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Esprit Divin
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Bouleversement des croyances
Introduction au Chapitre 02.
08/01/1552, 8H30. Akielos, ville de Zogrà.
Le soleil peine à éclairer Akielos. Les sombres nuages qui remplissent le ciel rallongent la nuit, l'hiver ne semble pas vouloir laisser place au printemps. Persistant à assombrir Cheldis dans ses heures les plus troublantes.
Zogrà et son musée accueillent des centaines de visiteurs à la journée, ce qui rend cette ville particulièrement fréquentée et attractive. Car l'on ne se lasse jamais de parcourir les œuvres d'art, les aventures de notre Sainte à tous, ou bien encore, les vestiges de notre passé. C'est dans l'espoir de trouver un énième indice, une quelconque lueur d'espoir dans l'Histoire du continent, que Léonore et Vangelis affrontent le froid matinal pour mener une nouvelle enquête.
L'entrée de la ville est bien calme, ce qui rend l'atmosphère particulièrement étrange. Pour une destination touristique, les premières rues arpentées sont vides, soulevant alors quelques questions. Traversant toute la ville pour ne rencontrer que le silence, les deux Chevaliers se dépêchent de rejoindre le Musée, non sans inquiétudes.
Devant le bâtiment, pas un chat.
Et alors qu'ils tentent de pousser les portes du Musée, celles-ci restent fermées, sans bouger d'un pouce.
Il faut rapidement trouver un moyen d'entrer dans le bâtiment, car un mauvais pressentiment s'installe doucement dans le ventre de nos deux braves.
Informations
InformationsComment se passe une quête de Lore ?
Vous aurez la possibilité d'examiner votre environnement et de découvrir des choses par vous-même en lisant les indices cachés dans les postes d'Akielos. Il vous suffira de vous poser des questions, d'intégrer certains éléments et de lancer un dé CRITIQUE qui servira de PERCEPTION pour ce RP (à laquelle vous ajouterez votre statistique TEC). Exemple : Vous voulez des infos ou ordonner quelque chose ? Tirez le dé, et le MJ vous dira si vous avez réussi quelque chose ou non, suivant votre résultat.
DE CRITIQUE (ou ici, PERCEPTION)
Moins ou égal à 24 : échec critique, honte sur vous.
Entre 25 et 54 : tir normal, pas de découverte particulière.
Entre 55 et 84 : réussite et découverte d'une partie de l'indice.
Plus ou égal à 85 : réussite et découverte complète de l'indice.
Il vous faudra mettre en valeur l'élément pour lequel vous avez tiré le dé afin que le MJ sache pour quelle raison vous avez demandé de la PERCEPTION. Il se peut que, sous une impulsion généreuse d'Akielos, de nouveaux indices surgissent grâce à vous. Mais utilisez les dés avec modération et intelligence, dans le cas contraire ... à vos risques et périls.
HORS RPVous ferez chacun un poste d’introduction en expliquant les raisons de votre venue (+ la situation du chapitre 02), l'ambiance de Zogrà et proposerez un moyen d'entrer dans le musée en jetant un premier dé.
Vous ne pouvez pas tirer un dé pour le même indice.
Nous sommes en janvier, en hiver, il fait froid.
300 mots minimum demandés.
3 jours de délai entre chaque réponse (c'est important).
L’ordre de passage : Léonore et Vangelis.
Vangelis TEC 11 // Léonore TEC 07
Suivez le MJ, il connaît le chemin.
Prenez des initiatives !
Si vous souhaitez pimenter vous-mêmes vos postes, utilisez le dé sur Discord.
Amusez-vous (surtout).
Vous aurez la possibilité d'examiner votre environnement et de découvrir des choses par vous-même en lisant les indices cachés dans les postes d'Akielos. Il vous suffira de vous poser des questions, d'intégrer certains éléments et de lancer un dé CRITIQUE qui servira de PERCEPTION pour ce RP (à laquelle vous ajouterez votre statistique TEC). Exemple : Vous voulez des infos ou ordonner quelque chose ? Tirez le dé, et le MJ vous dira si vous avez réussi quelque chose ou non, suivant votre résultat.
DE CRITIQUE (ou ici, PERCEPTION)
Moins ou égal à 24 : échec critique, honte sur vous.
Entre 25 et 54 : tir normal, pas de découverte particulière.
Entre 55 et 84 : réussite et découverte d'une partie de l'indice.
Plus ou égal à 85 : réussite et découverte complète de l'indice.
Il vous faudra mettre en valeur l'élément pour lequel vous avez tiré le dé afin que le MJ sache pour quelle raison vous avez demandé de la PERCEPTION. Il se peut que, sous une impulsion généreuse d'Akielos, de nouveaux indices surgissent grâce à vous. Mais utilisez les dés avec modération et intelligence, dans le cas contraire ... à vos risques et périls.
HORS RPVous ferez chacun un poste d’introduction en expliquant les raisons de votre venue (+ la situation du chapitre 02), l'ambiance de Zogrà et proposerez un moyen d'entrer dans le musée en jetant un premier dé.
Vous ne pouvez pas tirer un dé pour le même indice.
Nous sommes en janvier, en hiver, il fait froid.
300 mots minimum demandés.
3 jours de délai entre chaque réponse (c'est important).
L’ordre de passage : Léonore et Vangelis.
Vangelis TEC 11 // Léonore TEC 07
Suivez le MJ, il connaît le chemin.
Prenez des initiatives !
Si vous souhaitez pimenter vous-mêmes vos postes, utilisez le dé sur Discord.
Amusez-vous (surtout).
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« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2712
Messages :
Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
Arme par défaut :
PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6975
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
Inconnu
Statut :
Soutien S :
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Léonore Laskari
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Crédits Crédits
Akielos
Levés de bon matin - et, personnellement, l’œil cerné par une nuit médiocre en sommeil et riche en désagréments - sire Solomos et moi-même nous tenons là, campés devant de grandes portes closes, quelque peu rendus perplexes par cet accueil somme toute austère, et - j'oserai-même dire - tout à fait impoli. Que le musée de la bonne ville de Zogrà se trouve momentanément fermé, j'eus pu le concevoir, mais que la cité en son entier se voit vidée de toute vie et se dérobe en un intégral silence sous le foulement de nos pieds ; alors que le soleil point (certes timidement) et que la journée de labeur aurait déjà du s'ouvrir pour les ouvriers, artisans et gens de métier ; j'en reste bouche-bée, et en deviens un zeste inquiète ...
Dès lors que nous arrivâmes aux abords de Zogrà, l'inactivité des faubourgs et des maraîchages alentours m'avait déjà frappée de plein fouet. Pas le moindre paysan pour nous saluer, pas le moindre vieillard pour nous indiquer le chemin, pas le moindre gamin pour mirer nos armures et nous demander de sortir nos épées. Ce fut là une première étrangeté ; très vite surpassée par le paysage de l'entrée de la ville dépourvue de la moindre vigie. Les rues entières dépeuplées de badauds, de passants, de travailleurs ou encore de visiteurs comme nous-même cuirassait mon inconfort, parachevé par la vue du grand musée de la cité – réputé en tout Akielos, si ce n'est tout Cheldis – nous apparaissant comme complètement dénué de vie. Manifestement, nous étions seuls. Or, cette inopinée solitude m'est inconcevable en ces lieux. J'eus moi-même assez peu d'occasions de me rendre en Zogrà (il me semble que Asteria y mettait bien plus souvent les pieds), mais j'en garde le vif souvenir d'une ville active, traversée de centaines de visiteurs du matin jusqu'au soir en n'importe quel jour de la semaine.
Mais aujourd'hui, quelque chose de lourd, de pernicieux et de mauvais plane dans l'air. Outre la désertion complète des rues, une poigne froide enserre peu à peu mon estomac et mes tripes. J'ai la croissante conviction qu'un certain malheur s'est abattu sur Zogrà … mais de quelle nature ?
Mon compagnon de route apparaît lui-aussi quelque peu circonspect quant à cette étrange situation, bien qu'il n'en laisse rien transparaître de par sa mine particulièrement nonchalante. Tant de flegme l'honore. Je ne peux me targuer de bien connaître sire Solomos, mais au vu de son appartenance au très prestigieux ordre de Kavalaris, je suppose qu'il se trouve aussi alerte que moi-même. Plus rompus aux arts de la guerre que n'importe quels autres guerriers de la Latreia, les chevaliers-saints ont le don de constituer une présence somme toute rassurante en ce genre de situations où un démon menace de poindre le bout de ses cornes à chaque coin de rue … J'ose espérer que nous n'en viendrons guère à dégainer nos armes, mais qu'en sais-je ? Diantre ! J'aurais du amener du sel et de l'encens pour des exorcismes ! Ce qui devait être une simple expédition à la recherche du savoir antique de la Sainte semble se muer peu à peu en la prospection d'une ville-fantôme …
Mes supérieurs de l'Ordre m'avaient promis une tâche sérieuse et ardue, mais guère aussi malaisée et inquiétante. A l'aube de ce nouvel an de grâce mille-cinq-cent-cinquante-deux, l'on m'a sommée de me rendre séance tenante - juste après mon retour de Thuléa, pas même le temps d'aller voir Père ! - dans les quartiers des supérieurs de l'Ordre. Tous tiraient une mine longue de sept pieds. Léonore, m'a-t-on dit, un nouveau signe divin s'est manifesté dans les cieux. Des êtres étranges paraissent semer la terreur en tout Akielos. Les prodiges qui s'abattent sur nous dépassent la simple compréhension des mortels. Seule la Sainte peut désormais nous éclairer de ses lumières. Va. Et, de là, l'on m'a dépêchée dans l'auguste musée de Zogrà en compagnie de sire Solomos - sans doute lui aussi détaché de par son ordre - pour me prêter à l'effroyable exercice de la conjecture. Soit. Je n'ai osé leur rétorquer que je ne me sentais guère à-même de mener à bien la tâche à la hauteur de leurs espérances (j'eus aimé leur recommander de s'enquérir d'Asteria, elle qui est follement incollable sur l'histoire d'Akielos - la Sainte comme l'île) ; cependant et après-tout, n'était-ce pas là un gage de confiance et une reconnaissance tacite de ma valeur académique ? Et puis, sans doute une relecture minutieuse du Périple de la Sainte et une attention nouvelle donnée aux artéfacts des temps qui lui furent contemporains peuvent-ils nous éclairer quant à la lumière des évènements récents ?
Partant d'Ios avant l'aube en compagnie de sire Solomos, je m'apprêtais déjà à me pencher sur de vieux manuscrits toute la matinée durant et commencer à jeter les bases de quelconques hypothèses quant à la raison de l'apparition soudaine de ce grand pilier de lumière, aperçu au 3 janvier de cette nouvelle année. Et en lieu et place de cela, me voilà plantée devant les portes du musée comme une idiote ; un grand cahier de vélin vierge sous le bras gauche et une gourde de café froid dans la main droite ; mon futur petit-déjeuner emballé en une sacoche un tantinet trop lourde qui me bat le flanc de concert avec mon fourreau. Quelle poisse ! Je n'ai même plus faim, en raison de toutes ces bizarreries ! Qu'au moins on nous laisse entrer dans ce musée, quitte à ce qu'il soit presque entièrement vide à son tour ! Dans un grognement sec, je pose mon support écrit à mes pieds, gobe une grande rasade de café dans l'espoir qu'elle m'apporte la hardiesse nécessaire à mon entreprise ; puis accole mon épaule gauche contre le battant le plus proche et commence à tambouriner bruyamment de ma dextre gantée d'acier. Puis, à haute voix, je déclame d'une voix solennelle :
-Au nom de la Sainte, de Sa Sainteté l'archevêque Priam et de l'ordre de l'Erevnitis, je vous ordonne de nous ouvrir les portes de céans ! Un travail de la plus haute importance nous attends en ces lieux ! Une respiration, puis un ton beaucoup moins aimable. Nan mais oh ! Il est huit heures passée, vous avez cru que c'était un jour chômé ou bien ? Revoyez votre calendrier et bougez-vous le fi- Je me retourne brusquement vers sire Solomos, reprenant conscience de sa présence, et opte pour un vocabulaire plus fleuri. Remuez-vous le fondement ! Je tique. J'eus pu choisir quelque chose de plus élégant, mais soit !
Mon poing ne cesse de tambouriner en un rythme acharné, quitte à en avoir mal au poignet. Mais diableries ! L'on ne nous laissera guère en plan plus longtemps ! Pour avoir connu mon lot de bibliothèques et d'archives particulièrement inhospitalières, l'on a eu beau maugréer, grogner, râler, pester devers moi pour mes arrivées trop précoces ou trop tardives ou de par mes nombreuses questions (et conseils avisés quant à la tenue de leurs organismes respectifs) ; rares furent les fois où l'on osa me nier l'accès aux lieux de savoir en raison de mon état de chevaleresse-chercheuse. Si pas une seule âme ne s'ose à me répondre après ma diatribe, c'est que le pire est à craindre ...
Me retournant à nouveau vers sire Solomos, je lui hèle :
-Sire ! Voyez-vous une quelconque fenêtre ouverte ? Et, sur ces paroles, je parcoure également des pupilles les murs de l'établissement, à la recherche avide de la moindre ouverture.
Dès lors que nous arrivâmes aux abords de Zogrà, l'inactivité des faubourgs et des maraîchages alentours m'avait déjà frappée de plein fouet. Pas le moindre paysan pour nous saluer, pas le moindre vieillard pour nous indiquer le chemin, pas le moindre gamin pour mirer nos armures et nous demander de sortir nos épées. Ce fut là une première étrangeté ; très vite surpassée par le paysage de l'entrée de la ville dépourvue de la moindre vigie. Les rues entières dépeuplées de badauds, de passants, de travailleurs ou encore de visiteurs comme nous-même cuirassait mon inconfort, parachevé par la vue du grand musée de la cité – réputé en tout Akielos, si ce n'est tout Cheldis – nous apparaissant comme complètement dénué de vie. Manifestement, nous étions seuls. Or, cette inopinée solitude m'est inconcevable en ces lieux. J'eus moi-même assez peu d'occasions de me rendre en Zogrà (il me semble que Asteria y mettait bien plus souvent les pieds), mais j'en garde le vif souvenir d'une ville active, traversée de centaines de visiteurs du matin jusqu'au soir en n'importe quel jour de la semaine.
Mais aujourd'hui, quelque chose de lourd, de pernicieux et de mauvais plane dans l'air. Outre la désertion complète des rues, une poigne froide enserre peu à peu mon estomac et mes tripes. J'ai la croissante conviction qu'un certain malheur s'est abattu sur Zogrà … mais de quelle nature ?
Mon compagnon de route apparaît lui-aussi quelque peu circonspect quant à cette étrange situation, bien qu'il n'en laisse rien transparaître de par sa mine particulièrement nonchalante. Tant de flegme l'honore. Je ne peux me targuer de bien connaître sire Solomos, mais au vu de son appartenance au très prestigieux ordre de Kavalaris, je suppose qu'il se trouve aussi alerte que moi-même. Plus rompus aux arts de la guerre que n'importe quels autres guerriers de la Latreia, les chevaliers-saints ont le don de constituer une présence somme toute rassurante en ce genre de situations où un démon menace de poindre le bout de ses cornes à chaque coin de rue … J'ose espérer que nous n'en viendrons guère à dégainer nos armes, mais qu'en sais-je ? Diantre ! J'aurais du amener du sel et de l'encens pour des exorcismes ! Ce qui devait être une simple expédition à la recherche du savoir antique de la Sainte semble se muer peu à peu en la prospection d'une ville-fantôme …
Mes supérieurs de l'Ordre m'avaient promis une tâche sérieuse et ardue, mais guère aussi malaisée et inquiétante. A l'aube de ce nouvel an de grâce mille-cinq-cent-cinquante-deux, l'on m'a sommée de me rendre séance tenante - juste après mon retour de Thuléa, pas même le temps d'aller voir Père ! - dans les quartiers des supérieurs de l'Ordre. Tous tiraient une mine longue de sept pieds. Léonore, m'a-t-on dit, un nouveau signe divin s'est manifesté dans les cieux. Des êtres étranges paraissent semer la terreur en tout Akielos. Les prodiges qui s'abattent sur nous dépassent la simple compréhension des mortels. Seule la Sainte peut désormais nous éclairer de ses lumières. Va. Et, de là, l'on m'a dépêchée dans l'auguste musée de Zogrà en compagnie de sire Solomos - sans doute lui aussi détaché de par son ordre - pour me prêter à l'effroyable exercice de la conjecture. Soit. Je n'ai osé leur rétorquer que je ne me sentais guère à-même de mener à bien la tâche à la hauteur de leurs espérances (j'eus aimé leur recommander de s'enquérir d'Asteria, elle qui est follement incollable sur l'histoire d'Akielos - la Sainte comme l'île) ; cependant et après-tout, n'était-ce pas là un gage de confiance et une reconnaissance tacite de ma valeur académique ? Et puis, sans doute une relecture minutieuse du Périple de la Sainte et une attention nouvelle donnée aux artéfacts des temps qui lui furent contemporains peuvent-ils nous éclairer quant à la lumière des évènements récents ?
Partant d'Ios avant l'aube en compagnie de sire Solomos, je m'apprêtais déjà à me pencher sur de vieux manuscrits toute la matinée durant et commencer à jeter les bases de quelconques hypothèses quant à la raison de l'apparition soudaine de ce grand pilier de lumière, aperçu au 3 janvier de cette nouvelle année. Et en lieu et place de cela, me voilà plantée devant les portes du musée comme une idiote ; un grand cahier de vélin vierge sous le bras gauche et une gourde de café froid dans la main droite ; mon futur petit-déjeuner emballé en une sacoche un tantinet trop lourde qui me bat le flanc de concert avec mon fourreau. Quelle poisse ! Je n'ai même plus faim, en raison de toutes ces bizarreries ! Qu'au moins on nous laisse entrer dans ce musée, quitte à ce qu'il soit presque entièrement vide à son tour ! Dans un grognement sec, je pose mon support écrit à mes pieds, gobe une grande rasade de café dans l'espoir qu'elle m'apporte la hardiesse nécessaire à mon entreprise ; puis accole mon épaule gauche contre le battant le plus proche et commence à tambouriner bruyamment de ma dextre gantée d'acier. Puis, à haute voix, je déclame d'une voix solennelle :
-Au nom de la Sainte, de Sa Sainteté l'archevêque Priam et de l'ordre de l'Erevnitis, je vous ordonne de nous ouvrir les portes de céans ! Un travail de la plus haute importance nous attends en ces lieux ! Une respiration, puis un ton beaucoup moins aimable. Nan mais oh ! Il est huit heures passée, vous avez cru que c'était un jour chômé ou bien ? Revoyez votre calendrier et bougez-vous le fi- Je me retourne brusquement vers sire Solomos, reprenant conscience de sa présence, et opte pour un vocabulaire plus fleuri. Remuez-vous le fondement ! Je tique. J'eus pu choisir quelque chose de plus élégant, mais soit !
Mon poing ne cesse de tambouriner en un rythme acharné, quitte à en avoir mal au poignet. Mais diableries ! L'on ne nous laissera guère en plan plus longtemps ! Pour avoir connu mon lot de bibliothèques et d'archives particulièrement inhospitalières, l'on a eu beau maugréer, grogner, râler, pester devers moi pour mes arrivées trop précoces ou trop tardives ou de par mes nombreuses questions (et conseils avisés quant à la tenue de leurs organismes respectifs) ; rares furent les fois où l'on osa me nier l'accès aux lieux de savoir en raison de mon état de chevaleresse-chercheuse. Si pas une seule âme ne s'ose à me répondre après ma diatribe, c'est que le pire est à craindre ...
Me retournant à nouveau vers sire Solomos, je lui hèle :
-Sire ! Voyez-vous une quelconque fenêtre ouverte ? Et, sur ces paroles, je parcoure également des pupilles les murs de l'établissement, à la recherche avide de la moindre ouverture.
- Nombre aléatoire (0,100) : 70
Dernière édition par Léonore Laskari le 10/09/23, 12:40 pm, édité 1 fois
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Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme.
Phrase :
52
Messages :
Ashei - Twilight Princess
Featuring :
Tarek, Geb, Iseko
Crédits :
Frame :
Sprite :
04
Niveau :
26/40
Expérience :
2750 écus
Écus :
Potion (1).
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
Inventaire :
Épée fer
Arme par défaut :
PV 24/24 | FOR 12 | MAG 14 | VIT 10 | TEC 08 | DEF 13 | RES 11 | MVT 04 | PF 100 |
Stats :
Armes :
00
Etage Tour :
00
Missions accomplies :
542
Réputation :
PV +5
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
Maitrises :
Akielos
Statut :
Soutien S :
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Invité
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Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
Invité
La lumière avait jailli dans le ciel comme d’une nouvelle malédiction qui s’abattait sur eux sous les attraits d’un élément pourtant considéré comme bon, comme divin. Ce n’était pas une nouvelle catastrophe aussi évidente que les précédentes. Nulle étoile n’était venue s’écraser où que ce soit, toutes les tours tenaient encore debout, aucun Roi ou impératrice n’avait cédé à la démence. Alors, d’où viendrait le danger, cette fois-ci ? Les questions se faisaient multiples et, contrairement à ce qu’avait pu démontrer le chevalier sacré auparavant, il se faisait un point d’honneur d’y apporter une réponse ; plus que cela, il souhaitait trouver une solution qui saurait venir en aide, préserver le peuple et, plus précisément - plus sincèrement - c’était sa propre progéniture qu’il espérait garder en sécurité.
À défaut de pouvoir se présenter à son enfant comme tout parent se pouvait de faire, Vangelis voulait être une figure importante à ses yeux, ne serait-ce que pour lui faire momentanément oublier son absence prolongée. Il serait digne de son existence. Mais, pour ce faire, il se devait de s’assurer que l’avenir était encore viable, qu’il y aurait encore un endroit et un temps pour se rencontrer. De ce fait, les rumeurs qui courraient sur les individus vêtus de tenues inhabituelles ne pouvaient que le contrarier et le forcer à reprendre sérieusement son devoir de chevalier saint. La tornade, hélas, ne pouvait être tue par ses propres moyens et elle était parvenue à faucher la vie d’un être cher. Vangelis ne saurait laisser des êtres, de chair et de sang, lui voler quoi que ce soit d’important. Ça, il pouvait y faire quelque chose, tout du moins l’espérait-il.
Cependant, aussi brave et volontaire qu’il était, l’hiver ne trouvait toujours pas grâce à ses yeux. Fort heureusement, ses pas n’étaient pas encombrés par de la neige – il se souvenait encore de sa petite aventure à Helsinki. Cette simple pensée envers la poudreuse glaciale faisait remonter des frissons le long de son échine.
Il s’arrêta momentanément.
Ce n’était pas le froid qui lui faisait cet étrange effet, réalisa le chevalier après plusieurs minutes à avancer au travers de Zogrà. Les seuls bruits parvenant à ses oreilles étaient ses pas sur le pavé, et le sac cognant la hanche de sa compagne de voyage, sa coéquipière pour cette mission. S’ils n’étaient pas perdus dans un désert blanc, pourquoi en avait-il la si forte impression ? Ses yeux se baladaient sur tous les coins de rues, sur les fenêtres des bâtiments, mais le résultat était le même peu importait où son attention se tournait ; ils étaient seuls.
Ce silence était mortifiant. Vangelis rendait régulièrement visite à cet endroit, que ce soit pour l’ambiance généralement joyeuse et pleine de vie, ou pour le coin de culture vers lequel ils se dirigeaient actuellement. Il ne retrouvait pourtant rien de ce qui faisait normalement le charme de la ville. Plus vite qu’ils n’auraient dû, ils se présentaient aux portes étrangement closes du musée. L’inquiétude montait dans ses veines comme une sourde adrénaline qui se préparait à un assaut prochain. Planté derrière son acolyte zélée, le chevalier se permettait de surveiller les alentours pendant qu’elle se démenait contre les portes résolument fermées et hermétiques à ses agissements. Il eut toutefois un léger sourire lorsqu’il l’entendit se retenir de jurer à voix haute, sa volteface était mignonne.
Portant son attention sur les fenêtres qui habillaient les côtés du bâtiment, Vangelis poussa bien vite un soupir de dépit, bien qu’il n’eût peu d’espoir de trouver une ouverture facile. Il fit signe à la demoiselle Laskari que les fenêtres semblaient toutes fermées, avant de s’avancer vers l’une d’elles en espérant voir quelque chose au travers. Un drôle de pressentiment lui prenait les tripes, comme d’une intuition que le temps ne faisait que renforcer. Le musée, fermé, et les villageois, disparus ? C’était une bien grosse coïncidence pour qu’il l’ignore totalement. Gardant alors cette pensée dans un coin de sa tête, le chevalier décida de forcer son passage à l’intérieur en frappant d’un coup sec la vitre de la pointe de son coude. Il lui paraissait plus impérieux que jamais de vérifier l’intérieur de cette bâtisse, qu’il fût pour remplir leur mission principale, ou pour s’assurer que son intuition était mauvaise.
À défaut de pouvoir se présenter à son enfant comme tout parent se pouvait de faire, Vangelis voulait être une figure importante à ses yeux, ne serait-ce que pour lui faire momentanément oublier son absence prolongée. Il serait digne de son existence. Mais, pour ce faire, il se devait de s’assurer que l’avenir était encore viable, qu’il y aurait encore un endroit et un temps pour se rencontrer. De ce fait, les rumeurs qui courraient sur les individus vêtus de tenues inhabituelles ne pouvaient que le contrarier et le forcer à reprendre sérieusement son devoir de chevalier saint. La tornade, hélas, ne pouvait être tue par ses propres moyens et elle était parvenue à faucher la vie d’un être cher. Vangelis ne saurait laisser des êtres, de chair et de sang, lui voler quoi que ce soit d’important. Ça, il pouvait y faire quelque chose, tout du moins l’espérait-il.
Cependant, aussi brave et volontaire qu’il était, l’hiver ne trouvait toujours pas grâce à ses yeux. Fort heureusement, ses pas n’étaient pas encombrés par de la neige – il se souvenait encore de sa petite aventure à Helsinki. Cette simple pensée envers la poudreuse glaciale faisait remonter des frissons le long de son échine.
Il s’arrêta momentanément.
Ce n’était pas le froid qui lui faisait cet étrange effet, réalisa le chevalier après plusieurs minutes à avancer au travers de Zogrà. Les seuls bruits parvenant à ses oreilles étaient ses pas sur le pavé, et le sac cognant la hanche de sa compagne de voyage, sa coéquipière pour cette mission. S’ils n’étaient pas perdus dans un désert blanc, pourquoi en avait-il la si forte impression ? Ses yeux se baladaient sur tous les coins de rues, sur les fenêtres des bâtiments, mais le résultat était le même peu importait où son attention se tournait ; ils étaient seuls.
Ce silence était mortifiant. Vangelis rendait régulièrement visite à cet endroit, que ce soit pour l’ambiance généralement joyeuse et pleine de vie, ou pour le coin de culture vers lequel ils se dirigeaient actuellement. Il ne retrouvait pourtant rien de ce qui faisait normalement le charme de la ville. Plus vite qu’ils n’auraient dû, ils se présentaient aux portes étrangement closes du musée. L’inquiétude montait dans ses veines comme une sourde adrénaline qui se préparait à un assaut prochain. Planté derrière son acolyte zélée, le chevalier se permettait de surveiller les alentours pendant qu’elle se démenait contre les portes résolument fermées et hermétiques à ses agissements. Il eut toutefois un léger sourire lorsqu’il l’entendit se retenir de jurer à voix haute, sa volteface était mignonne.
Portant son attention sur les fenêtres qui habillaient les côtés du bâtiment, Vangelis poussa bien vite un soupir de dépit, bien qu’il n’eût peu d’espoir de trouver une ouverture facile. Il fit signe à la demoiselle Laskari que les fenêtres semblaient toutes fermées, avant de s’avancer vers l’une d’elles en espérant voir quelque chose au travers. Un drôle de pressentiment lui prenait les tripes, comme d’une intuition que le temps ne faisait que renforcer. Le musée, fermé, et les villageois, disparus ? C’était une bien grosse coïncidence pour qu’il l’ignore totalement. Gardant alors cette pensée dans un coin de sa tête, le chevalier décida de forcer son passage à l’intérieur en frappant d’un coup sec la vitre de la pointe de son coude. Il lui paraissait plus impérieux que jamais de vérifier l’intérieur de cette bâtisse, qu’il fût pour remplir leur mission principale, ou pour s’assurer que son intuition était mauvaise.
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'CRITIQUE' : 31
'CRITIQUE' : 31
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« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
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Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
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PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
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Stats :
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-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
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Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
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Bouleversement des croyances
Introduction au Chapitre 02.
08/01/1552, 8H30. Akielos, ville de Zogrà.
Le silence règne aux alentours du Musée, personne ne répond aux coups donnés contre la porte par Léonore. Malgré la brutalité de ses gestes, l’entrée reste résolue à ne pas ouvrir de passage. Une alternative se présente alors, lorsqu’en faisant le tour de la bâtisse, les deux Chevaliers rencontrent des vitres. Vangelis tente de briser l’une d’elle, mais l’épaisseur ne lui permet pas de mener son action jusqu’au bout.
Mais ce n’est pas ce qui stoppe son geste, non.
Durant vingt longues secondes, le bruit de la ville revient en un violent brouhaha. C’est comme si soudainement, tout apparaissait devant leurs yeux ébahis. Les allers et venues des gens, les artistes en manque d’inspiration qui s’amusent à prendre des notes, les étrangers qui entrent et sortent du musée …
Comme perdus dans une brèche de l’espace-temps, Vangelis et Léonore sont présents sans être vus, quelques silhouettes fantomatiques passent au travers de leur corps, comme un simple courant d’air soulevant leurs cheveux.
Brusquement, tout s’arrête, replongeant la ville dans un silence macabre. Même si la surprise est évidente, et les questionnements nombreux, les Chevaliers peuvent entendre le bref grincement d’une des portes d’entrée du Musée. Si l’on pouvait penser à un mauvais tour de la fatigue ou de leur esprit, l'entrebâillement est pourtant bien réel.
DE CRITIQUE (ou ici, PERCEPTION)
Moins ou égal à 24 : échec critique, honte sur vous.
Entre 25 et 54 : tir normal, pas de découverte particulière.
Entre 55 et 84 : réussite et découverte d'une partie de l'indice.
Plus ou égal à 85 : réussite et découverte complète de l'indice.
Dernière édition par Akielos le 20/09/23, 10:55 pm, édité 1 fois
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« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
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Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
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Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
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Léonore Laskari
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Akielos
Soudain, Zogrà ressuscite.
Alors même que le coude de sire Solomos se heurte à la vitre du musée en un bruit sourd ; cent voix et mille pieds résonnent de concert sans crier gare, m'arrachant un sursaut et une mine déconfite. Le bris immédiat et retentissant du silence auquel nous nous fûmes accoutumés me transperce d'éclats d'une peur indicible ; tandis que ma main se porte d'un coup à ma lame en son fourreau. Lorsque je me retourne, mes iris rebondissent en tous les sens dans l'ovale de mes paupières ; peinant à appréhender le foisonnement de vie qui se dérobe sous mon regard. Loin à ma gauche, un groupe de quatre jeunes prêtres se partage une grande miche de pain en s'échangeant des plaisanteries, tandis que passe à côté d'eux un couple de vieillards main dans la main, s'échangeant de tendres sourires. A ma droite, un poète qui griffonne et rature un morceau de vélin en maugréant des jurons ; accompagné par un camarade ostensiblement ennuyé par l'humeur massacrante de son comparse. Droit devant moi, une femme richement parée ; les mains dissimulées dans les grandes manches de sa robe verte, un immense collier de perles au cou et deux petits rubis pendant à ses oreilles. Je reconnais là immédiatement une dame de noble lignage, dont la politesse et la bienséance ne sauraient me faire défaut. Les yeux encore écarquillés, la démarche hésitante, je m'avance devers elle et, d'une voix faible, j'articule au mieux ma phrase :
-... V-Veuillez me pardonner d'ainsi vous désagréer de si bon matin, noble dame, mais sauriez-vous si le musée serait par hasard fer-
Elle ne m'adresse pas même le moindre regard. D'un pas lent, elle me dépasse, puis poursuit sa route.
-mééééé … Ma syllabe ébahie s'allonge jusqu'à la fin de mon souffle.
Une respiration courte. Un clignement ahuri des yeux. Et, à nouveau, une écrasante et familière solitude nous accompagne. Le silence, encore. Estomaquée, j'avale péniblement ma salive, puis pivote du chef devers sire Solomos. Je cherche dans son regard une preuve de la folie dont je viens d'être témoin : au vu de sa mine, je n'ai aucun doute sur le fait que qu'il a lui aussi fait l'expérience de cet instant de lugubre étrangeté.
-... Sire Solomos ? Finis-je par lancer. J'ai, hélas, la sinistre impression que nous faisons présentement face à une immense diablerie. Une noire magie est à l’œuvre … Un sortilège qui nous a ravi les bonnes gens de Zogrà ...
Ou qui nous a ravi, nous … ? Cette simple pensée me glace le sang. Se pourrait-il que … que l'on nous ait transfiguré dans … le royaume des esprits ou … ou bien sommes-nous …
… Bon sang, Léonore ! Un peu de nerf ! La peur ne sied guère à la chevalerie … !
Au loin, un grincement sourd. Celui des gonds qui travaillent, du bois qui racle contre la pierre. Ma main se resserre contre le pommeau de mon épée, et j'adresse un regard grave à mon compagnon de route. Prudemment, pas à pas, les pupilles harponnant chaque recoin de rue à la recherche de la moindre trace d'activité, je me dirige vers l'entrée du musée. La porte y est entrouverte, l’entrebâillement plongé dans une opaque pénombre. L'angoisse et la colère se mêlent en un étau resserrant ma mâchoire au point d'en faire grincer mes dents. Quelque chose … un démon se moque de nous. De moi, plus spécifiquement. Il refuse de m'ouvrir cette fichue porte, me fait apparaître des foules fantômes devant mes yeux puis m'invite à entrer ? Quelle mauvaise farce ! Quelle maudite pitrerie ! Quelle diablerie !
-... Zelun me protège car je suis son bras armé ; et en Sa divine lumière, je ne crains ni le mal, ni la mort. Zelun me protège car je suis son bras armé ; et en Sa divine lumière, je ne crains ni le mal, ni la mort. Zelun ... Je répète incessamment cette même litanie, la voix de plus en plus basse tandis que je m'approche de l'entrée du musée.
Et, passant le battant entrouvert, je balaie l'intérieur du musée du regard en recherchant activement des yeux le moindre individu pouvant se trouver en son sein ; la poigne fermement enserrée sur la garde de mon arme encore au fourreau.
Alors même que le coude de sire Solomos se heurte à la vitre du musée en un bruit sourd ; cent voix et mille pieds résonnent de concert sans crier gare, m'arrachant un sursaut et une mine déconfite. Le bris immédiat et retentissant du silence auquel nous nous fûmes accoutumés me transperce d'éclats d'une peur indicible ; tandis que ma main se porte d'un coup à ma lame en son fourreau. Lorsque je me retourne, mes iris rebondissent en tous les sens dans l'ovale de mes paupières ; peinant à appréhender le foisonnement de vie qui se dérobe sous mon regard. Loin à ma gauche, un groupe de quatre jeunes prêtres se partage une grande miche de pain en s'échangeant des plaisanteries, tandis que passe à côté d'eux un couple de vieillards main dans la main, s'échangeant de tendres sourires. A ma droite, un poète qui griffonne et rature un morceau de vélin en maugréant des jurons ; accompagné par un camarade ostensiblement ennuyé par l'humeur massacrante de son comparse. Droit devant moi, une femme richement parée ; les mains dissimulées dans les grandes manches de sa robe verte, un immense collier de perles au cou et deux petits rubis pendant à ses oreilles. Je reconnais là immédiatement une dame de noble lignage, dont la politesse et la bienséance ne sauraient me faire défaut. Les yeux encore écarquillés, la démarche hésitante, je m'avance devers elle et, d'une voix faible, j'articule au mieux ma phrase :
-... V-Veuillez me pardonner d'ainsi vous désagréer de si bon matin, noble dame, mais sauriez-vous si le musée serait par hasard fer-
Elle ne m'adresse pas même le moindre regard. D'un pas lent, elle me dépasse, puis poursuit sa route.
-mééééé … Ma syllabe ébahie s'allonge jusqu'à la fin de mon souffle.
Une respiration courte. Un clignement ahuri des yeux. Et, à nouveau, une écrasante et familière solitude nous accompagne. Le silence, encore. Estomaquée, j'avale péniblement ma salive, puis pivote du chef devers sire Solomos. Je cherche dans son regard une preuve de la folie dont je viens d'être témoin : au vu de sa mine, je n'ai aucun doute sur le fait que qu'il a lui aussi fait l'expérience de cet instant de lugubre étrangeté.
-... Sire Solomos ? Finis-je par lancer. J'ai, hélas, la sinistre impression que nous faisons présentement face à une immense diablerie. Une noire magie est à l’œuvre … Un sortilège qui nous a ravi les bonnes gens de Zogrà ...
Ou qui nous a ravi, nous … ? Cette simple pensée me glace le sang. Se pourrait-il que … que l'on nous ait transfiguré dans … le royaume des esprits ou … ou bien sommes-nous …
… Bon sang, Léonore ! Un peu de nerf ! La peur ne sied guère à la chevalerie … !
Au loin, un grincement sourd. Celui des gonds qui travaillent, du bois qui racle contre la pierre. Ma main se resserre contre le pommeau de mon épée, et j'adresse un regard grave à mon compagnon de route. Prudemment, pas à pas, les pupilles harponnant chaque recoin de rue à la recherche de la moindre trace d'activité, je me dirige vers l'entrée du musée. La porte y est entrouverte, l’entrebâillement plongé dans une opaque pénombre. L'angoisse et la colère se mêlent en un étau resserrant ma mâchoire au point d'en faire grincer mes dents. Quelque chose … un démon se moque de nous. De moi, plus spécifiquement. Il refuse de m'ouvrir cette fichue porte, me fait apparaître des foules fantômes devant mes yeux puis m'invite à entrer ? Quelle mauvaise farce ! Quelle maudite pitrerie ! Quelle diablerie !
-... Zelun me protège car je suis son bras armé ; et en Sa divine lumière, je ne crains ni le mal, ni la mort. Zelun me protège car je suis son bras armé ; et en Sa divine lumière, je ne crains ni le mal, ni la mort. Zelun ... Je répète incessamment cette même litanie, la voix de plus en plus basse tandis que je m'approche de l'entrée du musée.
Et, passant le battant entrouvert, je balaie l'intérieur du musée du regard en recherchant activement des yeux le moindre individu pouvant se trouver en son sein ; la poigne fermement enserrée sur la garde de mon arme encore au fourreau.
Icon :
Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme.
Phrase :
52
Messages :
Ashei - Twilight Princess
Featuring :
Tarek, Geb, Iseko
Crédits :
Frame :
Sprite :
04
Niveau :
26/40
Expérience :
2750 écus
Écus :
Potion (1).
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
Inventaire :
Épée fer
Arme par défaut :
PV 24/24 | FOR 12 | MAG 14 | VIT 10 | TEC 08 | DEF 13 | RES 11 | MVT 04 | PF 100 |
Stats :
Armes :
00
Etage Tour :
00
Missions accomplies :
542
Réputation :
PV +5
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
Maitrises :
Akielos
Statut :
Soutien S :
Icon
Esprit Divin
Phrase
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Crédits Crédits
compte pnj
Le membre 'Léonore Laskari' a effectué l'action suivante : Dés
'CRITIQUE' : 63
'CRITIQUE' : 63
Icon :
« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2712
Messages :
Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
Arme par défaut :
PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6975
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
Inconnu
Statut :
Soutien S :
Icon
Invité
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Joueur Joueur
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La pointe de son os percutait la vitre d’un bruit sourd, semblable à une sentence s’abattant sur lui pour lui dévoiler son échec. Ses tentatives étaient multiples sans différence aucune. Dans son esprit, en revanche, les pensées se faisaient diverses au fil des secondes qui s’écoulaient. Il éprouvait du regret dans son geste à l’idée d’abîmer cet édifice, se demandait s’il pouvait lui être permis un tel affront même s’il s’agissait de trouver un moyen de protéger le peuple ; puis ces inquiétudes se firent balayer par le manque de succès. Le musée se faisait toujours aussi impénétrable. Une véritable forteresse.
Alors qu’un début de sentiment similaire à de la déception s’installait dans son cœur, Vangelis fut pris de court par des bruits soudains venant de derrière lui. Ni une ni deux, il fit volteface pour découvrir le peuple de Zogrà. La vision à laquelle il s’était attendu en débarquant en ville se dévoilait devant ses yeux ébahis. Quelle était donc cette double sorcellerie ? Sa mâchoire menaçait de s’écraser au sol tandis que son équipière tentait d’entamer la conversation avec une passante. Seulement, toute cette vie qui se réveillait subitement n’était qu’un mirage, comme le fruit de leur imagination après avoir profondément désiré le retour du peuple qu’ils ont juré de protéger.
Ils échangèrent un regard dès lors que le silence revint plomber l’ambiance de la ville, que tout redevint comme à leur arrivée, que les seules âmes présentes étaient eux deux. Le chevalier se fit d’abord silencieux à ses propos, incapable de trouver quoi répondre à toute cette histoire. Trop d’étrangeté. Du jamais vu auquel il n’avait pas été préparé. Qu’est-ce qu’une ville dont les habitants disparaissent ? Qu’est-ce qu’une ville dont les habitants apparaissent comme par magie ? Que devait-il comprendre de ce que ses yeux voyaient ?
« J’ai bien peur que vous n’ayez raison. Tout ceci dépasse nos compétences. (Il ne démontra toutefois aucune peur, au-delà de sa surprise quant aux événements.) Nous devrions en revanche... »
Il se tût.
Un nouveau mystère décida qu’il était temps de se présenter à eux, d’épaissir l’originel et les rendre fous par toute cette incompréhension. Ils nageaient dans l’inconnu et la bizarrerie. À présent, les portes du musée qui jusque-là étaient fermement closes, choisirent cet instant pour s’ouvrir à eux. Se tenant proche de son acolyte du jour, Vangelis pénétra l’enceinte du musée. Cet endroit devenait de plus en plus intéressant pour leur enquête. Il fallait évidemment que ce soit ce lieu, précisément, qui s’ouvre à eux après cette apparition mystérieuse des habitants.
Son tome, soigneusement retiré de sa sacoche, était prêt à être utilisé contre une quelconque menace lorsqu’il fut étonné de ne rien voir dans l’immédiat. Rien qu’un endroit plongé dans les ténèbres, sans signe de vie évident, à moins que le regard tourné de Léonore, cette épée agile, avait le moindre intérêt alors... Vangelis vit le grand tableau. Était-ce intéressant, une simple carte d'une zone inexplorée de leur précieuse île, pour leur enquête ? Détenait-elle une réponse pouvant les amener à une piste ? Son regard rougeoyant ne remarquait que la familiarité des traits dessinés sur la toile, plutôt que la silhouette qui semblait contempler la même chose que lui.
Ne voyant aucune raison de rester aussi proche de l’entrée sans rien faire de plus, Vangelis prit les devants pour ne pas tout relayer à la demoiselle. Il s’avança pour observer plus en détail le tableau, s’approchant inéluctablement de la silhouette encapuchonnée. Bientôt, il lui rentrerait dedans s’il ne la remarquait pas avant, mais il s’intéressait en premier lieu à ce que le tableau avait à lui dire, aux informations qu’il détenait et qui lui avait échappé jusqu’à présent. Si ce tableau les appelait, ce devait être pour une raison. Il ne croyait désormais plus aux coïncidences.
Alors qu’un début de sentiment similaire à de la déception s’installait dans son cœur, Vangelis fut pris de court par des bruits soudains venant de derrière lui. Ni une ni deux, il fit volteface pour découvrir le peuple de Zogrà. La vision à laquelle il s’était attendu en débarquant en ville se dévoilait devant ses yeux ébahis. Quelle était donc cette double sorcellerie ? Sa mâchoire menaçait de s’écraser au sol tandis que son équipière tentait d’entamer la conversation avec une passante. Seulement, toute cette vie qui se réveillait subitement n’était qu’un mirage, comme le fruit de leur imagination après avoir profondément désiré le retour du peuple qu’ils ont juré de protéger.
Ils échangèrent un regard dès lors que le silence revint plomber l’ambiance de la ville, que tout redevint comme à leur arrivée, que les seules âmes présentes étaient eux deux. Le chevalier se fit d’abord silencieux à ses propos, incapable de trouver quoi répondre à toute cette histoire. Trop d’étrangeté. Du jamais vu auquel il n’avait pas été préparé. Qu’est-ce qu’une ville dont les habitants disparaissent ? Qu’est-ce qu’une ville dont les habitants apparaissent comme par magie ? Que devait-il comprendre de ce que ses yeux voyaient ?
« J’ai bien peur que vous n’ayez raison. Tout ceci dépasse nos compétences. (Il ne démontra toutefois aucune peur, au-delà de sa surprise quant aux événements.) Nous devrions en revanche... »
Il se tût.
Un nouveau mystère décida qu’il était temps de se présenter à eux, d’épaissir l’originel et les rendre fous par toute cette incompréhension. Ils nageaient dans l’inconnu et la bizarrerie. À présent, les portes du musée qui jusque-là étaient fermement closes, choisirent cet instant pour s’ouvrir à eux. Se tenant proche de son acolyte du jour, Vangelis pénétra l’enceinte du musée. Cet endroit devenait de plus en plus intéressant pour leur enquête. Il fallait évidemment que ce soit ce lieu, précisément, qui s’ouvre à eux après cette apparition mystérieuse des habitants.
Son tome, soigneusement retiré de sa sacoche, était prêt à être utilisé contre une quelconque menace lorsqu’il fut étonné de ne rien voir dans l’immédiat. Rien qu’un endroit plongé dans les ténèbres, sans signe de vie évident, à moins que le regard tourné de Léonore, cette épée agile, avait le moindre intérêt alors... Vangelis vit le grand tableau. Était-ce intéressant, une simple carte d'une zone inexplorée de leur précieuse île, pour leur enquête ? Détenait-elle une réponse pouvant les amener à une piste ? Son regard rougeoyant ne remarquait que la familiarité des traits dessinés sur la toile, plutôt que la silhouette qui semblait contempler la même chose que lui.
Ne voyant aucune raison de rester aussi proche de l’entrée sans rien faire de plus, Vangelis prit les devants pour ne pas tout relayer à la demoiselle. Il s’avança pour observer plus en détail le tableau, s’approchant inéluctablement de la silhouette encapuchonnée. Bientôt, il lui rentrerait dedans s’il ne la remarquait pas avant, mais il s’intéressait en premier lieu à ce que le tableau avait à lui dire, aux informations qu’il détenait et qui lui avait échappé jusqu’à présent. Si ce tableau les appelait, ce devait être pour une raison. Il ne croyait désormais plus aux coïncidences.
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'CRITIQUE' : 39
'CRITIQUE' : 39
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« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
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Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
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Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
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PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
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Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
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Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
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Bouleversement des croyances
Introduction au Chapitre 02.
08/01/1552, 8H50. Akielos, ville de Zogrà.
Léonore est la première à pousser la porte, non sans appréhension de sa part ; celle-ci transparait dans la prière adressée à la Divinité Zelun. L'intérieur du musée est calme et désert, tout comme la ville redevenue fantomatique. Les deux Chevaliers se tiennent prêts à agir s'il le faut, épée et tome en main, ils pénètrent dans le musée avec précaution. Vangelis est le premier à s'aventurer dans le long couloir luxueux du musée, approchant de l'énigmatique silhouette qui observe un tableau.
Le mystérieux individu se cache sous une cape, dont la grande capuche est rabattue sur sa tête, ne laissant rien entrevoir à part le bout de son nez. Le Chevalier Saint s'avance avec courage, tandis qu'aucun mouvement n'est effectué de la part de la silhouette. Et lorsque la collision est presque inévitable, lorsque Vangelis s'avance pour la bousculer, elle effectue simplement deux pas sur le côté, lui laissant ainsi le loisir de se placer à ses côtés pour qu'il observe cette île d'Akielos, perdue dans la gueule du dragon.
Un silence plane quelques instants. La curiosité finit par prendre place dans le cœur de nos deux braves, mais avant qu'ils ne puissent prononcer un mot, l'inconnu ouvre la bouche et laisse une voix féminine faire écho contre les immenses murs.
« J'ignore comment vous êtes parvenus à pénétrer notre barrière, mais je dois avouer que vous avez du cran. On nous raconte que Cheldis est peuplé d'êtres faibles, ignorants et barbares, mais je ne peux y croire. Après tout ... Vous ne m'avez pas encore attaquée. »
Elle se tourne finalement vers Vangelis, qui peut aisément découvrir d'incroyables yeux verts amusés, et une épaisse chevelure blonde border son visage. Elle pivote pour faire face à Léonore toujours un peu en retrait, mais avant même que l'inconnue n'ait pu dire quoi que ce soit de plus, les deux autres silhouettes capées apparaissent au bout de l'allée.
« Qu'est-ce que- »
Une nouvelle voix féminine, plus agressive, retentit dans le hall, attrapant directement sa lance dans un geste offensif.
« Qu'est-ce qu'ils foutent là ? Ils n'auraient jamais du passer la barrière, comment ils ont fait ?! »
DE CRITIQUE (ou ici, PERCEPTION)
Moins ou égal à 24 : échec critique, honte sur vous.
Entre 25 et 54 : tir normal, pas de découverte particulière.
Entre 55 et 84 : réussite et découverte d'une partie de l'indice.
Plus ou égal à 85 : réussite et découverte complète de l'indice.
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« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
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Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
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Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
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Tambouriola : MAG+11
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Léonore Laskari
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Akielos
J’emboîte le pas de sire Solomos dès lors qu'il s'aventure par-delà l’entrebâillement de la porte et pénètre plus en avant dans le grand couloir d'entrée destiné à l'accueil du public, la main toujours soudée à la poignée de mon arme. Le regard alerte, mes pupilles passent rapidement entre les élégantes colonnes soutenant l'édifice ; sur les muscles saillants des statues de marbre dépeignant prêtres et guerriers d'antan ; sur les calices d'or, gobelets d'argent et couverts d'airain mis en exergue sur les promontoires ; entre des dizaines de fresques, de mosaïques et de tableaux d'une beauté qui laisse autant en émoi qu'on la sait de si haute antiquité. Si j'ai - avec grande joie - déjà eu la chance de mirer ces merveilles du temps de la Sainte à quelques reprises, rien ne me plairait autant que de les contempler à nouveau pour calmer mon esprit. Hélas, je suis vite interpellée par une silhouette solitaire ; plantée devant un grand tableau dont je peine à distinguer le sujet.
Plus observateur et plus brave que moi, sire Solomos s'avance devers l'intrus tandis que je reste à une distance respectable. Les vieux racontars et les légendes narrées par les Sœurs-Paisibles me reviennent immédiatement en tête : de sombres histoires sur des démons à corps, à peau et à voix humaine, qui – se faisant passer pour des hommes – trompent les mortels et dévorent leurs âmes d'un simple regard ou d'un simple mot. J'hésite à lancer un avertissement à mon compagnon, mais déjà arrive-t-il à portée de l'objet de toutes nos craintes … qui se décale d'une paire de pas, et laisse sire Solomos contempler l’œuvre à ses côtés. Je cligne mollement des yeux. L'étrangeté de la scène me dépasse. Un silence se prolonge tandis que de lourdes suspicions commencent à germer très rapidement en mon esprit : sire Solomos viendrait-il d'être envoûté par un maléfice ? Je regarde à mon tour le tableau qu'ils mirent de concert, n'y reconnaissant guère que l'île trônant au large d'Ios. Qu'a-t-il de si captivant ... ?
Soudain, la silhouette nous adresse la parole. Au premier mot qu'elle articule, mon cœur est saisi d'effroi ; de peur que l'on nous jette un mauvais sort. Puis, peu à peu, mes sourcils se froncent et ma mine se déconfit. Une … barrière ? Des êtres faibles, barbares et ignorants ? Non mais pour qui elle se prend celle là ? L'étincelle de colère agacée qui crépite dans ma gorge commence à supplanter l'angoisse étouffante qui me saisissait jusqu'alors. Lorsque notre interlocutrice se tourne vers moi, j'entrevois ses iris d'un vert clair me toiser d'une insupportable malice, son épaisse chevelure blonde dépassant presque de sa capuche. Au premier abord, je ne lui trouve aucune caractéristique démoniaque – pas de cornes, aucune tête supplémentaire, ni d’œil de serpent ou de langue en feu. Mais si j'ai bien retenu une chose de ma vie au monastère des Sœurs-Paisibles, c'est que le mal sait recouvrir bien des formes, aussi triviales, rassurantes ou belles soient-elles.
Lorsque je m'apprête à lui rétorquer une réponse, deux autres intrus font irruption à l’extrémité opposée du corridor. Une nouvelle venue s'exclame à son tour, d'un ton désagréable et agressif, vite soutenu par la virevolte de la pointe de sa lance. Mes dents se serrent d'instinct tandis que mes neurones évaluent la situation. Nous sommes deux contre trois, face à des … individus vraisemblablement dotés de puissants pouvoirs magiques, et également armés (du moins l'un d'eux). Quand bien même j'ai toute confiance en mon bras et mon épée – et que je sais pouvoir compter sur l'aide d'un chevalier saint, rien de moins – le doute me triture. Qui sait quelle noire magie nous réservent-ils ? Je ne tiens pas à engager un combat contre un ennemi que je ne peux guère jauger, si bien que je préfère m'essayer à l'art subtil de l'intimidation.
-Au nom de la Très Sainte Akielos, de l'ordre sacré de l'Erevnitis et de toute la Latreia, je vous place en état d'arrestation pour infraction illégale en un lieu de haute-culture et pour détention illicite d'arme en son sein. Des chefs d'accusation tout à fait fictifs du peu que je sais de la loi, et assez hypocrites au demeurant. Moi-même suis-je déjà entrée au sein du musée l'épée au flanc – mais j'ose espérer que ma qualité de chevaleresse me le permets ! - et je passe volontiers sous silence notre précédente tentative d’infiltration dans son enceinte de par le bris d'une fenêtre close ... Lâchez votre lance. J'ajoute d'un ton sec à l'adresse de la nouvelle venue.
Et, sur ces mots, je dégaine à mon tour mon épée et la rapproche de mon buste.
Plus observateur et plus brave que moi, sire Solomos s'avance devers l'intrus tandis que je reste à une distance respectable. Les vieux racontars et les légendes narrées par les Sœurs-Paisibles me reviennent immédiatement en tête : de sombres histoires sur des démons à corps, à peau et à voix humaine, qui – se faisant passer pour des hommes – trompent les mortels et dévorent leurs âmes d'un simple regard ou d'un simple mot. J'hésite à lancer un avertissement à mon compagnon, mais déjà arrive-t-il à portée de l'objet de toutes nos craintes … qui se décale d'une paire de pas, et laisse sire Solomos contempler l’œuvre à ses côtés. Je cligne mollement des yeux. L'étrangeté de la scène me dépasse. Un silence se prolonge tandis que de lourdes suspicions commencent à germer très rapidement en mon esprit : sire Solomos viendrait-il d'être envoûté par un maléfice ? Je regarde à mon tour le tableau qu'ils mirent de concert, n'y reconnaissant guère que l'île trônant au large d'Ios. Qu'a-t-il de si captivant ... ?
Soudain, la silhouette nous adresse la parole. Au premier mot qu'elle articule, mon cœur est saisi d'effroi ; de peur que l'on nous jette un mauvais sort. Puis, peu à peu, mes sourcils se froncent et ma mine se déconfit. Une … barrière ? Des êtres faibles, barbares et ignorants ? Non mais pour qui elle se prend celle là ? L'étincelle de colère agacée qui crépite dans ma gorge commence à supplanter l'angoisse étouffante qui me saisissait jusqu'alors. Lorsque notre interlocutrice se tourne vers moi, j'entrevois ses iris d'un vert clair me toiser d'une insupportable malice, son épaisse chevelure blonde dépassant presque de sa capuche. Au premier abord, je ne lui trouve aucune caractéristique démoniaque – pas de cornes, aucune tête supplémentaire, ni d’œil de serpent ou de langue en feu. Mais si j'ai bien retenu une chose de ma vie au monastère des Sœurs-Paisibles, c'est que le mal sait recouvrir bien des formes, aussi triviales, rassurantes ou belles soient-elles.
Lorsque je m'apprête à lui rétorquer une réponse, deux autres intrus font irruption à l’extrémité opposée du corridor. Une nouvelle venue s'exclame à son tour, d'un ton désagréable et agressif, vite soutenu par la virevolte de la pointe de sa lance. Mes dents se serrent d'instinct tandis que mes neurones évaluent la situation. Nous sommes deux contre trois, face à des … individus vraisemblablement dotés de puissants pouvoirs magiques, et également armés (du moins l'un d'eux). Quand bien même j'ai toute confiance en mon bras et mon épée – et que je sais pouvoir compter sur l'aide d'un chevalier saint, rien de moins – le doute me triture. Qui sait quelle noire magie nous réservent-ils ? Je ne tiens pas à engager un combat contre un ennemi que je ne peux guère jauger, si bien que je préfère m'essayer à l'art subtil de l'intimidation.
-Au nom de la Très Sainte Akielos, de l'ordre sacré de l'Erevnitis et de toute la Latreia, je vous place en état d'arrestation pour infraction illégale en un lieu de haute-culture et pour détention illicite d'arme en son sein. Des chefs d'accusation tout à fait fictifs du peu que je sais de la loi, et assez hypocrites au demeurant. Moi-même suis-je déjà entrée au sein du musée l'épée au flanc – mais j'ose espérer que ma qualité de chevaleresse me le permets ! - et je passe volontiers sous silence notre précédente tentative d’infiltration dans son enceinte de par le bris d'une fenêtre close ... Lâchez votre lance. J'ajoute d'un ton sec à l'adresse de la nouvelle venue.
Et, sur ces mots, je dégaine à mon tour mon épée et la rapproche de mon buste.
Icon :
Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme.
Phrase :
52
Messages :
Ashei - Twilight Princess
Featuring :
Tarek, Geb, Iseko
Crédits :
Frame :
Sprite :
04
Niveau :
26/40
Expérience :
2750 écus
Écus :
Potion (1).
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
Inventaire :
Épée fer
Arme par défaut :
PV 24/24 | FOR 12 | MAG 14 | VIT 10 | TEC 08 | DEF 13 | RES 11 | MVT 04 | PF 100 |
Stats :
Armes :
00
Etage Tour :
00
Missions accomplies :
542
Réputation :
PV +5
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
Maitrises :
Akielos
Statut :
Soutien S :
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Invité
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Invité
D’un mouvement imperceptible, Vangelis tressaillit sur place. Ses yeux, deux grands rubis pâles, tremblent de stupeur alors qu’ils glissent lentement vers la voix qui retentit à ses côtés. La silhouette était plongée dans l’obscurité et, après s’être assuré que sa première pensée envers le peuple de Zogrà ne se trouvait pas entre les immenses murs du musée, le chevalier saint s’était laissé à l’insouciance. Il doutait trouver qui que ce soit, où que ce soit, depuis ce petit moment parfaitement étrange que les deux acolytes ont vécu avant de pénétrer l’enceinte du lieu de culture. Il était persuadé depuis lors qu’ils étaient coincés dans un genre de réalité parallèle. Seulement eux.
Force était de constater son erreur ; elle lui coûtait cher au niveau du mental, puisque cette personne aurait très bien pu l’attaquer par surprise et Vangelis n’aurait certainement pas eu le temps de réaliser ce qu’il lui arrivait. En un instant, sa vie aurait pu être perdu, et la jeune demoiselle l’accompagnant se serait retrouvée seule dans cette épineuse situation. Seule face à trois individus dont ils ne pouvaient qu’essayer de deviner les intentions. Ne ressentant cependant aucune pression particulière malgré leur proximité, Vangelis songea qu’ils étaient aussi humains que lui. Rien ne commençait à lui donner la moindre explication quant à leur présence en ces lieux.
Pivotant légèrement afin de garder Léonore dans un coin de sa vision, il put observer plus aisément les trois nouvelles personnes qui, pour l’instant, ne disparaissaient pas comme les habitants de la ville avaient pu le faire auparavant. Ceux-là pouvaient les voir, interagir avec eux, et sans doute les attaquer s’il devait en croire l’arme empoignée par l’un d’eux. Il considéra un instant la stratégie de sa collègue, les réactions possibles à cette requête, et fronça faiblement ses sourcils blancs.
« Vous n’êtes pas d’ici, » souffla alors Vangelis après un instant de silence. « Nous sommes venus dans le but de découvrir si les rumeurs à propos d’étrangers étaient véridiques, je pense que cette part de notre mission est accomplie. »
Il n’aurait pu parvenir à cette conclusion sans les paroles de la blonde à ses côtés. Il ne fit toutefois aucun mouvement démontrant de l’hostilité, se fiant à ses propos quant à la soi-disant barbarie du peuple de Cheldis – il lui fallait continuer de prouver qu’ils n’avaient aucune raison de s’en prendre les uns aux autres. Vangelis recula ceci dit d’un pas, uniquement pour laisser un peu d’espace à la personne devant lui, par respect.
« Nous n’avons effectivement pas besoin d’en venir aux mains, si vous ne vous présentez pas comme une menace. » Ses mots sont lancés directement pour la petite personne avec sa lance en main, mais ils vaillent également pour les autres, à la fois comme un avertissement et comme le début d’une conversation civilisée. « Nous n’avions pas l’intention de passer outre votre... barrière. En vérité, nous ne savions même pas qu’elle existait. Peut-être pourriez-vous nous dire ce que vous aviez l’intention de faire, dans le musée de Zogrà, pour avoir besoin d’un tel dispositif ? »
Vangelis se présentait comme un véritable gentilhomme, digne de son statut de chevalier saint, éloignant alors du regard son tome de foi et posant sa main libre sur son cœur, comme d’un signe de bienveillance et de bonne foi. Il n’attaquerait pas s’il ne percevait aucune hostilité envers lui. Il n’enterrait cependant pas les mots de sa collègue, aussi... inventifs furent-ils, pour essayer d’asseoir un minimum d’autorité entre ces murs. Cela dit, aussi passif semblait-il être, aussi doux se dévoilait-il à leurs yeux, son regard ne ratait pas une miette de ce qu’ils avaient à lui offrir, tel un faucon qui guettait sa proie à des lieux de là.
Force était de constater son erreur ; elle lui coûtait cher au niveau du mental, puisque cette personne aurait très bien pu l’attaquer par surprise et Vangelis n’aurait certainement pas eu le temps de réaliser ce qu’il lui arrivait. En un instant, sa vie aurait pu être perdu, et la jeune demoiselle l’accompagnant se serait retrouvée seule dans cette épineuse situation. Seule face à trois individus dont ils ne pouvaient qu’essayer de deviner les intentions. Ne ressentant cependant aucune pression particulière malgré leur proximité, Vangelis songea qu’ils étaient aussi humains que lui. Rien ne commençait à lui donner la moindre explication quant à leur présence en ces lieux.
Pivotant légèrement afin de garder Léonore dans un coin de sa vision, il put observer plus aisément les trois nouvelles personnes qui, pour l’instant, ne disparaissaient pas comme les habitants de la ville avaient pu le faire auparavant. Ceux-là pouvaient les voir, interagir avec eux, et sans doute les attaquer s’il devait en croire l’arme empoignée par l’un d’eux. Il considéra un instant la stratégie de sa collègue, les réactions possibles à cette requête, et fronça faiblement ses sourcils blancs.
« Vous n’êtes pas d’ici, » souffla alors Vangelis après un instant de silence. « Nous sommes venus dans le but de découvrir si les rumeurs à propos d’étrangers étaient véridiques, je pense que cette part de notre mission est accomplie. »
Il n’aurait pu parvenir à cette conclusion sans les paroles de la blonde à ses côtés. Il ne fit toutefois aucun mouvement démontrant de l’hostilité, se fiant à ses propos quant à la soi-disant barbarie du peuple de Cheldis – il lui fallait continuer de prouver qu’ils n’avaient aucune raison de s’en prendre les uns aux autres. Vangelis recula ceci dit d’un pas, uniquement pour laisser un peu d’espace à la personne devant lui, par respect.
« Nous n’avons effectivement pas besoin d’en venir aux mains, si vous ne vous présentez pas comme une menace. » Ses mots sont lancés directement pour la petite personne avec sa lance en main, mais ils vaillent également pour les autres, à la fois comme un avertissement et comme le début d’une conversation civilisée. « Nous n’avions pas l’intention de passer outre votre... barrière. En vérité, nous ne savions même pas qu’elle existait. Peut-être pourriez-vous nous dire ce que vous aviez l’intention de faire, dans le musée de Zogrà, pour avoir besoin d’un tel dispositif ? »
Vangelis se présentait comme un véritable gentilhomme, digne de son statut de chevalier saint, éloignant alors du regard son tome de foi et posant sa main libre sur son cœur, comme d’un signe de bienveillance et de bonne foi. Il n’attaquerait pas s’il ne percevait aucune hostilité envers lui. Il n’enterrait cependant pas les mots de sa collègue, aussi... inventifs furent-ils, pour essayer d’asseoir un minimum d’autorité entre ces murs. Cela dit, aussi passif semblait-il être, aussi doux se dévoilait-il à leurs yeux, son regard ne ratait pas une miette de ce qu’ils avaient à lui offrir, tel un faucon qui guettait sa proie à des lieux de là.
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Brique divine qui bonk
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PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6975
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
Inconnu
Statut :
Soutien S :
Icon
Esprit Divin
Phrase
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Crédits Crédits
compte pnj
Bouleversement des croyances
Introduction au Chapitre 02.
08/01/1552, 8H50. Akielos, ville de Zogrà.
Léonore s’essaie à l’intimidation en mentionnant le nom de la Sainte Akielos, ce qui fait grincer les dents de la femme en face. Vangelis lui, observe, tout en restant calme. Il a pris conscience que les intentions des inconnus n’étaient peut-être pas hostiles. Dans le cas contraire, sans doute auraient-ils déjà attaqué n’est-ce pas ? Sans parler du fait que nombreux sont les chevaliers d’Akielos à avoir croisé leur route sans perdre la vie.
La blonde aux yeux verts jette un regard sur ses deux acolytes un peu plus loin et pousse un soupir.
La femme dont le visage est encore caché par sa capuche s’échauffe à l’entente des provocations de Léonore et s’avance d’un pas, dans une position qui intime l’attaque imminente. Dans un geste de colère, elle défait sa cape et la fait voler plus loin, dévoilant alors son identité et son apparence plus que particulière.
« Ecoutez-là, elle est bien dressée celle-ci. Qu’est-ce que tu vas faire si je ne lâche pas ma lance ? »
« A-Arrêtes, on ne doit pas créer de problèmes avec Cheldis. »
La silhouette qui se tient près de la brune est vraisemblablement un jeune homme, sa voix est plus réservée, moins confiante et tente d’arrêter sa collègue dans son élan de violence. Un claquement de langue résonne dans le silence soudain et la petite blonde défait alors sa capuche, en guise de respect. Elle s’incline doucement devant Vangelis pour répondre à sa politesse.
« Excusez ses manières. Pour ce que ça vaut, je peux vous assurer que nous n’avons aucune mauvaise intention. Je vous prie de bien vouloir ranger vos armes, la violence est inutile, il serait fâcheux d'abîmer les vestiges de notre Histoire. »
Dans quelques pas confiants, elle rejoint ses compères et descend d’un geste la pointe de la lance de sa camarade aux écailles.
« Rappelles toi de notre mission. »
C’est au tour du dernier personnage de retirer sa capuche et de dévoiler son identité aux yeux de nos deux Chevaliers. Il s’incline poliment, embarrassé.
« Je suis vraiment navré pour le comportement d’Otarra, mais comme elle l'a si bien dit, nous ne nous attendions pas à ce que quelqu’un soit capable de passer à travers notre barrière. »
Bien qu’il ait l’air plus timide, on peut tout de même ressentir dans sa voix une importante curiosité et le fait qu’il se retienne de poser des questions. La blonde par contre, est plongée dans une réflexion intense, tout en dévisageant Vangelis et Léonore.
« Votre présence ici n’est pas le fruit du hasard. Nos doutes se confirment, j’en ai bien peur. Cependant, permettez-nous de nous présenter comme il se doit, puisque nous ne pouvons plus nous cacher à présent. »
« Nos peuples vivent au-delà des frontières de Cheldis, et comme vous pouvez le voir ... On est- »
« Une espèce plus évoluée que les Humains. »
DE CRITIQUE (ou ici, PERCEPTION)
Moins ou égal à 24 : échec critique, honte sur vous.
Entre 25 et 54 : tir normal, pas de découverte particulière.
Entre 55 et 84 : réussite et découverte d'une partie de l'indice.
Plus ou égal à 85 : réussite et découverte complète de l'indice.
Icon :
« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2712
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Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
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PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
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S S S S S S S
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Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
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Léonore Laskari
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Akielos
Les paroles de sire Solomos viennent résonner comme une apaisante mélodie en mes oreilles. Son appel à la paix m'est en effet particulièrement agréable : j'ai beau jouer la fanfaronne et rouler des épaules, la simple perspective de croiser le fer avec de potentielles entités démoniaques me réjouit autant que celle d'aller se faire arracher une dent gâtée chez le physicien. J'eus préféré ce matin - comme originellement planifié, rappelons - siroter mon café en parcourant de vieux vélins que de me retrouver dans cette situation à couteaux tirés, ou le moindre geste brusque pourrait occasionner notre hypothétique pulvérisation par je-ne-sais-quel sort ténébreux ou arme maudite ! Ah, quelle galère … Heureusement puis-je compter sur l'appui avisé et toute la diplomatie de mon bien chevaleresque collègue. Ses questions sont à la fois très justes, pertinentes et on-ne-peut-plus interrogatrices. Si ces individus prétendent ne pas être de Cheldis, alors d'où viennent-ils ? Sont-ce encore des étrangers venus de par-delà la mer ; ceux-là même que sire Haeresis a pu rencontrer ça et là depuis ses investigations aux abords de la tour d'Argos ? Ou bien sont-ce des êtres issus du royaume des morts et des esprits … ? Le parfum amer de la suspicion revient hanter ma conscience, et j'affermis à nouveau la poigne sur mon arme tout en toisant avec intensité la pointe de la lance adverse.
En effet – et malgré les efforts conjoints de notre première interlocutrice et de sire Solomos - l'étouffement des hostilités ne s'effectue guère sans résistance. Malgré mes avertissements, l'autre espèce d'harengère refuse d'abaisser sa lance et ôte son vêtement pour révéler son étrange apparence, puis se permet même de me provoquer ; et pire ; m'insulter. « Dressée », qu'elle dit ! Dressée de quoi ? Dressée comme un ours du cirque, comme un chien de garde ? Peuh ! Qu'elle se regarde elle-même, là, avec sa dégaine de crocodile ; j'en trouve quinze des comme elles dans n'importe quel coin du Maghara, et tous avec de moins grandes gueules ! Non mais c'est quoi son problème ? Ses problèmes, en vérité ? Car, que l'on soit clair ; outre son comportement absolument outrancier et irritant au possible ; je n'ai encore jamais rencontré personne d'humain traînant une caudale violette longue comme une jambe et presque aussi épaisse qu'un torse à l'arrière du dos ; même au cœur des plus odieux carnavals de Callariate. Quelle est donc que cette diablerie, encore ?
Lorsque notre première interlocutrice vient se placer aux côtés de la brune mi-humaine mi-lézard et lui intime de calmer ses ardeurs guerrières, j'esquisse un sourire discret empli de satisfaction. Tiens, prend ça ; va ! Même tes collègues te trouve gênante ! J'hésite presque à adresser un geste de menton plein de gratitude à la jeune femme blonde ; avant qu'elle ne dévoile à son tour son physique plus que particulier. J'accueille ses oreilles et sa queue de tigre avec une surprise somme toute modérée – je me doutais bien qu'elle serait, elle aussi, bizarre - et un enthousiasme plus mitigé encore – cela ne me réjouit guère qu'elle soit, elle aussi, bizarre. Des reptiles, des tigres ; ne reste plus qu'un singe et un éléphant et nous pourrions monter une petite foire … !
Le troisième larron – un jeune homme semblant bien moins confiant et assuré que ses comparses – ôte à son tour sa capuche et - Ô joie ! - révèle alors un visage beaucoup plus ordinaire, sans oreille de lapin, museau de renard ou dents de requin. Ou du moins … à bien le regarder, quelque chose sous sa cape semble tendre sa silhouette vers l'arrière ; comme s'il était diablement bossu ou que des … appendices additionnels … ne s'ajoutent à son dos. Oh non. Qu'est ce que c'est encore … un dromadaire ? Que les Dieux me préservent ...
Mon regard vient rapidement trouver celui de sire Solomos pour y chercher une once de soutien dans mon ample désarroi ; puis va à nouveau rebondir sur chacun des étrangers. Si j'ai bien ma petite idée sur l'origine de toute cette petite ménagerie humaine, un zeste de sagesse me garde d'immédiatement questionner leur nature démoniaque. S'il ne fait aucun doute que sire Solomos et moi-même nous adressons à des créatures vraisemblablement infernales, sans doute n'est-il guère malin de leur brandir cet état de fait en plein visage. L'on risquerait de les courroucer plus que de raison. Encore que certains exorcismes nécessitent de s'adresser directement aux démons en leur rappelant leur statut, pour les aider à apaiser l'essence viciée de leur âme ...
L'idée se pondère … mais, cependant, quelque chose me triture l'esprit. Leur apparence semi-animale ne me semble pas aussi … démoniaque – ou, plutôt, magique ou mystique – comme peut l'être la carcasse animée d'un Mort-Vivant. Du peu que j'en ai vu et que je peux actuellement en voir, leurs attributs d'animaux m'apparaissent comme très organiquement liés à leurs anatomies respectives. En observant le vif tressaillement, si naturel, des membres félins de la jeune blonde et les remuements serpentins de la caudale de l'autre brune désagréable ; j'ai la nette impression d'observer des parties animales tout à fait ordinaires ; comme le ferait un savant en bestiaire devant un beau spécimen trouvé en pleine nature. De plus, les éléments de langage de la dénommée Otarra me mettent tout autant la puce à l'oreille. Une « espèce plus évoluée », a-t-elle dit. Le terme m'interpelle. Elle ne postule pas de son appartenance à un peuple ou une nation, mais plutôt à une « race » qui … mêlerait à la fois l'homme et la bête ? Quelle curiosité. Leurs appendices d'animaux ne seraient donc pas le fruit d'une malédiction ou d'une obscure magie ? Ou me fourvoie-je totalement ? Et s'ils forment une seule et même espèce, supposément plus « évoluée » que l'humanité ; pourquoi donc arborent-ils des attributs physiques ne correspondant pas aux mêmes familles animales ? Entre les reptiles et les grands félins, il y a tout de même un sacré écart de parenté ! De plus, nous savons de leurs propres aveux qu'ils manient une puissante magie : de quelle nature est cette dernière, et quelle est donc cette « barrière » dont ils ont laissé entendre l'existence ?
Trop de questions, trop peu de réponses. Je dois en savoir plus.
-Une présentation « digne de ce nom » nécessiterait que vous décliniez vos noms, et la raison de votre venue en ces lieux. Je lance sur un ton toujours peu loquace, tout en transperçant Otarra du regard. En gage de bonne foi, j'abaisse cependant lentement mon épée en adoptant avec prudence une posture moins belliqueuse. D'autant plus que vous vous trouvez coupables d'avoir lancé un puissant sortilège sur le bon peuple de Zogrà. J'exige que vous nous expliquiez ce que vous avez fait de nos concitoyens. Et que devons-nous entendre par les vestiges de « notre » Histoire ? Vous vous trouvez dans un sanctuaire consacré au glorieux passé de Cheldis ; dont vous n'êtes manifestement pas originaires. Si vous êtes issus d'un peuple sis par-delà l'océan, que savez-vous donc seulement de la Très Sainte Akielos ? J'ajoute d'un froncement de sourcil, tout en insistant sur le nom de Sa Très Grande Sainteté ; qui semblait avoir faire tiquer l'espèce d'autre harpie à queue de lézard.
Outre mon désir d'en savoir plus sur la nature de leur … « espèce » et de la raison de leur venue, je tends un piège implicite à mes trois interlocuteurs en répétant à nouveau le nom de la Sainte, et en les interrogeant directement à son sujet. Je veux qu'ils prononcent son Très Saint nom. Nul doute que s'ils sont des démons, ils souffriraient de l'articuler en raison de sa si grande pureté, et se refuseraient à la dénommer directement. A l'inverse, s'ils parviennent à le dire haut et fort … alors sans doute, sans doute n'essaient-ils pas de nous tromper de par leur histoire « d'espèce » à part. Enfin … je me réserve encore toute licence pour demeurer tout à fait perplexe !
En effet – et malgré les efforts conjoints de notre première interlocutrice et de sire Solomos - l'étouffement des hostilités ne s'effectue guère sans résistance. Malgré mes avertissements, l'autre espèce d'harengère refuse d'abaisser sa lance et ôte son vêtement pour révéler son étrange apparence, puis se permet même de me provoquer ; et pire ; m'insulter. « Dressée », qu'elle dit ! Dressée de quoi ? Dressée comme un ours du cirque, comme un chien de garde ? Peuh ! Qu'elle se regarde elle-même, là, avec sa dégaine de crocodile ; j'en trouve quinze des comme elles dans n'importe quel coin du Maghara, et tous avec de moins grandes gueules ! Non mais c'est quoi son problème ? Ses problèmes, en vérité ? Car, que l'on soit clair ; outre son comportement absolument outrancier et irritant au possible ; je n'ai encore jamais rencontré personne d'humain traînant une caudale violette longue comme une jambe et presque aussi épaisse qu'un torse à l'arrière du dos ; même au cœur des plus odieux carnavals de Callariate. Quelle est donc que cette diablerie, encore ?
Lorsque notre première interlocutrice vient se placer aux côtés de la brune mi-humaine mi-lézard et lui intime de calmer ses ardeurs guerrières, j'esquisse un sourire discret empli de satisfaction. Tiens, prend ça ; va ! Même tes collègues te trouve gênante ! J'hésite presque à adresser un geste de menton plein de gratitude à la jeune femme blonde ; avant qu'elle ne dévoile à son tour son physique plus que particulier. J'accueille ses oreilles et sa queue de tigre avec une surprise somme toute modérée – je me doutais bien qu'elle serait, elle aussi, bizarre - et un enthousiasme plus mitigé encore – cela ne me réjouit guère qu'elle soit, elle aussi, bizarre. Des reptiles, des tigres ; ne reste plus qu'un singe et un éléphant et nous pourrions monter une petite foire … !
Le troisième larron – un jeune homme semblant bien moins confiant et assuré que ses comparses – ôte à son tour sa capuche et - Ô joie ! - révèle alors un visage beaucoup plus ordinaire, sans oreille de lapin, museau de renard ou dents de requin. Ou du moins … à bien le regarder, quelque chose sous sa cape semble tendre sa silhouette vers l'arrière ; comme s'il était diablement bossu ou que des … appendices additionnels … ne s'ajoutent à son dos. Oh non. Qu'est ce que c'est encore … un dromadaire ? Que les Dieux me préservent ...
Mon regard vient rapidement trouver celui de sire Solomos pour y chercher une once de soutien dans mon ample désarroi ; puis va à nouveau rebondir sur chacun des étrangers. Si j'ai bien ma petite idée sur l'origine de toute cette petite ménagerie humaine, un zeste de sagesse me garde d'immédiatement questionner leur nature démoniaque. S'il ne fait aucun doute que sire Solomos et moi-même nous adressons à des créatures vraisemblablement infernales, sans doute n'est-il guère malin de leur brandir cet état de fait en plein visage. L'on risquerait de les courroucer plus que de raison. Encore que certains exorcismes nécessitent de s'adresser directement aux démons en leur rappelant leur statut, pour les aider à apaiser l'essence viciée de leur âme ...
L'idée se pondère … mais, cependant, quelque chose me triture l'esprit. Leur apparence semi-animale ne me semble pas aussi … démoniaque – ou, plutôt, magique ou mystique – comme peut l'être la carcasse animée d'un Mort-Vivant. Du peu que j'en ai vu et que je peux actuellement en voir, leurs attributs d'animaux m'apparaissent comme très organiquement liés à leurs anatomies respectives. En observant le vif tressaillement, si naturel, des membres félins de la jeune blonde et les remuements serpentins de la caudale de l'autre brune désagréable ; j'ai la nette impression d'observer des parties animales tout à fait ordinaires ; comme le ferait un savant en bestiaire devant un beau spécimen trouvé en pleine nature. De plus, les éléments de langage de la dénommée Otarra me mettent tout autant la puce à l'oreille. Une « espèce plus évoluée », a-t-elle dit. Le terme m'interpelle. Elle ne postule pas de son appartenance à un peuple ou une nation, mais plutôt à une « race » qui … mêlerait à la fois l'homme et la bête ? Quelle curiosité. Leurs appendices d'animaux ne seraient donc pas le fruit d'une malédiction ou d'une obscure magie ? Ou me fourvoie-je totalement ? Et s'ils forment une seule et même espèce, supposément plus « évoluée » que l'humanité ; pourquoi donc arborent-ils des attributs physiques ne correspondant pas aux mêmes familles animales ? Entre les reptiles et les grands félins, il y a tout de même un sacré écart de parenté ! De plus, nous savons de leurs propres aveux qu'ils manient une puissante magie : de quelle nature est cette dernière, et quelle est donc cette « barrière » dont ils ont laissé entendre l'existence ?
Trop de questions, trop peu de réponses. Je dois en savoir plus.
-Une présentation « digne de ce nom » nécessiterait que vous décliniez vos noms, et la raison de votre venue en ces lieux. Je lance sur un ton toujours peu loquace, tout en transperçant Otarra du regard. En gage de bonne foi, j'abaisse cependant lentement mon épée en adoptant avec prudence une posture moins belliqueuse. D'autant plus que vous vous trouvez coupables d'avoir lancé un puissant sortilège sur le bon peuple de Zogrà. J'exige que vous nous expliquiez ce que vous avez fait de nos concitoyens. Et que devons-nous entendre par les vestiges de « notre » Histoire ? Vous vous trouvez dans un sanctuaire consacré au glorieux passé de Cheldis ; dont vous n'êtes manifestement pas originaires. Si vous êtes issus d'un peuple sis par-delà l'océan, que savez-vous donc seulement de la Très Sainte Akielos ? J'ajoute d'un froncement de sourcil, tout en insistant sur le nom de Sa Très Grande Sainteté ; qui semblait avoir faire tiquer l'espèce d'autre harpie à queue de lézard.
Outre mon désir d'en savoir plus sur la nature de leur … « espèce » et de la raison de leur venue, je tends un piège implicite à mes trois interlocuteurs en répétant à nouveau le nom de la Sainte, et en les interrogeant directement à son sujet. Je veux qu'ils prononcent son Très Saint nom. Nul doute que s'ils sont des démons, ils souffriraient de l'articuler en raison de sa si grande pureté, et se refuseraient à la dénommer directement. A l'inverse, s'ils parviennent à le dire haut et fort … alors sans doute, sans doute n'essaient-ils pas de nous tromper de par leur histoire « d'espèce » à part. Enfin … je me réserve encore toute licence pour demeurer tout à fait perplexe !
Icon :
Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme.
Phrase :
52
Messages :
Ashei - Twilight Princess
Featuring :
Tarek, Geb, Iseko
Crédits :
Frame :
Sprite :
04
Niveau :
26/40
Expérience :
2750 écus
Écus :
Potion (1).
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
Inventaire :
Épée fer
Arme par défaut :
PV 24/24 | FOR 12 | MAG 14 | VIT 10 | TEC 08 | DEF 13 | RES 11 | MVT 04 | PF 100 |
Stats :
Armes :
00
Etage Tour :
00
Missions accomplies :
542
Réputation :
PV +5
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
Maitrises :
Akielos
Statut :
Soutien S :
Icon
Invité
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Crédits Crédits
Invité
La stupéfaction s’empare malicieusement des traits de Vangelis. Le temps qui s’écoule ne joue pas en sa faveur – chaque nouvelle seconde s’accompagne d’une nouvelle surprise, d’une nouvelle information à laquelle il ne sait comment réagir. Ses doigts se crispent autour de son tome lorsque la première silhouette se dévoile pleinement à leurs yeux ébahis - il ne devrait avoir aucun préjugé, ne devrait pas juger qui que ce soit selon l’apparence, ne devrait pas entretenir une pensée négative à cette vue. Un léger souffle s’échappe de ses lippes, le chevalier se fait rassurer par la blonde, bien que son souffle se coupe à nouveau à la vue des appendices sur le sommet de son crâne.
Vangelis jette un coup d’œil à sa collègue, trouvant dans son regard la même confusion qui anime actuellement son cœur et lui fronce délicatement les sourcils. Cependant, il ne ressent aucune mauvaise intention, si ce n’est un tempérament difficile de la part de la brune. Son tome rejoint ainsi son étui sagement et ses bras se retrouvent ballants, le long de son corps rigide. Toute cette histoire prend un tournant des plus inattendus. Dans un coin de son esprit, il aurait préféré que ça ne soit que quelques voyous qu’il leur fallait bouter hors de leur territoire. D’un autre côté, il se sent soulagé à l’idée de pouvoir communiquer intelligemment avec cette « espèce évoluée ».
Ce sont là des mots particulièrement intrigants pour le saint chevalier. La soudaine réflexion le pousse à croiser les bras, une main venant s’enquérir de son menton, son regard croisant l’énigmatique vert saisissant des yeux de la blonde. Vangelis se remémore le court instant passé tout près d’elle. Cette proximité ne lui a laissé aucun étrange sentiment – il n’y avait pas de magie singulière à l’œuvre, malgré les mots mystérieux prononcés lui laissant l’impression que cette forme particulière aurait pu être due à une transformation, et non à leur nature originelle. Il n’a rien senti. Tant et si bien qu’il n’avait tout bonnement pas remarqué sa présence avant qu’elle ne se fasse connaître par le son de sa voix.
« J’admets être tout aussi curieux que ma collègue. (Il commence doucement, faisant quelques pas sur le côté pour rejoindre la fameuse collègue.) Vous dîtes venir d’ailleurs, tout en proclamant que notre histoire est la même. »
Les doigts tapotant sur son menton, Vangelis se plonge dans une profonde réflexion qu’il partage par quelques mots à la volée. Beaucoup trop de zones d’ombres planent sur cette rencontre. Les réponses qu’ils étaient sur le point de leur offrir seraient bouleversantes, à n’en pas douter. Il n’osait imaginer à quel point ses croyances étaient sur le point d’être chamboulées. Au final, il n’était pas certain de vouloir en savoir davantage. Toutefois, sa présence n’était pas le fruit du hasard, Vangelis avait une mission à accomplir et il comptait bien la poursuivre jusqu’au bout, même s’il devait laisser sa foi sur le palier de la porte le temps d’une conversation.
« Ce qui m’interpelle également, c’est la mention de votre mission et, plus encore, que vos doutes soient confirmés. Pouvez-vous nous en dire plus ? Il semblerait que cela nous concerne également et, si nous pouvions joindre nos forces – ou simplement notre intellect – afin de résoudre nos problèmes respectifs, cela ne ferait que nous faciliter à tous la vie. »
Contrairement à sa chère collègue à la langue bien pendue, Vangelis mise tout sur la diplomatie tant qu’il voit que les mots peuvent toucher ses interlocuteurs. Si le sang peut être évité, il n’a aucune raison de s’armer face à des personnes ne lui souhaitant pas du mal. Ceci dit, il ne relâche en rien sa garde et sa vigilance – s'il est naturellement méfiant, il n’oublie surtout pas son statut de chevalier et, baisser sa garde face à l’inconnu ne peut qu’être une terrible erreur pouvant coûter très cher.
Vangelis jette un coup d’œil à sa collègue, trouvant dans son regard la même confusion qui anime actuellement son cœur et lui fronce délicatement les sourcils. Cependant, il ne ressent aucune mauvaise intention, si ce n’est un tempérament difficile de la part de la brune. Son tome rejoint ainsi son étui sagement et ses bras se retrouvent ballants, le long de son corps rigide. Toute cette histoire prend un tournant des plus inattendus. Dans un coin de son esprit, il aurait préféré que ça ne soit que quelques voyous qu’il leur fallait bouter hors de leur territoire. D’un autre côté, il se sent soulagé à l’idée de pouvoir communiquer intelligemment avec cette « espèce évoluée ».
Ce sont là des mots particulièrement intrigants pour le saint chevalier. La soudaine réflexion le pousse à croiser les bras, une main venant s’enquérir de son menton, son regard croisant l’énigmatique vert saisissant des yeux de la blonde. Vangelis se remémore le court instant passé tout près d’elle. Cette proximité ne lui a laissé aucun étrange sentiment – il n’y avait pas de magie singulière à l’œuvre, malgré les mots mystérieux prononcés lui laissant l’impression que cette forme particulière aurait pu être due à une transformation, et non à leur nature originelle. Il n’a rien senti. Tant et si bien qu’il n’avait tout bonnement pas remarqué sa présence avant qu’elle ne se fasse connaître par le son de sa voix.
« J’admets être tout aussi curieux que ma collègue. (Il commence doucement, faisant quelques pas sur le côté pour rejoindre la fameuse collègue.) Vous dîtes venir d’ailleurs, tout en proclamant que notre histoire est la même. »
Les doigts tapotant sur son menton, Vangelis se plonge dans une profonde réflexion qu’il partage par quelques mots à la volée. Beaucoup trop de zones d’ombres planent sur cette rencontre. Les réponses qu’ils étaient sur le point de leur offrir seraient bouleversantes, à n’en pas douter. Il n’osait imaginer à quel point ses croyances étaient sur le point d’être chamboulées. Au final, il n’était pas certain de vouloir en savoir davantage. Toutefois, sa présence n’était pas le fruit du hasard, Vangelis avait une mission à accomplir et il comptait bien la poursuivre jusqu’au bout, même s’il devait laisser sa foi sur le palier de la porte le temps d’une conversation.
« Ce qui m’interpelle également, c’est la mention de votre mission et, plus encore, que vos doutes soient confirmés. Pouvez-vous nous en dire plus ? Il semblerait que cela nous concerne également et, si nous pouvions joindre nos forces – ou simplement notre intellect – afin de résoudre nos problèmes respectifs, cela ne ferait que nous faciliter à tous la vie. »
Contrairement à sa chère collègue à la langue bien pendue, Vangelis mise tout sur la diplomatie tant qu’il voit que les mots peuvent toucher ses interlocuteurs. Si le sang peut être évité, il n’a aucune raison de s’armer face à des personnes ne lui souhaitant pas du mal. Ceci dit, il ne relâche en rien sa garde et sa vigilance – s'il est naturellement méfiant, il n’oublie surtout pas son statut de chevalier et, baisser sa garde face à l’inconnu ne peut qu’être une terrible erreur pouvant coûter très cher.
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Bouleversement des croyances
Introduction au Chapitre 02.
08/01/1552, 9H05. Akielos, ville de Zogrà.
La situation s’apaise tant bien que mal, les pointes des armes blanches se baissent vers le sol plutôt que sur des vis-à-vis mais l’impatience remplit l’air de chaque côté. La confusion des êtres mystérieux, l’embarras d’être découverts, de devoir perdre un temps précieux en donnant des explications, et la surprise du côté des Chevaliers, de comprendre petit à petit que ces créatures leur ressemblant à demi sont, sur le plan hiérarchique Divin et Démoniaque, leurs quasi égaux.
La tension se range dans un tiroir à demi ouvert, pour ressortir au grand galop si les gestes sont trop déplacés ou insatisfaisants de chaque côté, mais, il est temps de discuter et non de se battre. Les êtres mystérieux laissent sous-entendre que la situation est plus grave et pressante, mentionnant par la même occasion la puissance amoindrie de leur barrière. Les questions s’entassent dans l’esprit des Humains. Quelle interrogation mettre au premier plan ? Que demander en premier ? Il est difficile de faire le tri, tant la situation est inédite.
La blonde semble réfléchir intensément aux propos amenés, aux questions posées et à la manière dont il faut aborder le tout.
« Il semble que vous vous mépreniez sur le “sort” réservé au peuple de Cheldis. Nous n’avons rien fait. Notre barrière consiste à créer une bulle où nous pouvons aller et venir en toute discrétion. Cela nous rend invisible à vos yeux. Normalement. »
Elle regarde ses acolytes un instant, et d’un geste de la main, indique aux deux Chevaliers de la suivre.
« Comme preuve de bonne foi, nous allons trouver un endroit à l’abri des regards et désactiver la barrière. Nous n’avons pas envie de choquer votre peuple en déclinant nos attributs à leurs yeux, vous auriez une énième situation de crise à gérer. »
Si les Chevaliers eux-mêmes ne sont pas certains de la réaction à avoir, qu’en serait-il du peuple de Zogrà ? Cela créerait un mouvement de panique, ou au contraire, on adulerait ces nouvelles entités comme des divinités. Après tout, Galdred ne possède-t-il pas une corne sur la tête, et des écailles sur un bras ? C’est ce qui est raconté depuis Kanagawa en tout cas.
Malgré une hésitation palpable et la possibilité qu’il s’agisse d'un piège, c’est prudemment que les Chevaliers s’exécutent et suivent la blonde qui se dirige dans un espace privé, ressemblant à la salle de restauration des œuvres exposées. Elle inspire grandement, tandis qu’Otarra lui exprime tout son mécontentement du regard. Au fond de la pièce se trouve une pierre semblable à un petit soleil, brillant de mille feux ; jusqu’à ce que le jeune homme encore capé ne la prenne dans la main, ne prononce quelques mots inintelligibles et qu’elle perde totalement de son éclat.
Presque immédiatement, le brouhaha de discussions entrecoupées par d’autres et les allers et venues de nombreuses personnes peuvent être entendus à nouveau, comme une mélodie rassurante qui manquait à nos oreilles.
« Vous pouvez vérifier en jetant un œil à l’extérieur. Votre peuple est sain et sauf. » prononce le garçon aux cheveux de nuances grises, lui-même moins tendu depuis que la pierre est désactivée.
« Pour répondre à vos interrogations … » commence la blonde « Par où commencer ... »
Un soupir bref est poussé, comme pour se donner un élan de courage.
« Je me nomme Otarra. Elle, c’est Xalgoris, et lui, c’est Anaël. La Sainte Akielos est notre Mère Spirituelle à tous, autant à vous qu’à nous. Nous n’avons pas le droit de révéler les secrets de l’Histoire de Cheldis, et en tant qu’émissaires, nous n’avons pas le pouvoir de prendre d’aussi grandes décisions. Vous impliquer est déjà bien assez conséquent, j’aimerai ne pas en rajouter. »
« Notre mission est de récupérer d’anciens artefacts que Cheldis possède. Nos ancêtres pensaient sûrement qu’en vous laissant ces derniers, en séparant les forces au quatre coins de notre Monde, l'Équilibre se maintiendrait. Mais ce n’est plus le cas … Si certains êtres humains sont capables de traverser notre magie et technologie, c’est que l’Obscurité a grandi plus vite que ce que nous pensions. La situation est grave. »
DE CRITIQUE (ou ici, PERCEPTION)
Moins ou égal à 24 : échec critique, honte sur vous.
Entre 25 et 54 : tir normal, pas de découverte particulière.
Entre 55 et 84 : réussite et découverte d'une partie de l'indice.
Plus ou égal à 85 : réussite et découverte complète de l'indice.
Icon :
« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2712
Messages :
Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
Arme par défaut :
PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6975
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
Inconnu
Statut :
Soutien S :
Icon
Léonore Laskari
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
Akielos
L'appesantissement de nos silences leste tant l'air que je peine à supporter le poids de mes jambes, de mes bras et surtout de ma tête ; trop pleine de doutes. Je n'ose délier ma langue tandis que notre interlocutrice aux traits félins se plonge en ses pensées ; de peur de fragiliser l'équilibre ténu que parvient à maintenir les habiles paroles de sire Solomos qui, une fois encore, sait se montrer plus … diplomate – dirons-nous – que ma pauvre personne. Lorsque, enfin, la jeune femme blonde s'exprime à nouveau, un soulagement vient doucereusement alléger mes épaules : loués soit la Sainte et tous les Dieux, le peuple de Zogrà a été épargné par leur étrange magie ! Moi et mon compagnon d'arme n'avons donc guère failli à notre tâche de protéger le peuple d'Akielos ; quelle délivrance que de savoir cela ! Mais alors ... si je comprends bien, c'est par conséquent nous qui fûmes ravis du monde jusqu'alors … ! C'est à se glacer le sang ! … Et peut-on seulement ressortir de cette barrière ? Je ne veux pas rester imperceptible tout le restant de ma vie ! Encore qu'il y aurait sans doute d'excellents avantages à tirer d'une invisibilité permanente ; mais demeurer à jamais seule dans un étrange miroir de notre monde, vidé de toute vie et de presque toute compagnie (ce n'est pas contre vous, sire Solomos !) m'apparaît comme un destin particulièrement cruel. Et injuste, au demeurant ! Je n'ai encore rien fait pour mériter un tel sort !
Mes pérégrinations mentales prennent rapidement fin lorsque le trio d'hommes-bêtes nous invite à les suivre, supposément pour dissiper le sortilège qu'ils ont précédemment émis sur la bonne ville de Zogrà ; ou plutôt sur nous ; ou plutôt sur eux mais également sur nous (si je comprends la teneur exacte de leurs propos). Soit. Sire Solomos et moi-même leur emboîtons le pas avec prudence ; et, pour ma part, non sans une grande suspicion. Si je range mon épée au fourreau, je garde avec précaution le bout de mes doigts sur le sommet de son pommeau ; parée à dégainer à la première lueur de magie noire susceptible d'apparaître devant mes yeux, ou à la moindre pointe de lance un peu trop taquine. Je tiens particulièrement à l’œil la femme mi-crocodile mi-grande gueule, qui m'apparaît à la fois comme la plus dangereuse et la plus désagréable du lot. Si sa comparse semble avoir su calmer son esprit belliqueux, il demeure qu'elle s'est osée à me qualifier de « bien dressée » (peu importe ce que cela veut dire ; et je trouve cela très ironique venant d'une femme mi-humaine mi-lézard !), ce qui me reste encore particulièrement en travers de la gorge et mériterait réparation ! Mais, soit, je consens à garder pour moi seule mes réprimandes pour le moment venu ; dans l'espoir que ces inconnus exécutent à terme leur prétendu gage de bonne foi.
Nous arrivons bientôt en une pièce étroite que je suppose être réservée au personnel du musée ; où nous accueille une forte lueur qui vient très vite me percer les rétines. A l'autre extrémité de la salle brille une étoile miniature, d'une si forte intensité que je me dois de plisser les yeux pour m'essayer à en percevoir les contours – en vain. Le jeune homme légèrement bossu s'en saisit d'une main, murmure quelques paroles intelligibles ; et soudain, l'obscurité revient. De même que le bruit des pas. Les voix entremêlées des visiteurs au loin. Le marasme de la ville s'agitant de bon matin, que l'on entend par de par-delà les murs et les fenêtres du musée. Je ne peux m'empêcher de dessiner un sourire fugace et d'adresser un nouveau coup d’œil à mon compagnon d'infortune. Zogrà est sauve ! … Ou plutôt, nous sommes saufs, et de retour sur le bon plan terrestre ! Hourra !
Mon regard pivote à nouveau devers les trois inconnus ; et je hoche simplement de la tête en guise de remerciement lorsque le jeune homme nous propose de regarder à l'extérieur de la pièce pour constater la levée de leur étrange magie - chaque chose en son temps, le musée peut attendre. La jeune femme blonde semble vouloir prendre la parole ; avant d'être coupée par ses deux comparses. Des propos aussi troublants que ésotériques s’enchaînent alors, me plongeant dans une perplexité toujours plus croissante. Néanmoins à l'écoute des termes de « Sainte Akielos » franchissant les lèvres de la dénommée Otarra, je réprime un soupir de satisfaction soulagée. Il est inconcevable qu'un démon puisse prononcer le nom de la Sainte sans éprouver un mal quelconque ; aussi avons nous la confirmation de ne pas être en présence d'êtres démoniaques ou possédés par le Mal. Enfin une bonne nouvelle ! Au demeurant, le mystère quant à leur identité reste désormais entier ; ma plus solide piste venant – heureusement - de se volatiliser. Au moins suis-je plus à l'aise à l'idée de parlementer avec des inconnus que je ne soupçonne guère de couver le désir perfide de ravir nos âmes !
-... Je vous remercie sincèrement d'avoir levé ce sortilège. J'entame en hochant à nouveau la tête, tout en regardant le jeune homme capé droit dans les yeux. Je dois vous confesser avoir douté de votre ... Les mots se bousculent en mes méninges, à la recherche du terme le moins bouillant que mon vocable puisse trouver. Nature, ou du moins, de la nature de vos intentions. Comprenez que Cheldis traverse une époque des plus ardues, et nous sommes les garants de son harmonie. Il est de notre devoir de porter la vigilance comme une armure, si ce n'est une seconde peau.
Une bien jolie formule, de laquelle je ne peux tirer aucun crédit tant j'emprunte mot pour mot les proverbes de sire Phocion. Je me demande ce qu'il ferait ici, à ma place … Sans doute chercherait-il l'apaisement. C'est même certain. Hélas, ce n'est pas mon fort. La suite de mon propos m'est par ailleurs particulièrement douloureuse à émettre.
-L'on m'appelle Léonore. Jeeee … vous prie de bien vouloir pardonner ma … circonspection à votre égard. Sans doute fut-elle en partie … déplacée. Je m'engage dès à présent à plus de retenue. Cette concession m'arrache presque la gorge. J'évite Otarra des yeux, de peur de trouver en ses mesquines pupilles de lilas quelques viles moqueries. En lieu de cela, je fixe la main de Anaël, puis croise à nouveau son regard. Puis-je … si vous le voulez bien, regarder d'un peu plus près la pierre luminescente dont vous venez d'éteindre l'éclat, que je suppose être à l'origine de votre sortilège ?
Timidement, le jeune homme me tend plus en avant la pierre reposant en sa paume. J'hésite à moi-même avancer les doigts devers elle, mais j'ai la certitude inébranlable que ce serait là commettre un impair susceptible de me valoir un coup de lance en plein gosier. Je parcoure ladite pierre longuement des yeux, d'une extrémité à l'autre, découvrant un parallélépipède aux couleurs d'un topaze clair. Il est curieusement ceint, à chacun de ses angles droits et sur toute sa longueur, par d'étroits cadres taillés en une pierre gris-clair finement ouvragée et aux moulures délicates ; qui laissent cependant entrevoir avec largesse tout l'éclat et la surface de la pierre précieuse qu'ils ne protègent que partiellement. De mémoire, je n'ai jamais rien vu de tel. Nul doute que cette pierre est imprégnée par une puissante magie, mais qui m'est totalement étrangère ...
-Je vous remercie. Finis-je par énoncer en relevant les yeux devers Anaël, puis Xalgoris. Mes mots sont sincères ; autant pour leur agrément à dissiper la barrière magique pesant sur nous que pour leur bonne volonté à me laisser observer leur mystérieux artefact. Nonobstant, bien des interrogations me taraudent encore. Cependant, je me dois d'être parfaitement honnête avec vous : votre application à la dissimulation et au mystère vous porte un certain défaut. Je comprends que vos … attributs puissent entraîner des réactions potentiellement indésirables, mais je suis persuadée qu'un dialogue avec notre Très Estimée archevêque aurait su vous ouvrir bien des portes sans recourir à la sorcellerie. De plus, vous vous déclarez émissaires, mais au nom de qui ? Au nom de la Sainte ? Si vous, comme moi et mon collègue, sommes sœurs et frères de foi, pourquoi craindre de nous révéler votre mission ainsi que vos … secrets quant à l'Histoire de Cheldis, nous qui partageons la même Mère, nous qui suivons la même lumière ?
Je marque un silence, autant pour rassembler mes propres pensées qu'afin de laisser à mes interlocuteurs un léger temps de réflexion. Une fois encore, mes propos sont issus d'une pensée tout à fait honnête : les secrets et la dissimulation sont la marque de la duplicité, si ce n'est de la perfidie. Or, les enseignements de la Très Sainte Akielos n'approuvent jamais le mensonge. Ils encouragent certes la discrétion – humble, sincère et réfléchie, à l'image de la vie de la Sainte suite à la fin de son long Périple – mais de là à se voiler du monde entier et d'éviter ses pairs par l'usage de la magie … C'est là un pas qu'aucun fidèle digne de ce nom ne se doit de franchir ; à moins que les dogmes de ces étrangers ne s'éloignent des nôtres de manière significative. Par ailleurs, ils semblent savoir des choses que nous ignorons … ou que nous dénommons peut-être différemment.
-Et l'Obscurité dont vous faites mention, a-t-elle à voir avec l'étoile qui s'est écrasée sur Zaoyang ? Je m'avance d'un pas devers Xalgoris, la toisant directement droit en ses iris. Ou encore avec la tempête qui frappa Ios il y a deux saisons de cela ? Ne pouvez-vous pas au moins nous aider à nous garder du mal qui pèse sur Cheldis, vous qui semblez la tenir en estime ?
A nouveau, mon regard vient chercher celui de sire Solomos ; quémandant son approbation et son soutien. Si ces individus peuvent nous aider d'une quelconque manière que ce soit à faire lumière sur les nombreux maux qui pèsent sur Cheldis, sans doute est-il plus amène que moi à leur faire avouer quelques confidences …
Dans un recoin de mon esprit, ma conscience reste alerte. Anaël a mentionné leur recherche d'artefacts anciens. Aussi nobles puissent être leurs motifs, je ne peux sciemment les laisser faire main basse sur de saintes reliques. Puisse les Dieux nous préserver d'une telle éventualité.
Mes pérégrinations mentales prennent rapidement fin lorsque le trio d'hommes-bêtes nous invite à les suivre, supposément pour dissiper le sortilège qu'ils ont précédemment émis sur la bonne ville de Zogrà ; ou plutôt sur nous ; ou plutôt sur eux mais également sur nous (si je comprends la teneur exacte de leurs propos). Soit. Sire Solomos et moi-même leur emboîtons le pas avec prudence ; et, pour ma part, non sans une grande suspicion. Si je range mon épée au fourreau, je garde avec précaution le bout de mes doigts sur le sommet de son pommeau ; parée à dégainer à la première lueur de magie noire susceptible d'apparaître devant mes yeux, ou à la moindre pointe de lance un peu trop taquine. Je tiens particulièrement à l’œil la femme mi-crocodile mi-grande gueule, qui m'apparaît à la fois comme la plus dangereuse et la plus désagréable du lot. Si sa comparse semble avoir su calmer son esprit belliqueux, il demeure qu'elle s'est osée à me qualifier de « bien dressée » (peu importe ce que cela veut dire ; et je trouve cela très ironique venant d'une femme mi-humaine mi-lézard !), ce qui me reste encore particulièrement en travers de la gorge et mériterait réparation ! Mais, soit, je consens à garder pour moi seule mes réprimandes pour le moment venu ; dans l'espoir que ces inconnus exécutent à terme leur prétendu gage de bonne foi.
Nous arrivons bientôt en une pièce étroite que je suppose être réservée au personnel du musée ; où nous accueille une forte lueur qui vient très vite me percer les rétines. A l'autre extrémité de la salle brille une étoile miniature, d'une si forte intensité que je me dois de plisser les yeux pour m'essayer à en percevoir les contours – en vain. Le jeune homme légèrement bossu s'en saisit d'une main, murmure quelques paroles intelligibles ; et soudain, l'obscurité revient. De même que le bruit des pas. Les voix entremêlées des visiteurs au loin. Le marasme de la ville s'agitant de bon matin, que l'on entend par de par-delà les murs et les fenêtres du musée. Je ne peux m'empêcher de dessiner un sourire fugace et d'adresser un nouveau coup d’œil à mon compagnon d'infortune. Zogrà est sauve ! … Ou plutôt, nous sommes saufs, et de retour sur le bon plan terrestre ! Hourra !
Mon regard pivote à nouveau devers les trois inconnus ; et je hoche simplement de la tête en guise de remerciement lorsque le jeune homme nous propose de regarder à l'extérieur de la pièce pour constater la levée de leur étrange magie - chaque chose en son temps, le musée peut attendre. La jeune femme blonde semble vouloir prendre la parole ; avant d'être coupée par ses deux comparses. Des propos aussi troublants que ésotériques s’enchaînent alors, me plongeant dans une perplexité toujours plus croissante. Néanmoins à l'écoute des termes de « Sainte Akielos » franchissant les lèvres de la dénommée Otarra, je réprime un soupir de satisfaction soulagée. Il est inconcevable qu'un démon puisse prononcer le nom de la Sainte sans éprouver un mal quelconque ; aussi avons nous la confirmation de ne pas être en présence d'êtres démoniaques ou possédés par le Mal. Enfin une bonne nouvelle ! Au demeurant, le mystère quant à leur identité reste désormais entier ; ma plus solide piste venant – heureusement - de se volatiliser. Au moins suis-je plus à l'aise à l'idée de parlementer avec des inconnus que je ne soupçonne guère de couver le désir perfide de ravir nos âmes !
-... Je vous remercie sincèrement d'avoir levé ce sortilège. J'entame en hochant à nouveau la tête, tout en regardant le jeune homme capé droit dans les yeux. Je dois vous confesser avoir douté de votre ... Les mots se bousculent en mes méninges, à la recherche du terme le moins bouillant que mon vocable puisse trouver. Nature, ou du moins, de la nature de vos intentions. Comprenez que Cheldis traverse une époque des plus ardues, et nous sommes les garants de son harmonie. Il est de notre devoir de porter la vigilance comme une armure, si ce n'est une seconde peau.
Une bien jolie formule, de laquelle je ne peux tirer aucun crédit tant j'emprunte mot pour mot les proverbes de sire Phocion. Je me demande ce qu'il ferait ici, à ma place … Sans doute chercherait-il l'apaisement. C'est même certain. Hélas, ce n'est pas mon fort. La suite de mon propos m'est par ailleurs particulièrement douloureuse à émettre.
-L'on m'appelle Léonore. Jeeee … vous prie de bien vouloir pardonner ma … circonspection à votre égard. Sans doute fut-elle en partie … déplacée. Je m'engage dès à présent à plus de retenue. Cette concession m'arrache presque la gorge. J'évite Otarra des yeux, de peur de trouver en ses mesquines pupilles de lilas quelques viles moqueries. En lieu de cela, je fixe la main de Anaël, puis croise à nouveau son regard. Puis-je … si vous le voulez bien, regarder d'un peu plus près la pierre luminescente dont vous venez d'éteindre l'éclat, que je suppose être à l'origine de votre sortilège ?
Timidement, le jeune homme me tend plus en avant la pierre reposant en sa paume. J'hésite à moi-même avancer les doigts devers elle, mais j'ai la certitude inébranlable que ce serait là commettre un impair susceptible de me valoir un coup de lance en plein gosier. Je parcoure ladite pierre longuement des yeux, d'une extrémité à l'autre, découvrant un parallélépipède aux couleurs d'un topaze clair. Il est curieusement ceint, à chacun de ses angles droits et sur toute sa longueur, par d'étroits cadres taillés en une pierre gris-clair finement ouvragée et aux moulures délicates ; qui laissent cependant entrevoir avec largesse tout l'éclat et la surface de la pierre précieuse qu'ils ne protègent que partiellement. De mémoire, je n'ai jamais rien vu de tel. Nul doute que cette pierre est imprégnée par une puissante magie, mais qui m'est totalement étrangère ...
-Je vous remercie. Finis-je par énoncer en relevant les yeux devers Anaël, puis Xalgoris. Mes mots sont sincères ; autant pour leur agrément à dissiper la barrière magique pesant sur nous que pour leur bonne volonté à me laisser observer leur mystérieux artefact. Nonobstant, bien des interrogations me taraudent encore. Cependant, je me dois d'être parfaitement honnête avec vous : votre application à la dissimulation et au mystère vous porte un certain défaut. Je comprends que vos … attributs puissent entraîner des réactions potentiellement indésirables, mais je suis persuadée qu'un dialogue avec notre Très Estimée archevêque aurait su vous ouvrir bien des portes sans recourir à la sorcellerie. De plus, vous vous déclarez émissaires, mais au nom de qui ? Au nom de la Sainte ? Si vous, comme moi et mon collègue, sommes sœurs et frères de foi, pourquoi craindre de nous révéler votre mission ainsi que vos … secrets quant à l'Histoire de Cheldis, nous qui partageons la même Mère, nous qui suivons la même lumière ?
Je marque un silence, autant pour rassembler mes propres pensées qu'afin de laisser à mes interlocuteurs un léger temps de réflexion. Une fois encore, mes propos sont issus d'une pensée tout à fait honnête : les secrets et la dissimulation sont la marque de la duplicité, si ce n'est de la perfidie. Or, les enseignements de la Très Sainte Akielos n'approuvent jamais le mensonge. Ils encouragent certes la discrétion – humble, sincère et réfléchie, à l'image de la vie de la Sainte suite à la fin de son long Périple – mais de là à se voiler du monde entier et d'éviter ses pairs par l'usage de la magie … C'est là un pas qu'aucun fidèle digne de ce nom ne se doit de franchir ; à moins que les dogmes de ces étrangers ne s'éloignent des nôtres de manière significative. Par ailleurs, ils semblent savoir des choses que nous ignorons … ou que nous dénommons peut-être différemment.
-Et l'Obscurité dont vous faites mention, a-t-elle à voir avec l'étoile qui s'est écrasée sur Zaoyang ? Je m'avance d'un pas devers Xalgoris, la toisant directement droit en ses iris. Ou encore avec la tempête qui frappa Ios il y a deux saisons de cela ? Ne pouvez-vous pas au moins nous aider à nous garder du mal qui pèse sur Cheldis, vous qui semblez la tenir en estime ?
A nouveau, mon regard vient chercher celui de sire Solomos ; quémandant son approbation et son soutien. Si ces individus peuvent nous aider d'une quelconque manière que ce soit à faire lumière sur les nombreux maux qui pèsent sur Cheldis, sans doute est-il plus amène que moi à leur faire avouer quelques confidences …
Dans un recoin de mon esprit, ma conscience reste alerte. Anaël a mentionné leur recherche d'artefacts anciens. Aussi nobles puissent être leurs motifs, je ne peux sciemment les laisser faire main basse sur de saintes reliques. Puisse les Dieux nous préserver d'une telle éventualité.
Icon :
Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme.
Phrase :
52
Messages :
Ashei - Twilight Princess
Featuring :
Tarek, Geb, Iseko
Crédits :
Frame :
Sprite :
04
Niveau :
26/40
Expérience :
2750 écus
Écus :
Potion (1).
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
Inventaire :
Épée fer
Arme par défaut :
PV 24/24 | FOR 12 | MAG 14 | VIT 10 | TEC 08 | DEF 13 | RES 11 | MVT 04 | PF 100 |
Stats :
Armes :
00
Etage Tour :
00
Missions accomplies :
542
Réputation :
PV +5
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
Maitrises :
Akielos
Statut :
Soutien S :
Icon
Invité
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Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
Invité
Il y avait quelque chose de différent dans le ressenti du soulagement lorsqu’il venait après de fortes émotions. Il en était d’autant plus puissant. A vrai dire, l’effet était si intense que le souffle qui s’échappa d’entre ses lippes lui parut être son dernier, tout du moins avant de tomber dans l’inconscience. Vangelis papillonna des yeux, chassant ce sentiment de son être alors qu’il laissait le merveilleux son de la vie envahir son ouïe.
Il était encore là, parmi le peuple qu’il avait juré de protéger, dans le même plan terrestre que sa précieuse descendance. Il n’était pas un fantôme dont le destin était d’errer pour l’éternité. Et il était bien incapable de dire quelle partie lui apportait le plus de réconfort - sans y apporter davantage de réflexion, il accueilli simplement cette douceur en son sein. Le chevalier se détendit un peu plus face aux trois étranges créatures et fut plus serein à l’idée de garder sa seule arme rangée. Il ne semblerait pas qu’ils soient présents pour leur nuire, ni à lui, ni au bon peuple de Cheldis.
Leurs propos étaient cependant inquiétants, provoquant un froncement de sourcil chez le chevalier qui chercha dans le regard de sa collègue le fond de sa pensée, s’ils étaient alignés dans leur vision du futur, de leur mission. Peut-être que ces trois-là n’étaient pas là pour attenter à la vie du peuple de Cheldis, mais de ce que Vangelis comprenait, une toute autre menace planait sur eux. Quelque chose d’inconnu. Quelque chose qui pourrait être bien plus dévastateur que les précédentes tragédies - dont une qui avait été cruellement personnelle pour lui.
Le temps que Vangelis se remette de cette douloureuse pique droit dans son cœur encore en deuil, Dame Laskari poursuivait son interrogatoire avec des questions très pertinentes – qu'il aurait lui-même posé si sa gorge ne s’était pas resserrée à cet instant sous le coup des émotions. Il ressentit la demande silencieuse dans le regard de sa collègue, insistant, sur sa personne. C’était à son tour. S’éclaircissant la voix, il fit un pas de plus vers l’avant avant de se joindre à la discussion.
« Vangelis, pour vous servir. » Se présenta le chevalier saint, une main sur le cœur et le buste légèrement incliné. « Plus que de simplement demander votre aide, lorsque vous semblez déjà bien pris par vos propres obligations, peut-être pourrions-nous nous entraider ? »
Un coup d’œil à tous ses interlocuteurs et il se redressa de tout son long, espérant ainsi gagner leur attention et peut-être au-delà.
« Nous avons un but plus ou moins commun. Vous souhaitez maintenir l’équilibre - bien que nous ne puissions en comprendre l’exactitude - et nous désirons protéger Cheldis. Peut-être avons-nous simplement besoin des uns des autres. Ne pouvons-nous pas vous épauler dans votre tâche, puisque celle-ci semble se joindre à notre cause ? Que pouvons-nous faire ? »
Vangelis ne faisait que développer la demande de Léonore en y apportant des arguments différents - véridiques et sincères, bien entendu. Il ne parlait pas uniquement avec sa raison, mais également avec son cœur, car il lui paraissait que cette histoire dépassait tout entendement, tout ce à quoi il avait été confronté jusqu’ici et d’eux-mêmes, ils n’étaient pas préparés à affronter ce qui s’annonçait. Ils avaient besoin de leur aide, il lui était alors censé d’apporter un échange équivalent pour obtenir ce dont eux avait besoin.
Il était encore là, parmi le peuple qu’il avait juré de protéger, dans le même plan terrestre que sa précieuse descendance. Il n’était pas un fantôme dont le destin était d’errer pour l’éternité. Et il était bien incapable de dire quelle partie lui apportait le plus de réconfort - sans y apporter davantage de réflexion, il accueilli simplement cette douceur en son sein. Le chevalier se détendit un peu plus face aux trois étranges créatures et fut plus serein à l’idée de garder sa seule arme rangée. Il ne semblerait pas qu’ils soient présents pour leur nuire, ni à lui, ni au bon peuple de Cheldis.
Leurs propos étaient cependant inquiétants, provoquant un froncement de sourcil chez le chevalier qui chercha dans le regard de sa collègue le fond de sa pensée, s’ils étaient alignés dans leur vision du futur, de leur mission. Peut-être que ces trois-là n’étaient pas là pour attenter à la vie du peuple de Cheldis, mais de ce que Vangelis comprenait, une toute autre menace planait sur eux. Quelque chose d’inconnu. Quelque chose qui pourrait être bien plus dévastateur que les précédentes tragédies - dont une qui avait été cruellement personnelle pour lui.
Le temps que Vangelis se remette de cette douloureuse pique droit dans son cœur encore en deuil, Dame Laskari poursuivait son interrogatoire avec des questions très pertinentes – qu'il aurait lui-même posé si sa gorge ne s’était pas resserrée à cet instant sous le coup des émotions. Il ressentit la demande silencieuse dans le regard de sa collègue, insistant, sur sa personne. C’était à son tour. S’éclaircissant la voix, il fit un pas de plus vers l’avant avant de se joindre à la discussion.
« Vangelis, pour vous servir. » Se présenta le chevalier saint, une main sur le cœur et le buste légèrement incliné. « Plus que de simplement demander votre aide, lorsque vous semblez déjà bien pris par vos propres obligations, peut-être pourrions-nous nous entraider ? »
Un coup d’œil à tous ses interlocuteurs et il se redressa de tout son long, espérant ainsi gagner leur attention et peut-être au-delà.
« Nous avons un but plus ou moins commun. Vous souhaitez maintenir l’équilibre - bien que nous ne puissions en comprendre l’exactitude - et nous désirons protéger Cheldis. Peut-être avons-nous simplement besoin des uns des autres. Ne pouvons-nous pas vous épauler dans votre tâche, puisque celle-ci semble se joindre à notre cause ? Que pouvons-nous faire ? »
Vangelis ne faisait que développer la demande de Léonore en y apportant des arguments différents - véridiques et sincères, bien entendu. Il ne parlait pas uniquement avec sa raison, mais également avec son cœur, car il lui paraissait que cette histoire dépassait tout entendement, tout ce à quoi il avait été confronté jusqu’ici et d’eux-mêmes, ils n’étaient pas préparés à affronter ce qui s’annonçait. Ils avaient besoin de leur aide, il lui était alors censé d’apporter un échange équivalent pour obtenir ce dont eux avait besoin.
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Bouleversement des croyances
Introduction au Chapitre 02.
08/01/1552, 9H05. Akielos, ville de Zogrà.
Lorsque Léonore prend la parole pour prononcer quelques mots sincères et plus calmes que précédemment, Otarra se permet de l’observer dans un haussement de sourcils surpris. Il n’était évidemment pas question de repartir sur quelques échanges désagréables, bien que dans le fond de ses yeux, une lueur malicieuse s’y glissait, avec l’envie de se moquer. Si toutefois, elle fait preuve de retenue, un très léger petit sourire fait son apparition, avec la pensée que peut-être, ces humains savent faire preuve de courtoisie.
Ainsi garde-t-elle le silence.
C’est Anaël qui prend la parole, après avoir laissé la Chercheuse regarder la pierre de près, soudainement excité par de tels propos, comme un enfant devant son cadeau d’anniversaire.
« Nous comprenons la méfiance dont vous avez fait preuve ; à bien y réfléchir, notre réaction aurait été sans doute plus … Impulsive que la vôtre. Vous vous êtes montrés curieux et prudents sans enclencher la violence, et pour cela, nous ne pouvons que vous remercier. »
Cela laisse visiblement sous-entendre qu’il leur aurait été désagréable de mettre les deux Chevaliers hors d’état de nuire, comme ils avaient pu le faire depuis leur arrivée à Cheldis. De toute évidence, Léonore et Vangelis sont deux êtres différents, et plus intelligents que les compères déjà rencontrés.
Le monologue de Léonore laisse cependant le trio dans un silence perplexe. Sans aucun doute que l’envie de répondre à ses demandes est présente, mais quelque chose les empêche de dire quoi que ce soit. Comme si, ouvrir la bouche pour donner des explications déclencherait une nouvelle tornade sur le continent, ils se regardent tour à tour, embêtés.
Otarra, en retrait, pousse un nouveau soupir, mais c’est Xalgoris qui prend le relais.
« Nous entendons parfaitement vos interrogations, mais nous ne sommes pas en mesure de vous donner des réponses. Comprenez que … Notre mission a partiellement échoué. Nos identités sont découvertes, et nous ne pouvons pas rester une minute de plus à Cheldis. Votre devoir et le nôtre sont les mêmes : protéger nos terres, respecter les enseignements d’Akielos et jurer fidélité à nos Souverains. Sa Sainteté Kléomène Priam sera tenue informée de nos agissements par vos soins, c’est une évidence, mais ce n’est pas à nous, simples émissaires, de parler au nom de nos Rois et Reines. »
La femme aux écailles passe une main dans ses cheveux, silencieuse, cherchant une solution, face à cette embarrassante situation. En vain.
« Par ailleurs … Je me dois de vous corriger. Nous allions minerai magique et technologie pour créer ce type de “pierre”, il ne s’agit en aucun cas de sortilège ou de magie noire. Vous avez un équivalent dans le pays du Sable, Djinn, même si nous dépassons de très loin votre utilisation. »
Anaël est enthousiaste en corrigeant les chevaliers sur cette supposée magie étrangère, comme le ferait n’importe quel ingénieur de Djinn en dévoilant l’essence même de sa création. Et dans une mélodie de talons claquant sur le sol, Otarra s’avance vers le groupe et plonge son regard dans celui de Léonore, plus que dans les yeux bruns de Vangelis.
« Laissez-nous partir dès maintenant en vous faisant la promesse que nous nous reverrons plus tôt que vous ne le pensez. Nous devons tenir informer notre hiérarchie, tout comme vous devez le faire avec la vôtre. Notre rencontre n’est pas dûe au hasard chère Léonore, je doute que vous puissiez m’oublier mais … Rappelez vous de moi. Mon avis est que nous nous ressemblons plus que ce que nous voudrions admettre. »
Une promesse, voilà ce que donne Otarra à Léonore, dans quelques mots polis et diplomatiques, changeant de sa manière de s’exprimer tantôt ; avant qu’elle ne tourne les talons et dévisage Vangelis en considérant sérieusement son aide.
« Nous retenons votre proposition, et la soumettrons en défendant votre position. Je ne vous connais pas mais un coup de main ne peut être refusé. »
Icon :
« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2712
Messages :
Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
Arme par défaut :
PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6975
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
Inconnu
Statut :
Soutien S :
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