Blood Rain

par **Isaac Caïus** 20/10/22, 09:52 pm

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Blood Rain

ft Pandora (n’oubliez pas de scroll)

Nuit du 15 au 16 août 1551.

Tes pas légers te portent jusque dans une zone partiellement détruite par la catastrophe, cette tornade ayant pris avec elle deux de tes camarades. Tu observes calmement, laisses tes iris aussi gris qu'un jour de pluie, se balader sur les murs en morceaux, sur les fenêtres cassées, sur les débris éparpillés et le bois fendu. Le maximum a été ramassé en très peu de temps, grâce à un effort collectif, cependant, il reste tout de même la trace du passage de la Nature.

Cela doit bien faire environ une heure que tu déambules dans les rues d’Ios, à la recherche d'une éventuelle sortie. Il n’est pourtant pas compliqué de voir l’immense rue principale qui mène à l’extérieur de la ville en temps normal. Du moins … Pour quelqu’un d’autre que toi.

Car tu serais capable de te perdre dans ton propre campement.

Les boussoles semblent maintenir un contrat de confidentialité quand il s'agit de te donner la direction du Nord. Tu sais te situer sur une carte, bien sûr, mais, tu n'as pas pensé à en prendre une de la capitale d'Akielos. Ainsi, l'on penserait que tu es quelqu'un de tête en l'air.

Peut-être bien.

Tu es certain d’être sur le bon chemin cette fois, tu ne penses pas avoir déjà dépassé les débris une demi heure auparavant, mais peut-être étais-tu dans tes pensées à ce moment-là. Comme souvent. Rien n’est sûr. Tu es perplexe, mais gardes cette expression blasée qui te correspond parfaitement. Mais bien vite, c'est encore de nombreux songes qui te prennent d'assaut.

Un soupir s’échappe alors que tes pieds s’arrêtent soudainement. Levant le nez vers les étoiles, tu observes avec attention les constellations qui se dessinent sous ton regard quelque peu émerveillé. Le silence repose tes oreilles, la nuit berce le rythme de ton cœur, qui lui-même donne le tempo à tes veines. A te voir ainsi, on ne dirait jamais que tu es paumé.

Ton ouïe capte un son. Léger. Indistinct. Tu ne saurais dire de quoi il s’agit à cette distance, même si tu as une bonne ouïe. Tu vois là un espoir de retrouver ton chemin. S’il y a des voix, c’est que la civilisation n’est pas très loin. Tu penses, finalement, que tu t’es trop éloigné de l'assemblée de la veillée funéraire.

Encore une fois.
Tu t'es perdu.

Ta démarche tranquille mais assurée rejoint donc le son entendu plus tôt, et il s’agit bel et bien d’un échange entre deux personnes. Bien que cela n’a pas l’air d’être particulièrement joyeux, ou même décent. Les effluves de l’alcool te parviennent, tandis que tu captes un regard embêté. Ennuyé. Presque suppliant un peu d'aide.

Ton visage impassible, les yeux vides de toute émotion sympathique, tu contournes simplement la scène et décides de passer ton chemin. Après tout, tu t’en fiches, ce n’est pas ton problème.

elirose

par Invité 31/10/22, 03:31 pm

Blood Rain

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Rencontre Du 15 au 16 Août 1551, Dans les rues de la ville d'Ios (Akielos)

Une nuitée plutôt maussade que voilà, mais ce n'est pas vraiment surprenant pour la date de la veillée. Les rues se font vide, que ce soit de gens ou de leurs splendeurs d'antan. Tu devrais être auprès des autres membres de la troupe, oui, tu le devrais. Mais tu as besoin de t'évader, de penser à autre chose pour au moins une soirée. Car tu te doutes que la journée de demain sera plutôt chargée et mouvementée pour vous - des bienvenus et des adieux seront de vigueur.

Tu te balades donc dans les allées de la ville d'Ios, sans but, sans porter attention à ce qui t'entoure. Tu as juste besoin de penser à autre chose. Tu as juste le désir d'oublier cette vile balafre qui orne ton dos. Même si la douleur lancinante de la blessure n'y est plus, sa laideur restera marquée au fer rouge dans ton esprit. Mais tu ne dois pas y penser.

Tu ne dois plus y penser.

Par cette simple frustration de quelques secondes, tu te presses le pas pour changer de rues, changer de paysages. Tes pas finissent par te mener jusqu'aux quartiers en ruine, bien loin du lieu de repos que tu espérais. Réaliser dans quel lieu tu te trouves te force à te stopper, à observer les environs avec une légère anxiété. Non pas par l'aspect délabré de l'endroit, mais ce que cet endroit représente désormais pour toi.

Tu restes ainsi un temps.
Serrant tes poings de nervosité.

Tu finis par soupirer longuement, expiant le stress qui montait progressivement en toi. Tu n'as rien à faire ici, il vaut mieux que tu rebrousses chemin. Plus vite tu quitteras cet endroit, mieux tu te porteras. Mais que feras-tu après ? Est-ce que tu continueras à te perdre dans les méandres de la ville ? Est-ce que tu te décideras d'une légère virée à l'extérieur d'Ios ? Ou est-ce que tu finiras par simplement retourner vers le lieu où séjourne actuellement ton groupe ?

Tu ne sais pas, tu veux juste t'éloigner de ce quartier - de ce mauvais souvenir. Pourtant, tu ne sembles pas être si seul que ça. Quelqu'un d'autre se révèle être dans les parages et tu ne saurais pas dire s'il est là depuis longtemps. Mais ce n'est qu'en voyant cet individu venir à ta rencontre de manière menaçante, pratiquement hostile, que tu comprends qu'il n'est pas là en simple vadrouilleur. Un problème.

Une fois qu'il est à ton niveau, sa gestuelle se fait agressive. Il te bloque la route, il bouge énormément des bras - pourtant, son geste le plus fréquent est de te pointer d'un doigt accusateur. Sa voix est lourde et pâteuse, comme embrumée par l'alcool. Ses paroles sont acides et méprisantes, attribuant ton groupe et toi tous ses malheurs actuels. Cela semble être le genre de personne qui a le besoin absolu de mettre la faute sur les autres, même à de simples gens de passage qui n'ont rien demandé. Après tout...

...Tu n'as pas la moindre idée de qui c'est.

Son visage ne te dit absolument rien. Tu aurais pu croire que c'était quelqu'un que tu aurais ruiné durant une danse, mais tu n'as pas dansé une seule fois depuis que tu es arrivé ici pour le festival...

Alors que cela commence à s'envenimer de manière unilatérale, une nouvelle personne apparaît. Tu as presque un élan de soulagement de voir une autre présence... Qu'elle intervienne ou non, tant que cette personne se rejoindre pour t'enfoncer - cela te va. Mais cela ne semble pas être au goût de ton interlocuteur qui commence à rejeter son courroux sur le nouveau venu. N'importe qui semble bon pour être la cible et la cause de sa misère on dirait...

Tu voulais simplement te changer les idées...

Feat. Isaac

— gitano;

par **Isaac Caïus** 31/10/22, 07:50 pm

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Blood Rain

ft Pandora (n’oubliez pas de scroll)

Nuit du 15 au 16 août 1551.

Si les membres des Beasts étaient là, ils se moqueraient de toi pour t’être encore perdu. Pour ne pas retrouver ton chemin. Cela allégerait certainement l’ambiance qui règne dans le groupe depuis la catastrophe qui a emporté deux membres de votre famille.

Mais Isaac, tu es un grand homme. Tu n’es plus un enfant, tu n’as pas besoin que l’on te tienne la main pour avancer dans la vie, pour rencontrer ton destin, pour le provoquer avec dédain. Ce qu’ont prévu les Dieux pour toi ne t’intéresse pas le moins du monde. Un beau jour, tu le leurs feras bien comprendre.

Les cris s’élèvent dans la rue que tu rejoins. Des paroles insensées pour le peu que tu parviens à entendre. Est-ce une dispute ? Un couple ? Un malentendu ? Une simple vengeance ? Peu importe de quoi il s’agit, tu n’es pas là pour sauver la veuve et l’orphelin, mais pour retrouver ton chemin jusqu’à la sortie de cette foutue ville trop grande à ton goût.

C’est en tournant à l’intersection que tu parviens à capter un regard difficile à déchiffrer. Une inquiétude ? Ou peut-être … Une crainte ? De l’incompréhension à n’en point douter. L’échange visuel dure quelques secondes seulement, peut-être une minute pendant que tu ne continues ton chemin, tes pieds ne s’arrêtent pas une seule micro seconde. Il semble que tu sois peu enclin à donner un coup de main cette nuit.

Tu fronces les sourcils en reconnaissant le son de pas qui s’approchent, de pieds pressés mais peu précis, et visiblement énervés.

« Hey toi là ! Reviens ici, tu crois que je ne t’ai pas vu à la veillée ? Vous êtes tous des hypocrites … à vous croire dignes d’être ici, à Ios, vous puez la pauvreté et ne méritez aucunement d’être accueillis dans une ville si belle et si propre Vous allez la souiller ! »

TW : du sang, des doigts en moins, un peu de violence.
Il s’approche encore de toi alors que ta démarche n’a pas changé du tout. Tu ressens sa présence près de toi à présent, et alors que sa main se tend vers ton épaule, ta dague se dégaine plus vite que ton ombre pour trancher quelques uns de ses doigts. Tu regardes le sang s’écoulant sur ta lame, puis le type qui titube en hurlant la perte de quelques phalanges.

Froidement et sans aucune émotion, tu t’avances vers lui, qui est tombé sur les fesses. Tu t’accroupis tout en replaçant tes cheveux sur ton front, dans un geste automatisé. Tu ne saurais dire si tu es chanceux de rencontrer un noble de sa trempe, dans les rues désertes et défoncées d’Ios. Ou bien au contraire, pitoyable de te retrouver dans pareille situation.

Alors qu’il pleure et hurle comme une femmelette, tu jettes un regard à l’efféminé qui se faisait crier dessus un instant auparavant.

« Tu le connais ? »

Ton regard n’annonce rien de bon, une lueur sadique s’y invite sans que tu ne puisses contrôler tes envies de réduire ce foutu riche en charpie. Sa voix commence à te taper sur le système. Le troisième gars devrait se dépêcher de répondre, avant que tu ne les tues tous les deux, par frustration et colère fulgurante.

elirose

par Invité 15/11/22, 03:53 pm

Blood Rain

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Rencontre Du 15 au 16 Août 1551, Dans les rues de la ville d'Ios (Akielos)

Tu aurais mieux fait de rester tranquillement avec les autres et simplement laisser ton sourire hypocrite parler à ta place le temps d'une soirée. Mais non, tu as voulu jouer les solitaires à sortir tard dans la nuit pour te vider l'esprit, te changer les idées. Cependant cela semble clairement ne pas valoir le coup aux vues de ta situation actuelle. D'abord agressé verbalement, puis presque physiquement, par un inconnu ivre. Puis voir ce même individu finir par en perdre quelques doigts avec son comportement - pour le coup littéralement.

Voir cette violence calme et abrupte. Entendre le cri d'effroi et de douleur de l'homme ivre parvenir à tes oreilles. Cela a de quoi te clouer sur place et faire naître de profondes sueurs froides qui te parcourent douloureusement l'échine. Tu pourrais te dire que tu ne crains rien, après tout tu n'as rien fait de mal à cet instant, mais est-ce réellement le cas ? Ton esprit se surcharge entre les "et si" et les "mais", cherchant à comprendre la situation qui te fait face, cherchant le meilleur moyen pour que tout finisse bien pour toi.

Tu pourrais bien essayer d'aider l'ivrogne, après tout tu n'es pas soigneur (amateur certes) pour rien. Mais tu n'as d'un côté aucune envie de mourir ce soir et de l'autre, tu as cette partie de toi qui pense égoïstement que cet individu a totalement mérité ce qui lui arrive.

▬ Je... Je le connais pas !

Il t'a fallu quelques secondes pour comprendre que l'homme dangereux t'avait parlé, que l'information t'arrive à l'esprit. Dès lors que t'es empressé de répondre d'une voix emprunte d'une panique assez évidente. Tu n'es clairement pas en état pour essayer de parler comme tu le fais habituellement, que ce soit des paroles calmes ou un vocabulaire qui se tente d'être recherché. Cette peur pour ta vie te pousse à quitter tes propres faux-semblants.

Durant ta réponse, tu avais machinalement fait quelques parts en arrière. Par sécurité, par instinct de survie. Tu pourrais essayer de fuir, mais est-ce que cela n'empirerait pas ta solution ? Tu n'as aucune idée de ce qui se trame dans la tête de l'homme armé, donc tu préfères ne prendre aucun risque. Mais si tu vois que ta réponse déplait à ce dernier... Alors oui, tu prendras les jambes à ton cou. Sans la moindre hésitation.

Tu tiens à la vie (et à ton apparence).

Feat. Isaac

— gitano;

par **Isaac Caïus** 25/11/22, 07:04 pm

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Blood Rain

ft Pandora (n’oubliez pas de scroll)

Nuit du 15 au 16 août 1551.

Le sang coulant sur le sol, les phalanges coupées ayant roulé un peu plus loin, tu regardes la scène avec un regard si froid que cela fait peur. Tu n’es ni dégoûté, ni écoeuré de voir les gouttelettes rejoindre les vêtements de ce noble. Celui-ci essaie tant bien que mal de stopper les saignements, mais il ne fait que se salir davantage.

Tu as presque envie de sourire.
Il n’y a qu’en tuant ces foutus parasites que tu pourrais afficher un léger rictus.
Mais rien ne vient, juste un silence macabre.

Tu attends.
La réponse de la tierce personne.

Ton regard se perd sur lui. Ses vêtements. Sa façon d’être habillé. Tu ne penses pas qu’il soit noble. Même si une grâce s’échappe de ses gestes, de son visage, il ne semble pas être né dans l’argent. Peut-être voyage-t-il beaucoup car ses vêtements expriment l’usure et la poussière de la nature. Tu te dis qu’il ne mérite sans doute pas de rejoindre ce foutu noble dans l’au-delà, mais cela dépendra grandement de sa réponse.

Qui tarde trop à venir.

Ta langue vient claquer contre ton palais.
Sourcils froncés, l’air encore plus froid.

Le choc se lit aisément sur les traits de son visage. Ce mouvement de recul ne t’échappe pas. Est-il effrayé ? Oui, c’est vrai, tout le monde n’est pas comme toi, « une bête sans émotions ». Voilà comment on te qualifie parfois. Seuls les Beasts savent que c’est faux, que tu as un cœur sous cette apparence de glace, bien qu’il soit fermé.

Tu es une énigme.

Tu redresses la tête lorsqu’une voix te parvient, ton regard s’était perdu sur le sang qui coule en continu, perdu dans tes pensées, donnant la sensation que tu jubiles après ton acte. Ce n’est pas loin de la vérité, mais tu t’es plutôt enfoncé dans Tes songes soudainement.

TW : encore de la violence
Ton corps frissonne, exalté, impatient, alors que ta dague vient taillader le torse du noble, qui se met à hurler d’autant plus. Tu te lèves finalement, et poses ton pied sur son cou, pour l’empêcher de crier comme un porc. Tu n’exprimes rien d’autre que la haine, le dégoût. Tu lui craches au visage avant d’appuyer sur sa gorge avec ton talon, y mettant un peu de poids. Il s’étrangle, ce qui te fait pencher la tête sur le côté, avec un regard complètement fou.

Un regard vers la tierce personne.

« Tu penses qu’il le mérite pas ? »

Ta voix casse le silence macabre qui règne soudainement. Alors que le sang, d’une jolie couleur rouge, se déverse dans les rues d’Ios, colorant la dévastation causée par la tornade.

elirose

par Invité 26/12/22, 04:45 pm

Blood Rain

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Rencontre Du 15 au 16 Août 1551, Dans les rues de la ville d'Ios (Akielos)

Tu pensais que ta réponse te mettrait finalement à l'écart de tout ça, qu'on te ficherait la paix et que cet homme ferait sa violente besogne dans son coin. Mais non, il t'adresse à nouveau la parole - te provoquant un soubresaut instinctif. Toi qui était déjà suffisamment tendu, qu'on cherche à avoir ton opinion sur la situation absurde qui se trame sous tes yeux ne t'arrange pas. Qu'on te laisse tranquille, qu'on te laisse le temps d'assimiler un peu ce qui se passe.

Les cris d'horreur et d'agonie t'ont donnés de profondes sueurs froides, avec la certitude de rester graver dans ta mémoire pour au moins les dix prochaines nuits. La brutalité de la scène et le sang rougeoyant qui décore peu à peu les pavés de ce lieu te fond perdre rapidement des couleurs, te forçant à détourner le regard - aussi bien pour essayer de fuir mentalement le massacre, que pour essayer de retenir les possibles nausées que cette scène sanglante pourrait te procurer. La forte odeur métallique qui commence à se répandre autour de vous te répugne. Le stress continue te noue à la gorge.

Tu ne sais que dire.
Tu ne sais que faire.

Tu veux juste fuir et oublier tout ça.
Tu veux juste ne pas être le prochain.

▬ Ce... Ce n'est pas mon problème. F-Fait ce que tu as à faire et ne me mêle pas à tout ça, s'il te plaît...

Ta voix est fébrile, tremblante. Alors que tu persistes à ne jamais poser ton regard sur la scène d'horreur, mais forcé de supporter l'odeur atroce du sang et les sons provoqués par le futur cadavre au sol.

On pourrait te traiter de lâche ou de piètre soigneur devant ton inaction devant tout ça et c'est bien le cas. Tu ne t'es jamais vu comme un réel combattant ou un bon guérisseur, donc pourquoi tu devrais agir comme tel ? Ce n'est pas tes affaires, tu veux juste ne pas finir comme cet noble ivre - merci bien.

▬ H-Hum, je fais comme si j'avais rien vu ici... Et.. Et tu me laisses partir, on fait comme ça ..?

Dans ce genre de situation, tu as préféré mettre ton éloquence au placard. Trop anxieux pour ne serait-ce t'y tenter, mais aussi car tu préfères t'échapper aussi rapidement que possible que tout ça. Tu as proposé cela en faisant à nouveau quelques pas en arrière - bien que pas forcément dans la bonne direction, mais chaque pas loin de cette tuerie compte pour toi. Tu ne sais pas si ta proposition fonctionnera, mais au moins, tu es prêt à fuir si tu fais face à un refus de l'homme sanguinaire. Tu n'as aucune confiance en ta vitesse de course, mais c'est mieux que rien.

Feat. Isaac

— gitano;

par **Isaac Caïus** 11/01/23, 06:24 pm

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Blood Rain

ft Pandora (n’oubliez pas de scroll)

Nuit du 15 au 16 août 1551.

Tu remarques que l’autre personne n’est pas à l’aise. Tu as l’habitude de ces regards effrayés, de ces sursauts provoqués par ta voix qui couvre les étranglements macabres se déroulant grâce à ton unique volonté. Ce n’est pas la première fois que tu es confronté à la peur à l’état pur, et ce ne sera certainement pas la dernière non plus. Est-ce que tu aimes avoir l’ascendant sur les autres de cette manière ? Contrôler les pulsions de leur corps de manière instinctive, manipuler leurs émotions au point de les briser et de les rendre égoïstes ?

Oui.

Il détourne finalement le regard, incapable de joindre les images aux sons de la mort qui ne tardera pas à faire son travail. Impuissant, il assiste à l’assassinat d’un porc qui jouit dans l’argent et les privilèges depuis sa naissance. Vicieuse est la survie de l’être humain, le poussant dans ses retranchements, abandonnant quiconque compromet son instinct de passer encore quelques heures dans ce monde.

Devant la mort, l’humain est faible.
L’humanité abandonne à son sort les perdants,
pour ne garder que les forts.
Créant une hiérarchie naturelle.
Car dans un groupe de forts, il y a toujours des plus faibles.
Personne ne peut être au même niveau.

Personne.

Il te dit d’une voix fébrile que ce n’est pas son problème.
Ta tête se penche intrigué, curieux.
Il te demande de faire ce que tu as à faire.
Tu regardes un instant ta lame rougeoyante.
« S’il te plaît » finit-il par prononcer.

Tu écoutes vaguement le reste, tes pensées trop occupées par la suite de tes actions.

Tu te contentes de hausser les épaules avec une moue qui semble exprimer l’envie de finir ton travail. Retirant ton pied de sa gorge, tu le regardes s’étouffer un instant. L’espoir passe dans ses yeux, l’espace d’une seconde avant que ta dague ne fasse gicler le sang de sa carotide sur les pavés, sur tes vêtements, sur ton visage. Pendant quelques secondes, tu laisses le silence macabre s’étendre sur la scène, appréciant de voir la vie s’envoler pour d’autres contrées, décidé à regarder jusqu’à la dernière seconde ses yeux convulser. Son corps trembler. Et finalement le calme revenir dans les rues d’Ios. Comme si rien n’était arrivé.

Le dos de ta main passe sur ta joue, laissant une traînée sanglante mouiller et salir ta peau. Tu souffles par le nez, détendu à présent, et t’approches du jeune homme qui a tout vu, tout entendu.

« T’as rien vu, c’est ça ? Ça m’arrangerait que tu tiennes ta langue. Sinon … »

Ta menace à peine dissimulée est accompagnée par tes yeux d’un gris étrange qui se dirigent doucement vers ta dague, laquelle joue habilement entre tes doigts.

Tu peux te montrer très persuasif, quand tu le veux.
Non ?

elirose

par Invité 21/01/23, 09:44 pm

Blood Rain

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Rencontre Du 15 au 16 Août 1551, Dans les rues de la ville d'Ios (Akielos)

Toujours le regard figé ailleurs, n'importe où sauf là où la mort est en train de se faire une énième fois sur la pavé de la ville d'Ios, tu n'as heureusement et malheureusement que tes oreilles pour savoir ce qui se trame. Tu entends des sons que tu préférerais sincèrement oublier au plus vite (une fine lame qui tranche la chair, un dernier râle disgracieux d'agonie, un liquide qui gicle). Puis, le silence. Un silence de mort, un silence titanesque. Tu devrais être satisfait de ne plus entendre l'exécution qui se fait juste devant toi, pourtant... Ce silence est pire pour toi.

L'absence de sons te rend encore plus nerveux, le soudain manque de bruits te pèse sur les épaules. Tu entendais trop il y a quelques secondes de ça, mais maintenant, tu n'entends rien. Où est passé le timide sifflement du vent ? Où se trouve le chant et les cris de la faune nocturne ? Pourquoi un tel silence ?

Cela t'oppresse.
Tu te forces à inspirer et expirer un bon coup.

Ton souffle te semble presque assourdissant comparé à la taciturnité du monde qui t'entoure. Est-ce le monde qui est si silencieux ? Ou bien est-ce le stress et la détresse de la situation qui joue avec ton ouïe ?

Tu ne saurais dire, mais cela te provoque de la stupeur en voyant l'homme armé être dorénavant juste en face de toi. Tu ne l'avais pas entendu arriver, tu n'avais aucune envie d'avoir ton regard vers sa direction. Mais te voici, à machinalement poser tes yeux sur lui, puis être naturellement pris d'un sursaut de surprise et surtout de peur. Il ne va pas aussi te tuer, n'est-ce pas ? Tu ne vas pas être sa prochaine cible, pas vrai ?

Tu aurais dû fuir lorsqu'il était occupé avec l'ivrogne.
Tu aurais dû sauver ta peau dès que tu le pouvais.

Cela t'aurait très certainement évité la situation dans laquelle tu te trouves à cet instant... Ou bien cela aurait accélérer ta mort, c'est tout aussi possible.

▬ J-Je n'ai rien vu de tout ça e-et je tiens vraiment à ma langue et ma gorge, merci bien...

Avais-tu fini par lui répondre devant sa menace qui t'était adressée. Tu aurais peut-être dû t'abstenir du commentaire derrière, mais c'est le stress qui s'est accumulé qui parle pour toi à cet instant.

Ton éloquence habituelle est toujours au placard.
Tu ne parles qu'à l'instinct, l'instinct de survie.

▬ ...Je... Je peux partir maintenant ?

Demandes-tu. Non.
Supplies-tu à ton interlocuteur.

Tu ne veux pas rester une seconde de plus ici. Tu ne veux plus être à quelques mètres d'un cadavre frais. Tu ne veux plus être si proche de l'homme couvert de sang - ne plus être dans la même ville que lui t'arrangerait même. Mieux, ne plus jamais croiser sa route dans ta vie et espérer que ce ne soit qu'un monstre d'une nuit. Un Boogeyman de ton existence.

Malgré tes membres tremblants.
Tu es prêt à courir comme tu n'as jamais couru.

Malgré l'épuisement physique et mental.
Tu es prêt à te jeter sur le premier alcool pour oublier.

Malgré ta terreur lancinante.
Tu es prêt à fixer le monstre pour un moindre signe.

Un signe de ta possible liberté.
Un signe de ta possible vie épargnée.

Feat. Isaac

— gitano;

par **Isaac Caïus** 09/02/23, 05:42 pm

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ft Pandora (n’oubliez pas de scroll)

Nuit du 15 au 16 août 1551.

Un nouveau sursaut de sa part, et ce sont tes yeux qui glissent le long de son visage, traçant une ligne invisible de sa joue jusqu’à la fin de sa mâchoire. La délicatesse de ses traits est admirable, et tu pourrais sûrement le complimenter si la situation n’était pas … Ce qu’elle est actuellement. Ton visage couvert de sang, cette trace encore chaude sur ta joue que tu as pourtant essuyé d’un revers de main, ses yeux meurtriers qui s’éteignent petit à petit. Ne laissant qu’un Isaac, monotone, inexpressif. Peut-être un peu curieux.

Il ne bouge pas, tremblant comme une feuille. Tu pourrais presque ressentir sur ta peau son angoisse de t’avoir si près de lui, et mine de rien, cela t’amuse. Dans le fin fond de tes yeux, une légère satisfaction y danse avec gaieté. Ou peut-être est-ce le fait d’avoir éliminé un noble de plus, de ce monde perverti par une foi aveugle.

On peut dire que tu es détendu, oui.

Tu souffles par le nez à sa réponse, légèrement moqueur quant à sa réplique, même si aucun sourire ne fend tes lèvres pour suivre ton émotion. Tu finis par reculer d’un petit pas, et ranger ta dague dans un creux de ta ceinture. Un léger coup d’oeil sur le cadavre pour vérifier que la vie l’a quitté et tu regardes le type qui se tient en face de toi. Tu aurais pu le confondre avec une femme, assurément.

Avec une frayeur sans nom peinte sur son corps, tu croises les bras sans défaire ton regard du sien. Tu aurais pu le laisser partir, oui, après tout, il avait été assez convainquant dans sa manière de te dire qu’il fermera tout simplement sa bouche. Au risque de s’endormir un soir, et de ne plus jamais voir la lumière du lendemain. Cependant, tu es curieux.

« Je pourrai te laisser partir, oui. Mais dis moi, il était en train de t’emmerder non ? »

La scène que tu avais vue, bien que tu avais souhaité l’ignorer avant que l’on ose vouloir te toucher, te semblait pourtant claire. Ce noble, pensant qu’il lui était tout permis de faire, suivait et agressait cet homme.

« Tu es triste pour lui ? Ou le simple fait de voir la mort te fait peur ? »

Pourquoi avoir peur de la Mort alors que dans le culte d’Akielos, il ne s’agit là, que d’une étape dans la quête du Nirvana. Alors qu’il est presque promis d’avoir une vie suivante. Ces Dieux … Ou plutôt ces croyants aveuglés par une promesse illusoire. Tu devrais peut-être te frotter à cette Tour Divine dont tout le monde est fou.

Pour te prouver que ça existe ?
Pour avoir accès à un vœu ?
Pour montrer que les paroles de l’Archevêque ne sont que des mensonges pour rassurer, calmer, emprisonner le peuple, dans des prières qui n’iront jamais où que ce soit ?

Tu ne sais pas exactement. Mais l’idée te traverse l’esprit. Y reste quelques secondes, l’esprit un peu ailleurs. Tu te reprends cependant, parce que c’est ainsi que tu te perds en général. C’est ainsi que tu te retrouves dans une rue isolée d’Ios, dans le coin désolé par la tornade passée, à tuer un noble, alors que tu devrais déjà être sur le chemin du retour. Tu devrais déjà marcher en direction du campement des Beasts … Pour faire votre deuil à votre façon.

elirose

par Invité 05/03/23, 02:23 am

Blood Rain

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Rencontre Du 15 au 16 Août 1551, Dans les rues de la ville d'Ios (Akielos)

Tu subis l'une de tes pires frayeurs, être défiguré quelque part par une cicatrice. Tu as dû assister à l'exécution sommaire d'un Noble, juste parce qu'une personne ne semblait pas d'humeur. Et maintenant tu dois répondre aux questions de ce même type, encore couvert du sang de sa victime ? Est-ce que tu as offensé une divinité quelconque ou accumulé trop de mauvais Karma sans le savoir ? Car tu as vraiment l'impression que le monde se joue de toi ce soir.

Tu veux juste rentrer et oublier. Tu vas juste lui donner ce qu'il veut et prier. Prier qu'il te laisse partir et que vous ne vous revoyez plus jamais à l'avenir.

▬ ...C-Comme n'importe quel Noble non ..? Ca peut emmerder dès qu'une tête ou autre lui revient pas ou juste parce qu'il a besoin de compenser là où ça manque... J-Je sais pas c'était quoi son problème..

Toujours ce langage plus cru que celui que tu préfères habituellement utiliser. Malgré la peur, malgré la panique, malgré le désir de vite en finir, tu n'as jamais hausser le ton - même de manière involontairement. C'est toujours une voix d'un timbre posé, même si tiraillé par des hésitations sur tes mots.

Tu croises nerveusement les bras, comme pour te donner une forme de sentiment de sécurité alors que tu cherches comme tu peux à satisfaire la curiosité de l'inconnu. Une fois satisfait, il te fichera enfin la paix.

... Pas vrai ?

▬ ... C-C'est pas mon problème de s'il se fait égorger comme un porc, j-j'aurais juste préféré pas voir ça quoi. J'ai... Vu assez de cadavres pour ce mois je pense, merci bien..

Tu as parfois des formulations qui peuvent paraître désinvolte, mais c'est ainsi que tu parles quand tu n'as le droit à aucun filtre, aucun vocabulaire à utiliser pour enjoliver tes phrases. Ca aura au moins le mérite d'être sincère. Mais bon, tu as encore un assassin à répondre.

▬ ...E-Et je préfère éviter de crever avec ce type...

Tu n'as aucune envie de mourir ici, de te faire massacrer par cette lame. Mais est-ce que tu tiens à la vie ? Oui et non. Mourir est effrayant quand tu es sceptique vis-à-vis de la réincarnation. Pourtant, est-ce qu'il y a des choses que tu dois réellement accomplir de ton vivant ? Pas vraiment. Tu vis au jour le jour en amassant comme tu peux fortunes et richesses pour entretenir ta frêle apparence, pour protéger cette beauté qui est l'unique qualité qu'on te concède. Tu danses en jouant des sentiments et des désirs des gens, uniquement pour constamment subir les conséquences le lendemain. Es-tu si différent de cette femme ? Es-tu si différent de ta mère ?

Un être capable de prendre sa propre vie.
Uniquement pour préserver sa beauté.

Tu ne sais pas...
Et ce n'est pas ton soucis actuel.

▬ ...J-Je peux y aller maintenant..?

Demandes-tu à nouveau.

Feat. Isaac

— gitano;

par **Isaac Caïus** 08/03/23, 06:10 pm

}

Blood Rain

ft Pandora (n’oubliez pas de scroll)

Nuit du 15 au 16 août 1551.

Tu ne répliques pas quant à sa première tirade, mais n’en penses pas moins. Ce genre d’individus est certainement le type qui te donne le plus envie de les écorcher vif. Ces nobles, ces personnes se pensant au-dessus de toutes les lois de l’univers. Au-dessus de la fonction d’être humain. Balayé par des titres, des richesses, des mots creux, vides de sens qu’ils ne comprennent pas. Cracher sur le visage d’un paysan en priant les Dieux le soir-même en espérant que le Karma ne les rattrape pas … Cela te donne envie de vomir.

Et contre toute attente, c’est un sourire qui apparaît.
Jusqu’à ce qu’un rire finisse par éclater à gorge déployée.

Toi, Isaac, qui te marres si ouvertement ?
C’est presque du jamais-vu.

Cela ne dure que quelques secondes, et pourtant, tu constates que tu t’amuses bien avec cet androgyne. Sa manière de parler est loin d’être digne d’un noble, ce qui retire tout soupçon d’un quelconque titre. À l’inverse, ce sont ces mots plus sauvages que précédemment qui te font rire, qui te donnent envie de prolonger les échanges. Peut-être que si la situation avait été différente, vous auriez pu vous entendre.

Dommage.

« J’penserai à ne pas tuer devant toi la prochaine fois. »

Un très léger sourire, malsain, inquiétant.

« S’il y en a une. »

Tu reprends cet air monotone que l’on te connaît si bien d’ordinaire. Tu n’as plus rien à faire ici, tu ne veux simplement plus te perdre et trouver rapidement la sortie d’Ios. Tu es resté suffisamment, et si l’on apprend qu’un Beast a tué sans contrat, cela va amener quelques complications. Tu aurais peut-être dû tempérer ta haine envers eux, mais qui es-tu pour laisser souffrir un noble ? Lorsque tu viens de lui couper quelques doigts.

« L’humanité est égoïste, mais c’est ainsi qu’elle reste en vie. Protèges tes arrières pour éviter d’y passer avec ce genre de connaissances. »

Tu jettes de nouveau un coup d’œil à la silhouette silencieuse sur le sol. Ce tas de chair ayant perdu la vie récemment, dont le sang s’écoule encore par petites gouttes sur les pavés de la rue. Tu reportes ton attention sur le vivant lorsqu’il te demande s’il peut partir à présent. Tu le toises un instant, réfléchissant sérieusement à la question.

« Tu peux m’indiquer comment on sort de cette ville ? J’ai le don de me perdre. »

Trop souvent.
Trop facilement.

elirose

par Invité 22/03/23, 12:06 am

Blood Rain

I'll travel far and wide, and journey on until every last page is filled.

Rencontre Du 15 au 16 Août 1551, Dans les rues de la ville d'Ios (Akielos)

Le tueur arbore un sourire.
Le tueur se permet un rire.

Cette réaction te glace machinalement le sang, ne t'attendant pas à ces réactions. Craignant même les possibles conséquences suivant ces réactions. Car, ironiquement, tu étais presque plus rassuré lorsque l'homme ne montrait qu'une expression neutre - voir au mieux des traits indifférents. Par instinct, tu te figes.

Mais heureusement pour toi.
Cela ne dure que quelques secondes.

Tu retiens pratiquement un soupire de soulagement lorsque ce rire s'arrête. Tu n'as aucun problème avec ce rire, c'est le détenteur de ce rire avec qui tu as un problème. Mais passons. Tu te permets néanmoins une grimace devant la remarque sur une possible prochaine fois, car par pitié, c'est la dernière chose que tu souhaites actuellement. Tu as eu ta dose de terreur, de violence, de sang, de tout. Tu veux juste avoir la paix en t'effondrant dans le premier lit venu et espérer naïvement que tout cela ne s'est jamais produit.

Mais tu connais ta malchance.
Tu sais que ce sera jamais un mauvais rêve.

Tu aurais lâcher un rire jaune à ses dires.
Mais même ça tu n'en as pas la foi.

Cependant, tu ne caches en rien l'air dépité qui ornent tes traits devant sa demande. Lui dire... Comment sortir de la ville... Tu finis mollement (bien que toujours un peu tremblant) par pointer une direction du doigt.

▬ ...P-Par là...

Oui. Tu lui as indiqué la direction la plus opposée de là où tu es censé te rendre. Tu n'as aucune envie d'avoir le malheur de finir par prendre le même chemin que lui en essayant de rejoindre la troupe - ayant fait leur campement en dehors de la ville.

.... De toute manière ça mènera dehors.
....Juste. Loin, très loin, de toi.

Feat. Isaac

— gitano;