montrant tes muscles, voulant lui faire comprendre que tu étais forte et que tu n'avais peur de rien. Enfin, presque... Tu avais tout de même ton petit secret. Mais au fond, tu voulais surtout la rassurer pour qu'elle ne s'inquiète pas pour toi. Ce n'était pas la première fois que tu étais blessé par un animal. Ton corps portait les stigmates de nombreux combats, que ce soit contre des créatures ou d'autres êtres humains.
Sa main posée sur ta joue, tu fermais les yeux un instant, ton esprit tourmenté par deux pensées contradictoires. Tu ressentais le désir d'aller plus loin, encouragé par son absence de refus. Elle n'avait pas manifesté de surprise ou de réticence, ce qui ravivait clairement ton envie. Tu voulais la taquiner davantage, alors tu glissas ta main sur la sienne, puis le long de ton visage. Retirant doucement ta main, tu la gardas dans la tienne, avant de déposer un baiser tendre dessus.
❝ Jodie ! Enchantée et ravie de pouvoir mettre un nom sur ce joli minois ! ❞
Pour ce qui était de la suite de sa réponse, tu voulais lui prouver que tout irait bien. Tu savais que tu ne pouvais pas accomplir des prouesses, mais tu pouvais au moins faire cela. Doucement, tu repris sa main dans la tienne et l'attiras contre toi, voulant la voir de nouveau avec les joues rosées. Ton visage s'approcha du sien avec une douceur palpable, et un sourire chaleureux naquit sur tes lèvres. Tu caressas tendrement sa joue, effleurant délicatement la tache de sang pour la nettoyer.
❝ Je crois que je vous ai un peu sali lors du transport... ❞
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Tu pouvais comprendre son visage perdu. Tu penses que ton faciès était similaire quand tu t'étais réveillée après avoir perdu la mémoire. Ne pas comprendre ce qu'il s'est passé, où on est... Bon la demoiselle ne semblait pas aussi perdu que toi à ce moment là mais il y a des signes qui sont assez identiques, donc tu pouvais la comprendre et essayer de la rassurer comme tu le pouvais. Même si tu n'étais pas la plus douée pour ça... Tu essayais, c'était déjà ça.
Tu remarquais le petit sourire de la demoiselle aux cheveux argentés, sourire qui précédait une taquinerie qui flattait ton égo et le côté très sensible de ta personne. Malgré la froideur que tu essayais d'instaurer quand tu es en présence d'autres personnes, tu n'arrives pas à contrôler tes rougissements ou tes réactions quand on te taquine, quand on frôle la séduction avec toi.
Tu la voyais se redresser, tu avais eu du mal à la retenir malgré son visage crispé de douleur quand elle fit ce mouvement. Tu as du mal à être avenante avec autrui, surtout quand ils semblaient être bornés comme ça, mais tu te contentais de l'observer si jamais sa douleur était bien trop présente, ou si ses blessures se remettaient à saigner. Tu avais fait de ton mieux, mais tu n'étais clairement pas une médecin chevronnée, alors les soins étaient peu précis.
» Hm... Evitez de vous faire attaquer, disons que je ne suis pas d'ici, vous avez simplement eu de la chance...
Ce serait idiot de finir par mourir sous prétexte que l'on espère qu'une âme charitable soit toujours dans les environs pour nous venir en aide. Même si tu sais que c'était une taquinerie de la part de la jeune femme, tu espères tout de même qu'elle ne se re-fera pas attaquer à l'avenir. Cependant, alors que tu observais toujours son état au cas où ce dernier se dégradait, sa main venait saisir la tienne, puis elle déposait doucement un baiser sur cette dernière avant de prononcer son prénom. Tes yeux s'agrandissaient un peu après ce geste, bien sûr qu'il te surprenait, mais ce n'était pas déplaisant pour autant.
» Enchantée, Jodie. Ravie de connaître le prénom d'une femme aussi brave.
Tu esquissais un sourire en coin avant d'être tirée vers la jeune femme. La distance s'était rétrécie alors que cette dernière venait, dans un geste doux, retirer le sang qu'elle avait laissé sur ta joue. Ton visage témoignait de ta surprise, mais tu ne reculais pas pour autant. Doucement, tu posais un doigt sur son menton, plongeant ton regard dans le sien.
» Il fallait faire attention où vous mettiez les pieds, heureusement mes vêtements sont pratiquement intacts, sauf quelques tâches rougeâtres par-ci par-là. Mais bon, c'était pour la bonne cause, donc je suis prête à vous pardonner.
Pardonner quoi ?
D'avoir sali tes vêtements ?
Peut être.
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Tes yeux restèrent fixés sur ceux de Nyx pendant quelques minutes, chaque seconde s'étirant comme une éternité. Finalement, tu détournas le regard, prenant conscience de ton environnement pour la première fois depuis que tu avais retrouvé tes esprits. Jusque-là, ton attention n'avait été captée que par elle, et rien d'autre ne semblait exister.
Tu savais que tu étais allongé sur un lit, mais à qui appartenait il, et où te trouvais tu exactement ? Il ne te fallut que quelques instants pour reconnaître les lieux familiers. C'était ton refuge, ta petite cabane où tu te sentais toujours en sécurité, enveloppé par la chaleur et le réconfort de ton chez-toi. Le soulagement se mêlait à la douceur de ces retrouvailles, tandis que la présence de Nyx continuait de hanter tes pensées, inondant ton cœur d'émotions complexes.
Ton regard se posa sur le bandage soigneusement appliqué par ta sauveuse. En le touchant délicatement, une grimace traversa ton visage, la douleur rappelant la gravité de ta blessure. Il ne t'avait clairement pas raté. Quelle idée insensée d'avoir foncé tête baissée vers un ours...
Les temps étaient devenus si difficiles pour toi que tu agissais de plus en plus impulsivement, sans prendre le temps de réfléchir. Tu étais devenu comme un automate, un robot, laissant les émotions et la logique se dissiper peu à peu. La fatigue et le désespoir avaient érodé ta capacité à ressentir, à raisonner. Mais en cet instant, allongé dans ton refuge avec le souvenir de Nyx et son soin attentif, une lueur de conscience perçait à travers la carapace que tu t'étais construite, te rappelant que tu étais encore humain, capable de ressentir et de réfléchir, malgré tout.
❝ Pas d'ici... Donc, j'en conclus que vous n'avez rien commis dans votre vie... Alors, qu'est-ce qui vous amène ici ? Tous les gens présents ici n'y sont pas par choix, vous comprenez. Donc de savoir une jolie demoiselle sur cette terre... entourée de ces gens malveillants... Ça me laisse perplexe et me questionne sur sa présence... ❞
Ce n'est pas qu'elle n'avait pas le droit d'être ici, au contraire, elle était libre de faire ce qu'elle voulait. Mais après avoir passé plusieurs années en ces lieux, tu savais à quoi t'attendre. Un joli cœur comme elle ne tiendrait sûrement pas longtemps. Tant d'hommes seraient capables du pire avec elle. Et puisqu'elle venait de te sauver la vie, tu lui devais une dette.
Il était hors de question pour toi de la laisser seule ici. Ton instinct chevaleresque prenait le dessus à cet instant. Tu te sentais responsable de sa sécurité, déterminé à veiller sur elle. C’était comme si une partie de ton humanité, que tu pensais avoir perdue, revenait à la surface. Tu étais prêt à tout pour la protéger dans cet environnement hostile.
En peu de temps, tu t'étais rapproché d'elle, déposant un baiser sur sa main tel un prince auprès de sa princesse. Lorsque tes lèvres quittèrent sa peau, ton regard plongea de nouveau dans le sien, avant que tu n'éclates de rire. Une petite grimace accompagna ton éclat de joie, la douleur refaisant surface à chaque rire.
Il était ironique de penser qu'un instant plus tôt, elle te disait le contraire, mais tu n'allais pas refuser un compliment, surtout venant d'une jolie femme. Elle semblait réceptive à ta drague, et cela te donnait un regain de confiance. Malgré la situation difficile, ce moment de complicité te rappelait que même dans l'adversité, il y avait encore place pour la légèreté et la séduction. Son sourire, sa présence, faisaient naître en toi des sentiments que tu pensais oubliés, réchauffant ton cœur endurci par les épreuves.
❝ Brave... Mais pas au point de foncer tête baissée sur l'ennemi, c'est ça ~ ❞
Une fois près de toi, madame commença à jouer elle aussi. Cela ne te déplaisait pas, bien au contraire. Si tu n'étais pas blessé, tu aurais sûrement tenté d'aller plus loin. Mais vu ton état, elle avait clairement une longueur d'avance sur toi. Elle pouvait facilement te dominer, te faire taire. Au fond de toi, les femmes dominantes te faisaient énormément craquer. Mais au vu de ton état, il était mieux pour toi, d'être calme et ne rien faire.
Tu la laissas faire, sentant son doigt sur ton menton, rapprochant encore plus ton visage du sien. Tu passas tes bras autour d'elle, la collant davantage contre toi, et un petit sourire se dessina sur tes lèvres. Le jeu de séduction s'intensifiait, chaque geste et chaque regard renforçant cette connexion naissante. Malgré la douleur, tu te sentais vivant, porté par cette étincelle qui avait surgi entre vous deux.
❝ Excusez moi, princesse ! La prochaine fois que je serai en train de mourir, je dirai à mon corps de saigner à l'intérieur! ❞
Tu lui tiras la langue, te moquant gentiment d'elle, juste pour la taquiner. Son comportement te faisait vraiment penser à une princesse. Ta main commença à se balader dans son dos, descendant doucement jusqu'à ses côtes.
Tu ne la quittais pas des yeux, sentant l'électricité dans l'air entre vous. Lentement, tu approchas ta bouche de son oreille, te penchant délicatement pour lui murmurer un mot doux. Ta voix, douce et profonde, ajouta une note d'intimité à cet instant, laissant entrevoir une complicité naissante et une attirance réciproque.
❝ Il est possible de retirer ces affreuses tâches de vos vêtements, mais pour cela, il va falloir les enlever ! ❞
DEF +2
DEF +2
-- SOIN --
Potions S (+20pv)
-- NOURRITURE --
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
-- TONIQUES --
Tonique DEF x1 (DEF+2)
PV +5
-- INCLASSABLE --
10% de réduction en boutique x2
Ticket familier
-- MATERIAUX --
Matériaux Glaive x1
Matériaux de Hache de Guerre x2
Matériaux de Foudre x1
-- ARMES --
Hache E + :
FOR+10 ; VIT -1 (fatigue : 10)
Dague E :
FOR+4, DEF-3 à l’ennemi pendant 1 tour. (fatigue : 5)
- Elan victorieux= Si l'unité initie le combat, elle peut agir à nouveau après le combat. (Une seule fois par tour.) (5)
Be brave !
Tu ne sais pas si tu étais comme ça avant de perdre la mémoire. Sensible à la séduction, prête à rentrer dans ce jeu sans regretter. On n'a qu'une vie, autant en profiter, c'est comme ça que tu voyais ton quotidien maintenant, même si tu avais perdu ton ancienne vie, rien ne t'empêche de profiter un peu des petits plaisirs qui te sont donnés sur ton chemin... Comme la présence de cette femme. En y repensant, avec tes recherches, tu n'avais même pas pris le temps de te poser sur ta sexualité.
Tu ne sais pas qui tu étais avant. Etais-tu mariée à un homme charmant ? Ou étais - tu fiancée à une femme ? L'amour n'est pas une chose que l'on peut décider, on aime, c'est tout. Sentant que tu n'étais pas insensible au charme de la femme en face de toi, tu supposes que ton coeur penche pour les demoiselles. Mais ton amnésie est encore récente, difficile de comprendre cette partie complexe de l'humain.
» Oui je vois... Et bien, je suis ici pour faire des recherches sur mon passé. Enfin. Sur mon ancienne vie. Je suis amnésique depuis peu et je ne sais pas d'où je viens, ni même qui je suis vraiment, donc je voyage là où je peux pour tenter de découvrir ma vraie identité. Et mes pas m'ont guidé ici.
Rentrant dans son jeu, tu ne rechignais pas quand elle entourait ton corps de ses bras, diminuant peu à peu la distance entre vous. Rien d'indécent, juste un petit jeu entre deux inconnues qui apprécient sans doute jouer avec ce genre de sentiments. Tu hochais doucement la tête en guise de réponse à sa taquinerie, avant de sentir quelques petits frissons le long de ton dos alors qu'elle s'approchait de ton oreille pour te murmurer des mots doux. Des mots qui témoignent d'une envie de continuer ce jeu, toutes les deux.
» Serait-ce là un prétexte pour voir ce corps caché par ce tissu délicat ?
Tournant doucement ta tête pour la regarder dans les yeux, tu levais ta main pour dévoiler simplement ton épaule.
» Je pensais que vous seriez du genre à la jouer plus finement. Pas avec un prétexte aussi banal.
Potion S
Gateau des 2 ans : empêche votre personnage de subir un coup fatal en MC et rend tous les PV (utilisable 2 fois ; s'active automatiquement ; passe avant la potion de résurrection)
---- Matériaux
---- Divers
| Da Capo +
FOR + 10 VIT - 1 (fatigue : 10)
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stats, effets d'arme etc.
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stats, effets d'arme etc.
Représailles = Augmente les dégâts infligés à l'ennemi à hauteur de 30 % des dégâts subits par l'unité lors de la dernière attaque. (4)
Adossé au mur de ta cabane, la jolie demoiselle toujours à tes côtés, ton corps pressé contre le sien, tu sentais son parfum délicat se mêler à l’air frais de la nuit. Impossible de détourner ton regard de ses traits gracieux. Elle te plaisait vraiment, au point de vouloir passer des heures en sa compagnie... et certainement pas pour une simple partie de Monopoly. Un sourire se dessina sur ton visage alors qu’elle te révélait enfin la raison de sa présence ici, une lueur d’intrigue dans ses yeux.
Dès le premier regard, tu avais su qu’elle n’était pas là pour avoir commis un crime. Mais imaginer qu’elle avait choisi de venir dans cet endroit, volontairement ? Peu de gens osaient s’y aventurer par envie. Tu trouvais cela incroyablement courageux, peut-être même imprudent, surtout pour quelqu’un d’amnésique. Une pointe de respect mêlée à de l’admiration naissait en toi. Elle t’avait sauvé la vie ; tu ressentais une profonde gratitude. C’est précisément pour qu’elle n’ait pas à affronter seule les dangers de ce lieu que tu avais décidé de lui offrir ton aide. Après tout, l’idée de partager quelques jours avec une telle beauté éveillait en toi un mélange de désir et d’anticipation.
❝ Vous m'avez sauvé la vie, donc je vais vous aider à chercher des indices sur votre passé à Thuléa. Même si j'ai du mal à croire que vous ayez réellement passé du temps ici. Il est difficile d’imaginer quelqu’un comme vous dans cet endroit... Et concernant les naissances, je n’en ai pas entendu parler depuis que je suis ici. Il semble que ce ne soit pas vraiment une priorité pour les gens d’ici. ❞
Les souvenirs de ceux qui tentaient de fuir cet endroit te traversaient l’esprit. Après tout, la plupart des gens ne rêvaient que d'une chose : quitter cette île sinistre. Nombreux étaient ceux qui enfreignaient les règles, bravant la peur et le danger pour tenter de regagner Varenne. Mais la réalité était implacable, et ils finissaient souvent six pieds sous terre ou engloutis par les vagues impitoyables. Combien de fois avais-tu toi-même envisagé de partir ? Combien de fois avais-tu rêvé d'échapper à cet enfer ? Mais au fond, tu savais que les chances de réussite étaient minces. Ton instinct de survie, combiné à tes projets non réalisés, t’avait finalement poussé à trouver refuge dans la forêt, à t’éloigner de cette folie humaine, à t’isoler pour mieux résister.
❝ Ça doit être agréable de voyager, de découvrir de nouveaux horizons... enfin, si l’on oublie votre maladie et ses conséquences. Je ne vais pas vous le cacher, je vous envie un peu en ce moment. Même si, au fond, ma terre natale, mon village, surpassent de loin tout ce que j’ai pu voir ailleurs. ❞
Nordahl te manquait, c’était indéniable. Ses rires, ses conseils, sa présence rassurante, tout cela laissait un vide que personne n’avait comblé. Mais tu savais que tu devais encore rester ici un bon moment, à passer des années seul, entouré par le silence pesant de cet endroit maudit. Même si tu t'y faisais peu à peu, l’absence de jeunes femmes séduisantes pesait sur toi, créant un manque que tu n’osais avouer à personne. C’est pourquoi, lorsque cette beauté envoûtante se retrouva devant toi, partageant ton jeu avec une aisance troublante, tu sentis un frisson parcourir ton échine. Le désir montait en toi, irrésistible. Si tu n’avais pas été blessé, tu aurais sûrement déjà franchi une étape supplémentaire. Mais avec tes blessures, chaque mouvement te rappelait ta vulnérabilité. Tu devais te contenter de flirter, savourant l’instant, laissant la tension entre vous s’intensifier.
Tu esquissas un sourire, incapable de dissimuler que ses mots avaient touché juste, qu’elle avait parfaitement deviné le fond de tes pensées. Son intelligence et sa perspicacité ne faisaient qu’ajouter à son charme, te captivant davantage.
❝ Un prétexte... Ce n'est pas mon genre, voyons. ❞
Tu l'observas un instant, ton regard suivant les courbes de son visage, la douceur de ses traits. Lentement, tu approchas tes lèvres de sa peau, déposant un baiser délicat sur son épaule. La chaleur de son corps contre le tien, le parfum subtil de sa peau, tout cela éveillait en toi des désirs enfouis. Tes lèvres glissèrent lentement le long de son cou, ta respiration devenant plus profonde, avant que tu ne t’arrêtes soudainement, plongeant ton regard dans le sien pour la faire languir, pour faire monter le désir entre vous.
❝ Je peux être direct, si tu préfères. Et on peut se tutoyer, surtout si tu restes ici quelques jours ~ ❞
DEF +2
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Be brave !
Ton amnésie t'amenait sur bien des chemins différents, dangereux comme ennuyants. Cheldis est grand, tu penses que cela te prendra énormément de temps avant de trouver un petit indice sur ton passé, sauf si, par chance, quelqu'un de ta famille biologique, ou un ami, qui était encore vivant, te reconnaissait. Mais pour le moment, ton visage était familier pour personne. Peut être que les personnes appartenant à ton passé étaient toutes décédées, et que, "par chance", tu étais la dernière survivante.
Mais en pensant comme ça, tu sentais ton coeur se serrer. Si tu n'obtiens jamais de réponse, comment peux-tu continuer à t'accrocher à la vie ? Découvrir ne serait-ce que ton véritable nom est ta seule raison de vivre pour le moment, alors avoir cette question en tête jusqu'à ce que tu meurs est une pensée désagréable à avoir.
» Celui qui m'héberge m'a dit la même chose, il n'est pas certain que je sois déjà venue à Thuléa. Quand on m'a retrouvé, j'avais des vêtements de noble confection malgré tout, pas un attirail de bandit ou de tueuse à gage. Mais c'est le seul indice que j'ai, des vêtements quand on m'a retrouvé, et un bijoux que je portais à ce moment là. Il faudrait que j'aille voir un joaillier, si il peut savoir à qui ce collier appartenait..
Tu haussais les épaules. Tu devrais peut être aller à Djinn pour voir un joaillier digne de ce nom, mais vu le contexte actuel... Tu ne penses pas que ce soit le moment pour des recherches sur un bijoux.
» C'est un sentiment particulier, de redécouvrir Cheldis entièrement, alors que j'ai sans doute passé... Une trentaine d'années quelque part, peut être à voyager, je ne sais pas. Mais... D'où êtes vous originaire au juste ? Et qu'est-ce qui vous retient ici ?
Tu lui adressais un petit sourire en coin alors que ton épaule se dévoilait. La tension présente était agréable, et tu n'avais pas spécialement envie d'y mettre fin, même si tu veillais tout de même à la santé de la femme en face de toi. Sa blessure n'était clairement pas à ignorer, et ce serait fâcheux si cette dernière se rouvrait. Tu ne connais pas les environs, et vu à quel point la maison est éloignée de la civilisation, tu n'es même pas sûre de trouver un médecin pour la soigner en urgence.
Un silence imposait sa présence, alors que ses lèvres se déposaient sur ton épaule, jusqu'à ton cou. Tes joues prenaient cette couleur vive, cette nuance rubis qui se rapprochait presque de tes cheveux. Un petit soupire s'échappait de tes lèvres alors que tu la laissais faire sans broncher. Puis, quand elle plantait son regard dans le tien, un sourire se dessinait de nouveau sur tes lèvres rosées.
» En effet, Jodie.
Tu venais doucement poser une main sur sa joue, pour lui tourner doucement la tête afin de déposer un tendre baiser sur son autre joue.
» As-tu faim, Miss ?
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Tu observais Nyx avec une attention particulière, sentant son trouble profond tandis qu’elle parlait de son amnésie. Ses yeux, perdus dans le vague, semblaient chercher quelque chose qu’elle ne pouvait pas saisir. Tu comprenais, d'une certaine manière, la douleur qu’elle ressentait, cette impression d’être perdue dans un monde qui lui semblait autrefois familier mais qui était désormais devenu un labyrinthe sans issue. Chaque jour, elle semblait se débattre avec ce vide, cette absence de souvenirs qui la laissait dériver sans repères.
Nyx évoquait ses vêtements de noble confection et ce bijou qu’elle portait lorsqu’elle avait été retrouvée. Ses doigts caressaient le pendentif autour de son cou, comme pour s’ancrer à quelque chose de tangible. Ces objets étaient ses seuls liens concrets avec son passé, des fragments d’une vie qu’elle ne se rappelait plus. Tu pouvais voir dans son regard un mélange de désespoir et d’espoir, une lueur vacillante qui la poussait à continuer ses recherches malgré l’incertitude. Tu te demandais comment elle parvenait à tenir bon, alors que tout autour d’elle semblait si incertain.
Quand elle parlait de la possibilité de retrouver la trace de son passé grâce à ce bijou, elle mordillait sa lèvre inférieure, un geste inconscient trahissant son anxiété. Tu pouvais sentir son envie désespérée de trouver des réponses. Mais tu percevais aussi la tristesse qui l’accompagnait, cette peur sourde que son passé reste à jamais hors de portée. Tu savais que cette quête était tout pour elle, une raison de vivre qui, bien que fragile, la maintenait debout. Tu te demandais ce que cela ferait de la perdre, de découvrir que les réponses qu’elle cherchait n’existaient peut-être pas.
Alors que le silence s’installait entre vous, une tension palpable flottait dans l’air. Tu te sentais soudainement mal à l'aise en repensant à la question que Nyx t'avait posée plus tôt. Tu savais que cette question finirait par revenir, et la vérité que tu cachais te pesait lourdement. Tu avais le corps tendu, la culpabilité te rongeant. La raison pour laquelle tu te trouvais ici était bien plus sombre que ce que tu voulais admettre. Tu avais commis un crime, un acte que tu regrettes chaque jour, mais que tu ne pouvais effacer. Cette culpabilité te rongeait, et l'idée que Nyx puisse découvrir cette part de toi te terrifiait. Malgré la connexion que vous sembliez partager, tu te demandais si elle pourrait te pardonner si elle apprenait la vérité. Tu redoutais ce moment où tu devrais affronter non seulement ton passé, mais aussi son jugement, et cela te faisait encore plus douter de ta place ici, auprès d'elle.
❝ Je suis originaire de Nordahl ! Et pour ce qui est de la raison qui me retient ici… Je préfère garder ça pour moi. Ce n'est rien contre toi, mais je me méfie des gens. Je n'accorde pas ma confiance facilement, et on n'est pas encore assez proches pour que je me confie à toi. ❞
Cette proximité créait une atmosphère lourde de sous-entendus. Tu ressentais cette tension aussi, la vivais intensément. Il y avait quelque chose de profondément humain dans cette connexion qui se formait entre vous, quelque chose qui te rappelait que, malgré toutes les difficultés, vous étiez toutes les deux vivantes, en quête de quelque chose. Tu te sentais partagée entre l’envie de prolonger ce moment de complicité et la conscience de sa fragilité. Nyx était vulnérable, tout comme toi, mais pour des raisons différentes. Mais en même temps, tu ne pouvais t’empêcher de te sentir attirée par cette intimité naissante, par ce lien qui se tissait lentement entre vous.
Nyx posa doucement une main sur ta joue, ses doigts légèrement frais contre ta peau. Elle tourna légèrement ta tête pour déposer un baiser tendre sur l'autre côté de ton visage. Ce geste, empreint de tendresse, te réchauffa le cœur. Tu te rendais compte à quel point ce moment était important pour elle, peut-être même pour vous deux. Ce n’était pas seulement un baiser, c’était un échange de confiance, une promesse silencieuse que, malgré l’incertitude du passé, le présent pouvait encore offrir des moments de douceur.
Cette question, simple en apparence, te ramena à la réalité. Elle te rappelait que, malgré toutes les questions sans réponse, il y avait encore des besoins primaires, des moments de vie à savourer. C’était un rappel que la vie continuait, que vous pouviez encore partager quelque chose, même au milieu de tout ce chaos. Tu laissas un léger sourire se dessiner sur tes lèvres, sentant que, malgré tout, tu étais connectée à quelque chose de plus grand que toi.
❝ Oui, je crois que j'ai un peu faim ❞ répondis tu doucement, ta voix trahissant une légère émotion.
En prononçant ces mots, tu pris une profonde inspiration, cherchant à te détendre. Les épaules un peu moins tendues, tu comprenais qu’il y avait encore des raisons de continuer, des moments de vie à partager, même si le passé était là, qu'il avait rendu ta vie difficile. C’était dans ces petits instants, ces échanges simples, que tu trouvais la force de continuer, tout comme Nyx.
❝ Vu mon état, tu ne vas pas vouloir que je cuisine... Donc fais comme chez toi ! ❞
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Be brave !
Ne pas avoir de souvenirs de ton passé. Etre complètement perdue face au monde qui t'entoure... Tu n'es pas certaine que beaucoup de personnes puissent comprendre ce que tu ressentais. C'était une situation particulière. Pas unique, car avec tout ce qu'il se passe à Cheldis, tu n'es pas sûre d'être la seule amnésique, mais cela ne courait pas les rues pour autant.
Et pourtant...
Malgré ce qu'il t'arrivait, tu te laissais aller aux petits plaisirs de la vie. Tu te laissais aller à la séduction en répondant au jeu de Jodie sans broncher. Ton monde ne s'arrêtait pas de tourner malgré ta perte de souvenirs. Malgré l'angoisse et la tristesse que tu peux ressentir en repensant à tes potentiels proches oubliés, tu ne veux pas te laisser abattre. Tu esquissais alors un petit sourire en regardant la demoiselle, si près de toi. Pourquoi passer à côté d'une si belle compagnie après tout ?
Tu arquais un sourcil à ses paroles avant de la regarder, intriguée.
» Oh, quelle coïncidence que tu sois de Nordhal, et que je vive à Nordhal ces derniers temps haha... Et je comprends, ne t'en fais pas, je ne te force pas à révéler tes sombres secrets à une inconnue telle que moi.
Tu lui souriais avant de te reculer légèrement, après lui avoir déposé un baiser sur la joue. Ton changement de sujet est soudain, mais tu as toujours été comme ça, à passer du coq à l'âne. Tu regardais la petite cuisine de Jodie, essayant de réfléchir à ce que tu pouvais préparer, qui soit simple et rapide, car tu ne voulais pas passer des heures derrière les fourneaux pour autant.
» En effet, même simplement cuisiner peut demander des efforts considérables surtout vu ta situation, donc autant que tu restes poser.
Tu fouillais un peu avant de te tourner de nouveau vers la demoiselle aux cheveux clairs.
» ... Des oeufs, cela te convient ? J'ai peur d'être une catastrophe en cuisine haha.
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Tu la regardas, un léger sourire se dessinant sur tes lèvres, avant de te rapprocher doucement d'elle. Tu cherchais cette chaleur qui te manquait tant, ce contact doux et réconfortant contre ta peau, comme une ancre dans une mer agitée. C’était une sensation que tu avais perdue depuis ton arrivée à Thuléa, où la froideur semblait t’avoir enveloppé tout entière. Au fond, une peur sourde t’habitait, celle de te retrouver de nouveau seule. Même si tu faisais tout pour ne rien laisser transparaître, la solitude te pesait parfois bien plus que tu ne l’admettais. Alors, presque instinctivement, tu te blottis contre elle, cherchant refuge dans sa présence. Tes mains agrippèrent fermement son vêtement, comme pour lui dire sans un mot que tu ne voulais pas qu’elle te lâche, que tu avais besoin d’elle, peut-être plus que tu n’osais le reconnaître.
❝ Au plaisir de te recroiser là-bas, et pourquoi pas partager un verre... nous deux, seuls, dans une baignoire, nus ~ ❞ soufflas tu d’un ton taquin, tes yeux cherchant les siens avec un sourire espiègle sur les lèvres. Tu relevas doucement la tête, capturant son regard, laissant planer une douce tension entre vous. ❝ Bien sûr, tout cela ne sera possible qu’une fois que j’aurai quitté cette île... en espérant que tu sois toujours quelque part sur les terres d'Althéa. ❞ Ta voix se fit plus douce, presque rêveuse, comme si tu laissais entrevoir un désir dissimulé derrière cette légèreté apparente, un souhait que cet instant ne soit pas seulement un jeu de mots, mais une promesse.
Tu la laissas finalement partir, bien que chaque fibre de ton être souhaitait la garder encore un instant près de toi. Allongé dans le lit, toi qui, contrairement à elle, ne pouvais pas te déplacer pour le moment, tu sentis une vague de tristesse t’envahir. Une petite moue se dessina sur ton visage. Tu aurais voulu la sentir contre toi un peu plus longtemps, partager encore cette chaleur réconfortante. Mais il te fallait te résigner. Au moins, elle avait pris le temps de se pencher doucement et de déposer un baiser tendre sur ta joue, un geste qui te fit sourire malgré tout. Ce léger contact sur ta peau, simple mais sincère, t'apporta un bref instant de bonheur. Tu ne pus t’empêcher de la suivre des yeux tandis qu’elle s’éloignait vers la cuisine, observant ses courbes avec un regard malicieux, sans même chercher à dissimuler ton intérêt. Un soupçon de légèreté persistait, malgré cette solitude à laquelle tu devais à nouveau faire face.
❝ Le problème, c’est que ça va être compliqué pour moi de t’obéir et de rester clouée au lit jusqu’à ce que tout aille mieux. J’ai besoin de m’occuper, de bouger, de sentir que je fais quelque chose. Ne rien faire me pèse, tu comprends... C’est comme si, en restant ici, je m’étouffais un peu plus chaque jour. ❞
Ta voix trahissait une légère frustration, un mélange d’impatience et de vulnérabilité que tu n'osais pas totalement dévoiler. C'était bien plus que le simple besoin de mouvement : c'était une lutte contre cette sensation de stagnation, cette peur de l’immobilité, de ne pas avancer qui te hantait.
Tu te redressas légèrement, grimaçant alors qu'une vague de douleur traversait ton corps, ta main pressée contre ta blessure. Un rire nerveux t'échappa, mêlé à cette souffrance que tu tentais d'ignorer. Après un instant à reprendre ton souffle et calmer cette brûlure sourde, tu levai les yeux vers elle, un sourire malicieux aux lèvres. ❝ Eh bien, je ne me souviens pas t'avoir donné la permission de fouiller dans mes placards... Tu ne m’as même pas demandé ❞ plaisantas tu, ta voix empreinte de taquinerie. Bien sûr, tout cela n'était qu'un jeu. En réalité, elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait. Après tout, elle t’avait sauvé la vie, et dans ton état, tu n’étais pas en mesure de lui refuser quoi que ce soit. Tu savais que tu allais devoir compter sur elle, et même si cela te gênait un peu, au fond, tu appréciais cette attention, ce soutien discret mais précieux.
❝ Des œufs, c’est parfait, ne t’inquiète pas. Fais ce qui te semble le plus simple pour toi ! Je ne suis pas difficile, et même si ton plat n’est pas à la hauteur, je le finirai sans problème. ❞
Tu lui adressas un sourire rassurant, mais ton regard, plus attentif, parcourut sa silhouette, de la tête aux pieds. Tu ne pouvais t’empêcher de la juger un peu, non pas sévèrement, mais avec curiosité. Sa posture, sa tenue, tout en elle trahissait une certaine maladresse, une gêne qui la rendait presque touchante. Elle n’avait clairement pas l’allure d’un cordon bleu, c’était vrai, mais encore moins celle de quelqu’un qui se sent à l’aise. Cela se voyait dans chacun de ses gestes. Pourtant, tu n’avais aucune envie de la juger. Après tout, l’art de la cuisine est bien plus compliqué qu’il n’y paraît, et tu respectais qu’elle essaie, malgré sa nervosité visible.
❝ Quand j'irai mieux et que tu m’autoriseras enfin à bouger, je pourrais te montrer deux ou trois astuces, si ça te dit ! ❞ dis-tu avec un sourire chaleureux, ton ton léger mais sincère.
Tu n'avais aucune intention de relever sa gêne apparente. Au contraire, tu voulais l’encourager, la mettre à l’aise, lui faire comprendre que ses efforts étaient appréciés. Tu ressentais une envie presque instinctive de l'aider, de lui tendre la main, comme pour lui offrir un peu de confiance là où elle semblait en manquer. Après tout, chacun a besoin d'un petit coup de pouce de temps en temps, et tu étais prête à être ce soutien pour elle, à ta manière.
DEF +2
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-- SOIN --
Potions S (+20pv)
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Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
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