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Anko Moon
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Kanagawa
Viser dans le mille
feat. Katsuro
C'était une promesse de sa maman depuis un bon moment. Le temps d'économiser suffisamment pour la commande. Il arrive qu'elles soient amenés à voyager pour des marchés où elles proposent les meilleurs pégases de leur élevage. Cette fois c'est à Heifei, et la concurrence est rude entre les divers vendeurs. La clé c'est de savoir attirer les clients, et sa maman est très douée pour ça. Au début Anko est restée l'aider, car ce n'est pas de tout repos avec les clients qui affluent pour venir voir la qualité de la marchandise. Soit dit en passant elle déteste appeler les pégases ainsi, ils sont bien plus que ça à ses yeux.
Mais la jeune femme était clairement sur ressort durant tout le temps où elle a soutenu sa maman. Toujours en train de gigoter ou sautiller sur place, à tel point que ça a fini par agacer l'adulte, forcément. La mère lui a donné les écus avant de le pousser filer vers ce qui l'intéresse réellement. Même si elle n'a rien contre la vente des équidés, c'est vrai que ce n'est pas son objectif premier en venant ici. La rumeur d'un artisan s'est répandue jusqu'à Naju, et il lui faut absolument voir de ses propres yeux si les échos sont véridiques.
Ainsi Anko demande son chemin plusieurs fois avant de tomber sur l'atelier de l'expert qui capte toute son attention. Elle est toute joyeuse en entrant pour saluer l'artisan en s'inclinant légèrement.
-Bonjour ! Je voudrais faire fabriquer un arc !
Normalement avec les écus économisés, elle devrait avoir assez pour la commande. En tout cas c'est ce qu'elle espère, sinon elle serait très déçue.
Un arc. Son arc. Fait spécialement pour elle. Ce n'est pas la plus douée en tir, cependant elle s'est entraînée durant son service militaire. Pas qu'elle pense vraiment combattre avec, plus l'utiliser comme passe-temps.
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"i heard a song once, it posed this point of view
that wishes made on stars are likely to come true
so here's my secret, at bedtime every night
i search the sky and hope to find a star who'd send a light to me"
that wishes made on stars are likely to come true
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Niveau :
57/90
Expérience :
26695
Écus :
x3 30 PF
25% en boutique x2 ; 20% en boutique x1 ; 1 Ticket familier
VIT +3
DEF +2
RES +2
Matériaux :
x1
x2
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VIT +3
DEF +2
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Matériaux :
x1
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Inventaire :
Lance maudite
Arme par défaut :
PV 32 | FOR 19 | MAG 06 | VIT 25 | TEC 07 | DEF 15 | RES 15 | MVT 04
Stats :
||
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
Armes :
00
Etage Tour :
03
Missions accomplies :
1403
Réputation :
DEF +2
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
Maitrises :
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Viser dans
le mille
Hefei · Daishan
Défiguré par un bâillement à s’en décrocher la mâchoire, le cliquetis de la serrure extirpe Katsuro de sa torpeur alors qu’il y tourne mollement la clé. Il tire la porte vers lui en se frottant les yeux et est accueilli par la petite cloche située à son sommet qui indique ordinairement la venue d’un potentiel client. Il traine les pieds nonchalamment à travers la pièce et prend le soin d’ouvrir chaque volet afin de baigner la pièce de la lumière naturelle du soleil. Il laisse échapper un soupir de contentement lorsque cette dernière se pose sur son visage. Une senteur boisée familière qu’il affectionne particulièrement —encore heureux— lui chatouille le nez. Katsuro est très sensible aux odeurs ; celle-ci a un don pour égayer ses journées. Il se met à humer un air de musique et s’en va ensuite quérir un chiffon posé là. Avant d’embaucher, il entreprend systématiquement de passer un coup sur chaque surface ainsi que sa marchandise ; impensable de laisser une couche de poussière souiller ses créations.
Gesticulant ridiculement, le garçon n’épargne aucune étagère. Seul au monde à cet instant présent, l’air susurré se mue peu à peu en chant. Une octave trop basse, et incapable d’atteindre les notes plus hautes, il se dandine à travers la boutique. Katsuro marque le tempo en claquant des doigts tout en se dirigeant vers la porte d’entrée où pendouille l’écriteau qui signale l’activité de son enseigne, qu’il retourne prestement avant de rebrousser chemin en direction de son atelier où il va rincer le tissu vétuste dans un évier. Il laisse échapper un grognement peu glorieux ; il exècre la texture de la poussière humide, davantage lorsqu’elle se glisse sous ses ongles. Il s’empresse de mettre un terme à cette tâche ingrate puis s’essuie. Le facteur d’arcs se passe un rapide coup sur le visage pour se rafraîchir —et aussi réordonner ses cheveux, vital. Il regagne la pièce principale en trotillant.
Katsuro s’effondre dans le siège situé derrière le comptoir où il reçoit et conseille les acheteurs. Il peut encore flâner en attendant que quelqu’un se présente à lui. Il retire sa veste et la pose sur le dossier. Ou peut-être qu’il s’agit sans doute du moment opportun pour trier la paperasse qui s’entasse dans le placard tout au fond, vilement camouflée par une porte qui demeure fermée en toutes circonstances, qu’il reporte constamment depuis des jours. Il prend son courage à deux mains et s’attèle à résoudre cette situation embarrassante. Il est temps d’être professionnel et responsable. Il se convainc lui-même en s’encourageant tout bas.
Absorbé par la quantité de papiers et de cahier remplis de croquis ou de mesures, Katsuro ne prête pas attention au bruit distinctif du petit escalier menant à sa boutique en train d’être gravi. Les yeux écarquillés, il se redresse subitement dans le but d’accueillir en bonne et due forme la personne venue à sa rencontre, et se cogne la tête sur la surface se faisant. Il se frotte l’endroit endolori vigoureusement mais reste impassible. Les premières impressions sont les plus importantes.
Il se recompose miraculeusement avant que la cliente n’ait eu le temps d’apercevoir cette scène pathétique. Katsuro l’accueille avec chaleur à l’aide d’un sourire sincère ; recevoir une jeune clientèle lui met du baume au cœur. Elle semble sûre d’elle, car elle formule sa requête aussitôt. Brave petite. Il laisse échapper un petit rire, touché par sa démarche.
« Bonjour et bienvenue ! Ça tombe bien, tu es à la bonne adresse ! »
Katsuro s’éclaircit la gorge et se prépare au questionnaire habituel destiné aux acquéreurs qui n’ont pas encore d’idée précise du produit qu’ils souhaitent.
« N’aie pas peur, dit-il d’une voix rassurante, mais avant toute chose, je dois te demander quelques détails supplémentaires. Quel est ton budget ? Une simple estimation suffit. Sache que si tu achètes un modèle déjà disponible, ce sera moins cher. »
Il pointe du doigt les arcs disposés de part et d’autre de la boutique. De belles pièces à la recherche du propriétaire qui saura les chôyer.
« En revanche, si tu veux qu’il te sied à merveille, c’est sûr qu’un produit fait sur mesure sera plus confortable. Mais vachement plus cher. »
Le garçon ne s’embête pas à décrire la science de l’archerie dans l’immédiat. Il pressent que son interlocutrice y est tout juste initiée, alors il prend l’initiative de lui poser plus de questions qu’à l’accoutumée.
« Pour quelle utilité ? Chasse, entraînement… Euh, militaire ? »
Elle a l’air bien jeune pour ça tout de même. Il a lui-même fait son service militaire à douze ans, après tout.
« Un matériau précis en tête ? Bois, acier, fer ? Et tu as une idée de la portée que tu voudrais ? »
Katsuro attrape une feuille et un crayon afin d’y noter chaque réponse de la jeune femme et monter un devis. Il s’accoude sur le comptoir et se penche au-dessus, puis lève la tête pour lui lancer un regard empli d’enthousiasme.
« Tu voudrais un carquois et des flèches aussi ou pas ? »
Espérant qu’elle ne soit pas trop submergée par les sollicitations traditionnelles, il attend patiemment ses réponses afin de poursuivre leur entrevue.
Gesticulant ridiculement, le garçon n’épargne aucune étagère. Seul au monde à cet instant présent, l’air susurré se mue peu à peu en chant. Une octave trop basse, et incapable d’atteindre les notes plus hautes, il se dandine à travers la boutique. Katsuro marque le tempo en claquant des doigts tout en se dirigeant vers la porte d’entrée où pendouille l’écriteau qui signale l’activité de son enseigne, qu’il retourne prestement avant de rebrousser chemin en direction de son atelier où il va rincer le tissu vétuste dans un évier. Il laisse échapper un grognement peu glorieux ; il exècre la texture de la poussière humide, davantage lorsqu’elle se glisse sous ses ongles. Il s’empresse de mettre un terme à cette tâche ingrate puis s’essuie. Le facteur d’arcs se passe un rapide coup sur le visage pour se rafraîchir —et aussi réordonner ses cheveux, vital. Il regagne la pièce principale en trotillant.
Katsuro s’effondre dans le siège situé derrière le comptoir où il reçoit et conseille les acheteurs. Il peut encore flâner en attendant que quelqu’un se présente à lui. Il retire sa veste et la pose sur le dossier. Ou peut-être qu’il s’agit sans doute du moment opportun pour trier la paperasse qui s’entasse dans le placard tout au fond, vilement camouflée par une porte qui demeure fermée en toutes circonstances, qu’il reporte constamment depuis des jours. Il prend son courage à deux mains et s’attèle à résoudre cette situation embarrassante. Il est temps d’être professionnel et responsable. Il se convainc lui-même en s’encourageant tout bas.
Absorbé par la quantité de papiers et de cahier remplis de croquis ou de mesures, Katsuro ne prête pas attention au bruit distinctif du petit escalier menant à sa boutique en train d’être gravi. Les yeux écarquillés, il se redresse subitement dans le but d’accueillir en bonne et due forme la personne venue à sa rencontre, et se cogne la tête sur la surface se faisant. Il se frotte l’endroit endolori vigoureusement mais reste impassible. Les premières impressions sont les plus importantes.
Il se recompose miraculeusement avant que la cliente n’ait eu le temps d’apercevoir cette scène pathétique. Katsuro l’accueille avec chaleur à l’aide d’un sourire sincère ; recevoir une jeune clientèle lui met du baume au cœur. Elle semble sûre d’elle, car elle formule sa requête aussitôt. Brave petite. Il laisse échapper un petit rire, touché par sa démarche.
« Bonjour et bienvenue ! Ça tombe bien, tu es à la bonne adresse ! »
Katsuro s’éclaircit la gorge et se prépare au questionnaire habituel destiné aux acquéreurs qui n’ont pas encore d’idée précise du produit qu’ils souhaitent.
« N’aie pas peur, dit-il d’une voix rassurante, mais avant toute chose, je dois te demander quelques détails supplémentaires. Quel est ton budget ? Une simple estimation suffit. Sache que si tu achètes un modèle déjà disponible, ce sera moins cher. »
Il pointe du doigt les arcs disposés de part et d’autre de la boutique. De belles pièces à la recherche du propriétaire qui saura les chôyer.
« En revanche, si tu veux qu’il te sied à merveille, c’est sûr qu’un produit fait sur mesure sera plus confortable. Mais vachement plus cher. »
Le garçon ne s’embête pas à décrire la science de l’archerie dans l’immédiat. Il pressent que son interlocutrice y est tout juste initiée, alors il prend l’initiative de lui poser plus de questions qu’à l’accoutumée.
« Pour quelle utilité ? Chasse, entraînement… Euh, militaire ? »
Elle a l’air bien jeune pour ça tout de même. Il a lui-même fait son service militaire à douze ans, après tout.
« Un matériau précis en tête ? Bois, acier, fer ? Et tu as une idée de la portée que tu voudrais ? »
Katsuro attrape une feuille et un crayon afin d’y noter chaque réponse de la jeune femme et monter un devis. Il s’accoude sur le comptoir et se penche au-dessus, puis lève la tête pour lui lancer un regard empli d’enthousiasme.
« Tu voudrais un carquois et des flèches aussi ou pas ? »
Espérant qu’elle ne soit pas trop submergée par les sollicitations traditionnelles, il attend patiemment ses réponses afin de poursuivre leur entrevue.
- Plan de la boutique:
- Voici grossièrement l'idée que je me faisais de la boutique! https://www.zupimages.net/up/23/24/msr9.png
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Anko Moon
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feat. Katsuro
Il y a quelque chose de chaleureux dans cette boutique, et le vendeur doit y être pour quelque chose. Elle adore son sourire lumineux qui inspire confiance, qui invite à s'approcher pour formuler sa demande. La jeune femme n'hésite pas, réclame la fabrication d'un arc... Sans donner plus de détails. C'est qu'elle n'y connait pas grand-chose à l'affaire, elle sait juste s'en servir, pas les faire. Sa demande sonne presque innocente alors que celle-ci est pourtant décidée et sûre. Est-ce qu'elle sonne un peu idiote devant le vendeur ? Peut-être, elle a l'habitude après tout, on le lui dit souvent.
Heureusement ce dernier a l'air aussi habitué aux demandes imprécises, car lui-même commence à poser des questions pour la préciser. A commencer bien entendu par le budget. Anko n'a absolument aucune idée de combien coûte un arc fait sur mesure, alors c'est naïvement qu'elle propose les écus durement économisés pour ça.
-Je dois avoir à peu près mille écus. Je ne sais pas du tout si c'est assez !
Elle rit de sa propre ignorance, loin d'en être dérangée. Ce n'est pas sa spécialité, normal qu'elle ne sache pas grand-chose. Mais ça devrait suffire au moins pour un modèle déjà existant ? Elle espère secrètement que ce serait même assez pour un modèle sur mesure. Ses joues rougissent légèrement quand il en demande l'utilité. Est-ce qu'il sera vexé si elle lui répond honnêtement ?
-Oh non, rien de militaire ! En fait... J'aime juste bien l'arc, donc j'aimerais en avoir un pour l'utiliser de temps en temps. Mais c'est pas impossible que l'utilise pour chasser aussi !
Ajouté un peu à la hâte, comme si il fallait absolument une véritable utilisation. Tant qu'elle paie, ce n'est pas le problème du vendeur ce qu'elle en fait. Au moins ce dernier l'inonde suffisamment de questions pour qu'elle dessine petit à petit une idée précise. Sans qu'elle ne soit noyée par celles-ci.
-Je le pensais simplement en bois, pour une portée euh... Assez courte ? Je n'ai pas besoin qu'il porte loin. Et j'aimerais bien un carquois aussi oui ! Les flèches ça ira, je peux en fabriquer.
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25% en boutique x2 ; 20% en boutique x1 ; 1 Ticket familier
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PV 32 | FOR 19 | MAG 06 | VIT 25 | TEC 07 | DEF 15 | RES 15 | MVT 04
Stats :
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FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
Armes :
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Etage Tour :
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Missions accomplies :
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Réputation :
DEF +2
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
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le mille
Hefei · Daishan
Hochant la tête, absorbé par les indications de sa cliente, Katsuro triture son crayon de papier et note quelques mots par-ci par-là. Il saisit davantage au fil de la description donnée l’idée qu’elle se fait ; avec un tel budget, elle escompte probablement se procurer un produit inédit. L’archer est soulagé de constater qu’elle ne se réserve pas à une utilité martiale. Il attend courtoisement que la jeune femme ait formulé ses dernières précisions avant de poursuivre.
« Rassure-toi, 1000 écus est bien assez pour ce que tu souhaites. Un arc sur mesure en bois devrait largement te convenir. »
Elle paraît si fière d’avoir regroupé une telle somme ; sans doute le fruit de moult semaines d’économie et de dépenses menées avec parcimonie. Il se pose théâtralement l’index sur le menton, plongé dans une intense réflexion.
« Tout dépendra du bois que tu avais en tête, si l’aspect esthétique t’importe, les nervures du bois, des poupées plus décorées, une poignée en une matière spécifique, tout ça, tout ça ! »
Katsuro jette un vif coup d’œil en direction des arcs en exergue.
« Par petite portée, tu veux dire traditionnelle, ou véritablement quelque chose qui te permette de tirer disons, à quelques pas ? J’ai un modèle qui te permet de viser plus aisément à courte distance, il risque d’alourdir la facture cependant. »
D’humeur joviale, saisi par la ferveur de sa cliente, il contemple proposer une petite ristourne en augmentant la gamme de son produit sans la lui facturer ; mais cela reste à voir. Ses recettes fluctuantes et insuffisantes ne lui permettent pas de jouer le bon samaritain bien souvent ; toutefois, il garde cette possibilité dans un coin de sa tête. S’il peut susciter un élan de motivation supplémentaire, il en serait extrêmement ravi.
« En ce qui concerne le carquois, je ne suis évidemment pas tanneur. Je peux passer commande et te le remettre lorsque ton arc sera prêt. Bien sûr, ça va engendrer des frais supplémentaires. »
Il sourit, embarrassé.
« Je n’ai plus les prix en tête par contre, haha… Je te redis ça lorsque tu repasseras. Si tu veux ? »
Katsuro se frotte l’arrière du crâne.
« Je pourrais aussi te prendre quelque chose pour la poignée et assortir le tout. »
Tout en posant les calculs sur la feuille, un petit silence anxiogène s’installe, et alors il s’empresse de le combler :
« Dis-moi, ça fait longtemps que tu sais te servir d’un arc ? »
Bien qu’appliqué dans son entreprise, il s’efforce de maintenir un contact oculaire entre deux coups de crayon afin de lui signifier que sa curiosité est sincère.
« Tu n’es pas d’ici, je me trompe ? Je ne t’ai jamais vu. »
Il laisse échapper un rire chaleureux.
« Tu viens de loin pour profiter de ma marchandise ? »
Le garçon lui adresse un clin d’œil malicieux. Rapidement, il sent ses joues s’enflammer et regrette ce geste instantanément ; elle est très jeune et cela pourrait être très mal interprété. Dénué d’intention mauvaise qui excèderait un rapport cordiale dans un contexte commercial cependant, il préfère ignorer son intervention maladroite, et reprend :
« J’ai besoin de ton nom pour le préciser sur ta commande, d’ailleurs ! »
Il se baisse et attrape un papier situé dans un des tiroirs du comptoir. Sur cette dernière figurent plusieurs champs à remplir, notamment l’identité, l’adresse ou encore la signature. Cela n’engage à rien pour le moment, puisque Katsuro n’a pas encore remis le devis. Honteux, il n’ose pas demander le prénom de sa cliente, car un tel enchainement d’interaction risquerait de déclencher quelques malentendus ; étant de nature hospitalière et relativement familière, Katsuro préfère instaurer une atmosphère détendue. Il pointe du doigt là où la fillette doit renseigner certaines informations.
« Oh, d’ailleurs. Je ne me suis pas présenté : tu peux m’appeler Katsuro ! »
L’archer, qui jusqu’à présent s’est tenu d’une posture malheureuse, s’étire de tout son long et quelques craquements retentissent, avant de se rasseoir. Il se confond en excuse.
« Désolé, euh, je n’ai pas encore installé de chaises pour les clients… »
Dans l’attente que sa cliente s’occupe de la paperasse qui est sienne, il gigote sur sa chaise.
« Rassure-toi, 1000 écus est bien assez pour ce que tu souhaites. Un arc sur mesure en bois devrait largement te convenir. »
Elle paraît si fière d’avoir regroupé une telle somme ; sans doute le fruit de moult semaines d’économie et de dépenses menées avec parcimonie. Il se pose théâtralement l’index sur le menton, plongé dans une intense réflexion.
« Tout dépendra du bois que tu avais en tête, si l’aspect esthétique t’importe, les nervures du bois, des poupées plus décorées, une poignée en une matière spécifique, tout ça, tout ça ! »
Katsuro jette un vif coup d’œil en direction des arcs en exergue.
« Par petite portée, tu veux dire traditionnelle, ou véritablement quelque chose qui te permette de tirer disons, à quelques pas ? J’ai un modèle qui te permet de viser plus aisément à courte distance, il risque d’alourdir la facture cependant. »
D’humeur joviale, saisi par la ferveur de sa cliente, il contemple proposer une petite ristourne en augmentant la gamme de son produit sans la lui facturer ; mais cela reste à voir. Ses recettes fluctuantes et insuffisantes ne lui permettent pas de jouer le bon samaritain bien souvent ; toutefois, il garde cette possibilité dans un coin de sa tête. S’il peut susciter un élan de motivation supplémentaire, il en serait extrêmement ravi.
« En ce qui concerne le carquois, je ne suis évidemment pas tanneur. Je peux passer commande et te le remettre lorsque ton arc sera prêt. Bien sûr, ça va engendrer des frais supplémentaires. »
Il sourit, embarrassé.
« Je n’ai plus les prix en tête par contre, haha… Je te redis ça lorsque tu repasseras. Si tu veux ? »
Katsuro se frotte l’arrière du crâne.
« Je pourrais aussi te prendre quelque chose pour la poignée et assortir le tout. »
Tout en posant les calculs sur la feuille, un petit silence anxiogène s’installe, et alors il s’empresse de le combler :
« Dis-moi, ça fait longtemps que tu sais te servir d’un arc ? »
Bien qu’appliqué dans son entreprise, il s’efforce de maintenir un contact oculaire entre deux coups de crayon afin de lui signifier que sa curiosité est sincère.
« Tu n’es pas d’ici, je me trompe ? Je ne t’ai jamais vu. »
Il laisse échapper un rire chaleureux.
« Tu viens de loin pour profiter de ma marchandise ? »
Le garçon lui adresse un clin d’œil malicieux. Rapidement, il sent ses joues s’enflammer et regrette ce geste instantanément ; elle est très jeune et cela pourrait être très mal interprété. Dénué d’intention mauvaise qui excèderait un rapport cordiale dans un contexte commercial cependant, il préfère ignorer son intervention maladroite, et reprend :
« J’ai besoin de ton nom pour le préciser sur ta commande, d’ailleurs ! »
Il se baisse et attrape un papier situé dans un des tiroirs du comptoir. Sur cette dernière figurent plusieurs champs à remplir, notamment l’identité, l’adresse ou encore la signature. Cela n’engage à rien pour le moment, puisque Katsuro n’a pas encore remis le devis. Honteux, il n’ose pas demander le prénom de sa cliente, car un tel enchainement d’interaction risquerait de déclencher quelques malentendus ; étant de nature hospitalière et relativement familière, Katsuro préfère instaurer une atmosphère détendue. Il pointe du doigt là où la fillette doit renseigner certaines informations.
« Oh, d’ailleurs. Je ne me suis pas présenté : tu peux m’appeler Katsuro ! »
L’archer, qui jusqu’à présent s’est tenu d’une posture malheureuse, s’étire de tout son long et quelques craquements retentissent, avant de se rasseoir. Il se confond en excuse.
« Désolé, euh, je n’ai pas encore installé de chaises pour les clients… »
Dans l’attente que sa cliente s’occupe de la paperasse qui est sienne, il gigote sur sa chaise.
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La jeune femme est fière de son budget, surtout lorsque le vendeur lui confirme que ce sera suffisant pour son projet. Ce sont de longs mois d'économies qui sont là, et si elle se sent un peu coupable de dépenser pour son plaisir personnel, sa maman l'a longuement rassurée. Ça ne la dérange pas de lui faire ce cadeau, au contraire elle en est même ravie. Aucune des deux n'est vraiment dépensière d'habitude, c'est rare que la rouquine fasse ce genre de caprice. Une fois de temps en temps elle y a bien le droit.
Son interlocuteur continue d'enchaîner les précisions, les questions, sans qu'elle ne perde le fil. Elle-même est bavarde alors ça ne la dérange pas du tout. Ce n'est que maintenant qu'elle réfléchit sérieusement à son envie. Un arc stylisé demandera sûrement un plus gros budget mais... Avec ce qu'elle a, elle peut se le permettre, non ?
-Est-ce que ce serait possible d'avoir quelques gravures sur le bois ? Rien de très compliqué, juste que ce soit un peu joli !
Donner des formes ou des idées ? C'est en demander trop à sa petite tête. Anko fait confiance au professionnel, il saura ce que "joli" veut dire. Peut-être. En tout cas elle sautille sur place, trop heureuse de voir le projet prendre vie pour de vrai. Maintenant qu'elle est dans la boutique ça devient réel, concret, ce n'est plus juste un rêve.
-Oh une portée traditionnelle ce sera très bien ! C'est vraiment pour du loisir alors ce sera parfait.
Toujours un peu honte de dire ça, pourtant le vendeur a eut l'air soulagé que ce ne soit pas pour un usage militaire. Peut-être qu'il n'aime particulièrement l'armée. Elle ne se voit pas poser la question, même si celle-ci trotte dans son esprit.
-D'accord ! Je repasserai pour le prix, si il faut je prendrai un peu plus dans mes économies.
L'avantage d'avoir toujours de l'argent de côté. Bien que, de base, ce dit argent devrait servir à s'acheter un pégase. Encore une chose qui peut attendre, qui n'est pas urgente.
-Hum... Ça fait quelques années ? Je ne suis pas une pro avec, je me suis juste entraîné pendant mon service militaire, et ça m'a bien plus. Mais je reste plus à l'aise avec une lance !
Impossible de s'empêcher de rajouter des détails inutiles dont il se fiche probablement. Il semble cependant empli d'une curiosité sincère, qu'elle s'empresse de combler.
-Exact, je suis originaire de Naju ! On est venues aujourd'hui avec ma maman pour vendre nos pégases. On tient un élevage. Tu aimes bien les pégases ? Je rêve d'en avoir un rien qu'à moi, ils sont tellement beaux et gracieux...
Ne jamais la lancer sur le sujet, elle pourrait parler des heures de ces créatures. Loin d'avoir mal interprété les paroles ou le geste de l'homme, Anko est juste ravie qu'il s'intéresse à elle.
-Moi c'est Anko, enchantée ! Et pas grave pour la chaise, je préfère rester debout.
Euphémisme pour dire qu'elle ne tient pas en place sur ses deux jambes.
-Et toi, t'es un vrai pro des arcs ? Tu sais bien t'en servir ? Tu pourrais faire une démonstration ?
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Écus :
x3 30 PF
25% en boutique x2 ; 20% en boutique x1 ; 1 Ticket familier
VIT +3
DEF +2
RES +2
Matériaux :
x1
x2
25% en boutique x2 ; 20% en boutique x1 ; 1 Ticket familier
VIT +3
DEF +2
RES +2
Matériaux :
x1
x2
Inventaire :
Lance maudite
Arme par défaut :
PV 32 | FOR 19 | MAG 06 | VIT 25 | TEC 07 | DEF 15 | RES 15 | MVT 04
Stats :
||
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
Armes :
00
Etage Tour :
03
Missions accomplies :
1403
Réputation :
DEF +2
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
Maitrises :
looking for a soulmate
Statut :
Soutien S :
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Invité
Phrase
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Feat Feat
Crédits Crédits
Invité
Viser dans
le mille
Hefei · Daishan
Pas le moins décontenancée, l’interrogation se poursuit et le cerveau de facteur d’arcs de Katsuro est en ébullition. Il apprécie ce moment ; les matinées en semaine sont généralement calmes. Il peut pleinement se consacrer à sa cliente. Elle précise son intérêt pour l’esthétisme de son accessoire ; rien de tel qu’une arme qui nous reflète. Une création unique qui nous appartient et qui ne sera jamais répliquée. Il hoche la tête à mesure qu’elle poursuit ses propos.
« C’est tout à fait possible de graver les branches de ton arc. Cependant, je vais devoir utiliser un bois plus dense pour compenser la perte de matière et l’équilibrer, et sans doute faire quelques ajustements. »
Le garçon prend en compte la possibilité de dépasser le budget émis un peu plus tôt. C’est bien plus agréable d’avoir une marge de manœuvre dans ce genre de projet. Lorsque la fillette mentionne son service militaire, le cœur de Katsuro se crispe. Il laisse échapper un soupir de consternation.
« Ah le service militaire… J’espère que le tien s’est bien mieux passé que le mien, haha. C’est dommage qu’il soit imposé même lorsqu’on ne se réserve pas à un métier au sein de l’armée. Enfin. Je comprends. Mais euh, ça fait un peu de temps qu’il y a pas eu de conflit militaire quoi. »
Il juge plus judicieux de ne pas développer sa prise de position, ignorant les convictions de son interlocutrice. Il se permet néanmoins de préciser :
« L’avantage, c’est que ça fait découvrir des passions ou des intérêts. C’est grâce à ça que j’ai découvert l’archerie alors, j’imagine que, merci ? »
Il souffle du nez en haussant les sourcils.
« Et alors, tu te débrouillais bien du coup ? »
A la mention de Naju, Katsuro redresse soudainement la tête ; sa famille s’est installée à proximité de la grande ville durant son enfance afin de permettre à son père de lancer sa carrière d’agriculteur, et elle y demeure à ce jour. Cela lui arrache un sourire. Peut-être que par une pure coïncidence… ?
L’archer ne comptait pas l’évoquer, toutefois les mots qui suivent piquent sa curiosité. Quelles sont les chances pour que les génitrices des deux archers partagent une passion commune ; et pas des plus anodines.
« C’est marrant, ma mère aussi a travaillé dans une écurie de pégases à un moment. Elle a arrêté quand mes sœurs sont nées mais, elle a toujours kiffé. »
Des questions le taraudent, mais il hésite. Après tout, ils seront là encore une bonne heure… Il réfléchit —pas très longtemps— et finit par concéder qu’un échange vivant est bien plus agréable que des paroles monotones et dénuées d’affect.
« Tu pourrais me dire son prénom ? Peut-être que c’était une collègue de ma mère. »
Il ponctue sa phrase par un rire trahissant son peu d’espoir que cela puisse s’avérer vrai.
« Enfin, t’es pas obligée. C’est pas important pour notre devis. Je veux pas, euh, te presser à me donner des infos persos qui sont pas nécessaires. »
Katsuro ressent une certaine fierté lorsque la jeune femme commence à le questionner sur ses compétences en archerie. Il s’accoude sur le comptoir et passe sa main dans ses cheveux avec assurance.
« Oh, tu sais, je me débrouille… »
Il fléchit ses bras dans une vaine tentative de faire transparaître sa force —pour tendre une corde quoi.
« Je pense que je suis assez doué en vrai » reprend-il —le garçon serait dévasté à l'idée que sa déclaration soit prise au pied de la lettre. « J’ai le compas dans l’œil comme on dit. Mais je chasse pas et je tape pas les gens moi. Du coup euh, j’aime juste vraiment beaucoup faire du tir. C’est relaxant, seul, dans la nature, le bruit du bois qui se crispe sous la tension et le petit pfuuuut de la flèche part. Puis la confection, c’est super cool. Mais je vais pas te forcer à écouter mes jacasseries. »
Il pourrait se sentir vibrer tant il est fier de sa profession et du bonheur qu’elle lui apporte.
« Bon, c’est qu’il commence à faire soif. »
Katsuro est traversé d’un petit sursaut.
« De l’eau je veux dire. De l’eau. Bien sûr. Haha. »
Il trottine en direction de son atelier et attrape deux verres qu’il remplit d’eau —très fraîche. Il revient d’une démarche plus lente, précautionneux ; ses pas sont malgré tout ponctués de gouttes s’échouant sur le sol dans un grand fracas accentué par le silence momentané. Il se racle la gorge.
« Pourtant, je t’assure que je suis très adroit avec un arc. » Le garçon regagne son fauteuil. « Et tu sais ce qui est super bien ? C’est que le bambou est le meilleur bois pour un arc, et Kanagawa en regorge ! J’ai de la réserve pour ça. D’ailleurs, est-ce que tu savais que le bambou n’est pas un arbre, mais fait partie de la famille des graminacées ? »
Une petite anecdote gratuite pour faire oublier le chemin aqueux à ses pieds.
« C’est tout à fait possible de graver les branches de ton arc. Cependant, je vais devoir utiliser un bois plus dense pour compenser la perte de matière et l’équilibrer, et sans doute faire quelques ajustements. »
Le garçon prend en compte la possibilité de dépasser le budget émis un peu plus tôt. C’est bien plus agréable d’avoir une marge de manœuvre dans ce genre de projet. Lorsque la fillette mentionne son service militaire, le cœur de Katsuro se crispe. Il laisse échapper un soupir de consternation.
« Ah le service militaire… J’espère que le tien s’est bien mieux passé que le mien, haha. C’est dommage qu’il soit imposé même lorsqu’on ne se réserve pas à un métier au sein de l’armée. Enfin. Je comprends. Mais euh, ça fait un peu de temps qu’il y a pas eu de conflit militaire quoi. »
Il juge plus judicieux de ne pas développer sa prise de position, ignorant les convictions de son interlocutrice. Il se permet néanmoins de préciser :
« L’avantage, c’est que ça fait découvrir des passions ou des intérêts. C’est grâce à ça que j’ai découvert l’archerie alors, j’imagine que, merci ? »
Il souffle du nez en haussant les sourcils.
« Et alors, tu te débrouillais bien du coup ? »
A la mention de Naju, Katsuro redresse soudainement la tête ; sa famille s’est installée à proximité de la grande ville durant son enfance afin de permettre à son père de lancer sa carrière d’agriculteur, et elle y demeure à ce jour. Cela lui arrache un sourire. Peut-être que par une pure coïncidence… ?
L’archer ne comptait pas l’évoquer, toutefois les mots qui suivent piquent sa curiosité. Quelles sont les chances pour que les génitrices des deux archers partagent une passion commune ; et pas des plus anodines.
« C’est marrant, ma mère aussi a travaillé dans une écurie de pégases à un moment. Elle a arrêté quand mes sœurs sont nées mais, elle a toujours kiffé. »
Des questions le taraudent, mais il hésite. Après tout, ils seront là encore une bonne heure… Il réfléchit —pas très longtemps— et finit par concéder qu’un échange vivant est bien plus agréable que des paroles monotones et dénuées d’affect.
« Tu pourrais me dire son prénom ? Peut-être que c’était une collègue de ma mère. »
Il ponctue sa phrase par un rire trahissant son peu d’espoir que cela puisse s’avérer vrai.
« Enfin, t’es pas obligée. C’est pas important pour notre devis. Je veux pas, euh, te presser à me donner des infos persos qui sont pas nécessaires. »
Katsuro ressent une certaine fierté lorsque la jeune femme commence à le questionner sur ses compétences en archerie. Il s’accoude sur le comptoir et passe sa main dans ses cheveux avec assurance.
« Oh, tu sais, je me débrouille… »
Il fléchit ses bras dans une vaine tentative de faire transparaître sa force —pour tendre une corde quoi.
« Je pense que je suis assez doué en vrai » reprend-il —le garçon serait dévasté à l'idée que sa déclaration soit prise au pied de la lettre. « J’ai le compas dans l’œil comme on dit. Mais je chasse pas et je tape pas les gens moi. Du coup euh, j’aime juste vraiment beaucoup faire du tir. C’est relaxant, seul, dans la nature, le bruit du bois qui se crispe sous la tension et le petit pfuuuut de la flèche part. Puis la confection, c’est super cool. Mais je vais pas te forcer à écouter mes jacasseries. »
Il pourrait se sentir vibrer tant il est fier de sa profession et du bonheur qu’elle lui apporte.
« Bon, c’est qu’il commence à faire soif. »
Katsuro est traversé d’un petit sursaut.
« De l’eau je veux dire. De l’eau. Bien sûr. Haha. »
Il trottine en direction de son atelier et attrape deux verres qu’il remplit d’eau —très fraîche. Il revient d’une démarche plus lente, précautionneux ; ses pas sont malgré tout ponctués de gouttes s’échouant sur le sol dans un grand fracas accentué par le silence momentané. Il se racle la gorge.
« Pourtant, je t’assure que je suis très adroit avec un arc. » Le garçon regagne son fauteuil. « Et tu sais ce qui est super bien ? C’est que le bambou est le meilleur bois pour un arc, et Kanagawa en regorge ! J’ai de la réserve pour ça. D’ailleurs, est-ce que tu savais que le bambou n’est pas un arbre, mais fait partie de la famille des graminacées ? »
Une petite anecdote gratuite pour faire oublier le chemin aqueux à ses pieds.
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Anko Moon
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Kanagawa
Viser dans le mille
feat. Katsuro
Les yeux de Anko s'illuminent lorsqu'il affirme que c'est possible de graver les branches de l'arc. Elle ne veut rien de compliqué, juste que ce soit joli. Pour que ce soit son arc rien qu'à elle, qu'il n'y en ait pas d'autre à lui ressembler. Bien sûr ça va sûrement demander des ajustements, peut-être un peu plus de budget, mais rien d'impossible. De toute façon le côté pratique elle laisse ça au vendeur qui a l'air de savoir ce qu'il fait. Ce n'est pas du tout son domaine. Peut-être qu'une lance elle aurait su graver des choses dessus, pourquoi ne pas essayer avec la sienne ? Non, ce serait risquer de l'abîmer.
-Chouette ! J'ai hâte de voir ça !
Même si ce n'est pas pour tout de suite, le temps qu'il fasse déjà le devis, puis réalise l'arc, il va s'écouler possiblement des semaines. On sent que Katsuro ne porte pas le service militaire dans son cœur, lui n'a pas apprécié le sien. Contrairement à la jeune femme qui en garde un plutôt bon souvenir, elle s'y est fait des amis, et ça lui a permis d'apprendre à manier des armes. De quoi savoir se protéger et protéger les autres en cas de besoin.
-Oh je n'ai pas souffert du mien ! Je trouve que c'est important pour apprendre à se défendre tout de même. Il y a toujours des bandits un peu partout. Et puis comme tu dis ça permet de découvrir des passions !
Toujours le bon côté des choses avec Anko. Néanmoins elle comprendrait une position contraire, ça ne la dérangerait pas. Elle est ouverte d'esprit après tout, prête à accepter ce que chacun pense.
-Comme j'ai dit je me débrouillais bien avec une lance. Enfin je crois ? Mes instructeurs disaient que j'avais bien choisi mon arme de prédilection en tout cas.
Puis la conversation dévie un peu sur sa maman et son élevage de pégases. Anko est très curieuse quand le facteur d'arcs évoque que sa propre mère a la même passion, a travaillé également dans un élevage de ces bestioles. Y a-t-il une chance que les deux adultes se connaissent ? Ce serait improbable tout de même, une drôle de coïncidence. Un gloussement franchit ses lèvres et elle secoue la tête.
-On s'ennuierait si on ne parlait que professionnel, et puis je te trouve très gentil ! En tout cas ma maman s'appelle Sun-Hi. Ça te dit quelque chose ?
Katsuro semble assez fier de ses compétences en archerie, il y a sûrement de quoi l'être. Pour être doué il faut savoir bien visé, ce que la rouquine a parfois du mal à faire. Trop facilement déconcentrée. Alors elle ne doute pas que le vendeur d'arcs est sans aucun doute meilleur qu'elle dans la discipline. Et puis lorsqu'il fait sa description Anko tape dans ses mains de joie.
-Oui, c'est exactement ça ! Cette sensation que j'adore quand je pratique juste comme ça ! Trop contente qu'on soit sur la même longueur d'onde !
Visiblement ça ne la dérange pas d'écouter ses jacasseries - elle-même est bien trop bavarde, et ça se voit. Il n'y avait pas besoin de stresser à avouer qu'elle aime juste faire du tir au final, il comprend ce passe-temps. Mais parler, parler, ça donne soif, sa gorge commence effectivement à être un peu sèche. Heureusement Katsuro apporte vite deux verres d'eau, non sans laisser une petite traînée aqueuse derrière lui, qui fait sourire la jeune femme.
Traînée rapidement oubliée par les paroles du vendeur. Elle le remercie avant d'engloutir son verre d'une traite, puis de répondre.
-Donc mon arc sera en bambou ? Et euh c'est quoi les... Graminamachin ?
Anko est un peu bête, il ne faut pas lui en vouloir.
Icon :
"i heard a song once, it posed this point of view
that wishes made on stars are likely to come true
so here's my secret, at bedtime every night
i search the sky and hope to find a star who'd send a light to me"
that wishes made on stars are likely to come true
so here's my secret, at bedtime every night
i search the sky and hope to find a star who'd send a light to me"
Phrase :
224
Messages :
Penny Polendina - RWBY
Featuring :
Les Graph BG
Crédits :
Frame :
Sprite :
09
Niveau :
57/90
Expérience :
26695
Écus :
x3 30 PF
25% en boutique x2 ; 20% en boutique x1 ; 1 Ticket familier
VIT +3
DEF +2
RES +2
Matériaux :
x1
x2
25% en boutique x2 ; 20% en boutique x1 ; 1 Ticket familier
VIT +3
DEF +2
RES +2
Matériaux :
x1
x2
Inventaire :
Lance maudite
Arme par défaut :
PV 32 | FOR 19 | MAG 06 | VIT 25 | TEC 07 | DEF 15 | RES 15 | MVT 04
Stats :
||
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
Armes :
00
Etage Tour :
03
Missions accomplies :
1403
Réputation :
DEF +2
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
Maitrises :
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Invité
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Crédits Crédits
Invité
Viser dans
le mille
Hefei · Daishan
Le papier est submergé de notes diverses et variées à mesure que les deux archers établissent ensemble le produit fini. Katsuro voit se dessiner graduellement devant ses yeux l’arc que pourra bientôt fièrement brandir sa cliente. Il est rassuré d’entendre que son service militaire s’est bien déroulé et hoche la tête en l’écoutant attentivement.
« C’est important d’être polyvalent, c’est une bonne chose. Du coup, tu dirais que l’arc est une sorte d’armement secondaire ? »
Il serre son poing.
« Moi, j’ai décidé d’apprendre à utiliser des gantelets. On dirait pas, mais je suis giga balèze. »
Il toussote, comme si son corps souhaitait rétablir la vérité contre son gré.
« J’ai pas peur de la BAGARRE ! J’étais un sale gosse. Qui aurait pu deviner qu’il deviendrait un homme si raffiné plus tard…»
En réalité, le plus gros trouillard de la bourgade.
« Faudrait que j’en rachète tien… J’y ai pas touché depuis, euh, un peu longtemps. »
Ce qui le captive davantage toutefois, c’est cette passion partagée par leur mère respective. Le garçon arbore un sourire immaculé lorsqu’elle le complimente ; c’est vrai qu’il est très charmant après tout. Dès qu’il entend le prénom que prononce Anko, il ne peut réprimer un petit sursaut. Ce dernier éveille en lui une réminiscence, alors il s’empresse de poursuivre :
« Et bien figure-toi que je suis à peu près sûr que ma maman a travaillé au moins à un moment avec elle. »
Il jette un regard au plafond, comme s’il devait fouiller sa mémoire à la recherche de détails cruciaux pour recoller les pièces du puzzle. Il fait tournoyer lentement le fauteuil sur lequel il se tient —pour stimuler son cerveau.
« Elle nous parlait souvent de ses journées de travail. Elle est vraiment tombée amoureuse des pégases. C’est dingue, je leur ai jamais trouvé quoique ce soit de particulier. »
Il laisse échapper un rire gêné, puis d’une voix basse, ajoute :
« Peut-être parce-que j’ai un peu peur du vide haha. »
Il se racle la gorge.
« Je voulais pas insinuer que ce sont des animaux stupides hein. Juste, je préfère les chats. C’est trop mimi… »
Katsuro se perd en divagation, comme à son habitude. Il se reprend.
« La mienne s’appelle Konatsu. Ils ont un truc avec les prénoms qui commencent en K dans la famille, je sais pas trop pourquoi. »
Il se retient de ne pas retracer son arbre généalogique pour préciser sa pensée, et à raison : il n’est pas au comptoir d’un café à bavasser avec l’ivrogne du coin, et ce n’est absolument pas nécessaire pour le devis —vraiment la capacité de concentration d’une petite cuillère.
Le facteur d’arcs remue pour faire craquer ses omoplates et se penche de nouveau sur la feuille de papier qu’il n’a pas touchée depuis quelques minutes.
« Désolé si ça prend du temps, bredouille-t-il. Tu peux me dire de fermer mon clapet si ça te soûle haha. »
À la question de son interlocutrice, il lève un index magistralement : des interrogations tout à fait dans ses cordes.
« Les graminacées, ou graminées, grosso modo, ce sont ce sont des plantes à fleur mais dont la tige est creuse. Comme un bambou quoi. Et les arbres, bah. Le tronc il est rempli. Je trouve personnellement le bambou un peu plus complexe à manipuler, mais le résultat final est trop stylé. Attends, je vais te montrer. »
Katsuro se lève subitement et s’en va quérir un arc exposé à l’opposé du bureau.
« Regarde-moi cette belle pièce ! »
Il pose avec délicatesse sa précieuse œuvre sur la surface.
« Ils sont un peu plus larges que les autres, car il faut compléter la planche de bambou à ses extrémités avec des siyahs, pour pouvoir installer la corde après. Mais ça donne une forme vraiment jolie. »
Ses pupilles pétillantes sont rivées sur l’arc. La boutique est embaumée par son exaltation—ou peut-être juste par son parfum à la lavande dont il se couvre d’une dose exagérée chaque jour.
« Après, bien sûr, je peux réduire la taille pour le tien, mais si le squelette te convient pas, je peux faire avec un autre matériau ; je te dirai ce qu’il me reste en quantité suffisante. »
Le garçon s’en va reposer avec prudence son ouvrage une fois sa démonstration finie.
« Dis-moi, puisque tu remets à neuf ton attirail, ça t’intéresserait un gant de tir pour protéger ta main ? Selon celle qui est dominante. Ou un plastron pour la poitrine ? C’est pas indispensable, mais ça donne une dégaine de guerrier. »
Il lui fait un clin d’œil ; petite guerrière. Fidèle à lui-même, Katsuro continue d’inonder Anko de questions alors qu’elle se dépatouille à peine de ses explications techniques.
« Et toi du coup, tu fais quoi sinon ? Tu vas rester ici pendant que je fais ton arc ou tu reviendras plus tard ? »
Il aurait presque oublié qu’il s’agit d’une entrevue professionnelle. C’est agréable d’échanger avec quelqu’un qui partage son intérêt dont le débit de parole équivaut le sien, et qui fait preuve d’un entrain communicateur.
« C’est important d’être polyvalent, c’est une bonne chose. Du coup, tu dirais que l’arc est une sorte d’armement secondaire ? »
Il serre son poing.
« Moi, j’ai décidé d’apprendre à utiliser des gantelets. On dirait pas, mais je suis giga balèze. »
Il toussote, comme si son corps souhaitait rétablir la vérité contre son gré.
« J’ai pas peur de la BAGARRE ! J’étais un sale gosse. Qui aurait pu deviner qu’il deviendrait un homme si raffiné plus tard…»
En réalité, le plus gros trouillard de la bourgade.
« Faudrait que j’en rachète tien… J’y ai pas touché depuis, euh, un peu longtemps. »
Ce qui le captive davantage toutefois, c’est cette passion partagée par leur mère respective. Le garçon arbore un sourire immaculé lorsqu’elle le complimente ; c’est vrai qu’il est très charmant après tout. Dès qu’il entend le prénom que prononce Anko, il ne peut réprimer un petit sursaut. Ce dernier éveille en lui une réminiscence, alors il s’empresse de poursuivre :
« Et bien figure-toi que je suis à peu près sûr que ma maman a travaillé au moins à un moment avec elle. »
Il jette un regard au plafond, comme s’il devait fouiller sa mémoire à la recherche de détails cruciaux pour recoller les pièces du puzzle. Il fait tournoyer lentement le fauteuil sur lequel il se tient —pour stimuler son cerveau.
« Elle nous parlait souvent de ses journées de travail. Elle est vraiment tombée amoureuse des pégases. C’est dingue, je leur ai jamais trouvé quoique ce soit de particulier. »
Il laisse échapper un rire gêné, puis d’une voix basse, ajoute :
« Peut-être parce-que j’ai un peu peur du vide haha. »
Il se racle la gorge.
« Je voulais pas insinuer que ce sont des animaux stupides hein. Juste, je préfère les chats. C’est trop mimi… »
Katsuro se perd en divagation, comme à son habitude. Il se reprend.
« La mienne s’appelle Konatsu. Ils ont un truc avec les prénoms qui commencent en K dans la famille, je sais pas trop pourquoi. »
Il se retient de ne pas retracer son arbre généalogique pour préciser sa pensée, et à raison : il n’est pas au comptoir d’un café à bavasser avec l’ivrogne du coin, et ce n’est absolument pas nécessaire pour le devis —vraiment la capacité de concentration d’une petite cuillère.
Le facteur d’arcs remue pour faire craquer ses omoplates et se penche de nouveau sur la feuille de papier qu’il n’a pas touchée depuis quelques minutes.
« Désolé si ça prend du temps, bredouille-t-il. Tu peux me dire de fermer mon clapet si ça te soûle haha. »
À la question de son interlocutrice, il lève un index magistralement : des interrogations tout à fait dans ses cordes.
« Les graminacées, ou graminées, grosso modo, ce sont ce sont des plantes à fleur mais dont la tige est creuse. Comme un bambou quoi. Et les arbres, bah. Le tronc il est rempli. Je trouve personnellement le bambou un peu plus complexe à manipuler, mais le résultat final est trop stylé. Attends, je vais te montrer. »
Katsuro se lève subitement et s’en va quérir un arc exposé à l’opposé du bureau.
« Regarde-moi cette belle pièce ! »
Il pose avec délicatesse sa précieuse œuvre sur la surface.
« Ils sont un peu plus larges que les autres, car il faut compléter la planche de bambou à ses extrémités avec des siyahs, pour pouvoir installer la corde après. Mais ça donne une forme vraiment jolie. »
Ses pupilles pétillantes sont rivées sur l’arc. La boutique est embaumée par son exaltation—ou peut-être juste par son parfum à la lavande dont il se couvre d’une dose exagérée chaque jour.
« Après, bien sûr, je peux réduire la taille pour le tien, mais si le squelette te convient pas, je peux faire avec un autre matériau ; je te dirai ce qu’il me reste en quantité suffisante. »
Le garçon s’en va reposer avec prudence son ouvrage une fois sa démonstration finie.
« Dis-moi, puisque tu remets à neuf ton attirail, ça t’intéresserait un gant de tir pour protéger ta main ? Selon celle qui est dominante. Ou un plastron pour la poitrine ? C’est pas indispensable, mais ça donne une dégaine de guerrier. »
Il lui fait un clin d’œil ; petite guerrière. Fidèle à lui-même, Katsuro continue d’inonder Anko de questions alors qu’elle se dépatouille à peine de ses explications techniques.
« Et toi du coup, tu fais quoi sinon ? Tu vas rester ici pendant que je fais ton arc ou tu reviendras plus tard ? »
Il aurait presque oublié qu’il s’agit d’une entrevue professionnelle. C’est agréable d’échanger avec quelqu’un qui partage son intérêt dont le débit de parole équivaut le sien, et qui fait preuve d’un entrain communicateur.
Dernière édition par Katsuro Ayanami le 06/07/23, 12:45 pm, édité 1 fois
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Anko Moon
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Kanagawa
Viser dans le mille
feat. Katsuro
On pourrait trouver contradictoire qu'elle réclame un arc alors que son arme de prédilection est une lance. En réalité c'est qu'elle en a déjà une, et ne voit pas l'intérêt d'en racheter une autre. Même si celle-ci pourrait être stylisée ou parfaitement adaptée. Mieux vaut faire son caprice pour quelque chose qu'elle n'a pas, c'est plus utile. De toute façon maintenant que la commande est passée c'est trop tard pour reculer. Pas qu'elle regrette un seul instant. En tout cas Katsuro a tout compris, l'arc est juste secondaire à ses yeux.
-Exactement !
Anko rit de bon cœur devant la mention de la mêlée. A le voir on ne l'imaginerait pas du tout se battre au corps à corps, c'est très surprenant. Elle ne veut pas être méchante, mais il n'a pas vraiment la carrure qu'on s'imaginerait d'un combattant aux poings.
-Sans vouloir te vexer, c'est bien la dernière chose que j'aurais imaginé pour toi ! Ceci dit les gens qui me connaissent ne me voient pas avec un arc non plus, donc un partout.
Une fille qui s'occupe de pégases tirer des flèches ? Le paradoxe est énorme, bien que ce ne soit pas impossible. En revanche jamais elle ne brandirait un arc sur leur dos, de peur de faire une bêtise. Enfin, elle est très loin de savoir se battre à dos de bestiole. Même un cheval la jeune femme aurait du mal.
Dans la discussion vient une drôle de coïncidence, qui aurait cru qu'elle tomberait sur le fils d'une ancienne collègue à sa maman ? Celle-ci va être ravie de le savoir, peut-être qu'elle tentera de reprendre contact qui sait. Les deux ont l'air de s'être perdues de vue depuis que la mère de Katsuro ne travaille plus avec les pégases.
-Je comprends que tout le monde ne les apprécie pas. Pourtant ils sont tellement beaux, gracieux quand ils volent, et intelligents, et...
Et il s'en fiche probablement de savoir ce qu'elle pense des pégases. La rouquine se laisse beaucoup trop emportée dès qu'on part sur ce sujet.
-Bref, j'aime les pégases. Mais j'aime bien aussi les chats ! On en nourrit quelques uns qui viennent à l'élevage, parfois ils se laissent même caresser ! En tout cas je dirais à ma maman que je t'ai rencontré, ça lui fera plaisir je pense.
C'est censé être une discussion professionnelle de base, ils ont trop dévié. Pas que ça dérange Anko, habituée à beaucoup parler, au moins autant que son interlocuteur. Ce n'est pas tous les jours qu'on croise quelqu'un ayant le même débit que soi. Alors elle secoue la tête en gloussant. Clairement elle ne lui dira pas de fermer son clapet, elle aime parler avec lui.
Même si elle ne comprend pas tout quand ça part dans des explications scientifiques et techniques. Les graminamachin dont elle ne retient pas le nom ont des troncs vides, voilà ce qu'elle devine des paroles de Katsuro. Elle admire avec de grands yeux l'arc présenté par ce dernier, en appréciant la forme. Avec des motifs gravés dessus, ça rendrait encore plus joli. C'est décidé, c'est ce matériau qu'elle veut pour le sien.
-J'ai pas tout compris mais je voudrais le mien en bambou ! Si ça demande des ajustements en plus c'est pas grave.
Si il faut elle paiera, tant pis. L'idée d'avoir l'air d'une féroce guerrière ne la tente pas plus que ça. Mais ça lui tire un sourire.
-Oh pas la peine pour le plastron, je ne cherche pas à ressembler à une guerrière, et puis ça doit être inconfortable. Par contre je veux bien un gant de tir, ma main dominante est la droite !
Un gant pour ne pas s'abîmer la main tant qu'à faire. Elle pourrait enfiler ceux qui servent à l'écurie, mais... Ils sont tout sales forcément, plein de paille et de crottin. Ce ne serait pas l'idéal de les utiliser pour autre chose.
-Dès que maman a fini avec la vente des pégases on repart à Naju. Donc je reviendrai plus tard chercher mon arc, tu me préviendra par missive quand il sera terminé ? Ou alors tu me donnes une estimation du temps !
Icon :
"i heard a song once, it posed this point of view
that wishes made on stars are likely to come true
so here's my secret, at bedtime every night
i search the sky and hope to find a star who'd send a light to me"
that wishes made on stars are likely to come true
so here's my secret, at bedtime every night
i search the sky and hope to find a star who'd send a light to me"
Phrase :
224
Messages :
Penny Polendina - RWBY
Featuring :
Les Graph BG
Crédits :
Frame :
Sprite :
09
Niveau :
57/90
Expérience :
26695
Écus :
x3 30 PF
25% en boutique x2 ; 20% en boutique x1 ; 1 Ticket familier
VIT +3
DEF +2
RES +2
Matériaux :
x1
x2
25% en boutique x2 ; 20% en boutique x1 ; 1 Ticket familier
VIT +3
DEF +2
RES +2
Matériaux :
x1
x2
Inventaire :
Lance maudite
Arme par défaut :
PV 32 | FOR 19 | MAG 06 | VIT 25 | TEC 07 | DEF 15 | RES 15 | MVT 04
Stats :
||
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
Armes :
00
Etage Tour :
03
Missions accomplies :
1403
Réputation :
DEF +2
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
Maitrises :
looking for a soulmate
Statut :
Soutien S :
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Feat Feat
Crédits Crédits
Invité
Viser dans
le mille
Hefei · Daishan
Les yeux plissés, Katsuro souffle du nez et émet un rire jaune lorsque sa cliente se permet de commenter son absence de robustesse et formuler des doutes quant à ses capacités en combat rapproché. Il ne reconnaitrait pas de gaieté de cœur sa perspicacité, mais il n’est pas en sucre ; il peut encaisser une petite remarque malicieuse de temps en temps. De nature optimiste, le garçon ne réciproque pas ses taquineries et secoue la tête en signe de désapprobation lorsqu’elle partage un sentiment similaire vis-à-vis de ses compétences en archerie.
« Tu sais, moi ça me semble cohérent que tu aies choisi ce domaine en maniement secondaire, tu as une carrure svelte et tu as l’air assez adroite. Enfin, c’est peut-être parce-que tu viens me commander un arc en vrai, haha. »
Katsuro laisse échapper un murmure guttural attendri à la mention des petits félins trop choupidous. Son envie d’en accueillir un au sein de son foyer ne s’est jamais ternie avec le temps ; ils pourraient également devenir compagnons de marche lorsqu’il s’aventure dans la forêt pour s’aérer l’esprit ou marquer les arbres mûrs.
« Trop chou, j’en retrouve souvent dans ma réserve de bois, lové entre deux buches sous un rayon de soleil. Un jour, y’a même eu une portée, j’entendais les bébés couiner depuis mon atelier… Ça me manque. »
Le garçon aurait presque la larme à l’œil ; les animaux provoquent la plupart du temps davantage d’empathie chez les humains, et le facteur d’arcs n’est pas épargné par cette règle universelle tacite. Il hoche la tête en percevant le souhait d’Anko au sujet du matériau pour son arc. Il est également touché par les propos de son interlocutrice, mais la possibilité que Sun-Hi se rappelle de sa propre famille lui paraît bien maigre. Katsuro s’interroge, curieux ; il ne l’a jamais rencontrée, pourtant il se remémore avec chaleur le travail acharné qu’a fourni sa mère lors de son bref passage à l’écurie, animée par une ambition et une passion remarquables. Elle appréciait sincèrement ses collègues.
« Parfait, c’est noté ! »
Il gribouille une petite note sur sa feuille légèrement frissonnée.
« Mmmh, laisse-moi réfléchir vite fait… »
Katsuro se gratte le crâne ; la saison est relativement calme jusqu’à présent.
« Je pense que quelques semaines feraient l’affaire. Disons, deux-trois, avec le traitement du bois et les périodes de séchage. Je n’ai pas beaucoup de commandes, principalement des achats de pièces déjà montées donc, ça ira assez vite. Mais t’es pas obligée de revenir aussitôt, profites-en lorsque tu as des courses à faire ou un truc du genre pour pas faire le déplacement juste pour ça entre guillemets. »
Pour être honnête, il est impatient d’entreprendre la confection de cet arc, il trouve l’odeur du bambou en train de ramollir sous la vapeur avant de le travailler particulièrement agréable.
« Y’a moyen que je le commence dès ton départ à vrai dire haha. J’ai déjà tout ce qu’il faut pour le coup. »
Katsuro pose son crayon sur son oreille et sursaute.
« Ah ! J’ai failli oublier ; je dois juste prendre des mesures pour adapter l’arc à ta morphologie, et l’allonge notamment. Ça va prendre quelques minutes, bouge pas. »
Tête en l’air ; c’est littéralement l’élément le plus important ! Il sort un mètre et passe de l’autre côté du comptoir. Il le déroule de sa tête aux pieds afin d’établir sa taille, puis ses bras qu’il tend face à elle. Katsuro attrape agilement le bout de bois pourvu de graphite et note précieusement les mensurations.
« Désolé, c’est le matin haha. Mais on est bon là. »
Il lâche un sourire charmeur machinal ; c’est plus fort que lui. Katsuro est satisfait de cet échange, qui mine de rien aura pris une bonne heure.
« Ça m’a fait plaisir de te rencontrer en tout cas ! »
Il adresse un signe de la main empli d’une tendresse sincère et penche la tête en la couvrant d’un regard bienveillant.
« Je te souhaite bon courage pour la suite, Anko de Naju ! À très bientôt ! »
« Tu sais, moi ça me semble cohérent que tu aies choisi ce domaine en maniement secondaire, tu as une carrure svelte et tu as l’air assez adroite. Enfin, c’est peut-être parce-que tu viens me commander un arc en vrai, haha. »
Katsuro laisse échapper un murmure guttural attendri à la mention des petits félins trop choupidous. Son envie d’en accueillir un au sein de son foyer ne s’est jamais ternie avec le temps ; ils pourraient également devenir compagnons de marche lorsqu’il s’aventure dans la forêt pour s’aérer l’esprit ou marquer les arbres mûrs.
« Trop chou, j’en retrouve souvent dans ma réserve de bois, lové entre deux buches sous un rayon de soleil. Un jour, y’a même eu une portée, j’entendais les bébés couiner depuis mon atelier… Ça me manque. »
Le garçon aurait presque la larme à l’œil ; les animaux provoquent la plupart du temps davantage d’empathie chez les humains, et le facteur d’arcs n’est pas épargné par cette règle universelle tacite. Il hoche la tête en percevant le souhait d’Anko au sujet du matériau pour son arc. Il est également touché par les propos de son interlocutrice, mais la possibilité que Sun-Hi se rappelle de sa propre famille lui paraît bien maigre. Katsuro s’interroge, curieux ; il ne l’a jamais rencontrée, pourtant il se remémore avec chaleur le travail acharné qu’a fourni sa mère lors de son bref passage à l’écurie, animée par une ambition et une passion remarquables. Elle appréciait sincèrement ses collègues.
« Parfait, c’est noté ! »
Il gribouille une petite note sur sa feuille légèrement frissonnée.
« Mmmh, laisse-moi réfléchir vite fait… »
Katsuro se gratte le crâne ; la saison est relativement calme jusqu’à présent.
« Je pense que quelques semaines feraient l’affaire. Disons, deux-trois, avec le traitement du bois et les périodes de séchage. Je n’ai pas beaucoup de commandes, principalement des achats de pièces déjà montées donc, ça ira assez vite. Mais t’es pas obligée de revenir aussitôt, profites-en lorsque tu as des courses à faire ou un truc du genre pour pas faire le déplacement juste pour ça entre guillemets. »
Pour être honnête, il est impatient d’entreprendre la confection de cet arc, il trouve l’odeur du bambou en train de ramollir sous la vapeur avant de le travailler particulièrement agréable.
« Y’a moyen que je le commence dès ton départ à vrai dire haha. J’ai déjà tout ce qu’il faut pour le coup. »
Katsuro pose son crayon sur son oreille et sursaute.
« Ah ! J’ai failli oublier ; je dois juste prendre des mesures pour adapter l’arc à ta morphologie, et l’allonge notamment. Ça va prendre quelques minutes, bouge pas. »
Tête en l’air ; c’est littéralement l’élément le plus important ! Il sort un mètre et passe de l’autre côté du comptoir. Il le déroule de sa tête aux pieds afin d’établir sa taille, puis ses bras qu’il tend face à elle. Katsuro attrape agilement le bout de bois pourvu de graphite et note précieusement les mensurations.
« Désolé, c’est le matin haha. Mais on est bon là. »
Il lâche un sourire charmeur machinal ; c’est plus fort que lui. Katsuro est satisfait de cet échange, qui mine de rien aura pris une bonne heure.
« Ça m’a fait plaisir de te rencontrer en tout cas ! »
Il adresse un signe de la main empli d’une tendresse sincère et penche la tête en la couvrant d’un regard bienveillant.
« Je te souhaite bon courage pour la suite, Anko de Naju ! À très bientôt ! »
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Anko Moon
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Kanagawa
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feat. Katsuro
Adroite, elle ne saurait pas dire si elle l'est vraiment. Elle se débrouille oui, c'est ce qu'elle aura tendance à dire sur ses capacités à l'arc. Surtout que ce n'est qu'une arme secondaire, pour le plaisir et pas pour l'utilitaire. En tout cas elle a vraiment hâte d'avoir sa propre pièce, ça la fait toujours sautiller sur place comme sur des ressorts. Difficile de tenir en place, la jeune femme a besoin d'être en mouvement pour se sentir bien. Est-ce que ça dérange Katsuro ? Non, il l'aurait dit sinon, du moins c'est qu'elle se dit.
Parler des animaux provoque chez elle un petit son adorable, aussi mignon que les félins qu'ils évoquent. Les pégases y sont habitués, parce qu'il y en a souvent à traîner autour des écuries. Ils sont malins, ils savent qu'on peut trouver à manger dans le coin. Ses yeux brillent à la mention de la portée de chatons, qu'est-ce qu'elle adorerait en voir une. En général les mères se cachent avec leurs bébés, Anko n'a jamais eu la chance d'en apercevoir. Normal que ça manque au facteur d'arcs.
-Trop mignon, t'as de la chance...
Elle est pressée de retourner parler à sa maman, demander si celle-ci se souvient de sa collègue de travail. La coïncidence est vraiment amusante à ses yeux, voilà que les enfants se connaissent maintenant. Même si ça n'apporte rien à la conversation sur la commande, elle est ravie d'avoir apprit ça. Enfin, la discussion revient finalement sur le sujet principal, avec les derniers ajustements pour cette dernière. La jeune femme réfléchit un instant pour voir si elle n'a rien oublié, mais il ne lui semble pas.
Donc il ne reste plus qu'à prévoir son retour ici pour venir chercher son arc. De préférence en ayant autre chose à faire dans le coin, comme le dit Katsuro. Le déplacement fait loin, mieux vaut ne pas le faire "juste" pour une course. Quand bien même la course en question est importante pour elle. D'ici trois semaines à peu près, c'est ce qu'elle retient. Sa maman ne va entendre parler que de ça jusque là, la pauvre.
-D'accord ! Ça me fait plaisir qu'il te motive haha !
Les mesures. Un détail, mais un détail important tout de même. Anko le laisse prendre ce dont il a besoin, s'efforçant de ne pas bouger pendant ce temps. Puis il y a ce sourire qui la fait légèrement rougir, d'autant plus devant son regard empli de tendresse et bienveillance. C'est avec son énergie habituelle qu'elle répond un large signe de la main.
-A bientôt Katsuro ! Je suis contente de t'avoir rencontré aussi ! Et j'ai hâte de te revoir !
Pour son arc c'est vrai, mais pas que. La jeune femme quitte la boutique toute guillerette, allant retrouver sa maman avec beaucoup de choses en tête à lui raconter.
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Niveau :
57/90
Expérience :
26695
Écus :
x3 30 PF
25% en boutique x2 ; 20% en boutique x1 ; 1 Ticket familier
VIT +3
DEF +2
RES +2
Matériaux :
x1
x2
25% en boutique x2 ; 20% en boutique x1 ; 1 Ticket familier
VIT +3
DEF +2
RES +2
Matériaux :
x1
x2
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Lance maudite
Arme par défaut :
PV 32 | FOR 19 | MAG 06 | VIT 25 | TEC 07 | DEF 15 | RES 15 | MVT 04
Stats :
||
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
FOR +11 ; VIT +3 ; TEC+1 // Fatigue 13
Jet de Sable : Envoie du sable dans les yeux d’un ennemi. L’ennemi perd en vitesse (VIT-3) et ne peut plus attaquer pendant 1 tour. Portée d'utilisation 1-2 cases. (fatigue : 8)
FOR +14 / 50% de paralyser l'ennemi / Efficace contre les unités montées (dégâts x1,5) // Fatigue 8
Armes :
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Etage Tour :
03
Missions accomplies :
1403
Réputation :
DEF +2
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Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Stellaire royal = Augmente les dégâts infligés par l'unité à hauteur de 40% de sa Vit. (5)
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