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Ōzora Yùzhū
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Kanagawa
Ōzora Yùzhū
Feat Xiao | Genshin Impact
caractère
Défauts : Amorphe – Fataliste – Énigmatique – Fantasque – Intransigeant – Minutieux – Méfiant - Secret – Sans ambition – Nonchalant – Trop obéissant – Profondément renfermé – Trop franc bien que menteur parfois - Insensible
Qualités : A l’écoute – Bienveillant – Calme – Patient – Doux – Responsable – Serviable – Sérieux – Posé – Curieux – Très poli- Digne de confiance – Mature – Ouvert d’esprit
Si chaque étoile représentait une âme, Ōzora ferait partie des plus lointaines. Il serait l’astre qui n’a aucune compagne. Celui qu’on voit à peine même en grimpant une montagne. Celui pour qui le soleil n’est qu’une simple caresse, une lueur qu’il comprend à peine.
Ta partition n’est qu’une mélodie inachevée, une suite de notes éparpillées, car elles ne savent où se positionner. Tu te montres droit, élégant en plus d’avoir un intense sens du devoir. Cependant, sous un visage de marbre, se sculpte un être qui n’a pas encore défini son existence… Qui ne se demande même pas comment. Tu as été élevé avec une destinée déjà écrite, une route unique que tu te devais d’emprunter. De suivre sans même te questionner sur où elle te mènerait. Es-tu trop sage ? Probablement. Tu n’as jamais pensé à vivre autrement, à désobéir, ne serait-ce qu’une seule fois à tes parents. Tu es un jeune homme bien trop nonchalant, un garçon qui se laisse emporter par le vent. Tu n’es jamais celui qui fait le premier pas, tu n’es pas celui qui se pose trop de questions ou même ce garçon qui veut découvrir le monde. C’est de l’indifférence. Pour tout. Pour la Vie.
Tu ne possèdes pas d’enthousiasme, tu ne possèdes rien de semblable à la joie. La peur t’est inconnue. Les larmes, la colère ou l’extase, si tu as toujours été réservé, aujourd’hui, tu n’es plus capable de sentir ces émotions si importantes. Quelle était la raison ? Pourquoi ton cœur s’est-il ainsi fermé ? Qu’essaies-tu inconsciemment de préserver ? Tu ne le sais guère, tu as l’impression d’être né ainsi. De toujours être dans un lac dénué d’émotion, un lac qui t’engloutit et où te noyer n’est guère une plaie. Personne ne peut lire en toi, savoir à quoi tu penses, ce que tu ressens. Pas même un ami, pas même un parent. C’est une eau tellement paisible. On s’y penche et il est impossible d’y voir notre reflet soudain, on n'ose point s’y plonger. Ainsi, tu deviens solitaire, creusant un fossé entre toi et ce monde. Personne ne t’atteint et personne n’essaye depuis un moment. Pourtant, autour de toi, tout est si animé, tes camarades, les habitants de Kanagawa… Mais si tu apprécies entendre ces voix humaines et leurs rires, tu préfères simplement les observer.
Observer cette vie qui t’est étrangère.
Peut-être que tes géniteurs sont déçus de ce caractère si lasse, car même si tu es sage, tu ne montres que trop peu de réactions. Trop peu d’énergies. Est-ce qu’ainsi, tu pourras t’élever dans les rangs de l’armée ? Protéger le pays ? Étrangement… C’est un oui tout comme c’est un non. Tu n’iras sans doute pas bien haut pourtant d’une certaine façon, ta présence est rassurante. Tu ne recules jamais tout comme tu es une personne digne de confiance. Tu écoutes attentivement chaque opinion, fait preuve d’une patience sans nom. Si tu n’as pas d’ambition, tu connais ton rang et tes responsabilités, ce que tu dois prioriser. Si tu n’as pas choisi ton chemin, tu l’empruntes sans crainte, étant apte à faire des choix qui font de toi un bon soldat. Si tu ne ressens rien, que tu es de marbre, il n’empêche en rien que protéger ta patrie est acte plein de bienveillance et plus que sincère. Et si les morts s’entassent…. Tu ne t’en souci même pas. Le sang sur tes mains ne te fait rien. L’odeur infâme des cadavres, la vue morbide des corps lacérés, la culpabilité, tout ça laisse ton cœur froid. Après tout, là est la fatalité de l’être humain. Tu ne te soucies guère des morts. Tu ne te soucies guère de la tienne. Tu fais partie de ceux qui acceptent la fin avant même qu’elle n’arrive. Elle est inévitable et ce n’est pas le rôle d’un soldat d’en avoir peur. Mais est-ce que penser ainsi est une erreur ? Tu ne juges point les autres, leur crainte pour le sommeil éternel, leur crainte de tuer et leurs regrets. C’est juste ta doctrine, celle avec laquelle tu as grandi.
Mais ton âme se teinte d’un noir que tu n’es pas capable de ressentir ou de voir.
Lorsque quelqu’un rit du malheur d’un autre, on le dit cruel, mais c’est tout aussi vrai pour celui qui fait preuve d’apathie. Oh oui, tu es cruel Ōzora. Cruel à ta manière… Cruel sans chercher à l’être. Que ce soit en combat où la torture ne te fait rien, où le désespoir qui se lit dans un visage te laisse de marbre. Ou bien dans la vie en général… Ton insensibilité est un atout en tant que militaire, mais en tant qu’être humain, c’est un défaut dont tu ne sais te défaire. Tu dois réfléchir à chaque fois avant de répondre à une personne, pour ne pas l’embarrasser ou la blesser. Tu ne sais point consoler quelqu’un, étant toi-même incapable de pleurer. Tu ne peux qu'offenser les gens, car inconsciemment, tu empêches toute personne de se lier à toi réellement. Si tes gestes peuvent être tendres, si on peut voir cette douceur dans tes yeux, on ne sait point ce qui se trouve dans ce cœur étranger. Pourtant, tu sais que tu es trop apathique. Sinon, pourquoi autant réfléchir pour ne pas blesser les gens ? Pourquoi mentir pour ne pas heurter leur sensibilité ? Oh oui, tu le sais, mais tu ne cherches pas à changer.
Peut-être qu’en réalité, tu as tout simplement peur de changer. Peur de désobéir. Peur de ressentir.
Peur de te découvrir.
Qualités : A l’écoute – Bienveillant – Calme – Patient – Doux – Responsable – Serviable – Sérieux – Posé – Curieux – Très poli- Digne de confiance – Mature – Ouvert d’esprit
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Si chaque étoile représentait une âme, Ōzora ferait partie des plus lointaines. Il serait l’astre qui n’a aucune compagne. Celui qu’on voit à peine même en grimpant une montagne. Celui pour qui le soleil n’est qu’une simple caresse, une lueur qu’il comprend à peine.
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Ta partition n’est qu’une mélodie inachevée, une suite de notes éparpillées, car elles ne savent où se positionner. Tu te montres droit, élégant en plus d’avoir un intense sens du devoir. Cependant, sous un visage de marbre, se sculpte un être qui n’a pas encore défini son existence… Qui ne se demande même pas comment. Tu as été élevé avec une destinée déjà écrite, une route unique que tu te devais d’emprunter. De suivre sans même te questionner sur où elle te mènerait. Es-tu trop sage ? Probablement. Tu n’as jamais pensé à vivre autrement, à désobéir, ne serait-ce qu’une seule fois à tes parents. Tu es un jeune homme bien trop nonchalant, un garçon qui se laisse emporter par le vent. Tu n’es jamais celui qui fait le premier pas, tu n’es pas celui qui se pose trop de questions ou même ce garçon qui veut découvrir le monde. C’est de l’indifférence. Pour tout. Pour la Vie.
Tu ne possèdes pas d’enthousiasme, tu ne possèdes rien de semblable à la joie. La peur t’est inconnue. Les larmes, la colère ou l’extase, si tu as toujours été réservé, aujourd’hui, tu n’es plus capable de sentir ces émotions si importantes. Quelle était la raison ? Pourquoi ton cœur s’est-il ainsi fermé ? Qu’essaies-tu inconsciemment de préserver ? Tu ne le sais guère, tu as l’impression d’être né ainsi. De toujours être dans un lac dénué d’émotion, un lac qui t’engloutit et où te noyer n’est guère une plaie. Personne ne peut lire en toi, savoir à quoi tu penses, ce que tu ressens. Pas même un ami, pas même un parent. C’est une eau tellement paisible. On s’y penche et il est impossible d’y voir notre reflet soudain, on n'ose point s’y plonger. Ainsi, tu deviens solitaire, creusant un fossé entre toi et ce monde. Personne ne t’atteint et personne n’essaye depuis un moment. Pourtant, autour de toi, tout est si animé, tes camarades, les habitants de Kanagawa… Mais si tu apprécies entendre ces voix humaines et leurs rires, tu préfères simplement les observer.
Observer cette vie qui t’est étrangère.
Peut-être que tes géniteurs sont déçus de ce caractère si lasse, car même si tu es sage, tu ne montres que trop peu de réactions. Trop peu d’énergies. Est-ce qu’ainsi, tu pourras t’élever dans les rangs de l’armée ? Protéger le pays ? Étrangement… C’est un oui tout comme c’est un non. Tu n’iras sans doute pas bien haut pourtant d’une certaine façon, ta présence est rassurante. Tu ne recules jamais tout comme tu es une personne digne de confiance. Tu écoutes attentivement chaque opinion, fait preuve d’une patience sans nom. Si tu n’as pas d’ambition, tu connais ton rang et tes responsabilités, ce que tu dois prioriser. Si tu n’as pas choisi ton chemin, tu l’empruntes sans crainte, étant apte à faire des choix qui font de toi un bon soldat. Si tu ne ressens rien, que tu es de marbre, il n’empêche en rien que protéger ta patrie est acte plein de bienveillance et plus que sincère. Et si les morts s’entassent…. Tu ne t’en souci même pas. Le sang sur tes mains ne te fait rien. L’odeur infâme des cadavres, la vue morbide des corps lacérés, la culpabilité, tout ça laisse ton cœur froid. Après tout, là est la fatalité de l’être humain. Tu ne te soucies guère des morts. Tu ne te soucies guère de la tienne. Tu fais partie de ceux qui acceptent la fin avant même qu’elle n’arrive. Elle est inévitable et ce n’est pas le rôle d’un soldat d’en avoir peur. Mais est-ce que penser ainsi est une erreur ? Tu ne juges point les autres, leur crainte pour le sommeil éternel, leur crainte de tuer et leurs regrets. C’est juste ta doctrine, celle avec laquelle tu as grandi.
Mais ton âme se teinte d’un noir que tu n’es pas capable de ressentir ou de voir.
Lorsque quelqu’un rit du malheur d’un autre, on le dit cruel, mais c’est tout aussi vrai pour celui qui fait preuve d’apathie. Oh oui, tu es cruel Ōzora. Cruel à ta manière… Cruel sans chercher à l’être. Que ce soit en combat où la torture ne te fait rien, où le désespoir qui se lit dans un visage te laisse de marbre. Ou bien dans la vie en général… Ton insensibilité est un atout en tant que militaire, mais en tant qu’être humain, c’est un défaut dont tu ne sais te défaire. Tu dois réfléchir à chaque fois avant de répondre à une personne, pour ne pas l’embarrasser ou la blesser. Tu ne sais point consoler quelqu’un, étant toi-même incapable de pleurer. Tu ne peux qu'offenser les gens, car inconsciemment, tu empêches toute personne de se lier à toi réellement. Si tes gestes peuvent être tendres, si on peut voir cette douceur dans tes yeux, on ne sait point ce qui se trouve dans ce cœur étranger. Pourtant, tu sais que tu es trop apathique. Sinon, pourquoi autant réfléchir pour ne pas blesser les gens ? Pourquoi mentir pour ne pas heurter leur sensibilité ? Oh oui, tu le sais, mais tu ne cherches pas à changer.
Peut-être qu’en réalité, tu as tout simplement peur de changer. Peur de désobéir. Peur de ressentir.
Peur de te découvrir.
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Date de naissance & âge
30/12/1531 (20 ans)
Signe astrologique
Loup
Lieu de naissance
Daishan
Sexe
Masculin
Orientation Sexuelle
Pansexuel
Statut Social
célibataire
Lieu de vie
Nagano, Kanagawa
Classe sociale
Noble
Titre
Héritier du clan Yùzhū
Métier
Lieutenant
30/12/1531 (20 ans)
Signe astrologique
Loup
Lieu de naissance
Daishan
Sexe
Masculin
Orientation Sexuelle
Pansexuel
Statut Social
célibataire
Lieu de vie
Nagano, Kanagawa
Classe sociale
Noble
Titre
Héritier du clan Yùzhū
Métier
Lieutenant
Facts
a 20 ans mais on pourrait le croire plus jeune physiquement et bien plus vieux dans sa tête ● grand lecteur, il a beaucoup de connaissances ce qui lui a permis d’ouvrir son esprit ● a une très bonne mémoire ● a même lu des livres de cuisine ● il ne sait pas cuisiner pour autant à part un plat : les baozi (petits pains fourrés à la viande ou à la pâte de haricots rouges) ● et il y a eu beaucoup (BEAUCOUP) de ratés avant qu’il y arrive à la perfection ● il a un petit côté perfectionniste ● a appris que certaines plantes sont comestibles ● ofc il a essayé et une de ces fleurs a un goût plutôt sucré qu’il semble apprécier ● du coup il n’hésite pas à en déguster quand il en voit ● certains diront qu'à sa manière c'est un garçon original ● c'est un grand fervent de thé ● apprécie les étoiles ● le son des vagues ou de la nature en général lui sont agréables ● mais il aime tout autant entendre la vie, les voix humaines que ce soient des rires enfantins ou du simple brouhaha ● étrangement quand des enfants l’invitent à jouer avec eux, il ne refuse pas et s’entend plutôt bien avec eux ● peut dormir n’importe où et n’importe quand ● le dessin et la peinture sont des passe-temps où il a du mal à dire s’il apprécie ou non ● une des seules choses qu’il peut affirmer aimer c’est la musique ● il aimerait bien essayer un jour ● a toujours un masque sur lui qu'il porte en combat ● le masque ressemble à celui d'un démon mais en réalité il représente plutôt un masque traditionnel censé repousser le mal et protéger ● il n'en reste pas moins sinistre ● puceau ● il est pansexuel mais ne le sait pas encore ● en fait il n’a jamais pris le temps de se poser des questions sur son orientation ● ou même sur les relations en général ● croyant mais montre aucun emballement sur la religion ● pourtant il s’est beaucoup renseigné dessus et prie à chaque repas ● sa façon de combattre est à la fois élégante et contrairement à son caractère, elle est tout aussi brutale ● certains disent qu’il a tendance à faire un peu peur sur le champ de bataille ● après tout il continue de se battre même blessé ● il a cette tendance à trop forcer et essaye toujours d'ignorer la douleur du mieux qu'il peut ● est très souple ● c'est quelqu'un de méfiant ● ça ne se voit pas du tout cependant ● faut dire y a pas grand-chose qui se voit sur son visage blasé ● a énormément de mal à montrer de l’affection ou même en ressentir ● actuellement sans amis (rip)
Physique
1m62 ● 55 kg ● un corps en forme, bien sculpté et plutôt musclé ● a plusieurs cicatrices sur le corps bien que les plus grosses se trouvent sous ses vêtements ● a un tatouage vert sur le bras représentant le phénix chinois ● sur le front y est peint un petit losange violet ● ces marques sont les symboles de la famille Yùzhū ● cheveux noirs, courts (même s’il est noble, c’est plus pratique pour lui et c'est ce qu'il préfère aussi) avec des mèches bleues-vertes ● yeux dorés ● eye-liner rouge qu’il prend soin de mettre chaque jour ● il porte des vêtement qui lui offre à la fois protection et liberté de mouvement ● néanmoins pour des évènements ou rencontres il possède dans sa garde-robe quelques tenues traditionnelles ● porte des accessoires de jade et religieux
Un soupir s’échappe, une goutte éclate sur ce masque noir, le sang qui rejoint la terre, au loin le bruit du tonnerre. C’est vers le ciel qu’il lève la tête, la pluie le submerge tandis que des cadavres l’encerclent. Il a l’apparence d’un jeune homme pourtant, son corps peint de rouge et de blessures rappelle qu’il est un combattant. Et c’est seulement lorsqu’on l’appelle lieutenant qu’il retourne sur le moment présent. La voix de sa subalterne lui parvient tel un écho sous cet orage battant et c’est sans mal qu’il avance vers elle, ignorant ces morts dont il était l’auteur, comme si rien n’avait d’importance. C’est avec un calme presque terrifiant qu’il demande à ce qu’on enterre les corps, pour que même ces monstres venus d’ailleurs puissent avoir un peu d’honneur… Galdred, le dragon de la Terre, pourra peut-être les guider là où ils connaîtront la paix... Mais toi, tu restes complètement indifférent, retirant simplement ce masque à l’inquiétant regard indiquant ainsi, la fin de ton combat. Un visage de marbre se dévoile, des yeux éteints qui ne dévoilent rien tandis que tu observes les résultats de ta mission en même temps qu’un soigneur vient te rejoindre. C’est dans un silence presque perturbant que tu réfléchis déjà au rapport que tu écriras en rentrant chez toi, au prochain travail qui t’attendra. L’heure de ton départ pour Argos n’était déjà plus très loin et c’est avec paresse que tu y penses, n’ayant nullement le désir de poser un pied là-dedans. Et pourtant… Tu le feras, car c’est ton devoir. Car tes parents te l’ont ordonné.
Car ne jamais désobéir est le chemin que tu empruntes, ce, depuis que tu es né.
Une histoire qui commence quelques jours après le solstice d’hiver, alors que les montagnes se recouvraient encore de neige, que la nouvelle année arrivait dans à peine deux couchers de soleil. Mais peut-être que ce récit n’est en réalité qu’une suite, qu’il commence avec la création d’une famille, d’un blason rempli de fierté et de significations, qui perdure avec ses traditions, avec la naissance d’un fils. Ōzora, petit être au regard d’or, blottit entre les bras de sa génitrice. Son premier cri annonce sa venue sur ces terres et ses parents attendent de lui qu’il y laisse une trace, que dans un avenir proche, il devienne un défenseur de son pays. Une fierté de sa famille. Car les Yùzhū ne sont pas n’importe qui, ils ont un héritage fort qui s’accompagne d’une volonté suprême à épauler leur souverain et à protéger le peuple. Ce depuis des années…
Ce ne sont guère les plus grands seigneurs, mais ce clan existe depuis bien longtemps, sans jamais faillir à son devoir. Ce sont des militaires nés. Inébranlables. Chargés d’histoire et de batailles, ils n’ont pas peur de la Mort et leur dévouement pour Kanagawa et la Shogun est irréfutable. Toujours aussi fort avec chaque génération… Ton père est un bâtard, pourtant les Yùzhū l’ont accepté, lui et sa génitrice, tandis que cette dernière mourra sous les yeux de son enfant, alimentant ainsi regrets et désir de puissance. Ainsi, c’est sans mal qu’il est devenu l’actuel chef du clan, colonel et fier serviteur du Daimyo de Daishan ainsi que de l’Impératrice. Et ta mère ? Belle, noble et excellente archère, fille du précédant Conseiller Impérial, elle-même était général de division à Nagano avant d’être gravement blessée et d’abandonner son insigne. Elle finit par partir à Heifei pour une retraite méritée, mais aussi, pour un mariage hasardeux, dû a une rencontre inopinée. C’est un amour qui est né, un mariage qui la comblait. Des valeurs partagées, un même désir inflexible, un même courage, en tant que deux grands soldats, ils se comprenaient et pouvaient librement s’aimer. Et c’est à un âge plutôt avancé qu’ils ont eu leur premier fils. Lorsqu’on voit ce couple, on pourrait imaginer qu’une toute aussi belle harmonie naîtrait avec leur enfant. Ça aurait dû être le cas.
Pourtant, ça n’arrivera pas. Au bout de quelques hivers, cet espoir se brisera.
Tes deux parents sont de fortes personnalités, dignes, fiers et autoritaires. Deux prodiges sérieux, vifs et plein de vie. Mais toi, Ōzora, tu es né… Plus tranquille. Déjà à ta naissance, la sage-femme due te stimuler afin que tu commences à pleurer. Et quand tu n’étais qu’un bébé tu te montrais déjà particulièrement calme, tu ne criais pas. Lorsque tu avais faim, lorsqu’il était temps pour toi de faire la sieste ou que quelque chose te dérangeait, tu le montrais simplement avec des gestes. Ce fut un peu difficile au début pour ta mère, il lui fallait comprendre ta façon de communiquer, ce que tu désirais. Elle s’est montrée très attentive, elle était douce et ton père aussi. Alors où est-ce que tout a foiré ? Quand est-ce que tout cela a débuté ? Sans doute à partir du moment où tu as commencé à être apte à mieux comprendre le monde. Après que tu aies appris à faire tes premiers pas. Après que tes premiers mots purent dévoiler ta voix. À partir du moment où tu fus âgé de 4 ans, que tu pouvais entretenir, des petites discussions, ton éducation a réellement commencé. Une éducation stricte où ta mère était ta tutrice accompagnée par les enseignements de ton grand-père. Elle t’apprenait déjà à lire et écrire des mots un peu plus complexes. Elle t’enivrait déjà de paroles dictant la conduite du soldat parfait. De l’homme que tu te devais d’être. Tu étais bercé par les devoirs du clan, par leurs dictons et c’est avec plein d’innocence que tu regardais ce blason. C’est un oiseau qui symbolise la justice et la grâce, qui renaîtra toujours, qui annonce une nouvelle ère, une ère de paix, celle que les Yùzhū doivent préserver en honneur à leur gouverneur et au peuple. C’est de la couleur du Jade dont il est peint, pierre si belle qu’on en a fait d’elle un emblème de la perfection, un modèle des vertus humaines : sonorité, immutabilité, pureté et bienveillance.
Tu te dois de protéger le peuple avec justice et grâce, tu te dois de protéger ton pays en devenant un homme de vertus. Et n’oublie jamais que craindre la Mort ne t’es point autorisé, car mourir pour ta patrie n’est pas une fin, car ta volonté perdura et renaîtra avec tes descendants, avec les Yùzhū.
Pour un petit garçon, tout comprendre était difficile, mais tu étais très docile et surtout, tu étais simple et naïf. Avoir les félicitations de ta famille te suffisait pour sourire. À l’époque, tu te montrais bien plus émotif. Tu cherchais à rendre heureux tes parents, voir leur fierté. Ta mère te prenant dans tes bras avec délicatesse lorsque tu avais bien travaillé, t’apportait une chaleur qui te réconfortait. La grande main de ton grand-père qui se posait sur ta tête suffisait à te combler. Et ton père, qui te soulevait avec fierté, te rendait plus heureux que nul ne pourrait l’imaginer. Mais ces gestes étaient rares. Trop rares. Et alors que les mois passaient ces caresses devenaient des miracles. Les attentes plus importantes. Les erreurs inexcusables. Alors que tu as commencé à aller à l’école, que les saisons défilaient, ces souvenirs fanaient… Ne devenaient que le rêve d’un enfant tandis que ses sourires mourraient, que son regard commençait à se décolorer. Que les mêmes mots ne cessaient de lui être répétés, au point où il était capable de les citer à la perfection, sans même se poser de questions.
Ce blason était toujours le même pourtant, tu avais l’impression que ta façon de le voir n’était plus la même.
À l’école, tu as rapidement mis un écart avec les autres. Ou bien est-ce eux qui n’ont pas osé s’approcher de toi ? Tu avais déjà la notion de la mort, de la peur que tu n’avais pas le droit d’éprouver, tu avais déjà encré en toi la notion d’honneur et de respect. Tu étais un garçon discipliné et tu savais te montrer bienveillant avec les autres enfants, mais tu étais trop effacé. Tu ne savais pas de quoi parler, comment entretenir une conversation. On t’avait appris les bases du comportement en société, mais tu n’avais jamais vraiment appris à te sociabiliser. Certains ont essayé de passer le pas et tu les faisais fuir à chaque fois. Peut-être étais-tu trop bizarre ? Trop différent. Peut-être que parmi eux, tu n’avais pas ta place… Tu n’arrivais pas à comprendre. Tu n’as pas cherché à comprendre. Tu t’es concentré sur les enseignements. Tu te perdais plus dans la collection de livres que d’amis. À chaque fin de cours, tu allais rejoindre ton maître d’armes. Tu t’entraînais au point d’en vomir, d’être blessé. Peu importait si le sang coulait, les paroles que tu avais bues depuis toutes ces années avaient empoisonnées ton esprit, te forçant à te relever, à tenir cette arme entre tes mains sans même savoir si tu en avais l’envie. Sans même rechigner face à la douleur et aux plaies. Et tu te retenais… Tu te retenais de pleurer au risque de voir un regard qui te rejetait. Pour ne pas devenir un échec, pour ne pas décevoir ceux qui t’ont élevés.
Autour de toi et dans ton cœur, se creuse un fossé qui ne cessera de s’approfondir au fil des années.
Plus le temps passe, plus ta personnalité s’efface tout comme tes émotions, la notion de désir et d’affection. Tu te transformes en coquille vide, une poupée manipulée par ses parents, par le clan Yùzhū et leurs traditions. À quoi bon poursuivre celles-ci alors que la guerre n’existe pas aujourd’hui ? Tu entends encore la voix de ton père te disant que la guerre n’est pas la seule menace d’un pays… Et toi aussi, tu en es persuadé désormais. Mais si on a réussi à t’endoctriner, tu restes bien trop imparfait. Tes parents n’arrivaient pas à comprendre pourquoi tu étais si las. Pourquoi ton regard si vide. Pourquoi tu te laissais ainsi porter par la vie. Sans instructions, tu ne faisais pas grand-chose et lors de tes temps libres, tu allais simplement te promener dans les montagnes ou faire une sieste. Peut-être que par automatisme, tu allais parfois te nourrir de connaissances néanmoins, tu étais incapable de réellement prendre des initiatives. Sans instruction, tu te laissais à la dérive, abandonnais ton âme dans le vide. C’était comme s’il te fallait un ordre pour continuer à vivre. Ah, qu’est-ce que ta famille a fait ? Est-ce vraiment ainsi qu’ils souhaitaient te forger ? En une simple arme ? Un simple pantin obéissant ? Ils ne voyaient pas leurs erreurs, ne se posaient pas les bonnes questions, ne remettaient point en doute leurs valeurs. Ils ont créé tes démons, voraces et indiscernables. Ils t’ont pris tes sentiments, ont créer tes plus grandes peurs, t’ont dépourvu de toute chaleur.
Mais ils sont satisfaits, car ils ont créé un futur bon soldat, car ils savent que tu ne les déshonoreras pas. Tu en étais incapable.
C’est durant un mois de printemps, alors que les fleurs colorent les paysages et que les oiseaux chantent que tu sens ta peau se faire planter. Tu as cette impression qu’on te tranche la chair, tu ressens l’aiguille qui traverse ton épiderme tandis qu’elle laisse cette douce couleur derrière elle. Tu ne peux t’empêcher de grimacer, mais c’était un moment que tu te devais de surmonter. Une preuve de qui tu es allait marquer ton corps… Non… En réalité, cela ne prouvait pas ton identité, mais à qui tu appartenais. C’était un moyen pour que tu ne puisses pas oublier tes devoirs, leurs valeurs, que tout ce pour quoi tu vis soit gravé sur toi pour l’éternité. Chaque matin, chaque soir, tu y verras cet emblème à la couleur de jade et tu te rappelleras ce qui te fait te mouvoir. Tu entendras en écho leurs principes, leur philosophie. Néanmoins, ce tatouage était aussi pour annoncer tes premiers pas dans l’armée. C’était une coutume dans la famille et sans doute qu’ils attendaient de toi que tu le portes avec fierté. Il n’en était rien… Tu ne savais pas vraiment quoi en penser, tu semblais totalement désintéressé. La seule chose que tu avais retenue, c’était la douleur. Mais il est vrai que, malgré le malheur qu’il t’apporte, malgré ce fardeau inconscient qu’il est, cet emblème a sa propre beauté et le message qu’il essaye de transmettre est… Admirable, il faut bien l’avouer.
C’est cet oiseau qui t’a dompté, te faisant porter un collier que tu acceptes sans mal, un collier que tu n’essayes même pas d’enlever. Tu te laisses volontiers dominer, n’ayant pas la foi ou le courage de te rebeller.
Les jours se suivent, les mois aussi et c’est petit à petit que tu arrives à trouver une place. Au début, c’est un environnement nouveau, comme pour tes premiers jours à l’école, tu ne sais guère comment agir. Comment te comporter ou répondre à leurs sourires. Heureusement pour toi, l’armée reste un lieu très bien encadré et tu te sens bien plus familier avec ce qu’on vous dit, avec ce genre de personnalités. Il y a des ordres qui sont donnés alors tu n’as qu’à simplement les exécuter. Oh oui, tout te semble plus facile ainsi. Ce n’est qu’ainsi que tu peux vivre, c’est ce qu’il y a de mieux pour le pantin sans vie. Il n’a qu’à obéir, sans jamais faillir. Tu étais sans doute le plus petit des nouvelles recrue, tu pouvais presque paraître fébrile, mais tu étais habile. Rapide. Si tu n’avais jamais réussi à manier correctement un arc, une hache ou épée, ton affinité avec la lance n’était plus contestable. Certains de tes camarades étaient de ton âge tout comme certains avaient quelques années en plus que toi. Tu leur offrais différentes impressions, quelques-uns se montraient jaloux, plusieurs avaient pitié en comprenant l’éducation que tu avais dû supporter, tandis que d’autres te complimentaient et t’admiraient. Alors même si tu étais le plus silencieux, le plus sérieux et le moins avenant, il y a des personnes qui se sont approchées de toi. Il y en a qui t’ont fait cette fameuse tape dans le dos. Qui te joignaient à l’heure du repas, qui te partageait leurs rires et leurs pensées à chaque moment de repos. Deux en particuliers. Tu ne savais pas comment réagir. Tu ne savais pas ce que tu devais leur dire. Alors, le plus souvent, tu donnais un avis vague, pourtant, même si tu restais de marbre, que tu ne t’ouvrais pas, tu as réussi à ne pas les faire fuir. Li Qinq voulait protéger son pays alors que Yuan semblait juste apprécier la vie de soldat.
« Et toi ? »
Lorsqu’on te posait cette question, tu n’arrivais pas à répondre immédiatement. Tes lèvres s’ouvraient alors qu’aucun son ne sortait tandis que ton esprit lui divaguait. Il te fallait toujours quelques secondes avant de répondre. Quelques secondes avant de simplement répétés des mots qui ne t’appartenaient pas, des paroles devenues comme une ombre.
« Je suis un Yùzhū, mon devoir est de prendre les armes pour ma patrie et l’Impératrice, notre dévotion ne fanera jamais, c’est la fierté de notre clan. Alors nous préserverons la paix du peuple, pour voir la tranquillité dans les villes et les campagnes, pour que justice soit faite. Là est notre honneur et nous mourrons avec ce dernier. »
Le visage impassible, une expression insensible dominée par un regard solennel et glacé. Alors ils n’ont point répliqués, ils se permettent seulement d’acquiescer pour que l’atmosphère puisse vite changer. Heureusement pour eux, l’heure n’était plus à la discussion, mais au travail. Et tu les vois partir, faire le premier pas, tandis que toi, immobile, tu sens que quelque chose déraille. Quelque chose ne va pas. Mais quoi ? Tu ne pouvais le dire. Qu’est-ce que ton intuition te murmurait ? Qu’est-ce qui allait se briser ?
Il ne fallut que peu de temps pour que les réponses te parviennent…
C’est un combat sanglant, où ta lame déchire sans peine la chair humaine, où ton corps se fait lacérer sans même que tu daignes reculer d’un centimètre, où l’effroi ne semble même pas exister dans ton vocabulaire. Un regard d’or qui reste indifférent aux cris des perdants, aussi apathique que cruel. Tes camarades observent pour la première fois ton visage le plus sombre, celui d’un guerrier sans pitié, malgré ses jeunes années. Comment pouvais-tu ainsi prendre des vies, sans même éprouver la moindre compassion ? La moindre hésitation. Comment pouvais-tu rester aussi calme, malgré la douleur sur ton corps ? Même face à la Mort. Pourtant, tu étais le premier à demander si tu pouvais enterrer les corps… Tout d’un coup, tu leur fais vraiment peur et alors que tu avances vers eux, Li Qinq recule alors que Yuan attrape ton col. Dans leur regard, tu y trouves du désarroi, de la frustration, de la tristesse et peut-être même une certaine hostilité.
« Oz, explique-moi. Comment peux-tu ainsi rester de marbre ? Tu viens de prendre des vies humaines, comment ne peux-tu rien ressentir ? Regarde-toi, tu es couvert de blessures et de sang… »
Pourquoi ces questions ? Pourquoi ce comportement ? Tu ne comprenais pas. Tu ne comprenais rien.
« Le rôle d’un soldat n’est pas de ressentir ce genre de trivialités. Il doit éliminer ceux qui menacent la paix du peuple, peu importe ce qu’ils sont. Humains ou non. Et la Mort n’est pas non plus quelque chose qu’ils doivent redouter, n’est-il pas question de notre honneur ? De plus, ce n’est point la première fois que nos lames et nos pas s’imprègnent de sang. C’est la voie du militaire. Enfin, bien sûr je ne juge personne qui a peur de tuer ou de mourir, ce n'est juste point mon cas. »
« Bien sûr que moi aussi je mourrais pour mon pays, avec plaisir et oui je sais que nous sommes déjà des tueurs, que c’est la voie que nous avons choisis, mais là n’est pas la question ! Je savais très bien que tu n’éprouvais pas beaucoup d’émotions, mais… N’as-tu vraiment pas la moindre empathie ? Tu n’as que 14 ans, comment peux-tu te comporter aussi froidement ? Comment peux-tu te montrer si cruel ?»
« Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Tout être vivant meurt, pourquoi devrais-je éprouver la moindre chose à leur égard ?»
« Évidemment que tu ne comprends pas…. Ah… Dis-moi Ōzora, si Li Qinq et moi, nous mourrions, est-ce que tu tiendrais le même discours ? »
Un silence. Quelques secondes où aucun mot ne sort. Ce n’est qu’un échange de regard, et lui, en voyant le tien a eu la réponse qu’il ne voulait pas entendre. Doucement, ses doigts relâchent ton vêtement :
« C’est bon, la discussion est terminée. Pardon d’avoir crié… Maintenant, il faut que tu ailles te faire soigner… S’il te plaît... »
Le fossé s’était creusé. Tu pouvais sentir ce sol s’effriter, sentir que vous vous éloignez. Mais le pire restait à venir, car même si un froid s’était installé, vous ne vous étiez pas encore complètement séparés. Du moins jusqu’à ce que l’un d’entre vous rejoigne le Ciel tandis que son sang nourrissait la Terre. Li Qinq, étendue au sol, le souffle saccadé, le corps déchiré, les larmes coulaient sur son visage pâle, aucun soin ne pourrait la sauver. La Mort était venue la faucher. Il ne lui restait que quelques minutes… Alors elle s’est forcée à parler, pour ne pas partir avec regrets, pour ne pas dire adieu en silence. Parce que cette demoiselle était d’une gentillesse sans nom, pleine de bienveillance, et qu’elle portait un amour sincère pour ses compagnons. Elle tremblait, sanglotait, pourtant un sourire peignait son visage. Tendant cette main que tu saisissais avec délicatesse. Tu étais incapable d’aborder une expression plus chaleureuse, alors tu faisais des efforts avec tes gestes. C’était la seule chose que tu étais capable de faire. L’écouter calmement. Oublier quelques instants les combats menés plus loin.
« Ah… Je n’ai pas envie de mourir… Je voudrais vivre plus longtemps… Rester à vos côtés… Mais je suis satisfaite, j’ai pu protéger des gens qui me sont chers. J’ai pu être utile à mon pays… Je crois que je regrette juste de ne pas avoir pu dire adieu à ma famille. De ne jamais t’avoir vu sourire… Que nos relations finissent ainsi… »
Tu entends sa voix se briser dans ses larmes, alors que le froid recouvre son corps.
« Pardon Oz… J’ai pris peur de toi depuis ce jour… Pourtant, je savais que tu étais comme ça. Que tu n’étais pas du genre à éprouver quoi que ce soit. J’ai fui, je n’ai pas cherché à m’immiscer dans votre conversation entre toi et Yuan et après, j’ai fait comme si rien ne s’était passé. Pourtant, je savais que l’atmosphère était différente entre nous trois… J’ai honte… Même à la fin, je ne fais pas face correctement à la situation… Même à la fin, je suis égoïste en espérant que tu seras affectée par ma mort… »
Tu restes muet quelques instants… Tu te demandes si tu ne devrais pas te taire. S’il était vraiment nécessaire pour toi de parler. Si tu étais honnête, tu étais persuadé de la blessée, or, tu ne voulais pas qu’elle quitte ce monde aussi attristé. Tu inspires, poses tes yeux sur elle :
« Je le serais, Li Qinq… Je serais affectée par ta mort, j’ai juste appris à ne pas montrer mes larmes, encore plus devant les autres. Mais je pleure… Je pleure ta mort, même si tu ne peux le voir… Tu es une camarade chère à mes yeux et je ne resterais jamais indifférent dans ce genre de situation. Je te le promets. »
Un rire éclate tout comme la douleur s’exprime à travers une toux peinte de rouge :
« C’est vrai ? Je suis heureuse alors… Heureuse que tu me considères ainsi… Ah… Où est Yuan ? Je… Je voudrais voir Yuan, est-ce qu’il combat encore ? Je ne vois rien… »
Une autre main vient saisir la sienne. Celui qu’elle appelait était à ses côtés depuis quelques minutes déjà, n’osant jusque-là point déranger. Il avait ce regard si triste. Il semblait dévasté, mais se retenait. Sa voix, pourtant, trahissait sa souffrance. Oh, il était si différent de toi. Lui au moins, pouvait exprimer clairement sa peine, lui au moins éprouvait quelque chose à son égard. Mais il eut à peine le temps de dire un mot qu’il était trop tard. Le sourire aux lèvres, son cœur avait arrêté de battre. Et lorsque tu relèves la tête croisant alors des yeux plein de haine. Un visage austère.
« Tu la pleures ? Tu lui promets ? Ne te fous pas de moi, tu ne penses pas un mot de ce que tu as dit. »
Tu ne réponds pas. Tu le sais bien. Oui, tu as menti. Oui, tu as sorti tes premiers mensonges de ta vie. Tu t’es dit que c’était mieux ainsi et tu n’as aucun regret sur tes dires. Néanmoins, Yuan pensait différemment, il ne pouvait guère supporter ce comportement. Pourtant, il tenait à toi, pourtant, il t’avait vu comme ami, un ami important bien qu’étrange et distant. Mais tout a une fin, et tu es sans doute celui qui l’a précipitée. Inconsciemment.
« C’est bon… Je ne peux plus… Je suis désolé, mais c’est trop pour moi. Je n’arrive même pas à savoir comment tu nous vois après toutes ces mois. Si tu nous as ne serait-ce qu’un jour considérés vraiment comme tes amis, ou si tu nous laissais à tes côtés simplement parce que tu ne répliques jamais rien… Je ne comprends plus. Je ne te comprends pas et je ne peux plus continuer comme ça. »
…
« Au revoir, Ōzora. »
Tu n’entendais plus que le bruit du vent qui semblait si rude. Tu retrouvais une vieille amie d’enfance : la solitude.
Une voix retentit, annonce l’arrivée au port et c’est avec très peu d’énergie que tu portes ton regard vers l’horizon, regardant cette ville portuaire. Uzuri, rappelle le pays d’où tu viens, pourtant, tu le sais bien, ce ne sont guère les mêmes Terres. Kanagawa se trouvait désormais loin derrière toi, mais uniquement pour quelques mois. C’était la première fois que tes pieds se posaient au-delà de vos frontières, c’était tout nouveau pour toi. Néanmoins, tu n’étais pas venu jouer au touriste, tu as avais bien plus important à faire… Ce n’est qu’en arrivant à Ios que tu te rends compte que tout est vraiment différent. L’architecture n’a rien de ce dont tu as l’habitude et si le peuple y est diversifié, tu te sens complètement étranger. Tu découvres des visages bien différents de ce que tu avais l’habitude de voir. La première fois où tu voyais des personnes à la peau mate, la première fois que tu voyais ce genre de marchés. Tu avais découvert le monde à travers de nombreux livres, mais au final, tu restais un ignorant.
Un garçon qui ne connaissait rien de ce monde.
À 15 ans, tu allais enfin recevoir les enseignements d’Akielos et étant déjà un jeune homme, tu étais apte à bien plus comprendre leurs paroles. Tu étais profondément croyant, même si on pourrait te croire indifférent. Ce qui n’est pas tout à fait faux, néanmoins, tu éprouves un profond respect envers les dragons et tes prières sont sincères et pleines d’élégance. Comme à tes habitudes, tu étudiais avec ferveur et n’allais guère te joindre aux autres enfants. Tu préférais passer ton temps à te renseigner sur l’histoire, à t’entraîner aux armes et à la science. Tu apprenais, laissais les jours passer, ta vie aussi monotone que lorsque tu étais dans l’âge de l’innocence. Lorsque sur tes mains, il n’y avait pas encore de sang. Ici tu n’avais pas à tuer, tu n’avais plus ces instructions militaires et il est vrai qu’au début tu fus un peu perturbé. Mais comme à chaque fois, c’est rapidement que tu te laisses emporter par le courant.
Cependant, un caillou a réussi à s’y glisser, cherchant à troubler la rivière où tu te baignes.
« Tu es vraiment étrange. »
« Vous n’êtes point la première personne à me le dire. »
Un rire éclate.
« Ça prouve que tu l’es réellement ! Enfin, il faut dire qu’on croise peu de personnes dans ton genre. Des gens sérieux et obéissants, il y en a des tonnes, mais toi, tu es plus comparable à une statue qu’autre chose. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi inexpressif, je me demande même si tu es réellement vivant. »
« Mon cœur bat normalement pourtant. »
« Ah, tu n’arriverais pas à comprendre même si je t’expliquais. Pire, tu ne chercherais pas à comprendre. C’est ce qui te rend seul d’ailleurs. »
Seul… Oui. Depuis, tu n’avais plus jamais pu renouer des liens aussi similaires avec des gens. Tous n’étaient que des camarades, des soldats avec qui tu partageais les mêmes responsabilités. Ni plus ni moins. Li Qinq étant définitivement partie de ce monde et Yuan… Ne souhaitant plus t’adresser la parole. Et est-ce que cela t’affectait ? Pas vraiment non, du moins tu t’en persuadais, mais qui sait ce que tu ressentais au plus profond de ton cœur. Un soupir, tes yeux se posent sur lui, jeune homme originaire d’Akielos, venu aussi pour ces 6 mois d’enseignements. Tu ne savais pas pourquoi il venait te voir et te dire des choses qui n’avaient pas de sens, cependant, il semblait trouver cela amusant. Sa présence ne te dérangeait point, mais son comportement était lui aussi étrange. Au début, il s’est simplement présenté à toi et a essayé de te faire réagir un bon nombre de fois. Il cherchait à parler de sujets qui pourraient t’embarrasser, à te faire peur ou même rigoler. Était-ce de la curiosité ? De la pitié ? Ou bien n’avait-il rien trouvé d’autres pour se divertir ? Ou bien, tu étais trop ignorant pour le comprendre… Tu n’as pas cherché à savoir les réponses, tu l’as laissé faire, et ce, pendant des mois.
« En effet, vous avez raison. Néanmoins, je vis très bien avec. »
« En es-tu sûr mon garçon ? »
« Oui ? »
« Et bien si tu le dis… »
« Sur ce, permettez-moi de me retirer, je vais retourner dans ma chambre. »
« Tu ne vas pas t’entraîner ? »
« Il n’est ni l’heure ni le moment pour. »
Tu te relèves suivi de cet énergumène.
« Je pensais qu’en tant que bon petit soldat tu te jetais sur n'importe quelle occasion pour t'entraîner. »
« Même s’il est important que je m’entraîne, je ne suis point venu en tant que militaire. Je préfère me concentrer sur ce qu’on nous enseigne ici. »
« Tu es vraiment trop sérieux comme garçon... »
« C’est un fait. »
Soudain, il s’arrête, te laissant prendre quelques pas d’avance. Tu aurais pu continuer ta route, l’ignorer, néanmoins, tu as daigné posé ton attention sur lui. Ne serait-ce que quelques minutes de plus.
« Dis-moi Ōzora… Tu es un soldat depuis plusieurs années n’est-ce pas ? »
« En effet... »
« Est-ce que tu as déjà blessé quelqu’un voir même… Tué ? »
Tu laisses alors planer un silence. À part lui, nul ne sait quelle expression tu arborais sur le visage à ce moment-là.
« Oui. J’ai déjà enlevé la vie de plusieurs personnes tout comme j’en ai beaucoup blessés. »
« Est-ce que tu considères cela comme un vice ? »
« Même pour une bonne cause, cela reste un meurtre, cela n’a rien d’un acte de bonté. Il n’empêche que tuer peut tout aussi bien être traité comme un vice qu’un acte héroïque, c’est subjectif. »
« Tu es sourd ou quoi ? Je te demande justement TON avis. »
« Mon avis ?… Hmm… Je pense que cela dépend de la situation. Je ne pourrais donc jamais dire ce que j’en pense avec certitude et détails. Néanmoins je suis d’avis que tuer est un acte nécessaire pour préserver la paix de ma patrie… Mais c’est une volonté propre à ma famille que vous ne pourriez point comprendre. Voyez-vous, nous avons un honneur qui nous est propre.»
Tu retins certains mots au fond de ta gorge après tout, tu le savais, ton honnêteté pouvait aussi bien apeurée les gens que les blessés. Tu préférais t’arrêter là. Ne pas trop en dire. Ne pas le faire fuir. Peut-être qu’inconsciemment, tu cherchais à préserver cette seule compagnie au sein de ce pays…
C’est le jour du départ que tu le vois arrivé en furie, essoufflé, il avait du mal à respirer. Il semblait avoir couru le plus vite possible et tu ne savais guère qu’est-ce qui avait pu le forcer à se comporter ainsi. S’était réveillé trop tard ? Ou bien avait-il oublié quelque chose avant d’aller te voir ? En réalité, tu ne t’attendais pas vraiment à le voir débarquer pour te dire au revoir et encore moins à ce qu’il te tende un étrange paquet. Tu restes muet. Ne faisant rien, regardant simplement ce sac qu’il te montrait. Tu essayais de comprendre ce qu’il faisait. Était-ce une coutume que tu n’avais jamais lue dans les livres ? Tu te demandais même quelle signification il y avait à faire cela, du moins jusqu’à ce que le jeune homme lève la voix.
« Bon, tu le prends ce paquet oui ou non ?! »
« Pardon ? »
« C’est pour toi ! Cadeau, alors prends-le. Tu t’attendais à quoi, à ce que je te tende un sac juste pour le spectacle ? »
« En un sens oui. »
« Tu es vraiment idiot des fois... »
Tu n’avais pas l’habitude qu’on te traite ainsi, mais encore moins à ce que l’on t’offre un présent. C’est hésitant que tu saisis ce paquet aux creux de tes mains, ne sachant pas vraiment quoi répliquer. Tu l’observes, silencieusement, tu semblais complètement paumé, non, en fait, tu l’étais.
« Tu as un peu de temps avant de partir alors… Ouvre-le ! »
« Très bien. »
Délicatement, tu déballes le cadeau, découvrant ainsi, un masque aussi beau qu’inquiétant. Noir de jais teintés d’un sublime dorés, de verts et de quelques touches bleutés. Son regard est sombre, mais il est finement travaillé. Néanmoins, tu ne comprenais pas pourquoi il t’offrait ceci.
« Pourquoi me donner ceci ? »
« Je me suis inspiré des traditions de Kanagawa et de certains masques artistiques et d’exorcismes. J’aimerais qu’il puisse t’aider à chasser tes démons. Et puis, je me suis dit que ça t’irait bien en combat… Lorsque tu t’entraînes, on voyait une certaine violence dans tes mouvements même s’ils étaient tout autant élégants, j’ai trouvé ce contraste intéressant donc je m’en suis servi pour lui donner cet air grave. Mais j’espère sincèrement qu’il t’aidera, dans un futur proche ou lointain. Qu’il te protégera, toi qui ne fais jamais attention à ton bien-être... »
« Est-ce que c’est toi qui l’as sculpté ? »
« Exact ! Même si j’ai demandé à ma cousine de faire les finitions et de l’améliorer. Enfin, il m’a demandé du travail et de l’argent alors tu as intérêt à en prendre soin et à l’accepter. »
« Je le ferais. »
« Parfait ! »
Un étrange silence s’installe, donnant quelque chose de gênant à l’atmosphère même toi, tu pouvais le remarquer. Mais dans tous les cas, il était temps pour toi de partir. Quitter Ios pour retourner chez toi.
« Bien, je dois y aller alors… Au revoir… Et… Merci Orion. »
« Avec plaisir Ōzora, rentre bien. »
Ce fut la première fois que tu pris le soin de l’appeler par son prénom… Quel dommage, encore quelques mois et peut-être tu aurais pu véritablement l’appeler ami… Si seulement tu essayais d’apprendre ce que ce mot veut dire…
L’Académie des Arts Martiaux… C’était un honneur pour toi d’y être, c’était une preuve d’efforts, d’un talent qui méritait d’être affiné encore et encore. Tu n’aurais jamais cru un jour y poser les pieds, cependant ton supérieur direct t’avait recommandé avec enthousiaste. Il ne cessait de répéter que tu étais un bon soldat même si tu manquais cruellement d’autorité. Pour lui, tu compensais le tout en t’imposant en combat et en ayant jamais peur d’avancer. À ses yeux, tu méritais amplement de tenter ta chance et que si jamais tu n’y arrivais pas… Tant pis, il te récupérera avec joie. Évidemment, sans l’accord de tes parents, tu ne te serais pas lancé là-dedans… C’était un nouvel ordre, pour eux, tu n’avais pas le droit à l’échec. Tu allais devoir tout donné, aussi stricte et difficile cette Académie pouvait-elle être. Et ce fut le cas. Malgré tes compétences, malgré ton éducation, tu as connu bien des difficultés et désormais, tu étais apte à comprendre pourquoi certains abandonnaient. Mais toi, tu ne pouvais pas reculer.
Tu ne pouvais te permettre cette erreur.
Durant ces deux ans, tu as tout donné. Tu as beau être calme et te laisser porter par la vie, lorsqu’on t’ordonne d’atteindre un objectif, tu t’exécuteras, au risque de te faire du mal. Cependant, tout cela aura payé, pas vrai ? Car c’est tout juste après ton anniversaire et la nouvelle année que tu pus en sortir diplômé comme le meilleur élève de ta promotion. Ainsi, tu feras la fierté de ta famille, ainsi, tu seras félicité pourtant, tu n’as pas le cœur aux réjouissances. Tu n’as rien à exprimer, tu n’arrives même pas à être heureux de cet exploit. À éprouver une quelconque joie. Te voilà à rejoindre l’armée impériale et pourtant, il ne se passe pas même pas une semaine que le monde change, prend un nouveau tournant. Les dieux, seraient-ils en colère ? Cheldis est devenue la proie de catastrophe, y débarquent alors des êtres venus d’ailleurs. Les Tours divines transmettent leur fureur tandis que dans ce désespoir une annonce chamboule toutes les âmes : un vœu sera exaucé à quiconque gravira la Tour. C’est une opportunité alléchante.
Une nouvelle ère qui commence.
Les dernières affaires sont posées dans la valise, une dernière vérification, quelques papiers que tu signes et te voilà enfin dans le lit. Le départ était pour demain et tu ne pouvais t’empêcher d’y penser avec un soupir. Mais ta famille te poussait à aller jusqu’à cette Tour Divine. Ils avaient bien observé les événements avant de prendre cette décision, sans jamais faillir à te répéter à multiples reprises à quel point conquérir cette Tour serait décisif pour le futur, pour les pays, que cela pourrait faire naître un conflit, qu’il fallait agir vite. Pour le bien de l’Impératrice, pour le bien de Kanagawa. Pour Cheldis. Oh, tes parents ne sont pas stupides, ils savaient que tu allais obéir et ils savaient bien qu’envoyer un garçon sans rêve était la meilleure chose à faire. Ainsi, il n’y aura pas de trahison. Ainsi, tu pourrais demander aussi bien la chose la plus simple que demandée à ce que les Dieux réalisent le vœu d’un tiers. Demander à ce qu’ils réalisent le plus grand souhait de tes parents, ou bien de ta souveraine… Tu étais dénué de désir et d’ambition, pourtant, tu iras risquer ta vie.
Quel triste destin tu subis.
Mais peut-être que ce voyage te changera ?
Qu’enfin, tu te trouveras.
Car ne jamais désobéir est le chemin que tu empruntes, ce, depuis que tu es né.
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Une histoire qui commence quelques jours après le solstice d’hiver, alors que les montagnes se recouvraient encore de neige, que la nouvelle année arrivait dans à peine deux couchers de soleil. Mais peut-être que ce récit n’est en réalité qu’une suite, qu’il commence avec la création d’une famille, d’un blason rempli de fierté et de significations, qui perdure avec ses traditions, avec la naissance d’un fils. Ōzora, petit être au regard d’or, blottit entre les bras de sa génitrice. Son premier cri annonce sa venue sur ces terres et ses parents attendent de lui qu’il y laisse une trace, que dans un avenir proche, il devienne un défenseur de son pays. Une fierté de sa famille. Car les Yùzhū ne sont pas n’importe qui, ils ont un héritage fort qui s’accompagne d’une volonté suprême à épauler leur souverain et à protéger le peuple. Ce depuis des années…
Ce ne sont guère les plus grands seigneurs, mais ce clan existe depuis bien longtemps, sans jamais faillir à son devoir. Ce sont des militaires nés. Inébranlables. Chargés d’histoire et de batailles, ils n’ont pas peur de la Mort et leur dévouement pour Kanagawa et la Shogun est irréfutable. Toujours aussi fort avec chaque génération… Ton père est un bâtard, pourtant les Yùzhū l’ont accepté, lui et sa génitrice, tandis que cette dernière mourra sous les yeux de son enfant, alimentant ainsi regrets et désir de puissance. Ainsi, c’est sans mal qu’il est devenu l’actuel chef du clan, colonel et fier serviteur du Daimyo de Daishan ainsi que de l’Impératrice. Et ta mère ? Belle, noble et excellente archère, fille du précédant Conseiller Impérial, elle-même était général de division à Nagano avant d’être gravement blessée et d’abandonner son insigne. Elle finit par partir à Heifei pour une retraite méritée, mais aussi, pour un mariage hasardeux, dû a une rencontre inopinée. C’est un amour qui est né, un mariage qui la comblait. Des valeurs partagées, un même désir inflexible, un même courage, en tant que deux grands soldats, ils se comprenaient et pouvaient librement s’aimer. Et c’est à un âge plutôt avancé qu’ils ont eu leur premier fils. Lorsqu’on voit ce couple, on pourrait imaginer qu’une toute aussi belle harmonie naîtrait avec leur enfant. Ça aurait dû être le cas.
Pourtant, ça n’arrivera pas. Au bout de quelques hivers, cet espoir se brisera.
Tes deux parents sont de fortes personnalités, dignes, fiers et autoritaires. Deux prodiges sérieux, vifs et plein de vie. Mais toi, Ōzora, tu es né… Plus tranquille. Déjà à ta naissance, la sage-femme due te stimuler afin que tu commences à pleurer. Et quand tu n’étais qu’un bébé tu te montrais déjà particulièrement calme, tu ne criais pas. Lorsque tu avais faim, lorsqu’il était temps pour toi de faire la sieste ou que quelque chose te dérangeait, tu le montrais simplement avec des gestes. Ce fut un peu difficile au début pour ta mère, il lui fallait comprendre ta façon de communiquer, ce que tu désirais. Elle s’est montrée très attentive, elle était douce et ton père aussi. Alors où est-ce que tout a foiré ? Quand est-ce que tout cela a débuté ? Sans doute à partir du moment où tu as commencé à être apte à mieux comprendre le monde. Après que tu aies appris à faire tes premiers pas. Après que tes premiers mots purent dévoiler ta voix. À partir du moment où tu fus âgé de 4 ans, que tu pouvais entretenir, des petites discussions, ton éducation a réellement commencé. Une éducation stricte où ta mère était ta tutrice accompagnée par les enseignements de ton grand-père. Elle t’apprenait déjà à lire et écrire des mots un peu plus complexes. Elle t’enivrait déjà de paroles dictant la conduite du soldat parfait. De l’homme que tu te devais d’être. Tu étais bercé par les devoirs du clan, par leurs dictons et c’est avec plein d’innocence que tu regardais ce blason. C’est un oiseau qui symbolise la justice et la grâce, qui renaîtra toujours, qui annonce une nouvelle ère, une ère de paix, celle que les Yùzhū doivent préserver en honneur à leur gouverneur et au peuple. C’est de la couleur du Jade dont il est peint, pierre si belle qu’on en a fait d’elle un emblème de la perfection, un modèle des vertus humaines : sonorité, immutabilité, pureté et bienveillance.
Tu te dois de protéger le peuple avec justice et grâce, tu te dois de protéger ton pays en devenant un homme de vertus. Et n’oublie jamais que craindre la Mort ne t’es point autorisé, car mourir pour ta patrie n’est pas une fin, car ta volonté perdura et renaîtra avec tes descendants, avec les Yùzhū.
Pour un petit garçon, tout comprendre était difficile, mais tu étais très docile et surtout, tu étais simple et naïf. Avoir les félicitations de ta famille te suffisait pour sourire. À l’époque, tu te montrais bien plus émotif. Tu cherchais à rendre heureux tes parents, voir leur fierté. Ta mère te prenant dans tes bras avec délicatesse lorsque tu avais bien travaillé, t’apportait une chaleur qui te réconfortait. La grande main de ton grand-père qui se posait sur ta tête suffisait à te combler. Et ton père, qui te soulevait avec fierté, te rendait plus heureux que nul ne pourrait l’imaginer. Mais ces gestes étaient rares. Trop rares. Et alors que les mois passaient ces caresses devenaient des miracles. Les attentes plus importantes. Les erreurs inexcusables. Alors que tu as commencé à aller à l’école, que les saisons défilaient, ces souvenirs fanaient… Ne devenaient que le rêve d’un enfant tandis que ses sourires mourraient, que son regard commençait à se décolorer. Que les mêmes mots ne cessaient de lui être répétés, au point où il était capable de les citer à la perfection, sans même se poser de questions.
Ce blason était toujours le même pourtant, tu avais l’impression que ta façon de le voir n’était plus la même.
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À l’école, tu as rapidement mis un écart avec les autres. Ou bien est-ce eux qui n’ont pas osé s’approcher de toi ? Tu avais déjà la notion de la mort, de la peur que tu n’avais pas le droit d’éprouver, tu avais déjà encré en toi la notion d’honneur et de respect. Tu étais un garçon discipliné et tu savais te montrer bienveillant avec les autres enfants, mais tu étais trop effacé. Tu ne savais pas de quoi parler, comment entretenir une conversation. On t’avait appris les bases du comportement en société, mais tu n’avais jamais vraiment appris à te sociabiliser. Certains ont essayé de passer le pas et tu les faisais fuir à chaque fois. Peut-être étais-tu trop bizarre ? Trop différent. Peut-être que parmi eux, tu n’avais pas ta place… Tu n’arrivais pas à comprendre. Tu n’as pas cherché à comprendre. Tu t’es concentré sur les enseignements. Tu te perdais plus dans la collection de livres que d’amis. À chaque fin de cours, tu allais rejoindre ton maître d’armes. Tu t’entraînais au point d’en vomir, d’être blessé. Peu importait si le sang coulait, les paroles que tu avais bues depuis toutes ces années avaient empoisonnées ton esprit, te forçant à te relever, à tenir cette arme entre tes mains sans même savoir si tu en avais l’envie. Sans même rechigner face à la douleur et aux plaies. Et tu te retenais… Tu te retenais de pleurer au risque de voir un regard qui te rejetait. Pour ne pas devenir un échec, pour ne pas décevoir ceux qui t’ont élevés.
Autour de toi et dans ton cœur, se creuse un fossé qui ne cessera de s’approfondir au fil des années.
Plus le temps passe, plus ta personnalité s’efface tout comme tes émotions, la notion de désir et d’affection. Tu te transformes en coquille vide, une poupée manipulée par ses parents, par le clan Yùzhū et leurs traditions. À quoi bon poursuivre celles-ci alors que la guerre n’existe pas aujourd’hui ? Tu entends encore la voix de ton père te disant que la guerre n’est pas la seule menace d’un pays… Et toi aussi, tu en es persuadé désormais. Mais si on a réussi à t’endoctriner, tu restes bien trop imparfait. Tes parents n’arrivaient pas à comprendre pourquoi tu étais si las. Pourquoi ton regard si vide. Pourquoi tu te laissais ainsi porter par la vie. Sans instructions, tu ne faisais pas grand-chose et lors de tes temps libres, tu allais simplement te promener dans les montagnes ou faire une sieste. Peut-être que par automatisme, tu allais parfois te nourrir de connaissances néanmoins, tu étais incapable de réellement prendre des initiatives. Sans instruction, tu te laissais à la dérive, abandonnais ton âme dans le vide. C’était comme s’il te fallait un ordre pour continuer à vivre. Ah, qu’est-ce que ta famille a fait ? Est-ce vraiment ainsi qu’ils souhaitaient te forger ? En une simple arme ? Un simple pantin obéissant ? Ils ne voyaient pas leurs erreurs, ne se posaient pas les bonnes questions, ne remettaient point en doute leurs valeurs. Ils ont créé tes démons, voraces et indiscernables. Ils t’ont pris tes sentiments, ont créer tes plus grandes peurs, t’ont dépourvu de toute chaleur.
Mais ils sont satisfaits, car ils ont créé un futur bon soldat, car ils savent que tu ne les déshonoreras pas. Tu en étais incapable.
-
C’est durant un mois de printemps, alors que les fleurs colorent les paysages et que les oiseaux chantent que tu sens ta peau se faire planter. Tu as cette impression qu’on te tranche la chair, tu ressens l’aiguille qui traverse ton épiderme tandis qu’elle laisse cette douce couleur derrière elle. Tu ne peux t’empêcher de grimacer, mais c’était un moment que tu te devais de surmonter. Une preuve de qui tu es allait marquer ton corps… Non… En réalité, cela ne prouvait pas ton identité, mais à qui tu appartenais. C’était un moyen pour que tu ne puisses pas oublier tes devoirs, leurs valeurs, que tout ce pour quoi tu vis soit gravé sur toi pour l’éternité. Chaque matin, chaque soir, tu y verras cet emblème à la couleur de jade et tu te rappelleras ce qui te fait te mouvoir. Tu entendras en écho leurs principes, leur philosophie. Néanmoins, ce tatouage était aussi pour annoncer tes premiers pas dans l’armée. C’était une coutume dans la famille et sans doute qu’ils attendaient de toi que tu le portes avec fierté. Il n’en était rien… Tu ne savais pas vraiment quoi en penser, tu semblais totalement désintéressé. La seule chose que tu avais retenue, c’était la douleur. Mais il est vrai que, malgré le malheur qu’il t’apporte, malgré ce fardeau inconscient qu’il est, cet emblème a sa propre beauté et le message qu’il essaye de transmettre est… Admirable, il faut bien l’avouer.
C’est cet oiseau qui t’a dompté, te faisant porter un collier que tu acceptes sans mal, un collier que tu n’essayes même pas d’enlever. Tu te laisses volontiers dominer, n’ayant pas la foi ou le courage de te rebeller.
Les jours se suivent, les mois aussi et c’est petit à petit que tu arrives à trouver une place. Au début, c’est un environnement nouveau, comme pour tes premiers jours à l’école, tu ne sais guère comment agir. Comment te comporter ou répondre à leurs sourires. Heureusement pour toi, l’armée reste un lieu très bien encadré et tu te sens bien plus familier avec ce qu’on vous dit, avec ce genre de personnalités. Il y a des ordres qui sont donnés alors tu n’as qu’à simplement les exécuter. Oh oui, tout te semble plus facile ainsi. Ce n’est qu’ainsi que tu peux vivre, c’est ce qu’il y a de mieux pour le pantin sans vie. Il n’a qu’à obéir, sans jamais faillir. Tu étais sans doute le plus petit des nouvelles recrue, tu pouvais presque paraître fébrile, mais tu étais habile. Rapide. Si tu n’avais jamais réussi à manier correctement un arc, une hache ou épée, ton affinité avec la lance n’était plus contestable. Certains de tes camarades étaient de ton âge tout comme certains avaient quelques années en plus que toi. Tu leur offrais différentes impressions, quelques-uns se montraient jaloux, plusieurs avaient pitié en comprenant l’éducation que tu avais dû supporter, tandis que d’autres te complimentaient et t’admiraient. Alors même si tu étais le plus silencieux, le plus sérieux et le moins avenant, il y a des personnes qui se sont approchées de toi. Il y en a qui t’ont fait cette fameuse tape dans le dos. Qui te joignaient à l’heure du repas, qui te partageait leurs rires et leurs pensées à chaque moment de repos. Deux en particuliers. Tu ne savais pas comment réagir. Tu ne savais pas ce que tu devais leur dire. Alors, le plus souvent, tu donnais un avis vague, pourtant, même si tu restais de marbre, que tu ne t’ouvrais pas, tu as réussi à ne pas les faire fuir. Li Qinq voulait protéger son pays alors que Yuan semblait juste apprécier la vie de soldat.
« Et toi ? »
Lorsqu’on te posait cette question, tu n’arrivais pas à répondre immédiatement. Tes lèvres s’ouvraient alors qu’aucun son ne sortait tandis que ton esprit lui divaguait. Il te fallait toujours quelques secondes avant de répondre. Quelques secondes avant de simplement répétés des mots qui ne t’appartenaient pas, des paroles devenues comme une ombre.
« Je suis un Yùzhū, mon devoir est de prendre les armes pour ma patrie et l’Impératrice, notre dévotion ne fanera jamais, c’est la fierté de notre clan. Alors nous préserverons la paix du peuple, pour voir la tranquillité dans les villes et les campagnes, pour que justice soit faite. Là est notre honneur et nous mourrons avec ce dernier. »
Le visage impassible, une expression insensible dominée par un regard solennel et glacé. Alors ils n’ont point répliqués, ils se permettent seulement d’acquiescer pour que l’atmosphère puisse vite changer. Heureusement pour eux, l’heure n’était plus à la discussion, mais au travail. Et tu les vois partir, faire le premier pas, tandis que toi, immobile, tu sens que quelque chose déraille. Quelque chose ne va pas. Mais quoi ? Tu ne pouvais le dire. Qu’est-ce que ton intuition te murmurait ? Qu’est-ce qui allait se briser ?
Il ne fallut que peu de temps pour que les réponses te parviennent…
C’est un combat sanglant, où ta lame déchire sans peine la chair humaine, où ton corps se fait lacérer sans même que tu daignes reculer d’un centimètre, où l’effroi ne semble même pas exister dans ton vocabulaire. Un regard d’or qui reste indifférent aux cris des perdants, aussi apathique que cruel. Tes camarades observent pour la première fois ton visage le plus sombre, celui d’un guerrier sans pitié, malgré ses jeunes années. Comment pouvais-tu ainsi prendre des vies, sans même éprouver la moindre compassion ? La moindre hésitation. Comment pouvais-tu rester aussi calme, malgré la douleur sur ton corps ? Même face à la Mort. Pourtant, tu étais le premier à demander si tu pouvais enterrer les corps… Tout d’un coup, tu leur fais vraiment peur et alors que tu avances vers eux, Li Qinq recule alors que Yuan attrape ton col. Dans leur regard, tu y trouves du désarroi, de la frustration, de la tristesse et peut-être même une certaine hostilité.
« Oz, explique-moi. Comment peux-tu ainsi rester de marbre ? Tu viens de prendre des vies humaines, comment ne peux-tu rien ressentir ? Regarde-toi, tu es couvert de blessures et de sang… »
Pourquoi ces questions ? Pourquoi ce comportement ? Tu ne comprenais pas. Tu ne comprenais rien.
« Le rôle d’un soldat n’est pas de ressentir ce genre de trivialités. Il doit éliminer ceux qui menacent la paix du peuple, peu importe ce qu’ils sont. Humains ou non. Et la Mort n’est pas non plus quelque chose qu’ils doivent redouter, n’est-il pas question de notre honneur ? De plus, ce n’est point la première fois que nos lames et nos pas s’imprègnent de sang. C’est la voie du militaire. Enfin, bien sûr je ne juge personne qui a peur de tuer ou de mourir, ce n'est juste point mon cas. »
« Bien sûr que moi aussi je mourrais pour mon pays, avec plaisir et oui je sais que nous sommes déjà des tueurs, que c’est la voie que nous avons choisis, mais là n’est pas la question ! Je savais très bien que tu n’éprouvais pas beaucoup d’émotions, mais… N’as-tu vraiment pas la moindre empathie ? Tu n’as que 14 ans, comment peux-tu te comporter aussi froidement ? Comment peux-tu te montrer si cruel ?»
« Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Tout être vivant meurt, pourquoi devrais-je éprouver la moindre chose à leur égard ?»
« Évidemment que tu ne comprends pas…. Ah… Dis-moi Ōzora, si Li Qinq et moi, nous mourrions, est-ce que tu tiendrais le même discours ? »
Un silence. Quelques secondes où aucun mot ne sort. Ce n’est qu’un échange de regard, et lui, en voyant le tien a eu la réponse qu’il ne voulait pas entendre. Doucement, ses doigts relâchent ton vêtement :
« C’est bon, la discussion est terminée. Pardon d’avoir crié… Maintenant, il faut que tu ailles te faire soigner… S’il te plaît... »
Le fossé s’était creusé. Tu pouvais sentir ce sol s’effriter, sentir que vous vous éloignez. Mais le pire restait à venir, car même si un froid s’était installé, vous ne vous étiez pas encore complètement séparés. Du moins jusqu’à ce que l’un d’entre vous rejoigne le Ciel tandis que son sang nourrissait la Terre. Li Qinq, étendue au sol, le souffle saccadé, le corps déchiré, les larmes coulaient sur son visage pâle, aucun soin ne pourrait la sauver. La Mort était venue la faucher. Il ne lui restait que quelques minutes… Alors elle s’est forcée à parler, pour ne pas partir avec regrets, pour ne pas dire adieu en silence. Parce que cette demoiselle était d’une gentillesse sans nom, pleine de bienveillance, et qu’elle portait un amour sincère pour ses compagnons. Elle tremblait, sanglotait, pourtant un sourire peignait son visage. Tendant cette main que tu saisissais avec délicatesse. Tu étais incapable d’aborder une expression plus chaleureuse, alors tu faisais des efforts avec tes gestes. C’était la seule chose que tu étais capable de faire. L’écouter calmement. Oublier quelques instants les combats menés plus loin.
« Ah… Je n’ai pas envie de mourir… Je voudrais vivre plus longtemps… Rester à vos côtés… Mais je suis satisfaite, j’ai pu protéger des gens qui me sont chers. J’ai pu être utile à mon pays… Je crois que je regrette juste de ne pas avoir pu dire adieu à ma famille. De ne jamais t’avoir vu sourire… Que nos relations finissent ainsi… »
Tu entends sa voix se briser dans ses larmes, alors que le froid recouvre son corps.
« Pardon Oz… J’ai pris peur de toi depuis ce jour… Pourtant, je savais que tu étais comme ça. Que tu n’étais pas du genre à éprouver quoi que ce soit. J’ai fui, je n’ai pas cherché à m’immiscer dans votre conversation entre toi et Yuan et après, j’ai fait comme si rien ne s’était passé. Pourtant, je savais que l’atmosphère était différente entre nous trois… J’ai honte… Même à la fin, je ne fais pas face correctement à la situation… Même à la fin, je suis égoïste en espérant que tu seras affectée par ma mort… »
Tu restes muet quelques instants… Tu te demandes si tu ne devrais pas te taire. S’il était vraiment nécessaire pour toi de parler. Si tu étais honnête, tu étais persuadé de la blessée, or, tu ne voulais pas qu’elle quitte ce monde aussi attristé. Tu inspires, poses tes yeux sur elle :
« Je le serais, Li Qinq… Je serais affectée par ta mort, j’ai juste appris à ne pas montrer mes larmes, encore plus devant les autres. Mais je pleure… Je pleure ta mort, même si tu ne peux le voir… Tu es une camarade chère à mes yeux et je ne resterais jamais indifférent dans ce genre de situation. Je te le promets. »
Un rire éclate tout comme la douleur s’exprime à travers une toux peinte de rouge :
« C’est vrai ? Je suis heureuse alors… Heureuse que tu me considères ainsi… Ah… Où est Yuan ? Je… Je voudrais voir Yuan, est-ce qu’il combat encore ? Je ne vois rien… »
Une autre main vient saisir la sienne. Celui qu’elle appelait était à ses côtés depuis quelques minutes déjà, n’osant jusque-là point déranger. Il avait ce regard si triste. Il semblait dévasté, mais se retenait. Sa voix, pourtant, trahissait sa souffrance. Oh, il était si différent de toi. Lui au moins, pouvait exprimer clairement sa peine, lui au moins éprouvait quelque chose à son égard. Mais il eut à peine le temps de dire un mot qu’il était trop tard. Le sourire aux lèvres, son cœur avait arrêté de battre. Et lorsque tu relèves la tête croisant alors des yeux plein de haine. Un visage austère.
« Tu la pleures ? Tu lui promets ? Ne te fous pas de moi, tu ne penses pas un mot de ce que tu as dit. »
Tu ne réponds pas. Tu le sais bien. Oui, tu as menti. Oui, tu as sorti tes premiers mensonges de ta vie. Tu t’es dit que c’était mieux ainsi et tu n’as aucun regret sur tes dires. Néanmoins, Yuan pensait différemment, il ne pouvait guère supporter ce comportement. Pourtant, il tenait à toi, pourtant, il t’avait vu comme ami, un ami important bien qu’étrange et distant. Mais tout a une fin, et tu es sans doute celui qui l’a précipitée. Inconsciemment.
« C’est bon… Je ne peux plus… Je suis désolé, mais c’est trop pour moi. Je n’arrive même pas à savoir comment tu nous vois après toutes ces mois. Si tu nous as ne serait-ce qu’un jour considérés vraiment comme tes amis, ou si tu nous laissais à tes côtés simplement parce que tu ne répliques jamais rien… Je ne comprends plus. Je ne te comprends pas et je ne peux plus continuer comme ça. »
…
« Au revoir, Ōzora. »
Tu n’entendais plus que le bruit du vent qui semblait si rude. Tu retrouvais une vieille amie d’enfance : la solitude.
-
Une voix retentit, annonce l’arrivée au port et c’est avec très peu d’énergie que tu portes ton regard vers l’horizon, regardant cette ville portuaire. Uzuri, rappelle le pays d’où tu viens, pourtant, tu le sais bien, ce ne sont guère les mêmes Terres. Kanagawa se trouvait désormais loin derrière toi, mais uniquement pour quelques mois. C’était la première fois que tes pieds se posaient au-delà de vos frontières, c’était tout nouveau pour toi. Néanmoins, tu n’étais pas venu jouer au touriste, tu as avais bien plus important à faire… Ce n’est qu’en arrivant à Ios que tu te rends compte que tout est vraiment différent. L’architecture n’a rien de ce dont tu as l’habitude et si le peuple y est diversifié, tu te sens complètement étranger. Tu découvres des visages bien différents de ce que tu avais l’habitude de voir. La première fois où tu voyais des personnes à la peau mate, la première fois que tu voyais ce genre de marchés. Tu avais découvert le monde à travers de nombreux livres, mais au final, tu restais un ignorant.
Un garçon qui ne connaissait rien de ce monde.
À 15 ans, tu allais enfin recevoir les enseignements d’Akielos et étant déjà un jeune homme, tu étais apte à bien plus comprendre leurs paroles. Tu étais profondément croyant, même si on pourrait te croire indifférent. Ce qui n’est pas tout à fait faux, néanmoins, tu éprouves un profond respect envers les dragons et tes prières sont sincères et pleines d’élégance. Comme à tes habitudes, tu étudiais avec ferveur et n’allais guère te joindre aux autres enfants. Tu préférais passer ton temps à te renseigner sur l’histoire, à t’entraîner aux armes et à la science. Tu apprenais, laissais les jours passer, ta vie aussi monotone que lorsque tu étais dans l’âge de l’innocence. Lorsque sur tes mains, il n’y avait pas encore de sang. Ici tu n’avais pas à tuer, tu n’avais plus ces instructions militaires et il est vrai qu’au début tu fus un peu perturbé. Mais comme à chaque fois, c’est rapidement que tu te laisses emporter par le courant.
Cependant, un caillou a réussi à s’y glisser, cherchant à troubler la rivière où tu te baignes.
« Tu es vraiment étrange. »
« Vous n’êtes point la première personne à me le dire. »
Un rire éclate.
« Ça prouve que tu l’es réellement ! Enfin, il faut dire qu’on croise peu de personnes dans ton genre. Des gens sérieux et obéissants, il y en a des tonnes, mais toi, tu es plus comparable à une statue qu’autre chose. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi inexpressif, je me demande même si tu es réellement vivant. »
« Mon cœur bat normalement pourtant. »
« Ah, tu n’arriverais pas à comprendre même si je t’expliquais. Pire, tu ne chercherais pas à comprendre. C’est ce qui te rend seul d’ailleurs. »
Seul… Oui. Depuis, tu n’avais plus jamais pu renouer des liens aussi similaires avec des gens. Tous n’étaient que des camarades, des soldats avec qui tu partageais les mêmes responsabilités. Ni plus ni moins. Li Qinq étant définitivement partie de ce monde et Yuan… Ne souhaitant plus t’adresser la parole. Et est-ce que cela t’affectait ? Pas vraiment non, du moins tu t’en persuadais, mais qui sait ce que tu ressentais au plus profond de ton cœur. Un soupir, tes yeux se posent sur lui, jeune homme originaire d’Akielos, venu aussi pour ces 6 mois d’enseignements. Tu ne savais pas pourquoi il venait te voir et te dire des choses qui n’avaient pas de sens, cependant, il semblait trouver cela amusant. Sa présence ne te dérangeait point, mais son comportement était lui aussi étrange. Au début, il s’est simplement présenté à toi et a essayé de te faire réagir un bon nombre de fois. Il cherchait à parler de sujets qui pourraient t’embarrasser, à te faire peur ou même rigoler. Était-ce de la curiosité ? De la pitié ? Ou bien n’avait-il rien trouvé d’autres pour se divertir ? Ou bien, tu étais trop ignorant pour le comprendre… Tu n’as pas cherché à savoir les réponses, tu l’as laissé faire, et ce, pendant des mois.
« En effet, vous avez raison. Néanmoins, je vis très bien avec. »
« En es-tu sûr mon garçon ? »
« Oui ? »
« Et bien si tu le dis… »
« Sur ce, permettez-moi de me retirer, je vais retourner dans ma chambre. »
« Tu ne vas pas t’entraîner ? »
« Il n’est ni l’heure ni le moment pour. »
Tu te relèves suivi de cet énergumène.
« Je pensais qu’en tant que bon petit soldat tu te jetais sur n'importe quelle occasion pour t'entraîner. »
« Même s’il est important que je m’entraîne, je ne suis point venu en tant que militaire. Je préfère me concentrer sur ce qu’on nous enseigne ici. »
« Tu es vraiment trop sérieux comme garçon... »
« C’est un fait. »
Soudain, il s’arrête, te laissant prendre quelques pas d’avance. Tu aurais pu continuer ta route, l’ignorer, néanmoins, tu as daigné posé ton attention sur lui. Ne serait-ce que quelques minutes de plus.
« Dis-moi Ōzora… Tu es un soldat depuis plusieurs années n’est-ce pas ? »
« En effet... »
« Est-ce que tu as déjà blessé quelqu’un voir même… Tué ? »
Tu laisses alors planer un silence. À part lui, nul ne sait quelle expression tu arborais sur le visage à ce moment-là.
« Oui. J’ai déjà enlevé la vie de plusieurs personnes tout comme j’en ai beaucoup blessés. »
« Est-ce que tu considères cela comme un vice ? »
« Même pour une bonne cause, cela reste un meurtre, cela n’a rien d’un acte de bonté. Il n’empêche que tuer peut tout aussi bien être traité comme un vice qu’un acte héroïque, c’est subjectif. »
« Tu es sourd ou quoi ? Je te demande justement TON avis. »
« Mon avis ?… Hmm… Je pense que cela dépend de la situation. Je ne pourrais donc jamais dire ce que j’en pense avec certitude et détails. Néanmoins je suis d’avis que tuer est un acte nécessaire pour préserver la paix de ma patrie… Mais c’est une volonté propre à ma famille que vous ne pourriez point comprendre. Voyez-vous, nous avons un honneur qui nous est propre.»
Tu retins certains mots au fond de ta gorge après tout, tu le savais, ton honnêteté pouvait aussi bien apeurée les gens que les blessés. Tu préférais t’arrêter là. Ne pas trop en dire. Ne pas le faire fuir. Peut-être qu’inconsciemment, tu cherchais à préserver cette seule compagnie au sein de ce pays…
C’est le jour du départ que tu le vois arrivé en furie, essoufflé, il avait du mal à respirer. Il semblait avoir couru le plus vite possible et tu ne savais guère qu’est-ce qui avait pu le forcer à se comporter ainsi. S’était réveillé trop tard ? Ou bien avait-il oublié quelque chose avant d’aller te voir ? En réalité, tu ne t’attendais pas vraiment à le voir débarquer pour te dire au revoir et encore moins à ce qu’il te tende un étrange paquet. Tu restes muet. Ne faisant rien, regardant simplement ce sac qu’il te montrait. Tu essayais de comprendre ce qu’il faisait. Était-ce une coutume que tu n’avais jamais lue dans les livres ? Tu te demandais même quelle signification il y avait à faire cela, du moins jusqu’à ce que le jeune homme lève la voix.
« Bon, tu le prends ce paquet oui ou non ?! »
« Pardon ? »
« C’est pour toi ! Cadeau, alors prends-le. Tu t’attendais à quoi, à ce que je te tende un sac juste pour le spectacle ? »
« En un sens oui. »
« Tu es vraiment idiot des fois... »
Tu n’avais pas l’habitude qu’on te traite ainsi, mais encore moins à ce que l’on t’offre un présent. C’est hésitant que tu saisis ce paquet aux creux de tes mains, ne sachant pas vraiment quoi répliquer. Tu l’observes, silencieusement, tu semblais complètement paumé, non, en fait, tu l’étais.
« Tu as un peu de temps avant de partir alors… Ouvre-le ! »
« Très bien. »
Délicatement, tu déballes le cadeau, découvrant ainsi, un masque aussi beau qu’inquiétant. Noir de jais teintés d’un sublime dorés, de verts et de quelques touches bleutés. Son regard est sombre, mais il est finement travaillé. Néanmoins, tu ne comprenais pas pourquoi il t’offrait ceci.
« Pourquoi me donner ceci ? »
« Je me suis inspiré des traditions de Kanagawa et de certains masques artistiques et d’exorcismes. J’aimerais qu’il puisse t’aider à chasser tes démons. Et puis, je me suis dit que ça t’irait bien en combat… Lorsque tu t’entraînes, on voyait une certaine violence dans tes mouvements même s’ils étaient tout autant élégants, j’ai trouvé ce contraste intéressant donc je m’en suis servi pour lui donner cet air grave. Mais j’espère sincèrement qu’il t’aidera, dans un futur proche ou lointain. Qu’il te protégera, toi qui ne fais jamais attention à ton bien-être... »
« Est-ce que c’est toi qui l’as sculpté ? »
« Exact ! Même si j’ai demandé à ma cousine de faire les finitions et de l’améliorer. Enfin, il m’a demandé du travail et de l’argent alors tu as intérêt à en prendre soin et à l’accepter. »
« Je le ferais. »
« Parfait ! »
Un étrange silence s’installe, donnant quelque chose de gênant à l’atmosphère même toi, tu pouvais le remarquer. Mais dans tous les cas, il était temps pour toi de partir. Quitter Ios pour retourner chez toi.
« Bien, je dois y aller alors… Au revoir… Et… Merci Orion. »
« Avec plaisir Ōzora, rentre bien. »
Ce fut la première fois que tu pris le soin de l’appeler par son prénom… Quel dommage, encore quelques mois et peut-être tu aurais pu véritablement l’appeler ami… Si seulement tu essayais d’apprendre ce que ce mot veut dire…
-
L’Académie des Arts Martiaux… C’était un honneur pour toi d’y être, c’était une preuve d’efforts, d’un talent qui méritait d’être affiné encore et encore. Tu n’aurais jamais cru un jour y poser les pieds, cependant ton supérieur direct t’avait recommandé avec enthousiaste. Il ne cessait de répéter que tu étais un bon soldat même si tu manquais cruellement d’autorité. Pour lui, tu compensais le tout en t’imposant en combat et en ayant jamais peur d’avancer. À ses yeux, tu méritais amplement de tenter ta chance et que si jamais tu n’y arrivais pas… Tant pis, il te récupérera avec joie. Évidemment, sans l’accord de tes parents, tu ne te serais pas lancé là-dedans… C’était un nouvel ordre, pour eux, tu n’avais pas le droit à l’échec. Tu allais devoir tout donné, aussi stricte et difficile cette Académie pouvait-elle être. Et ce fut le cas. Malgré tes compétences, malgré ton éducation, tu as connu bien des difficultés et désormais, tu étais apte à comprendre pourquoi certains abandonnaient. Mais toi, tu ne pouvais pas reculer.
Tu ne pouvais te permettre cette erreur.
Durant ces deux ans, tu as tout donné. Tu as beau être calme et te laisser porter par la vie, lorsqu’on t’ordonne d’atteindre un objectif, tu t’exécuteras, au risque de te faire du mal. Cependant, tout cela aura payé, pas vrai ? Car c’est tout juste après ton anniversaire et la nouvelle année que tu pus en sortir diplômé comme le meilleur élève de ta promotion. Ainsi, tu feras la fierté de ta famille, ainsi, tu seras félicité pourtant, tu n’as pas le cœur aux réjouissances. Tu n’as rien à exprimer, tu n’arrives même pas à être heureux de cet exploit. À éprouver une quelconque joie. Te voilà à rejoindre l’armée impériale et pourtant, il ne se passe pas même pas une semaine que le monde change, prend un nouveau tournant. Les dieux, seraient-ils en colère ? Cheldis est devenue la proie de catastrophe, y débarquent alors des êtres venus d’ailleurs. Les Tours divines transmettent leur fureur tandis que dans ce désespoir une annonce chamboule toutes les âmes : un vœu sera exaucé à quiconque gravira la Tour. C’est une opportunité alléchante.
Une nouvelle ère qui commence.
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Les dernières affaires sont posées dans la valise, une dernière vérification, quelques papiers que tu signes et te voilà enfin dans le lit. Le départ était pour demain et tu ne pouvais t’empêcher d’y penser avec un soupir. Mais ta famille te poussait à aller jusqu’à cette Tour Divine. Ils avaient bien observé les événements avant de prendre cette décision, sans jamais faillir à te répéter à multiples reprises à quel point conquérir cette Tour serait décisif pour le futur, pour les pays, que cela pourrait faire naître un conflit, qu’il fallait agir vite. Pour le bien de l’Impératrice, pour le bien de Kanagawa. Pour Cheldis. Oh, tes parents ne sont pas stupides, ils savaient que tu allais obéir et ils savaient bien qu’envoyer un garçon sans rêve était la meilleure chose à faire. Ainsi, il n’y aura pas de trahison. Ainsi, tu pourrais demander aussi bien la chose la plus simple que demandée à ce que les Dieux réalisent le vœu d’un tiers. Demander à ce qu’ils réalisent le plus grand souhait de tes parents, ou bien de ta souveraine… Tu étais dénué de désir et d’ambition, pourtant, tu iras risquer ta vie.
Quel triste destin tu subis.
Mais peut-être que ce voyage te changera ?
Qu’enfin, tu te trouveras.
30/12/1531 Naissance d'Ōzora au sein du clan Yùzhū.
1536 Son éducation par sa mère et son grand-père commence, dès son plus jeune âge on a beaucoup d'attentes à son égard. Il n'était alors qu'un enfant qui cherchait l'affection et les félicitations de ses parents.
01/1538 A 6 ans, Ōzora intègre une école, même en étant un élève très studieux et respectueux il n'arrive pas à se faire d'amis et devient un solitaire. Dans les mêmes temps, il rencontre son maître d'armes.
03/1544 12 ans, on lui tatoue l'emblème du clan sur le bras droit, un souvenir à ses yeux peu agréable. C'est durant ce mois de printemps qu'il intègre l'armée. Là-bas il réussira à s'intégrer et fera la rencontre de Li Qinq et Yuan qui resteront avec lui malgré le fait qu'il soit extrêmement calme et renfermé.
09/1545 Durant un combat plutôt sanglant contre des brigands, Ōzora montre à ses deux compagnons son côté le plus sombre et cruel, suite à cela Yuan s'énerve contre Oz, voyant les réactions de ce dernier, il décide au final de s'arrêter et de s'excuser. A partir de cet instant, le trio se brise de plus en plus.
10/1545 Li Qinq meurt en combat, elle parvient à parler quelques minutes à Oz alors que celui-ci décide de lui mentir pour qu'elle puisse partir avec le sourire. Incapable de pleurer pour sa camarade, Yuan ne peut plus supporter leur relation et décide de couper les ponts.
02/1546 Pour recevoir les enseignements d'Akielos pendant 6 mois, Ōzora part pour Ios. Il y rencontrera là-bas Orion, un jeune homme qui essayera au début de tout faire pour voir Oz réagir, sans grand succès, le garçon d'Akielos finira malgré tout à traîner avec lui par plaisir.
08/1546 Après 6 mois à Ios, Ōzora quitte Akielos, sur le départ Orion lui offrira un masque censé le protéger de ses démons. Depuis, Oz le porte toujours sur lui, malheureusement, même avec cette rencontre il n'a pas réussi à comprendre et à découvrir le sens du mot ami.
12/1547 C'est juste avant ses 17 ans que son supérieur le recommande à l'Académie des Arts Martiaux à Nagano. Ses parents acceptent et lui ordonnent même de réussir l'Académie.
01/1550 A tout juste 19 ans, il ressort de l'AAM comme le meilleur élève de sa promotion intégrant très rapidement l'armée impériale, ainsi il emménage définitivement à Nagano. Cependant le même mois les Tours Divines surgissent et l'archipel de Cheldis connaît de nombreux changements.
04/1551 Ōzora est promu lieutenant, malgré son caractère peu autoritaire il arrive à se faire respecter et écouter.
07/1551 Sous ordre de ses parents, il part pour Argos dans le but de monter la Tour.
1536 Son éducation par sa mère et son grand-père commence, dès son plus jeune âge on a beaucoup d'attentes à son égard. Il n'était alors qu'un enfant qui cherchait l'affection et les félicitations de ses parents.
01/1538 A 6 ans, Ōzora intègre une école, même en étant un élève très studieux et respectueux il n'arrive pas à se faire d'amis et devient un solitaire. Dans les mêmes temps, il rencontre son maître d'armes.
03/1544 12 ans, on lui tatoue l'emblème du clan sur le bras droit, un souvenir à ses yeux peu agréable. C'est durant ce mois de printemps qu'il intègre l'armée. Là-bas il réussira à s'intégrer et fera la rencontre de Li Qinq et Yuan qui resteront avec lui malgré le fait qu'il soit extrêmement calme et renfermé.
09/1545 Durant un combat plutôt sanglant contre des brigands, Ōzora montre à ses deux compagnons son côté le plus sombre et cruel, suite à cela Yuan s'énerve contre Oz, voyant les réactions de ce dernier, il décide au final de s'arrêter et de s'excuser. A partir de cet instant, le trio se brise de plus en plus.
10/1545 Li Qinq meurt en combat, elle parvient à parler quelques minutes à Oz alors que celui-ci décide de lui mentir pour qu'elle puisse partir avec le sourire. Incapable de pleurer pour sa camarade, Yuan ne peut plus supporter leur relation et décide de couper les ponts.
02/1546 Pour recevoir les enseignements d'Akielos pendant 6 mois, Ōzora part pour Ios. Il y rencontrera là-bas Orion, un jeune homme qui essayera au début de tout faire pour voir Oz réagir, sans grand succès, le garçon d'Akielos finira malgré tout à traîner avec lui par plaisir.
08/1546 Après 6 mois à Ios, Ōzora quitte Akielos, sur le départ Orion lui offrira un masque censé le protéger de ses démons. Depuis, Oz le porte toujours sur lui, malheureusement, même avec cette rencontre il n'a pas réussi à comprendre et à découvrir le sens du mot ami.
12/1547 C'est juste avant ses 17 ans que son supérieur le recommande à l'Académie des Arts Martiaux à Nagano. Ses parents acceptent et lui ordonnent même de réussir l'Académie.
01/1550 A tout juste 19 ans, il ressort de l'AAM comme le meilleur élève de sa promotion intégrant très rapidement l'armée impériale, ainsi il emménage définitivement à Nagano. Cependant le même mois les Tours Divines surgissent et l'archipel de Cheldis connaît de nombreux changements.
04/1551 Ōzora est promu lieutenant, malgré son caractère peu autoritaire il arrive à se faire respecter et écouter.
07/1551 Sous ordre de ses parents, il part pour Argos dans le but de monter la Tour.
Armes lance et science
Dieu(x) prié(s)Guze, Galdred et Azaïth.
Vœu(x)Ōzora n'a point de voeu et n'a jamais su trouver de réponse à cette question, pourtant il monte la tour. Pourquoi ? Pour la simple raison qu'il y est forcé.
Phobie(s) Ōzora est très doué pour réprimer ses émotions sans même s'en rendre compte. De ce fait, il ne connaît pas ce genre d'anxieté ou une quelconque phobie chez lui. La réalité est tout autre, sa plus grande peur est de se découvrir mais bien plus encore, de montrer ses émotions : ce qu'on appelle de l'affectophobie. Le problème c'est qu'il n'en a nullement conscience.
Dieu(x) prié(s)Guze, Galdred et Azaïth.
Vœu(x)Ōzora n'a point de voeu et n'a jamais su trouver de réponse à cette question, pourtant il monte la tour. Pourquoi ? Pour la simple raison qu'il y est forcé.
Phobie(s) Ōzora est très doué pour réprimer ses émotions sans même s'en rendre compte. De ce fait, il ne connaît pas ce genre d'anxieté ou une quelconque phobie chez lui. La réalité est tout autre, sa plus grande peur est de se découvrir mais bien plus encore, de montrer ses émotions : ce qu'on appelle de l'affectophobie. Le problème c'est qu'il n'en a nullement conscience.
Pseudo & âge Mandarine/Yui - 20 ans (petit update)
Où as-tu connu le forum ? Hmmm... Je vous laisse deviner
J'adore Fire Emblem et je suis une personne faible so me voilà dans cette aventure ! J'adore le dessin, Genshin, Zelda et le rp ofc ! Bref, je sais pas trop me présenter so je vais m'arrêter là
TW : franchement ça dépend de si c'est détaillé ou non et du sujet mais là où ça pourrait être plus délicat je dirais les rapports sexuels.
Dernière édition par Ōzora Yùzhū le 05/01/23, 08:56 pm, édité 22 fois
Icon :
I'm holding my breath, holding so tight. Nothing is wrong, nothing is right. I'm in the dark, looking for light. Won't someone please save my life? Inside, I'm a mess, but I don't let it show. Dull knives taking my life. A slow burn fire from the inside. Dull knives twisting my spine. They're taking their time, time 'Til I lose my mind. A smoldering flame, deep in my heart. Barely a sign, it's barely a spark. I'm crying for help, it's such a cliché. Invisible pain, it's filling each day. I open my mouth and feed you a lie. Won't someone please save my life?
Phrase :
394
Messages :
Xiao de Genshin Impact
Featuring :
Graph BG
Crédits :
Frame :
Sprite :
09
Niveau :
16/90
Expérience :
5900
Écus :
-- ITEMS --
Bouclier de cuir, simple mais robuste qui apporte DEF +2 de manière permanente.
-- SOIN --
Potion S (x 01) Petite Potion qui soigne 20 PV
Potion Moyenne qui soigne 50 PV
-- NOURRITURE --
Steak grillé qui soulage 20 points de fatigue
-- TONIQUES --
Tonic PV (x01) PV+5 pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonic RES (x01)
RES+2 pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
-- INCLASSABLE --
Clé (x 01) Permet d'ouvrir un coffre dans la Tour ou en mission.
20% x02/ 25%x02
-- MATÉRIAUX --
Bouclier de cuir, simple mais robuste qui apporte DEF +2 de manière permanente.
-- SOIN --
Potion S (x 01) Petite Potion qui soigne 20 PV
Potion Moyenne qui soigne 50 PV
-- NOURRITURE --
Steak grillé qui soulage 20 points de fatigue
-- TONIQUES --
Tonic PV (x01) PV+5 pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonic RES (x01)
RES+2 pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
-- INCLASSABLE --
Clé (x 01) Permet d'ouvrir un coffre dans la Tour ou en mission.
20% x02/ 25%x02
-- MATÉRIAUX --
Inventaire :
Amaginata
Arme par défaut :
PV 30 | FOR 21 | MAG 07 | VIT 22 | TEC 20 | DEF 12 | RES 08 | MVT 04
Stats :
D | E
-- ARMES --
NAGINATA RANG E : FOR+06 (PF = 08)
NAGINATA RANG D : FOR+9 TEC+1 (PF = 11)
AMAGINATA : FOR+15
Lorsque équipée, l'arme confère le statut "Armure" : DEF/RES/TEC+4 et VIT-4. (PF = 08)
-- ARMES --
NAGINATA RANG E : FOR+06 (PF = 08)
NAGINATA RANG D : FOR+9 TEC+1 (PF = 11)
AMAGINATA : FOR+15
Lorsque équipée, l'arme confère le statut "Armure" : DEF/RES/TEC+4 et VIT-4. (PF = 08)
Armes :
05
Etage Tour :
05
Missions accomplies :
2977
Réputation :
DEF +2
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Aura draconique : Augmente les dégâts à hauteur de 30 % l'ATK (FOR/MAG) de l'unité. (4)
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Aura draconique : Augmente les dégâts à hauteur de 30 % l'ATK (FOR/MAG) de l'unité. (4)
Maitrises :
The only one
Statut :
Soutien S :
Icon
Sasori S. Jötunheim
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
Roi d'Althéa
Oh bonjour toi
Bienvenue par ici, sur notre forum qui est magnifique. Faut le dire hein
J'ai hâte de voir ce que tu vas faire d'Oz, et du lien qu'on pourra trouver (en espérant qu'on ait une idée )
Voilà impatient de faire du RP, de ... Lancer ce bijou.
Bienvenue par ici, sur notre forum qui est magnifique. Faut le dire hein
J'ai hâte de voir ce que tu vas faire d'Oz, et du lien qu'on pourra trouver (en espérant qu'on ait une idée )
Voilà impatient de faire du RP, de ... Lancer ce bijou.
Icon :
How amusing. Although you dedicate your pride, future, your everything and try to cling to me, you can’t save anything. Know your place, idiot. I have already told you. There’s no second chance.
Phrase :
824
Messages :
Sukuna - Jujutsu Kaisen
Featuring :
Graph BG
Crédits :
Frame :
Sprite :
15
Niveau :
091/150
Expérience :
44 944
Écus :
-- EQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
Anneau FOR : FOR+3
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
POTION M (3) : restaure 50 PV
POTION L (3) : restaure 100 PV
Soin Alt état (2)
-- NOURRITURE --
Sushis crevettes (2) : soulage 25 PF
Crêpe (1) : soulage 30 PF
Sakura Mochi (1) : soulage 30 PF
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
-- TONIQUES --
Tonique FOR (3)
Tonique PV (2)
Tonique DEF (3)
Tonique RES (2)
Tonique VIT (1)
-- INCLASSABLE --
Incendiaire (1) : 10 points de dégâts à la cible. Les ennemis ou alliés sur les cases adjacentes subissent 5 points de dégâts.
Clé (1)
10% (1) ; 20% (1) ; 25% (7) ; 30% (3) ; 35% (2) ; 40% (4)
+1 ticket skin, +1 ticket familier
-- MATERIAUX --
x1 gantelets
x1 batte
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
Anneau FOR : FOR+3
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
POTION M (3) : restaure 50 PV
POTION L (3) : restaure 100 PV
Soin Alt état (2)
-- NOURRITURE --
Sushis crevettes (2) : soulage 25 PF
Crêpe (1) : soulage 30 PF
Sakura Mochi (1) : soulage 30 PF
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
-- TONIQUES --
Tonique FOR (3)
Tonique PV (2)
Tonique DEF (3)
Tonique RES (2)
Tonique VIT (1)
-- INCLASSABLE --
Incendiaire (1) : 10 points de dégâts à la cible. Les ennemis ou alliés sur les cases adjacentes subissent 5 points de dégâts.
Clé (1)
10% (1) ; 20% (1) ; 25% (7) ; 30% (3) ; 35% (2) ; 40% (4)
+1 ticket skin, +1 ticket familier
-- MATERIAUX --
x1 gantelets
x1 batte
Inventaire :
Gantelets Maudits
Arme par défaut :
PV 46 | PF max 140 | FOR 50 | MAG 03 | VIT 18 | TEC 25 | DEF 19 | RES 13 | MVT 04
Stats :
C+ E
-- GANTELETS --
Gantelets D+ : FOR+8 TEC+3 (x2atk) PF 10
Coups Ricochets : Donne deux coups de poings à l’ennemi. FOR+2 (PF 7)
Gantelets C+ : FOR+10 TEC+4 (x2atk) PF 15
Vengeance Médicale : L’unité tient ses positions afin de déjouer les plans de l’ennemi et transformer 50% des dégâts infligés par l’ennemi en PV restaurés. FOR+4 (PF 18)
Gantelets Maudits : FOR+5, TEC+10, Efficace contre les unités blindées (dégâts x1,5) Atq 2x en initié. Atq 1x en riposte. (PF 7)
-- BATTE --
Batte E : FOR+6, TEC+2, DEF/FOR-2 à l’ennemi pendant 1 tour (PF 7)
-- GANTELETS --
Gantelets D+ : FOR+8 TEC+3 (x2atk) PF 10
Coups Ricochets : Donne deux coups de poings à l’ennemi. FOR+2 (PF 7)
Gantelets C+ : FOR+10 TEC+4 (x2atk) PF 15
Vengeance Médicale : L’unité tient ses positions afin de déjouer les plans de l’ennemi et transformer 50% des dégâts infligés par l’ennemi en PV restaurés. FOR+4 (PF 18)
Gantelets Maudits : FOR+5, TEC+10, Efficace contre les unités blindées (dégâts x1,5) Atq 2x en initié. Atq 1x en riposte. (PF 7)
-- BATTE --
Batte E : FOR+6, TEC+2, DEF/FOR-2 à l’ennemi pendant 1 tour (PF 7)
Armes :
05
Etage Tour :
10
Missions accomplies :
6449
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Avantage Berserker : FOR+6 si Gantelets/Hache/Batte utilisés.
Représailles : Augmente les dégâts infligés à l'ennemi à hauteur de 50 % des dégâts subits par l'unité lors de la dernière attaque. (4)
Avantage Berserker : FOR+6 si Gantelets/Hache/Batte utilisés.
Représailles : Augmente les dégâts infligés à l'ennemi à hauteur de 50 % des dégâts subits par l'unité lors de la dernière attaque. (4)
Maitrises :
Love or Hate
Statut :
Soutien S :
Icon
Ōzora Yùzhū
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
Kanagawa
Bien le bonjour toi :virion:
Ofc il est magnifique tout comme nous
J'espère que ce nouveau Oz te plaira, il a eu pas mal de modifications mais ça reste notre bon vieux Oz l'homme le plus nul en relation et pour exprimer des émotions oz
Ofc il est magnifique tout comme nous
J'espère que ce nouveau Oz te plaira, il a eu pas mal de modifications mais ça reste notre bon vieux Oz l'homme le plus nul en relation et pour exprimer des émotions oz
Icon :
I'm holding my breath, holding so tight. Nothing is wrong, nothing is right. I'm in the dark, looking for light. Won't someone please save my life? Inside, I'm a mess, but I don't let it show. Dull knives taking my life. A slow burn fire from the inside. Dull knives twisting my spine. They're taking their time, time 'Til I lose my mind. A smoldering flame, deep in my heart. Barely a sign, it's barely a spark. I'm crying for help, it's such a cliché. Invisible pain, it's filling each day. I open my mouth and feed you a lie. Won't someone please save my life?
Phrase :
394
Messages :
Xiao de Genshin Impact
Featuring :
Graph BG
Crédits :
Frame :
Sprite :
09
Niveau :
16/90
Expérience :
5900
Écus :
-- ITEMS --
Bouclier de cuir, simple mais robuste qui apporte DEF +2 de manière permanente.
-- SOIN --
Potion S (x 01) Petite Potion qui soigne 20 PV
Potion Moyenne qui soigne 50 PV
-- NOURRITURE --
Steak grillé qui soulage 20 points de fatigue
-- TONIQUES --
Tonic PV (x01) PV+5 pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonic RES (x01)
RES+2 pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
-- INCLASSABLE --
Clé (x 01) Permet d'ouvrir un coffre dans la Tour ou en mission.
20% x02/ 25%x02
-- MATÉRIAUX --
Bouclier de cuir, simple mais robuste qui apporte DEF +2 de manière permanente.
-- SOIN --
Potion S (x 01) Petite Potion qui soigne 20 PV
Potion Moyenne qui soigne 50 PV
-- NOURRITURE --
Steak grillé qui soulage 20 points de fatigue
-- TONIQUES --
Tonic PV (x01) PV+5 pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonic RES (x01)
RES+2 pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
-- INCLASSABLE --
Clé (x 01) Permet d'ouvrir un coffre dans la Tour ou en mission.
20% x02/ 25%x02
-- MATÉRIAUX --
Inventaire :
Amaginata
Arme par défaut :
PV 30 | FOR 21 | MAG 07 | VIT 22 | TEC 20 | DEF 12 | RES 08 | MVT 04
Stats :
D | E
-- ARMES --
NAGINATA RANG E : FOR+06 (PF = 08)
NAGINATA RANG D : FOR+9 TEC+1 (PF = 11)
AMAGINATA : FOR+15
Lorsque équipée, l'arme confère le statut "Armure" : DEF/RES/TEC+4 et VIT-4. (PF = 08)
-- ARMES --
NAGINATA RANG E : FOR+06 (PF = 08)
NAGINATA RANG D : FOR+9 TEC+1 (PF = 11)
AMAGINATA : FOR+15
Lorsque équipée, l'arme confère le statut "Armure" : DEF/RES/TEC+4 et VIT-4. (PF = 08)
Armes :
05
Etage Tour :
05
Missions accomplies :
2977
Réputation :
DEF +2
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Aura draconique : Augmente les dégâts à hauteur de 30 % l'ATK (FOR/MAG) de l'unité. (4)
Si Lance, Naginata, Pertuisane, Tomahawk équipé : FOR+1
Aura draconique : Augmente les dégâts à hauteur de 30 % l'ATK (FOR/MAG) de l'unité. (4)
Maitrises :
The only one
Statut :
Soutien S :
Icon
Esprit Divin
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
compte pnj
Passage d'Akielos
Sa Parole Divine (Lykos)
BOOOOOOOOOOOOON en voyant le pavé intense que tu as écrit sur plusieurs jours, et vu le caractère effacé d'Oz, je ne m'attendais pas à autant apprécier son histoire. Alors, je vais me corriger, je savais que j'allais aimer, parce que je te fais confiance dans tes personnages etc, mais. Autant je le déteste d'être si éteint, autant je le trouve incroyablement doux. C'est très mitigé ce que je pense d'Ozora, je l'aime beaucoup cependant, parce que malgré ses émotions inexistantes, je trouve qu'il pense d'une manière douce, prend en considération l'autre et ne veut que le confort d'autrui. Là-dessus, j'ai hâte de le voir évoluer et qui sait, un jour lire des émotions dans ses RP. oz
Il a subi un lavage de cerveau ce gosse, le pauvre, c'est pas possible :kill: go kill ses parents ... Pourtant, je trouve que ça colle bien avec la façon dont il a tourné, et je doute pas que tu as du y réfléchir sérieusement pour donner du relief à sa vie. J'ai apprécié son moment avec Orion, tout ce que je souhaite à Oz, c'est de se faire des amis. C'était un passage adorable, Oz a besoin de ça je pense !
Enfin bref, j'ai adoré. J'aime beaucoup ce Oz, cette version de FEJ, et j'ai vraiment hâte que tu le développes. :fighto:
T'as un jour de retard avec le délais, mais on va dire que je t'ai retardé avec Genshin :catlol:
BOOOOOOOOOOOOON en voyant le pavé intense que tu as écrit sur plusieurs jours, et vu le caractère effacé d'Oz, je ne m'attendais pas à autant apprécier son histoire. Alors, je vais me corriger, je savais que j'allais aimer, parce que je te fais confiance dans tes personnages etc, mais. Autant je le déteste d'être si éteint, autant je le trouve incroyablement doux. C'est très mitigé ce que je pense d'Ozora, je l'aime beaucoup cependant, parce que malgré ses émotions inexistantes, je trouve qu'il pense d'une manière douce, prend en considération l'autre et ne veut que le confort d'autrui. Là-dessus, j'ai hâte de le voir évoluer et qui sait, un jour lire des émotions dans ses RP. oz
Il a subi un lavage de cerveau ce gosse, le pauvre, c'est pas possible :kill: go kill ses parents ... Pourtant, je trouve que ça colle bien avec la façon dont il a tourné, et je doute pas que tu as du y réfléchir sérieusement pour donner du relief à sa vie. J'ai apprécié son moment avec Orion, tout ce que je souhaite à Oz, c'est de se faire des amis. C'était un passage adorable, Oz a besoin de ça je pense !
Enfin bref, j'ai adoré. J'aime beaucoup ce Oz, cette version de FEJ, et j'ai vraiment hâte que tu le développes. :fighto:
T'as un jour de retard avec le délais, mais on va dire que je t'ai retardé avec Genshin :catlol:
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Potion
Ōzora Yùzhū
Noble niveau 01
HP FOR MAG TEC VIT DEF RES MVT
27 08 06 06 08 06 08 04
PV+5
Lance fer
Icon :
« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2614
Messages :
Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
RES+2
DEF+2
-- SOIN --
Potion L
-- NOURRITURE --
soulage 30 PF
RES+2
DEF+2
-- SOIN --
Potion L
-- NOURRITURE --
soulage 30 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
Arme par défaut :
PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6603
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
Inconnu
Statut :
Soutien S :
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