01/1499 C’est en ce premier mois de l’année que Vaidurya naît. Enfant du valeureux et noble commandant Kashyapa Nagaraja et de la célèbre couturière, Kadru.
L’accouchement a été terriblement douloureux pour sa mère, aussi bien mentalement que physiquement.

La réalité est que l’enfant ne venait pas de l’homme qu’elle aimait, mais d’un douloureux souvenir qu’elle aurait préféré oublié. Kashyapa a malgré tout accepté l’enfant, souhaitant ne pas le juger pour un crime qu’il n’avait pas commis et désirant l’élever comme son propre fils.

1504 (05 ans) Vaidurya regarde son père avec des étincelles dans les yeux, il adore écouter ses histoires et il tisse un lien fort avec lui. Sa grande main, caressant sa tête avec douceur est pour lui un grand réconfort, quand le regard de sa mère lui est si distant. Il y a un malaise qu’il ne comprend pas entre eux, trop jeune pour tout saisir, trop naïf pour savoir à quel point c’est complexe… Mais il sait que chaque fois qu’il l’appelle, elle force un sourire, le prend dans ses bras avec réticence et à la fois un certain amour qu’elle ne parvient pas à accepter.

Il passe beaucoup de temps aussi avec le meilleur ami de son père, Indra, gardien des croyances anciennes depuis plus de 100 ans. Indra le garde assez souvent connaissant la situation de Kadru, c’est un moyen pour l’enfant comme pour la mère d’apaiser un peu leur cœur. Vaidurya est donc souvent dans la grande salle où Indra travaille, éveillant sa curiosité avec tous les livres autour de lui, il reste plutôt sage, ne souhaitant pas embêter plus que cela son « gardien » alors qu’il travaille, regardant les livres avec des images sans comprendre ce que ça signifie ou de quoi ça parle vraiment.

1506 (7 ans) Lorsqu’il a 7 ans, sa mère tombe enceinte, Vaidurya est très curieux, apprenant qu’il va être grand-frère, cela lui fait un peu peur, mais il se montre très présent pour Kadru. Cette période va réussir à les rapprocher un peu tous les deux et à diminuer cette distance que sa génitrice imposait. Vaidurya a le sentiment que c’est la première fois qu’il la voit lui sourire réellement et cela lui réchauffe le cœur lui donnant l’envie d’être encore plus présent.

À la naissance de son petit frère, la peur que Vaidurya ressentait s’envole complètement. Il ressent un amour très profond pour Takshaka.

1507 (08 ans)  Vaidurya aime son jeune frère, mais… Lorsqu’il croyait que sa relation avec sa mère s’était améliorée, ce n’est pas le cas. Il ne comprend pas pourquoi, il se dit juste que Takshaka est bébé donc il demande beaucoup d’attention. Il ne se rend pas compte qu’elle porte un amour bien différent entre son premier enfant non voulu, et ce dernier qu’elle a consenti et eu avec l’homme qu’elle aime.

Par cette même année, il commence ses épreuves qui ne sont pas très convaincantes, il le fait parce qu’il a son père qui l’encourage, parce qu’il veut être un exemple pour son petit frère qui vient de naître… Mais par dessus tout, le jeune garçon veut entendre sa mère l’encourager à cœur joie. Ce qui n’arrive jamais. Alors il a raté quasiment tout, parce qu’il se demande juste pourquoi, il se pose juste des questions encore et encore. C’est quelqu’un d’émotif… Terriblement émotif, sa peine, sa frustration, il ne sait pas quoi en faire.

1511 (12 ans) Lorsqu’il commence à rentrer dans l’adolescence…. C’est une période très compliquée et pour lui et pour sa famille. Vaidurya est trop émotif, il s’énerve très vite et toute sa frustration ressort complètement. Il pleure souvent, dû à la colère ou au moindre petit truc qui ne se passe pas comme prévu, à la moindre question qu’il se pose et dont il n’a pas les réponses. Il réussit encore à peine ses épreuves sportives et intellectuelles, car il ne sait juste pas quoi faire. Il est moyen dans tout, bon en rien. Alors que pour son épreuve intellectuelle, il veut montrer qu’il apprend la langue ancienne… Il fait une erreur et ça le fait immédiatement craquer sous la pression. Il a énormément honte d’avoir pleuré face au jury si soudainement. Il a réussi à se reprendre et à finir, mais les faits sont les mêmes...

Pendant quelques jours après, il n’a envie de rien, l’envie de juste s’enterrer et de disparaître. Il s’en veut d’être comme ça, à la fois, il n’y peut grand-chose.

Son père le réconforte comme il peut, Indra essaye d’y mettre du sien aussi, sa mère force un sourire comme à ses habitudes tout en gardant cette même distance et Takshaka comprend rien, mais lui fait des câlins ce qui lui permet de se calmer un peu bien qu’il souhaite plus que tout être un meilleur fils et un meilleur exemple pour son frère.

12/1512 (13 ans) Kashyapa va voir Vaidurya dans sa chambre, le garçon se renferme beaucoup sur lui-même, encore plus qu’avant. En voyant son « fils » qui a toujours autant de mal à trouver sa voie, il s’assoit à côté de lui et lui offre un autre présent. Vaidurya le regarde sans comprendre jusqu’à ce son père lui dit que c’est Le périple d’Akielos complet, si Vaidurya connaît déjà l’histoire, Kashyapa lui demande de lire avec une nouvelle attention, en gardant en tête toutes les émotions qu’il a dont sa frustration de ses dernières épreuves. Il lui demande de le lire bien plus attentivement cette fois, et après qu’il lui explique tous ses ressentis, qu’il tente de se mettre à la place de la Sainte, qu’il ressente chaque mot, chaque lettre et qu’il laisse parler son imagination.

Alors il le fait.
Vaidurya lit cette version bien plus complexe et complète. Il est jeune, il a encore tant à apprendre, mais il comprend…
Et à la fin il pleure.

Il pleure parce qu’il éprouve tant d’admiration pour cette femme, parce que tout ce qu’elle a traversé, tout ce qu’elle a vécu…. C’est beau, poignant et il ressent tant d’émotions. Tristesse, colère, joie, frustration… Ce qu’il éprouve quotidiennement finalement. Et surtout, il arrive plus ou moins à comprendre pourquoi son père voulait qu’il lise ce livre avec toute son attention. Akielos s’est battue pour rallier les gens, elle a vécu tant de choses, ses découvertes, son combat et la paix qu’elle a apporté… Ça l’inspire tellement et il comprend le message de Kashyapa.
Même si le chemin peut être long, même si le chemin est inconnu, qu’on fait des erreurs, tant qu’on continue d’avancer.
Alors ça en vaut la peine.

1513 (14 ans) Indra a pris Vaidurya sous son aile. Le jeune garçon sait plus ou moins qu’il veut suivre ses pas, il n’est pas fait pour être combattant, mais il aime apprendre. Il aime la religion, et tout ce savoir qu’Indra possède lui fait le regarder avec admiration. Si son père est un modèle pour lui, il ne se voit pas tuer, combattre, non il préfère suivre une méthode plus sage tout comme Akielos avait agit avec sagesse. La Sainte l’a beaucoup inspiré c’est vrai et depuis petit il est beaucoup influencé par Indra… Maintenant, il ne rêve que d’avoir son niveau, de devenir aussi fin connaisseur. Et puis, il faut dire que son modèle est quelqu’un de fier, très fier de son métier et sa façon de parler, de dire, de raconter et transmettre, ça transporte assez vite Vaidurya qui rêve de faire pareil, ça nourrit son imagination, et il trouve toujours quelque chose de beau dans ce savoir, dans ces croyances, dans ces cultures, et l’importance de les garder, l’intérêt de les étudier ou de les apprendre aux autres.

Ainsi, il trouve enfin une voie à suivre ce qui lui permet d’avoir les idées plus claires et de mieux se préparer pour ses épreuves. Au sport, à la natation il est bien meilleur et a su montrer son agilité, utilisant ses compétences naturelles et pour son autre épreuve, il présente un objet antique religieux et son étude dessus, du lien entre l’objet, le rituel, les traditions et l’esprit. Ce n’est pas parfait mais on sent qu’il est passionné et qu’il trouve enfin une direction dans sa vie.

1514 (15 ans) Vaidurya a grandit et prend enfin le temps de demander à sa mère pourquoi cette distance. Il se rend compte que le traitement est clairement différent et il en a marre de se poser des questions dans son coin… Il veut la réponse… Tirer l’information de sa mère est difficile mais avec l’aide de son père, il a enfin la vérité. C’est une claque monumentale pour lui et il part en pleurant. Tout d’un coup il a l’impression qu’il ne fait pas parti de cette famille, qu’il n’y a pas sa place. Il en parle à Indra qui le réconforte, son mentor sait trouver les mots qui le rassure un peu alors qu’il raconte son point de vue. Kashyapa va aussi prendre le temps de lui parler, lui dire qu’il est son fils, peu importe s’il ne vient pas de lui. Les mots doux de ses proches l’aident mais...
Vaidurya n’ose plus demander de l’affection auprès de sa mère et l’histoire est toujours difficile à avaler mais il tente de se concentrer sur autre chose. Au fond les livres ont toujours été un réconfort pour lui, autant que cette curiosité qui lui fait ressentir quelque chose de bien plus positif que cette solitude intérieure.

1515 (16 ans) Vaidurya a voulu montrer au jury de son épreuve intellectuel la voie qu’il veut emprunter. Quel métier l’intéresse et prouver qu’il peut prendre la relève du gardien des croyances anciennes, c’est en soit une épreuve pour se convaincre lui-même et son mentor.
C’est avec élégance et une interprétation théâtrale, portant tenue et accessoires qui vont avec qu’il transmet en langue ancienne, la légende de Bokteth contre Runnis et les différentes théories, le tout dans un dialecte parfait et avec poésie. Il tente de se distinguer par des mots plus complexes qu’il a appris et une façon nouvelle de raconter cette histoire qui a été tant de fois entendues.
Son innovation et son interprétation rend tout le monde muet, et le jury voit en lui quelqu’un de prometteur.

Dans son épreuves sportive, il s’en sort aussi bien mieux, ce n’est pas parfait mais il a une bonne agilité et une bonne endurance qui méritent d’être reconnus.

1519 (20 ans ) Vaidurya continue beaucoup d’étudier, il se plonge dans les livres, dans l’apprentissage auprès de Indra. Il voit aussi son frère grandir et cela le comble de joie, au fond il a abandonné de noué un lien avec sa mère, après avoir appris la vérité, il se dit qu’il n’a pas le droit de demandé de l’attention. Mais tout va bien, parce qu’au fond il a toujours le reste de sa famille et son mentor. Il a trouvé une voie et il ne veut pas se laisser abattre. Même si cela reste difficile, même si la peine reste présente, il se consacre à ce qui le rend heureux avec le sourire.

Il sait qu’il est trop sensible, trop émotif, mais il ne veut plus que ça influence toute sa vie et perdre face à ses émotions. Il veut avancer, même si le chemin est flou.

1522 (23 ans) Indra remet son titre à Vaidurya qui est nommé comme le nouveau gardien des croyances anciennes. Il est fier d’avoir réussi à obtenir ce titre, d’avoir réalisé son objectif et compte s’y consacrer toute sa vie. Il est jeune mais plein d’espoir et de potentiel, sa passion brillant dans ses yeux.

1523 – 1544 Vaidurya exerce son métier avec tout son coeur, reconnu par le peuple et Bokteth, cela renforce sa fierté. Il maintient son rôle à a perfection, comme si finalement c’était sa Destinée. Il parvient à innover un peu dans sa façon de faire, surtout lorsqu’il va enseigner ses connaissances. Soit il bouge trop soit pas du tout, mais il ne chôme clairement pas. Découverte des premiers amours, complète indépendance… Bref il vit sa vie d’adulte.

1545 (46 ans) Son père meurt en combat, la nouvelle est très dure à avaler pour la famille. Sa mère pleure sans cesse et Takshaka a beaucoup de mal à accepter la réalité. Vaidurya est submergé d’émotions mais en tant qu’aîné il se force à tenir bon. Son travail l’aide à ne pas trop penser, son amour pour son frère le maintienne sur la bonne conduite.
Kashyapa était le seul de ses parents avec qui il avait un lien et son absence ne fait que lui rappeler à quel point il a un fossé immense auprès de Kadru. Mais, il doit penser à son petit frère d’abord plutôt qu’à lui. Il écoute Takshaka, il le console comme il peut tout en restant réaliste, car pour lui, c’est la meilleure façon de faire. Il va aussi rentrer dans un grand conflit avec sa mère, voyant à quel point elle se laisse aller.
Il ne crie pas sur elle mais éprouve et montre une colère froide à son égard. Il ne pense pas à lui mais à son frère qui ont besoin du soutien de leur génitrice or, Kadru reste dans sa dépression et cela lui est insupportable, depuis le début elle a toujours fuit les conflits, lui et se morfond bien trop souvent.
La tension au sein de la famille est palpable et il est bien content de ne plus vivre dans la même maison que cette femme.

1550 (51 ans) L’ouverture de la Tour sonne le glas de quelque chose de plus grand, quelque chose de grave… Bokteth protège au mieux le peuple, il voit quelques Dieux faire des va et vient discrètement et les catastrophes pèsent sur les coeurs.Vaidurya s’investit encore plus dans son travail. Il tente d’offrir du réconfort aux autres tout en aidant chercheurs, archéologues, historiens ou en utilisant ses propres moyens pour tenter de trouver un indice sur ce qui se passe, pour tenter d’aider. Il n’est pas combattant mais il y a bien des façons de combattre, et ça ne passe pas forcément par les armes. Il fait au mieux.

02/1551 (52 ans) Takshaka est gravement blessé à cause d’une catastrophe et en plus tombe malade, alité, il est terriblement faible et son état est inquiétant. Beaucoup pensent qu’il ne survivra pas… Vaidurya a peur de le perdre, peur de le voir mourir comme son père et il prie chaque jour, va le voir dès qu’il a le temps et aide à payer les soins.

04/1551 Sa mère a perdu la tête… Son coeur ne peut plus supporter, et la folie l’a gagnée, sans doute que la mort de son mari et l’état du seul fils qu’elle aime l’ont fait sombrer… Vaidurya est poignardé par derrière, enfermé dans cette salle où il assiste à une scène horrifique, sa mère tente de le tuer en pensant que ça ramènerait son défunt mari ou guérirait le seul enfant qu’elle aime vraiment. L’envie de vomir le prenant alors que sa vue semble teintée de rouge.
Il a réussi à s’enfuir à toutes jambes, le coeur lourd… Il est parti trouvé quelqu’un, un membre de la garde pour dénoncer sa propre mère.
Les autorités ont débarqués et ont emmenés sa génitrice. Rapidement son jugement a été donné pour meurtres et elle fut envoyée à l’Abîme mortelle.
Vaidurya est rongé par la culpabilité, se demandant s’il n’aurait pas pu empêcher cela. Si seulement il avait mieux fait, été plus là pour elle… Il regrette de ne pas avoir fait plus d’efforts, de ne pas avoir tenté de réparer leur relation bien avant… Il sait pourquoi elle ne l’a jamais complètement aimé mais à la fois il lui en veut de ne pas avoir été une mère digne de son petit frère. Il aurait aimé que son frère n'ait pas à dire que sa mère est une criminelle...
De toute façon il est trop tard, alors il vit avec ses regrets désormais.

Vaidurya doit le dire à Takshaka toujours alité et à l’hôpital. C’est très dur à dire cependant il ne peut pas cacher ça. Il ne va pas dans les détails qu’il a vu ou de ce qu’il a vécu, cela lui donne bien trop la nausée et il tient malgré tout à préserver son frère. La seule famille qui lui reste… Si jamais il survit à la maladie.

10/1551  Galdred est à la surface, la nouvelle n’est pas rassurante… Vaidurya se pose de plus en plus de questions, et il a cette impression que ce n’est malheureusement que les prémices d’une catastrophe de grande ampleur.

1552 (53 ans) Takshaka est complètement guérit, un miracle et une peine en moins pour Vaidurya alors qu’il constate les problèmes du monde, les nouvelles sont mauvaises et il s’inquiète de la situation. Il se perd toujours plus dans ses livres et tente de trouver un quelconque indice sur ce qui pourrait être la cause de la corruption de la magie, la cause de ces catastrophes, la cause de ce Mal.

01/1552  Vaidurya est très attentif à ce qui se passe, les 3 émissaires, quelques vérités qui ont éclatés. Il est curieux, très curieux de rencontrer ces gens de Cheldis, ces Humains que tout le monde disait en dessous des Amari… Et justement, concernant les Amari, les nouvelles ne sont pas bonnes… C’est comme si le monde ne cessait de montrer à quel point il va mal… Le problème de la magie, de l’Hekka… Il se demande combien de problèmes allaient s’ajouter encore ?

02/1552  C’est la Guerre.
Vaidurya écoute ces mots non sans ce sentiment d’anxiété, l’inquiétude de voir sa Reine quitter Leviatheas pour aller à la surface… Il est curieux d’y aller aussi, il veut y aller et servir à quelque chose mais pour l’instant il fait ce qu’il peut, à son échelle.

08/1552 De part ses nombreuses connaissances et son titre, Vaidurya est envoyé par Bokteth à la surface pour tenter de découvrir l’origine de la corruption de la magie. Cela inquiète Vaidurya et pour sa Déesse et le monde, il n’hésite pas une seconde pour accepter cette quête. De plus, c’est aussi une occasion pour lui de découvrir autre chose, découvrir Cheldis, et cela l’émerveille du plus profond de son être, il se dit aussi que cela lui permettrait d’avoir un nouvel air, l’incident avec sa mère continue malgré tout de lui peser sur le coeur.
Cependant il ne s’attend pas à finir à Djinn, et si ressentir le soleil est une douce agonie fascinante, s’intégrer est très difficile. Les coutumes sont très différentes, les températures lui font un véritable choc thermal, il se sent comme un poisson desséché mais, il tient bon.