Type de mission : Narrative
Localisation : Carte
Date : 11/1551
Participation : @Isis Ramses (Leader) / @Naël Ramses / @Sen Mahssaw / @Midas Kmetsch
Niveau requis : 1
Récompenses : 200 écus, 20 points de réputation
Description : Les médecins qui s'occupent de Geb et Tharja sont démunis face au poison qui traversent leurs veines. Selon les recherches de certains ingénieurs, une fleur nocturne rare qui pousse dans un dangereux canyon, pourrait considérablement ralentir la progression du poison. C'est avec une bonne dose de volonté et de courage que vous vous proposez pour trouver cette fleur, conscients que le périple sera dangereux.
Deux heures avant le départ d'Heliopolis, vous avez retrouvé aux portes de la capitale, une équipe composée d'un ingénieur, d'un scientifique, de deux soldats et d'un guide du désert afin de ne pas vous perdre. Vous apercevez le canyon tandis que la nuit commence à tomber. Vous espérez très fort trouver la fleur rapidement, et surtout, qu'elle ne soit pas juste une légende.
Conditions de défaite : Terminer la mission au mois de mai.
Conditions de victoire : Terminer la mission au mois d'avril.
Votre poste devra contenir 200 mots minimum.
Vous pouvez pimenter votre jeu en utilisant le dé disponible sur le serveur Discord.
Le leader du groupe est Isis.
L'ordre de passage est le suivant :
Naël, Midas, Isis et Sen suivant la statistique VIT.
Dernière édition par Akielos le 22/05/23, 11:36 am, édité 1 fois
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Une prière… C’est tout ce que tu croyais pouvoir faire. Prier… Encore et encore. Rêver… Rêver d’un moment où il se réveillera, où tu entendras de nouveau sa voix, où tu verras son visage raffiné, sans aucune douleur peinte sur ses traits. Réalité… Elle pèse sur tes épaules alors que derrière cette porte, Geb se trouve toujours entre la vie et la mort. Que pouvais-tu faire ? Que devais-tu faire ? Le monde s’écroule petit à petit, ton père est parti, Tarek n’a toujours pas remis les pieds à Djinn… Et toi, impuissant petit prince, tu ne sais que faire. Tu n’as pas le talent pour aider pour faire quoi que ce soit. Pas les connaissances. Rien… Le fait que tu aies battu un ver ne veut rien dire… Tu avais été aidé, et seul, nul doute que tu aurais péri dans ton acte inconscient.
Et maintenant ?
Il y a toujours plus de questions.
Toujours plus de peur.
Pourtant, un espoir vient à tes oreilles.
Lorsque tu as entendu parler de cette fameuse fleur, tu n’as pas hésité un seul instant pour aller la chercher. Tu te sais faible. Mais tu refuses de rester là à rien faire alors que ton frère est souffrant. Si c’est une chance pour toi d’agir, d’apporter un peu de ton soutien, alors tu la saisis.
Le jour arrive et c’est devant les portes de la ville que tu retrouves des visages qui te rassurent. Un ingénieur, un scientifique, deux soldats et un guide, bien que tu avais du mal à les regarder dans les yeux, te contentant de les saluer timidement. Néanmoins, c’est en voyant ta sœur et son vassal que tu sens tes épaules se détendre légèrement.
« Isis… J-Je suis content que tu sois là... E-Et bonjour Midas...»
Au moins, avec elle, tu avais une personne derrière qui te cacher si tu te sentais trop mal à l’aise. Peut-être saura-t-elle t’apporter un peu de joie ? Un peu réconfort… Dans tous les cas… Il te fallait te préparer mentalement… Alors tu inspires grandement tandis que les derniers préparatifs sont faits. Tu voulais croire en l’existence de cette fleur. Tu voulais la trouver. Alors, tu accordes quelques paroles aux divinités, pour qu’ils vous laissent une chance d’apaiser au moins un peu la douleur de cette femme et de ton frère. Pour que, malgré les dangers possibles, rien de grave n’arrive durant ce périple. Tu as vu trop de morts, trop de blessés, tu ne supporterais pas assister à ce genre de spectacle une fois de plus.
Ce serait trop dur.
Finalement, une dernière personne fait son apparition. Un homme dont tu ne connais pas le nom, ni la raison de sa présence. Était-ce un brave qui s’était porté volontaire pour son prince ? La seule chose dont tu étais sûre, c’est qu’il manquait d’hygiène. Pourtant, en voyant toutes ses cicatrices, tu te disais qu’il n’avait pas une vie facile, qu’il ne méritait pas de telles pensées ou même un quelconque jugement à son égard. C’était une aide en plus, un soutien, et pour cela, il méritait que tu le remercies.
« E-Enchanté... »
Peut-être devrais-tu te présenter ?
« J-Je suis Naël Ramses… M-Merci pour votre aide aujourd’hui. À vous tous... »
Un soupir et il était déjà temps de partir. Sur la route, tu n’oses pas dire un mot, tu restes silencieux, observant le paysage. Il est rare que tu quittes Héliopolis. Bien trop rare… Alors tu aimerais profiter de la vue, même si la situation exige du sérieux. Mais dans ta contemplation, tu remarques que tu as un peu la gorge sèche… Tu ne peux t’empêcher d’angoisser à cette pensée.
Ton corps n’allait pas encore faire des siennes…
Pas vrai ?
Le canyon est désormais visible alors que la nuit voile peu à peu le désert. La fleur, n’est-elle qu’une légende ? C’était le moment de le découvrir.
Sauf que c’était bien ça notre monde et notre réalité. Un monde où un cataclysme pouvait venir prendre la vie de n’importe qui et le malheur se fichait royalement qui il pouvait toucher.
Une mission fut donc donnée. Une expédition même ! Une quête folle à la recherche d’une fleur perdue pour soigner nos blessés. J’avoue que j’ai proposé une autre façon de sauver nos victimes, mais mes idées sont passées à l’oubliette bien rapidement. Trop sauvage, brutale et risquée. Ce qui restait mieux que rien selon moi.
Enfin, oublions mes idées et mes expériences et concentrons-nous sur le présent. J’arrivais à la porte de la capitale avec Isis. L’équipe se formait petit à petit. Un ingénieur, scientifique, deux soldats ainsi qu’un guide. Une équipe pareille devrait être capable de se diriger dans le désert, mais est-ce qu’on pouvait trouver la fleur nocturne ? Et la ramenée à temps ? Je n’avais aucune réponse à cela. C’était la poursuite d’une simple légende… Sauf que les légendes sont fabriquées sur des preuves ! Même si cette fleur ne sera pas capable de ralentir autant le poison que prévue, ou n’existe juste pas, nous pourrions trouver quelque chose là-bas qui pourra faire une différence.
Je reviens alors soudainement à moi alors que le Prince Naël m’adresse la parole après avoir salué sa sœur. Je fais une révérence face à lui, baissant la tête et le saluant avec le respect qu’il se doit et comme je l’aurais fait pour n’importe quel même de la famille royale.
- « Ravi de vous voir Prince Naël. En espérant pouvoir vous être utile. »
Oui, je sais que je suis le vassal d’Isis, mais la connaissant, elle préféra que je surveille plus sur frère qu’elle. Elle est du genre à penser aux autres puis à elle… Surtout, depuis que nous avions appris dans quel état était le Prince Geb. Elle était encore plus inquiète pour ses proches que d’habitude.
Et arriva en dernier une personne… Particulière… Je n'avais pas la moindre idée de qui il était, mais même Naël ne savait pas qui il était... Vu sa tenue, sa posture et son apparence, c'était un roturier qui a vécu plus de temps dans les rues que dans une maison correcte. Je me demande bien pour quelle raison il a décidé de se joindre à cette recherche. Mais à part une apparence différente, il n'était pas forcément différent de tous les autres membres de cette équipe si j'oubliais les deux enfants royaux.
Je le salue de la tête en me présentant juste, laissant les royaux faire la discussion.
- « Midas Kmetsch, ingénieur. »
Sans un mot de plus, j’embarque pour le voyage. Je reste un maximum silencieux et inspecte mes différentes notes. Une fois que ce voyage avait été annoncé, j’ai fait de mon mieux pour apprendre le plus sur cette fleur et tous les détails possibles… Mais en si peu de temps, je ne pouvais pas séparer efficacement le faux du vrai… J’espérais sincèrement que ce n’était pas une légende… Je ne manque pas de lancer plus d’un regard vers Isis et Naël, vérifiant leur état. C’étaient eux les personnes les plus affectées par cet événement après tout.
Feat @Naël Ramses & @Midas Kmetsch & @Sen Mahssaw
Une fleur plus rare que la pluie
De la douleur, celle de voir encore un être cher dans le mal le plus profond, celle qui avait été présente une bonne partie de ma vie et qui ne m'avais au final pas lâché pendant quelques années, qui me poursuivait encore à présent et qui venait de se raviver, comme une flamme d'un feu de camp. De la peine, assez grande pour que des larmes chaudes aient coulées de mes joues ces derniers jours malgré quelques découvertes sur moi même. J'avais pleuré pendant un long moment dans les bras de Midas avant d'entendre parler de cette fameuse mission, celle qui pourrait certainement réduire le mal qui l'habite.
J'avais décidé de rejoindre la mission, emmenant Midas en ma compagnie, il avait toujours été de bons conseils pendant la mort de notre mère, il allait certainement en être de même pendant cette période difficile. Nous n'étions pas les premiers arrivés sur place, quelques personnes étaient déjà présentes dont Naël. J'étais surprise de le voir sorti de sa chambre, mais heureuse de voir que nous avions eu la même idée sans se concerter. J'affichais un sourire rassurant, cachant ma peur et mon angoisse, ne voulant pas causer encore plus de tracas à mon benjamin. Je vins alors le prendre dans mes bras, me fichant des soldats et du reste lâchant alors:
"Naël! Oui je suis là, tu aurais voulu que je sois où? On va aller trouver cette fleur et..."
Je n'eut le temps de finir ma phrase que je vis un homme arriver, un état plus que lamentable, l'odeur qui allait avec le corps plus que mortifier. Il devait en avoir vu des vertes et des pas mures. Il avait certainement voulu aider mon frère, donc même le plus bas peuple aime son prince à ce point? Je fus stupéfaite de voir un homme en si mauvais état et avec une si forte odeur nous rejoindre. Je le dévisageais de bas en haut et de haut en bas avant de secouer la tête et me reprendre lâchant alors:
"Isis Ramses, Merci de vous joindre à nous, mais... êtes vous réellement prêt à tout donner pour mon frère?"
Oui c'était de l'inquiétude vis à vis de sa corpulence maigrelette et de son air totalement crevé.
Une fleur plus rare que la pluie
Cela faisait des années que Sen n’avait pas remis les pieds à Heliopolis. Cet être hirsute en pagne surprenait les badauds, bien qu’adeptes de tenues légères n’étaient pas du genre à en avoir si peu. Seuls les plus pauvres portaient ce genre de tenue, ainsi que quelques pêcheurs. Sen avait eu le droit à une mission changeant de son quotidien. Son objectif avait été de livrer du fumier de Wyverne à un cultivateur de plantes rares. Pour ça, on avait prêté au borgne un âne, mais il se devait de rendre l’animal sans une égratignure, il serait contraint de le rembourser. Et pour Sen, cela signifiait faire le choix entre son logement et ses repas. Même tout ça était très rudimentaire, c’était sans doutes mieux que rien. Du coup, Sen n’était pas du tout à l’aise avec cette bourrique et il avait hâte de rentrer.
Un autre aspect que Sen pouvait constater chez les gens, c’était une attitude tendue. Et pour cause, le prince héritier avait été gravement empoisonné. Le jeune homme était également peiné par la nouvelle, bien que toutes ces choses étaient terriblement éloignée de son quotidien. Puis qu’est-ce qu’un miséreux comme lui pourrait faire pour sauver le prince. Hormis prier des dieux qui n’avaient rien fait pour ses parents. Peut-être qu’ils se bougeraient pour un individu de sang royal, même si Sen pensait que c’était terriblement injuste que la vie de ses parents aient moins de valeur que celle de Geb.
Faute de pouvoir prendre un repas dans une taverne, Sen s’était rabattu sur les ordures. A Heliopolis, elles étaient bien plus luxueuses que celles de Tanyn. Les nobles étant bien plus fortunés, ainsi que les classes moyennes jetaient bien plus de choses et surtout n’importe quoi. C’est ainsi que le borgne trouva un bâton. Ses souvenirs de sa formation militaire lui firent deviner que c’était un bâton de soins. Ses résultats en cours de magie étaient suffisamment acceptables pour qu’il sache se servir de ces objets. Cependant, des années sans pratique le faisaient douter. L’objet n’était pas en trop mauvais état. Sen se demandait comment on avait put jeter un truc pareil. Faute de savoir s’il marchait encore, Sen pourrait sans doute le vendre à bon prix, surtout à Tanyn.
- Les gens jettent vraiment n’import’quoi !
Entre temps, la nuit était tombée. Il serait de retour à Tanyn très tard. Enfin, s’il ne finissait pas dévoré par une des bestioles peuplant le désert. Le pauvre hère se demandait s’il serait pas plus judicieux de passer la nuit dans l’enceinte d’Heliopolis. Il trouverait sans doutes un endroit où dormir en paix dans les quartiers les plus pauvres de la capitale. Seul souci, il y avait toujours le problème de l’âne. Sen devait mettre la bête en lieu sûr. Son salaire dépendait d’elle. Le jeune homme avait l’esprit songeur alors qu’il se dirigeait vers les portes de la capitale en selle sur la bourrique. Il remarqua de loin un petit groupe, mais n’y fit pas d’avantage attention.
- Eh toi, viens ici !
Une voix vindicative tira Sen de ses pensées. Il vit un soldat appeler dans sa direction. Il regarda autour de lui. Non c’était sans doutes quelqu’un d’autre. Il devait y avoir erreur sur la personne.
- Descend de ta monture et suis nous !
Le jeune homme ne voyant aucun autre cavalier dans le coin, finit par obéir avec un air crispé, tel un faon de gazelle de Thomson qui allait-être amené à des jeunes guépards par leur mère pour qu’ils aiguisent leurs instincts en jouant avec avant de le tuer. Sen se demandait quel crime il avait commis pour se retrouver dans une telle situation. Il n’avait fait que livrer du fumier de Wyverne et fouillé quelques ordures de nobles afin de remplir son estomac. Puis il pensa au fameux bâton qu’il avait récupéré dans les ordures. Il regrettait déjà d’avoir prit cet objet.
Les soldats le menèrent vers le groupe qui attendait aux portes de la ville.
Les gens qui composaient la troupe étaient tellement mieux sur eux que Sen. Même le guide qui avait une tenue plus modeste. Mais ceux qui se distinguaient le plus étaient de loin deux individus dont Sen jurerait qu’ils soient proches ou appartiennent à la famille royale au vu de l’aura qu’ils dégageaient. Rien à voir avec le miséreux sorti un peu de nulle-part. Différents protagonistes se présentèrent. Le premier fut un jeune homme semblant ne pas avoir la meilleure assurance. Ainsi, il se nommait Naël. Et c’était un Ramses, donc un membre de la famille royale. Le borgne fit une courbette respectueuse, un des rares trucs de protocole nobiliaire qu’il maitrisait. Puis ce fut autour d’un certain Midas de se faire connaître. Il était donc ingénieur. Ainsi, il avait eu le niveau, ou les moyens de faire des études supérieures, pas comme Sen. Il répondit par une courbette également, devinant que ce type était pas un roturier comme lui. Enfin, une dernière personne s’introduisit à Sen. Il s’agissait également d’une membre de la famille royale. Donc elle se prénommait Isis. Et à la question de s’il était prêt à se donner au maximum, le jeune homme hocha la tête sans un mot. Il avait beau être un lâche, la réaction de membres de la famille royale face à son renoncement semblait bien plus effrayante à ce moment précis que d’affronter les dangers du désert. Le trio de nobles ayant pris la peine de se présenter à lui, le borgne leur rendit la pareille.
- Euh…Sen…A votr’service…
En espérant qu’on oublie cet incident avec le bâton trouvé dans les poubelles. Mais il était inquiet pour l’âne ne lui appartenant pas. S’il arrivait quoique ce soit à cette bête, il devrait choisir entre son logement et de la nourriture.
KoalaVolant
En marchand, dans un bloc-notes, j’écris chacune de mes pensées. Notre cible était une fleur nocturne rare poussant dans un canyon. Et je n'aime PAS cela ! Bordel, chercher une fleur inconnue perdue dans un canyon ? Pourquoi ne pas avoir demandé de l’aide des médecins de Kanagawa ? Nan… Logique Midas, reste logique. Le roi ne doit pas juste penser comme un père, mais le dirigeant d’une nation entière. Même s'il a de la fierté, il l’aurait ravalé pour sauver l’héritier… Je pense qu’il n’a pas pris cette option, car personne ne l’a proposé, personne ne la voulait, ou une carte a été mise sur la table. Une carte disant qu’il était impossible de demander de l’aide de Kanagawa.
Quoi ? L’origine du poison ? L’impossibilité des soins de Kanagawa ? Ou la pression d’un autre pays ? Ou c’était la rancune de Kanagawa ? … Si l’Impératrice avait proposé de l’aide, elle aurait pu apparaître comme profitant de la faiblesse du roi… Et le roi aurait pu apparaître faible en le proposant. Si l’Impératrice refusait une demande d’aide… Nan, elle n’aurait aucune raison de refuser d’avoir le futur roi de Djinn endettée à elle.
L’Archevêque serait intervenu ? Aucune chance qu’elle tente de couper le pont entre les deux pays, justement, elle aurait essayé de l’établir. Althéa ? Nan, le roi d’Althéa n’aurait rien à gagner à couper ce pont. Chercher une fleur de légende était vraiment une option de dernière minute. Donc le roi n’avait plus d’option de faire cette demande.
Bon, d’abord réfléchir à la plante. Une fleur légendaire perdue dans un canyon. Comment sommes-nous supposées chercher une fleur dans un canyon sans lumière ? Si elle est nocturne, c’est qu’elle ne fleurit que la nuit. Donc les bourgeons devraient être naturellement visibles. Un canyon… Une plante ne peut pas vivre dans le désert et dans un canyon encore moins. La fleur doit donc avoir un point d’eau où une ressource pour se nourrir. Ce qui veut dire que la plante ne sera pas sur le sol, mais dans une crevasse ou sur la paroi. En hauteur. Profitant des sédiments dans les murs du canyon.
Gardant ma bouche cousue et restant attentif, je continue d’écrire et théorisé sur tout le voyage. Je ne suis pas un biologiste malheureusement. La bio n’est pas ma matière favorite. Il fallait trouver une grotte selon moi. Une grotte dans les murs, c’était le seul moyen d’avoir une plante nocturne dans un canyon qui peut avoir un point d’eau et les sédiments suffisants.
Alors que la nuit arrive, nous arrivons aussi au canyon. Je commence alors à parler pour le reste du groupe, cette fois ignorant les titres et grades dans cette équipe. « Je propose qu’on commence par chercher les murs du canyon à la recherche d’une crevasse ou caverne ou juste un point d’eau. Fleur nocturne ou non, il faut le minimum nécessaire à une fleur pour vivre dans le désert ou dans un canyon. Est-ce que quelqu’un a plus d’information sur la fleur spécifiquement ou la légende qui l’entoure ? Toute légende part d’un fait existant. On pourrait trouver un indice dedans probablement. »
Une fleur plus rare que la pluie
Sen était resté un peu en retrait, discret, pendant le trajet. Il avait l’impression d’être l’intrus et de servir à pas grand-chose. Il n’avait pas beaucoup de compétences par rapport aux autres. Le jeune homme avait raté sa formation militaire après tout et n’avait jamais mis les pieds en faculté. Il n’avait même pas put reprendre le flambeau dans l’atelier de poterie. Cela lui aurait au moins évité de finir au fond du trou suite à la catastrophe qu’avait été son service militaire.
La nuit était tombée et le désert avait un aspect intimidant en plus du froid qui s’installait peu à peu. Mais ce dernier n’était clairement pas la préoccupation première de Sen. Il observait autour de lui d’un air effrayé autour de lui, à l’affut du moindre son. Il y eut un moment donné un mouvement rapide devant lui qui le fit sursauter. Mais il soupira de soulagement en constatant que ce n’était qu’une gerboise. Il priait pour que les autres n’aient pas trop remarqué. Ces nobles, ces soldats, ces ingénieurs et à côté cet espèce de raté ayant peur d’une gerboise. Mais l’instinct de Sen le poussa à continuer de se méfier autour de lui.
Ils finirent par arriver dans le canyon où devait se trouver supposément la fleur nocturne tant convoitée. Sen continuait à se faire discret. Il restait silencieux tandis qu’il regardait les formes rocheuses se découper dans la pénombre, ressemblant à des créatures terrifiante. Et ce trouillard travaillait dans un élevage de Wyvernes !
Ce fut Midas qui commença à faire des suggestions au groupe. Il proposait de regarder dans les hauteurs, notamment là où il pourrait y avoir des sédiments et donc de la terre dans laquelle pourrait pousser d’éventuelles plantes. Donc pourquoi pas de petites crevasses. Sen n’avait pas de telles connaissances, il regarda l’âne tandis qu’il restait à l’écart des autres.
- Au moins j’passe un peu moins pour un crétin avec toi …
Concernant les informations, Sen n’en avait pas vraiment. Il ne connaissait pas grand-chose là-dessus. Il n’avait jamais entendu parler de cette fleur avant ce soir en question. Peut-être demander à quoi pouvait ressembler la précieuse plante.
- Euh… excusez moi…elle r’ssemble à quoi c’te fleur ?!
Autant avoir une idée de ce qu’on cherchait. Cela serait un bon départ. Puis qu’ils se dépêchent de la trouver pour que Sen puisse au plus vite rentrer chez-lui. Surtout pour se débarrasser au plus vite de cette bourrique qui ne lui appartenait pas. Et concernant l’animal, l’âne décida de s’arrêter, refusant de bouger.
- Tu vas pas m’faire ça maintenant !
Déjà qu’il n’était pas à l’aise parmi tout de beau monde, il n’avait pas spécialement envie de se faire d’avantage remarquer.
KoalaVolant
Dernière édition par Sen Mahssaw le 16/04/23, 06:20 pm, édité 1 fois
Feat @Naël Ramses & @Midas Kmetsch & @Sen Mahssaw
Une fleur plus rare que la pluie
L'homme maigrelet avait acquiescer sur le fait qu'il était présent pour aider mon frère à aller mieux, je ne pu que sourire à cette annonce bien que ce sourire fut déformé à cause de l'odeur laissé par ce dernier. Il était accompagné d'une bourrique, certainement pour pouvoir transporter des vivres et quelques ustensiles nécessaire à son voyage.
Choses mises au clair, nous étions parti pour le Canyon, nous étions là pour sauver mon frère et Midas semblait appliquer sa logique ici également, il avait quelques idées pour trouver la dite fleur mais il voulait en savoir plus sur le folklore de cette dernière. Je n'en avais jamais entendu parler pour ma part, je ne connaissais pas ce genre de fleurs et pour le coup j'aurais parié qu'il en savait plus que moi. Pourtant ce n'était aujourd'hui pas le cas.
Alors que nous étions en train de réfléchir la bourrique de Sen semblait ne plus vouloir avancer, elle avait l'air de s'être arrêtée ne voulant reprendre le pas sur notre marche. Je soupirais un peu avant de m'avancer vers l'animal lui caressant le haut de la tête avant de lâcher:
"Aller madame la bourrique! Il est temps d'avancer, sinon nous vous laissons ici vous faire manger!"
Un regard jugeant l'animal, cherchant à lui montrer le mécontentement présent, et également une grimace à cause de l'odeur, je n'étais clairement pas habituée à l'odeur de ce genre de bestiole, les chevaux de la cours étaient tous bien entretenus et les wyvernes ne sentaient pas aussi mauvais. Réfléchissant tout de même à l'idée de Midas je vins alors m'adresser au guide:
"En connaissez vous plus sur cette dite fleur? Pour le coup j'avoue que même si cela n'est qu'une légende locale, cela nous serait bien utile..."
Une étreinte…
De la chaleur.
Ce que t’offrait ta sœur était un geste dont tu avais terriblement besoin. Même si tu n’aimais pas te montrer ainsi face aux autres, tu n’avais pas pu résister. Tu t’étais blotti contre ton aînée. Tu avais cherchée à profiter quelques instants de cette douceur. Tu espérais qu’ensemble, vous alliez trouver quelque chose. Un peu d’espoir. Il le fallait. Le pays en a besoin. E ton frère ne tiendra peut-être pas très longtemps…
Même si tu n’étais pas du tout à l’aise avec tout ce monde, tu étais soulagé d’avoir toutes ces personnes pour aider. Bien que, Isis elle, avait osé demandé à cet étrange inconnu s’il était vraiment prêt à tout pour Geb. Peut-être s’inquiétait-elle à cause de sa corpulence ? Il était quelque peu gringalet certes. Mais au contraire, tu trouvais ça courageux de sa part, de venir dans cette aventure dangereuse malgré son état. Après tout, qui sait, peut-être alliez-vous tomber sur des monstres.
Des vers de sable…
Non non non.
Ne commence pas à être pessimiste Naël.
Il n’y aura pas de combat cette fois.
Trop de sang a été versé.
Un long soupir s’échappe de tes lèvres alors que sur le chemin, tu restes particulièrement silencieux. De base, tu n’es pas très doué pour entamer une conversation alors… Tu comptais sur Isis ou pourquoi pas Midas… C’est d’ailleurs ce dernier qui prit la parole en premier. Des suggestions intéressantes en effet. Néanmoins, quand il s’agit d’informations… Pouvais-tu vraiment en donner ? Tu avais beaucoup lu, peut-être que tu trouverais quelque chose ? Enfin… La plupart de tes livres sont des contes et des légendes inventés de toute pièce donc tu n’étais pas sûr que cela aiderait…
« E-Et bien... »
Inspiration.
« J-J’ai lu une fois une histoire sur une fleur nocturne nommée l’Epiphy… Blanche comme la neige et avec des racines pouvant atteindre les 3 m, c’est une fleur qui éclot une seule nuit par an, elle pousserait dans un lieu étroit, là où aucun rayon de soleil ne pourrait l’atteindre. »
Tu souris légèrement en repensant à cette histoire que tu aimais. Mais rapidement, il s’éteint lorsque ton regard se pose sur tes compagnons.
« E-Enfin, j-je tire ça d’un roman. J-Je ne suis pas sûr que ce soit utile vu que c’est une histoire fantaisiste. »
C’est alors que l’âne qui accompagnait Sen se mit à s’arrêter soudainement. Le pauvre homme ne semblait pas du tout à l’aise avec cette situation. Et qu’est-ce que tu ne voudrais pas être à sa place… Ta sœur elle, s’adresse à la bourrique avec mécontentement. Est-ce que cela suffirait pour faire bouger l’animal ? Lorsque tu l’entends dire que si elle ne bougeait pas, on l’abandonnerait ici, tu te sentais mal pour la bête.
« I-Isis… S-Si elle s’arrête n’y a-t-il pas une raison ? P-Peut-être elle a faim ? Ou elle a senti quelque chose…»
Tu tousses un peu avant de te recroqueviller et de cacher ton visage avec une capuche. Tu avais l’impression d’avoir trop parlé. De t’être trop imposé. Tu scelles de nouveau tes lèvres alors que tu poses tes yeux sur le guide attendant une réponse possible de sa part.
C’est Naël qui décida de ne pas me laisser sans la moindre réponse. Merci Prince, au moins je n’allais pas devoir reposer la question ou simplement passer la totalité du voyage a simplement surveillé Isis. Il raconta l’histoire d’une simple fleur nocturne nommée l’Epiphy, une fleur blanche qui résidait dans les endroits sans rayon de soleil. Possédant de grandes racines et qui n’éclot qu’une fois par an. Je prends rapidement note dans mon carnet. Une des trois informations semblait parfaitement ridicule, mais je préférais prendre note de tout. J’allais juste mettre l’éclosion entre parenthèses. D'un, c’était ridicule, de deux, si c’était le cas pour notre plante, nous n’aurions aucune chance de la trouver et la voir éclore le même jour.
Le Prince essaya de se justifier, disant qu’il n’est pas sûr que ça sera utile vu que ça vient d’une histoire. Je hausse un sourcil en lui répondant : « Prince, nous cherchons une fleur de légende. Il ne serait pas fou que votre fleur de roman et la fleur qu’on cherche puisse avoir une forme d’origine commune. Et dans notre situation, tout indice est utile pour nous faire avancer. » C’était ça, ou revenir bredouille. Je ne savais pas si Naël était courageux comme les autres membres de sa famille, mais il en faudrait bien plus s'il rentre les mains vides. Nous étions en mission pour le roi, il fallait une forme de courage pour revenir sans rien en main.
La conversation tourna alors à la bourrique qui ne semblait pas bouger. Isis cherchait à s’énerver dessus, Naël voyait un signe particulier et le paysan responsable de l’animal panique. Je m’adresse alors à lui. « Calmez-vous déjà. Une personne paniqué ne peut pas influencer correctement sur autre chose… En d’autres termes, si vous êtes calme et plus autoritaire, l’animal obéira… Ou juste donner lui à manger. On a pas de temps à perdre sur cela. » Je tourne un léger regard sur Naël, réfléchissant à ce qu’il venait de dire avant de reprendre, espérant qu’il apprendra de la leçon en même temps. « On ne peut pas se permettre d’être retenu par la moindre action contrariante de quoi que ce soit. Des choses bien plus importantes sont en jeu. Si la peur ralentit, alors on l’oublie et on avance. C’est ça ou bien comme le propose la Princesse… On laisse l’animal ici. »
Je retourne mon attention vers le guide. Me rappelant que ce n'était pas le moment de donner une leçon à un paysan ou Prince. Isis avait raison, notre guide saurait certainement plus sur cette plante que nous.
Feat @Naël Ramses & @Midas Kmetsch & @Sen Mahssaw
Une fleur plus rare que la pluie
Naël semblait en savoir plus que moi sur le sujet de cette fleur, un endroit à l'abris de la lumière reculé de tout... Il allait certainement falloir s'enfoncer dans les crevasses du canyon, pour essayer de trouver une grotte afin de pouvoir trouver la fleur. Je regardais l'animal devant moi tout en écoutant Midas et Naël, ils avaient tous les deux raison en soit, mais si l'animal avait peur de quelque chose c'est qu'il devait très certainement y avoir soit des monstres soit un danger. Je n'avais jamais vu un animal avoir tord en suivant son instinct.
Caressant la tête de l'animal avant de soupirer, je vins regarder l'étranger un peu sale avant de lui dire:
"Si le prix de la bête est un soucis, nous vous en payerons une autre, je ne me vois pas vous mettre dans la panade pour un animal pouvant certainement couter cher pour vous..."
Tapotant la tête de l'animal, je vins alors lui chuchoter: "si tu veux pas finir en ragout, avance bourriquet!". La phrase n'était pas dite sur le ton de l'amusement, cela ne m'amusait guère de laisser un animal périr ici, mais nous avions besoin d'avancer car la vie de Geb était prioritaire sur le reste à mes yeux. Regardant le guide et les autres, j'ajoutais:
"Guide, si vous savez l'existence d'une grotte dans les environ, il serait urgent de nous y emmener, cela nous permettrait certainement de sauver deux vies!"
Je ne m'attendais pas tellement à des miracles, mais j'avais l'espoir que tout s'arrange, que Geb puisse être remit sur pied et surtout que nous puissions enfin retrouver notre frère dans son état naturel.
Une fleur plus rare que la pluie
Se séparer de la bourrique ?! Hors de question ! Décidément, ces nobles étaient complètement déconnectés. Cet âne n’était pas à lui et s’il arrivait quoique ce soit à cette bête, Sen allait devoir choisir entre manger et se loger. Autant essayer de leur faire comprendre un tant soit peu. Sur le coup de l’émotion, le va-nu-pieds osa enfin leur répondre.
- La bourrique, m’appartient pas … S’il lui arrive une tuile, j’vais d’voir choisir entr’manger ou m’loger…
Car en réalité Sen n’était pas là de son plein gré, juste parce que deux troufions l’avaient embarqué dans cette galère. Et il avait accepté parce qu’il craignait la réaction des membres de la famille royale s’il s’était défilé à un moment aussi critique. Quoiqu’il en soit, il se demandait encore à quoi il pouvait bien servir. S’il n’avait pas eu cette bourrique, sans doutes qu’il serait un peu plus détendu, enfin, pour un type comme lui, c’était un bien grand mot. Il restait en alerte, lui qui était un sacré trouillard.
Concernant la fleur, ce fut Naël, qui donna un descriptif plutôt bien détaillé de ce qu’ils cherchaient. Donc elle était apparemment blanche, ne fleurissait qu’une nuit par an et poussait dans des endroits où le soleil ne pourrait l’atteindre. Au moins, ça avait le mérite d’être précis. Mais il racontait détenir ce récit d’un roman. Sen n’avait pas trop le temps, ni l’argent pour en lire. Il s’en souvenait surtout comme des corvées quand il était encore à l’école et qu’il devait faire attention à ne pas salir les livres avec de l’argile. D’ailleurs, il s’était déjà fait gronder par un professeur parce qu’il avait ramené un ouvrage souillé par de la glaise. Tout ça parce qu’il devait aider ses parents en parallèle.
Bref, au stade où ils en étaient, tout était bon à prendre. Et Sen avait eu beau être un cancre en cours, il savait quand-même que les légendes avaient parfois une part de vérité.
Tandis qu’Isis tirait la bourrique pour aider Sen à faire avancer l’animal, Nael suggéra qu’il serait plus sage de comprendre ce qui pouvait perturber l’animal. Pour le coup, le borgne était d’accord avec lui. Il avait l’impression qu’il était peut-être le plus posé et prudent du groupe. Mais Midas se mit du côté de la princesse. Fallait abandonner la bourrique, s’il n’y avait rien d’autre d’efficace. Et de la nourriture, Sen n’en avait déjà même pas pour lui. Et comme pour appuyer cela, l’estomac du roturier se mit à gargouiller. Il avait trouvé un peu de poulet et un morceau de pain rassit, pas grand-chose pour le rassasier. Eux, ils n’avaient sans doutes aucun soucis pour manger. Craignant que la situation s’envenime d’avantage, Sen lâcha la longe. La vie du prince valait bien plus que sa misérable carcasse. Il se savait condamné, on promettait une récompense, mais à ce stade, ils cherchaient une chimère et les chances de la trouvait tenait du miracle. Ils avaient bien plus de risques de rentrer bredouilles. Même si la princesse promettait de faire racheter l’animal en cas de soucis, Sen avait tout de même des doutes et quoiqu’il en soit, ça lui retomberait à la figure.
- Toutes manières, J’suis d’jà mort… donc bon…
Le borgne s’adressait d’avantage à lui-même qu’au reste du groupe. Il n’attendait pas vraiment de la pitié des autres, ils avaient bien d’autres priorités, comme trouver cette fleur. Sen s’avança, laissant la bête derrière lui et commença à inspecter une petite crevasse en silence. Il y avait de la terre. Il gratta à un endroit avec ses doigts aux ongles usés. Pas de traces de la fleur, mais il mit la main sur des larves de coléoptères qu’il s’empressa de mettre discrètement dans son sac pendant que personne ne regardait dans sa direction. S’il ne revenait pas avec la fleur, il aurait au moins un peu de nourriture. Puis il passa à la suivante. Autant se faire oublier un peu.
Alors qu’il inspectait une seconde crevasse un peu plus large en attendant d’éventuelles réponses du guide, il se recula terrifié en voyant ce qui s’y trouvait. Devant lui, les restes d’un individu réduit à l’état de squelette dont le crâne était transpercé d’une flèche dont le climat aride avait permis la conservation du bois. Difficile de savoir l’âge des ossements tant le désert préservait les corps.
- Euh…V’nez voir… J’crois qu’on a une piste sur pourquoi la bourrique veut pas avancer… J’sais pas si c’est toujours d’actualité dans l’coin…
Sen voyageait très peu, mais il savait que les bandits étaient beaucoup moins nombreux depuis l’incident de la comète à cause des dangers du désert. Mais qui sait. Il valait mieux se montrer prudent.
KoalaVolant
- « Euuuh, oui, désolé, je me suis perdu dans mes pensées. Il existe de nombreuses crevasse et grotte dans le canyon si on cherche bien. Mais elles sont assez visibles par le sable qui descend dedans en créant une sorte de pente. Si on voit des creux de sable près des murs, il y aura une grotte, une cavité… Pour ce qui est de la plante elle-même. C’est difficile à dire. Je ne l’ai jamais vu. Les légendes parlent d’une plante brillante dans les nuits noires. Cette fleur empoisonnée serait un remède contre de nombreux poisons et maladie, mais seulement si bien utilisé. C’est pour cela que les animaux évitent en généralement cette plante, presque naturellement. Ce qui fait sa rareté. Sans vent, sans animaux ou moyen naturel pour se propager, cette plante est souvent très solitaire ou isoler de la nature elle-même. »
Cherchant plus d’information, je questionne directement le guide.
- « Et quelle est la légende de la plante ? »
- « Oh, la légende est simple. Et pour résumer, dans une troupe du désert, un enfant tombe malade. Son grand-père, un fervent religieux, prie encore et encore pour que sa maladie passe. Les dieux lui font alors un signe, que lors d’une nuit sans lune, il pourrait voir le reflet de l’astre à travers une oasis isoler. Et du reflet dans l’eau, il verra une plante qu’il pourra donner à son petit-fils à soigner. Je ne vous raconte pas trop l’histoire, mais le vieillard doit traverser seul le désert, affronter des hallucinations et il finit par trouver la plante dans le reflet de l’oasis. »
- « Le reflet ? »
- « Oui… La partie de la légende n’est pas claire. Il dit qu’il trouve aux milieux du désert, dans le sable, une petite flaque d’eau de quelques centimètres. Comme si on avait vidé une gourde dans le sable. Dedans, il pouvait voir la lune à travers, et sur la lune, une plante. Il plonge alors tout son bras dans l’eau et ressort… La lune. Vous comprenez aussi que ça veut dire qu’il retire la plante, mais c’est ce que la légende raconte. Il vient alors apporter la plante à son petit-fils, mais avant même que le remède soit terminé, c’est lui qui meurt. »
- « … Ah ! … Bon. Donc… Pas une cave alors ? »
- « Si ! … Ahhh. Ceci est la légende d’origine, mais il existe de nombreuses autres légendes où on retrouve cette plante légendaire. Souvent, le héros ou le protagoniste en a besoin dans son périple ou, car quelqu’un lui demande. La majorité du temps, c’est dans une grotte. Mais pas dans la légende de base. »
- « Et l’eau ? »
- « L’eau revient toujours. Enfin, la plante n’est forcément pas dans l’eau ou dans le reflet de la lune, mais on la retrouve toujours à côté de l’eau… Je n’ai pas d’autre info, sauf si vous voulez la légende complète. »
Je me tourne aussitôt vers Isis. « On cherche donc un point d’eau dans le canyon, une oasis vide de plante et évité des animaux. Je pense qu’on ferait mieux de se séparer en plusieurs groupes pour couvrir plus de terrain. L’idée vous convient, Princesse ? »
Feat @Naël Ramses & @Midas Kmetsch & @Sen Mahssaw
Une fleur plus rare que la pluie
Plus j'écoute le guide, plus je me dis que nous avons bel et bien à faire à cette plante de la légende, qu'elle soit dans une flaque d'eau ou sur le sable cela n'allait clairement pas m'empêcher d'aller la chercher. J'écoutais Midas proposer de se séparer sans avoir une once de doute sur sa proposition. deux groupes seraient certainement suffisant pour trouver cette fameuse plante. Je tapotais la tête de la mule avant de regarder Sen puis mon frère et le groupe qui nous avait accompagné. Je vins alors ajouter:
"Je pense que nous devrions faire deux groupes. Je te laisserai veiller sur mon frère Midas, je prendrai donc un garde avec Sen dans ce cas. Si les animaux évitent l'endroit la bourrique pourrait nous être une aide précieuse. Je pense que cela pourrait être bien."
N'attendant pas de réponse, je fini par tirer la anse de la bourrique qui ne cherche pas tellement à résister pour une fois, est ce que les caresses ont fini par l'apaiser? Certainement, si elle s'arrêtait de nouveau devant une grotte sans vouloir y entrer, nous irions certainement l'explorer, sinon pas de temps à perdre. Je regardais l'homme puant avant d'ajouter:
"J'espère que cela ne vous dérange pas que je m'occupe de votre animal! J'aimerai que nous avancions au plus vite, mon frère ne peut pas attendre de remède indéfiniment! Le poison semble assez violent et si cette fleur peut l'aider alors j'aimerai autant que cela se fasse!"
J'avais délibérément laissé le guide avec Midas et mon frère, nous avions tout de même un garde en cas de pépin, ainsi que la mule qui semblait être le meilleur avantage niveau prévenance. Soupirant tout en marchant, je vins alors m'approcher d'un grotte, plus je m'en approchait plus le noir se faisait dense, était ce réellement une bonne nouvelle?
Une fleur plus rare que la pluie
Le guide finit enfin par cracher le morceau et Sen interrompit alors ses recherches pour venir écouter ce qu’il avait à dire. Toute information pouvait être bonne à prendre. Le va-nu-pieds avait plus qu’envie que tout ça se termine. Donc cette plante était un poison en elle-même et quelqu’un était mort avant même d’avoir fini de faire le remède. Sen espérait que cet aspect soit une pure légende. Mais le fait que les animaux évitent la fleur et qu’elle soit proche de l’eau étaient des informations non négligeables.
Midas proposa qu’ils se séparent en plusieurs groupes afin qu’ils couvrent un plus large périmètre. Le fait de se retrouver isolé dans un endroit aussi dangereux ne rassurait guère Sen. En plus, il risquait de se perdre. Il préférait encore être entouré d’un troupeau de nobles. Finalement Isis trouva un bon compromis. Juste deux groupes, donc ils seraient assez nombreux. La princesse proposa de prendre le borgne avec elle tandis que Midas irait avec Nael. Et c’est ainsi qu’ils se séparèrent. Isis décida qu’elle se chargerait de la bourrique. Et bizarrement, la bestiole avançait. A croire que même les ânes étaient beaucoup trop biens pour Sen. Il soupira et suivit le duo que la princesse formait avec un des gardes.
A sa demande d’aller plus vite, ainsi que la prise en charge de l’animal, Sen estima qu’il n’avait pas vraiment son mot à dire. Il n’était qu’un simple roturier. L’idée même de contredire la princesse était juste inenvisageable.
- Euh…non pas du tout… Z’êtes la princesse, c’est vous qui décidez…
Le jeune homme s’était adapté au rythme de marche un peu plus accéléré malgré sa fatigue. Il luttait contre celle-ci afin de se concentrer au mieux pour trouver d’éventuelles crevasses. Il repensait encore au squelette qu’il avait vu avec sa flèche plantée. Il se demandait si le canyon était encore peuplé de bandits depuis le passage de la comète. Mais il se disait que le temps n’était pas à ce genre de question. Il jeta un œil à l’âne, le bâton de soins dépassait du chargement de l’animal. Encore un truc qui risquait de lui attirer des ennuis si ce n’était pas cette bourrique.
Isis décida d’entrer inspecter une grotte, alors qu’ils entraient, les ténèbres assaillirent peu à peu le groupe. Cela força Sen à se rapprocher des autres. Tant pis pour l’odeur, mais il était hors de question qu’il se perde dans le noir. Il regarda le bâton. Déjà qu’il doutait que ce truc marche pour ce qui était des soins, peu de chances qu’il fasse de la lumière.
L’âne continuait d’avancer, donc pour le moment, donc peu de chances qu’ils tombent sur la plante. Finalement, Sen décida de prendre le bâton, tant pis s’il avait des ennuis par la suite, mais au point où ils en étaient. Le borgne chercha à faire fonctionner l’objet avec les quelques souvenirs qu’il avait gardé de son service militaire. Finalement, ce fut vain. Au moins, il avait tenté.
Puis, tandis qu’ils avançaient, Sen remarqua qu’il faisait un peu moins sombre, comme si quelque chose éclairait la cavité. Puis les murs se firent de nouveau voir, suffisamment pour que le jeune homme commence à apercevoir des dessins sur les murs. Des motifs semblant d’un autre temps, une époque bien lointaine. On y voyait divers animaux, principalement des bovidés, des hommes, mais aussi des bateaux. Des navires en plein désert. Comme si ce désert n’en avait pas toujours été un. En tout cas, cette grotte avait été occupée suffisamment longtemps pour que des gens aient pris le temps de graver dans la roche des pétroglyphes. Mais si ces dessins étaient si anciens, peut-être que cette grotte n’était plus habitée depuis longtemps. Puis ces dessins représentaient des scènes de chasse et de combat comme en témoignaient des personnages plus grands que les autres. Certains tenaient des prisonniers enchaînés. On pouvait également y voir des dragons et des Wyvernes. Pour le moment, rien dans ces peintures pouvaient renseigner sur la fleur. De part leur aspect étrange, ces dessins fascinaient Sen. Ils étaient loin des fastes de l’art de Djinn, ils avaient ce côté modeste et simple qui plaisaient au borgne. Des pétroglyphes du genre, il y en avait proche de son village natal, mais ils étaient bien plus dégradés, et surtout, des successions de gens avaient dessiné par dessus et les styles différaient, y compris des éléments contemporains, dont de l'écriture, absente dans ce cas.
- Des gens sont passés ici, mais ça a l’air vieux… J'ai d'jà vu des dessins du genre dans mon village, mais avec pleins d'autres, dont des très récents. Là c'est pas l'cas, donc cett' grotte a pas été visitée d'puis des lustres... Donc, la fleur peut s'y trouver si elle a poussé plus tard...
Mais tout n’était pas perdu, peut-être que la grotte avait été visitée autrefois, mais que la fleur était apparue plus tard. Puis les ténèbres revinrent plus présentes de nouveau alors qu’ils continuaient leur progression. Et l’âne se stoppa. Etait-ce un signe de la présence de la fleur ? Ou bien c’était autre chose ? Dans le second cas, ça ne rassurait pas du tout Sen qui se souvenait encore de ce qu’avait dit Nael, l’âne avait peur de quelque chose.
KoalaVolant
- Les pétroglyphes en question:
Beaucoup d’histoires viennent de faits réels, il est vrai. L’humain nourrit son imaginaire, et ce, de bien des manières. Même ta petite histoire de roman avait sans doute un peu de vérité. De quoi vous donner une petite piste. Midas n’hésita pas à le relever. Tout comme il n’avait pas hésité à te faire une leçon sur ton comportement envers l’âne. Tu avais conscience du manque de temps. Tu avais conscience de ta priorité. Et évidemment que la survie de Geb comptait plus que tout… Néanmoins, était-ce une erreur de penser ainsi ? Les animaux sont des êtres vivants, intelligents, et son comportement pouvait vous donner un avertissement. Ou bien était-ce juste parce que tu étais trop gentil ? Peut-être que cette bonté, cette naïveté, étaient des défauts.
Mais tu n’arrivais pas à penser comme eux.
C’était comme ça.
Tu décidais de tout simplement te taire, te posant bien plus sur les paroles de chacun. Les mots de Sen étaient bien tristes, mais tu ne savais pas si tu devais le relever. Si tu pouvais te le permettre. Si tu oserais… Tu avais finalement reporté ton attention sur les paroles du guide. Une histoire intéressante dans laquelle tu t’étais complètement immergé. Tu te l’imaginais. Cette fameuse plante. Cette légende. Tu fus rapidement ramené à la réalité en entendant les paroles de Midas.
Se séparer ?
L’idée ne te plaisait guère.
Heureusement pour toi, ta chère sœur était plus pour faire deux groupes.
Tandis qu’Isis allait avec Sen, un garde et l’âne, toi, accompagné du guide et de Midas, tu allais chercher vers une autre cave.
« J-Juste… Si on trouve quelque chose comment on fait pour communiquer ? »
Tu n’aimais pas devoir t’éloigner de ta sœur, mais au moins, elle avait plus de chance de trouver une fleur que toi… L’animal allait être une certaine aide dans cette quête, c’est ce que tu te disais. Après tout, sa peur était peut-être liée à cette fameuse fleur. Cela vous permettrait d’avancer un peu plus vite qui sait. Dans une crevasse, tu t’y enfonçais un peu cherchant un quelconque indice. Néanmoins, il n’y avait pas grand-chose, votre route s’est rapidement finie sur un cul-de-sac, ce qui t’avait arraché un long soupir.
« B-Bon… Ce n’est pas ici. O-On tente autre part ou on rejoint Isis ? »
Tu avais juste remarqué un petit dessin sur les parois. C’était léger, mais ça avait attiré ton œil. Des humains auraient pu vivre dans le coin autrefois qui sait… Ou bien était-ce un message ? Tu aurais bien voulu le redessiner, mais le temps manquait pour le moment.
« Trouver de l’eau… Ce n’est pas impossible, mais ça semble ardue… Pourtant, on devrait l’entendre s’il y a un écoulement non ? Ça résonne plutôt bien. Et elle a pu avoir un impact sur les roches… »
Ah, tu ne t’y connaissais pas assez dans ce domaine pour savoir comment te repérer. Tu espérais que ça se passait mieux du côté de ta sœur et de Sen.
Elle décide de partir de son côté avec la bourrique, le paysan et un garde. Elle devrait être à l’abri comme cela. Je me tourne donc vers le Prince pour le suivre alors qu’il commençait déjà à s’inquiéter. Je ne connaissais pas tellement le Prince Naël personnellement, mais selon Isis et ce que j’ai pu lire entre les lignes, malgré son côté légèrement trouillard, mais avec un bon fond comme elle. Il était aussi malin, sauf que son insécurité jouait contre lui et l’empêchait de parler aux autres correctement ou en disant le fond de sa pensée.
Son commentaire était très utile cependant, si on trouve quelque chose, comme on fait pour le communiquer. Je regarde légèrement autour de moi, voyant le canyon et ses larges murs. « Je pense que le crier sera le choix le plus simple. Notre voix devrait résonner suffisamment fort pour qu’on puisse être entendu dans une bonne partie du canyon.
Nous nous arrêtons à la première crevasse pour nus enfoncés dedans, mais on tombe bien vite sur un cul-de-sac qui décourage très vite le Prince, il exprime même son envie de rejoindre déjà Isis. Je me tourne vers lui, tentant une blague pour rassurer l’ambiance.
- « Comme vous le voulez, mais j’aimerais éviter de revenir les mains vides. La majorité du temps, je me fais simplement tirer les oreilles par la Princesse si j’ose cela. »
Mmmh… Pas super la blague, mais la légèreté devrait un peu le calmer. Sauf que son regard n’est pas tourné vers moi, mais vers une paroi, sur les murs, des dessins… Nan, des gravures dans la roche, miracle qu’elle puisse avoir tenu. Si de l’eau coulait ici, ça aurait très rapidement effacé les dessins.
Naël… Le Prince Naël vient alors donner encore un avis assez astucieux. Un écoulement. Parlait-il d’une rivière souterraine ? Je croise les bras et réfléchis un léger moment à la réflexion du Prince, pensant le pour et le contre avant de formuler une réponse exacte.
- « Dans les légendes, il comparait l’eau à une flaque, mais si effectivement de l’eau a pu se rassembler au frais dans une grotte, il ne serait pas étonnant qu’il puisse avoir une rivière souterraine ou bien un accès à un réservoir d’eau plus large… De plus, s'il y a des marques anciennes gravées dans la roche, c’est que des personnes ont vécu ici, il y a fort longtemps, donc il pourrait bien avoir un point d’eau pour rester là assez longtemps… »
Je me tourne vers le Prince, hochant de la tête.
- « Prenons votre option, cette crevasse ne nous apportera rien, mais en écoutant à l’entrée de chaque crevasse, on devrait être capable d’entendre un résonnement ou un écho créé par l’eau. Essayons aussi de trouver plus de marques et gravure près des entrées. Il pourrait nous indiquer un endroit qui a été fréquenté, donc une présence de ressource importante comme de l’eau. » Je me retourne et par vers la sortie de la grotte. Isis avait raison sur un point, Naël n'était pas stupide, il fallait juste qu’il gagne un peu plus de confiance en lui.
Une fleur plus rare que la pluie
A l’arrêt de l’âne, ils décidèrent tous de se mettre à chercher la précieuse plante, elle devait-être forcément dans le coin. Sen suivait le mouvement tout en restant en alerte. Il s’était mis en tête qu’il n’avait pas grand-chose à perdre et la vie de l’héritier du trône avait bien plus de valeur que sa misérable carcasse. Cela ne l’empêchait pas de garder une attitude timide. Il se grattait nerveusement la main. Ils devaient trouver de l’eau et surtout aucun animal. La grotte se divisait en divers boyaux. Ils allaient devoir explorer chacun d’entre eux.
Les recherches furent très longues, d’une grande pénibilité. Sen pouvait constater le désagrément qu’il causait à ses semblables de part son odeur. Le borgne avait bien envie de leur dire qu’ils devaient assumer de l’avoir embarqué de force dans cette aventure, mais Isis n’était sans doutes pas au courant de ça et Sen n’avait pas vraiment envie de s’attirer les courroux de la famille royale. Il avait déjà assez de soucis comme ça. Tandis qu’il continuait ses recherches, il repensait à ce qu’il aurait put devenir s’il n’avait pas eu tous ses problèmes, toute cette malchance dont il souffrait tant.
Sen passa devant un pétroglyphe représentant un équidé, il était difficile de savoir si c’était un âne ou un cheval tant les représentations de ces animaux étaient proches. Lors de sa formation, l’équitation avait été indéniablement son point fort. Malheureusement, il souffrait d’un blocage au combat au corps à corps quand il n’était pas sur une selle. Et cela s’était révélé éliminatoire étant donné que les classes de cavalerie n’étaient pas accessibles aux novices. Ainsi, il était retourné à la vie civile et cela, il l’avait accepté. Il allait retourner au village, reprendre l’atelier.
Mais cet âne remettait en question ses compétences avec les équidés. Isis avait réussi à faire avancer l’animal là où lui avait échoué. Les autres avaient théorisé que sa peur déteignait sur les animaux. Et il était vrai qu’il ressentaient la peur des gens avec qui ils interagissaient. Sen l’avait bien vu avec les Wyvernes. Avec elles, il devait faire preuve de prudence, mais également d’assurance. Enfin, la plupart du temps, il venait nettoyer quand les animaux étaient absents, ce qui réduisait considérablement les risques.
Puis Sen vit un pétroglyphe illustrant un guerrier avec à sa suite des prisonniers. Il avait les bras en l’air comme un signe de victoire. Il s’était débarrassé de ses adversaires, une concurrence, une menace pour sa tribu. De quoi faire remonter de vieux souvenirs pour Sen. Ceux de l’atelier de ses parents en train de bruler. Ce jour fut vraiment celui où il eut tout perdu. Ses espoirs après l’armée détruits. Comme si les dieux avaient décidé qu’il ne méritait pas de trouver le bonheur s’il ne rentrait pas dans une case qu’on lui imposait. La vérité était sans doutes celle qu’un potier venu s’installer récemment avait décidé de se débarrasser de la concurrence. Mais Sen n’avait aucune preuve. Puis de toutes façons, c’était de l’histoire ancienne.
La vision de Wyvernes sur les pétroglyphes renvoya à Sen son destin suite à ses échecs. Il aurait tant aimé pouvoir chevaucher ces animaux. Mais il n’avait pas le niveau et n’était destiné qu’à ramasser les merdes des créatures tandis que d’autres pouvaient les chevaucher sans avoir à assumer toutes ces tâches ingrates. Après tout, c’était surtout des nobles et des soldats d’élites qui semblaient avoir le privilège de monter sur une Wyverne. Sen resta un moment pensif devant la gravure avant de se rappeler qu’ils avaient une fleur à trouver.
Les heures passèrent, Sen sentait que son corps avait de plus en plus de mal. Il était déjà épuisé par une journée de travail et une alimentation très maigre. Puis ils virent enfin de l’eau, mais aucun être vivant. Seule une fleur trônait au milieu de ce petit plan d’eau. Autour les murs étaient couverts d’anciens pétroglyphes. Ils avaient enfin atteint leur but. Sen l’espérait vraiment. Il fallut un peu de temps pour qu’ils la sortent en raison de ses racines. Des grosses racines, pas un seul animal ou plante dans le coin, cela était proche des descriptions de la précieuse plante. Cela devait-être fait avec soins étant donné que celle-ci était le meilleur espoir pour sauver le prince.
Ils rejoignirent la second groupe composé de Midas et Nael. Tous étaient vivants. Ils avaient emballé avec soin la dangereuse fleur, même si Sen s’était proposé de la porter vu que sa vie n’avait pas beaucoup de valeur. En tout cas, si c’était la bonne fleur, ils avaient réussi et Sen pourrait enfin rentrer chez lui avec l’âne. Il était épuisé et le lendemain, il allait devoir travailler. Il se doutait que Flish accepte qu’il s’accorde un jour de congé parce qu’il avait aidé la famille royale. De toutes manières qui penserait qu’un moins que rien comme lui puisse interagir avec eux. Mais pourtant c’était ce qu’il s’était passé, même si Sen doutait encore de son utilité.
KoalaVolant
- Les pétroglyphes en question:
Sous une mission ordonnée par le roi, dans l’espoir de sauver le prince hériter de Djinn et une étrangère, Isis, Naël, Midas et Sen sont envoyés à la recherche d’une fleur légendaire dont on ne sait pas grand-chose. Grâce à l’aide de leur guide et de quelques suppositions faites, ils parviennent un peu mieux à savoir ou chercher dans ce vaste Canyon. Pour mieux avancer dans leurs recherches ils se séparent en deux groupes, Isis et Sen ainsi que Midas et Nael. Si le dernier groupe ne trouve rien de leur côté à part des dessins sur les parois de la grotte, Isis et Sen grâce à l’aide de la bourrique qui accompagnait ce dernier parviennent à mettre la main sur la fleur. Sans aucun blessés et avec enfin un espoir sous leurs yeux, leur mission est réussie en espérant que cela porte ses fruits.
Informations
1 poste = 1 XP
Bonus
Investissement général : +5 XP
Conditions de victoire : +2 XP
Fin de mission : 200 écus + 20 PR
Nael: 3 postes (NV 3 : 08/30)
LEVEL UP 3
+5 points de statistiques à distribuer
Midas : 5 postes (NV 2 : 08/20)
LEVEL UP 2
+5 points de statistiques à distribuer
Isis: 4 postes (NV 2 : 14/20)
Sen: 5 postes (NV 2 : 09/20)
LEVEL UP 2
+5 points de statistiques à distribuer
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.