Slaine || Eclipse ◐

par **Vaidurya L. Nagaraja** 19/10/22, 02:04 am

Slaine Vandrer

feat Horikawa Kunihiro | Touken Ranbu

INFO HISTOIRE CHRONO IRL

caractère

Gentil - Sincère - Courageux - Serviable - A l'écoute - Astucieux - Souriant - Sérieux

Sanguinaire - Sadique - Sensible - Curieux - Très franc - Persécuteur avec les nobles - Quelque peu moqueur - Parfois complexe

Même si un sourire orne son visage depuis sa plus tendre enfance. Même si sa bienveillance et sa gentillesse ne sont plus à remettre en doute. La haine peut transformer un homme, tout comme l’ignorance. Ce regard plein de douceur a aussi connu la douleur et se teinte d’un profond désir de vengeance. D’une hostilité, d’une rancune qu’il ne parviendra peut-être jamais à effacer. Les liens peignent une personne de différentes couleurs, les pinceaux tracent le passé et la personnalité sur le tableau tandis que des tâches viennent le complexer. Voilà ce qu’est l’être humain, un art aux multiples facettes, qui change et qui n’est jamais le même en fonction du spectateur, un art qui n’arrête pas d’être recouvert de différentes teintes jusqu’à la tout fin.

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Rouge. Une peinture qu’on a souillé de sang. De colère. De haine. D’une passion malsaine. Un éclat carmin qui se distingue dans un sourire immoral alors que la Mort caresse sa lame. Lorsque l’on te voit pour la première fois, nul ne sait ce qui se cache derrière ce doux visage. Nul ne sait que tu es capable de porter un tel masque. Que la noirceur de ton cœur te voile de cette manière. Tu es un persécuteur Slaine. Un jeune homme qui se complaît à voir son ennemi souffrir, à lire sur son visage l’horreur. Mais le pire reste à venir quand face à toi se trouve un noble. Cette flamme dans ton regard, brûle, elle est plus vivante que jamais. C’est un regard terrifiant. C’est quelqu’un qui perd le contrôle. Quelqu’un qui succombe à la rancœur.

Jaune, vert et bleu. Une peinture au paysage ensoleillé. De la générosité. De la sensibilité. De la joie. Un sourire clair et chaleureux. Tu n’hésites pas à montrer ton affection à tes proches. Tu es celui qui s’ouvre facilement aux autres. À partir du moment où ce n’est pas un noble, tu n’hésites pas à entreprendre une conversation. Sous un ton aussi bien calme qu’enthousiaste, tu es toujours plein de bonnes intentions. Une sincérité qu’on lit à travers tes mots, à travers ces émotions qui s’expriment si facilement. Il est aisé de te faire rire. Aisé de te faire rougir. Parfois, tu fais preuve d’une étrange naïveté et lorsque tu t’en rends compte, tu as surtout tendance à en rigoler. Tout comme il est plutôt difficile de t’énerver. Il faut connaître les sujets sensibles. Les mots qui sont aptes à te faire sortir de tes gonds… Et encore… Tu ne t’énerves que peu oralement, ton premier réflexe sera toujours de trancher la chair. De dégainer ta lame et de menacer. Tu es naturel Slaine. Tu montres aux autres tes bons comme tes mauvais côtés.

Noir. Une peinture sombre. De la tristesse. Du doute. Du désespoir. Tu ne cesses de te demander si tu mérites de vivre. Si tu as ta place en ce monde. Toi qui n’avais pas été désiré. Toi que l’on a traité comme un moins-que-rien. Toi qui as une fois cessé d’être humain. Oui, toi Slaine. Celui qui n’a pas de nom. Ton souhait est profond, il te maintient en vie. Les doux souvenirs aussi. Mais comment empêcher ces questions ? Comment faire pour arrêter ces pensées négatives ? Tu n’en étais pas capable. Dans tes cauchemars, tu es hanté par cette réponse, cette vérité que tu veux trouver. Tu te réveilles parfois le soir, l’air troublé, le visage confus alors que des fois, quelques verres de liqueur te permettent de retrouver les bras de Morphée. Tu préfères éviter d’en parler, surtout à ta nouvelle famille. Tu ne comptes pas leur mentir, mais, si tu peux, tu préfères ne pas trop aborder le sujet. Ou alors tu décideras de te confier. Tout dépend de qui est face à toi. Tout dépend ce si tu as besoin d’extérioriser tes tourments de vive voix.

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Un tableau lugubre et pétillant. Une peinture aux teintes multiples. Des tâches visibles. Une toile abîmée par le passé. Des traits de pinceaux délicats et rugueux. Dangereux et resplendissant. Voilà ce que tu es Slaine. Voilà ta couleur unique.

Date de naissance & âge
14/02/1528 (23 ans)
Signe astrologique
Chat
Lieu de naissance
Ellium
Sexe
Masculin
Orientation Sexuelle
Homosexuel
Statut Social
Célibataire
Lieu de vie
Akielos
Classe sociale
Roturier.
Titre
/
Activité / métier
Mercenaire chez les Beasts

Facts

signe du chat ◐ adore cuisiner ◐ en fait il aime bien faire des tâches ménagères ◐ il aime ressentir cette satisfaction d’avoir participé aux bien être des autres ◐ a tendance à aider les gens dans le besoin ◐ le genre à porter les courses d’une vieille dame ◐ adore les Beasts ◐ ils sont sa famille ◐ a extrêmement peur de les perdre ◐ aime voyager et voir de nouveaux horizons ◐ adore la mer ◐ ça le calme de la regarder ◐ son nom de naissance n’est pas Vandrer, quelqu’un lui a donné ◐ ça veut dire « vagabond » ◐ il a trouvé que ça lui allait bien ◐ le fait est qu’il ne sait pas quel est son nom de naissance, sa mère ne lui a jamais dit et son père, ne l'a pas accepté dans sa famille ◐ aime chanter ◐ a le rire facile ◐ assume pas trop sa taille ◐ a beaucoup de difficultés en écriture ◐ pas très doué pour lire des livres compliqués ◐ saigne souvent du nez ◐ peur des souris et des rats ◐ a déjà fumé mais n’aime pas particulièrement ◐ il préfère l’alcool ◐ d’ailleurs contrairement à ce qu’on pourrait croire, il tient très bien l’alcool ◐ rare sont ceux qui l’ont vu bourré mais quand ça arrive c’est fini pour lui ◐ le lendemain il veut juste disparaître et mourir de honte dans son coin ◐ a une haine profonde envers les nobles ◐ il est particulièrement méfiant envers eux ◐ rien que l'idée de se faire toucher le fait grimacer ◐ paraît délicat mais est extrêmement brutal ◐ ne supporte pas voir un proche blessé ◐ lors de la tragédie d’Ios où les Beasts ont perdus deux membres, Slaine a énormément pleurer et sur le coup il fut quelque peu difficile de le consoler ◐ cet incident l’a fait se poser encore plus de questions sur les Dieux et les Tours ◐ il a de plus en plus de mal à comprendre pourquoi les Hommes les respectent à ce point-là ◐ adore écouter Isaac jouer de la musique ◐ ça le détend et le rend très sensible ◐ est parfois victime de sévères insomnies ◐ depuis qu’il est au sein des Beasts cela s’était calmé mais avec la mort de ses anciens camarades, ça commence à revenir un peu plus

Physique

1m67 ◐ teint pâle ◐ cheveux bruns courts ◐ yeux bleus qui peuvent avoir quelques reflets verts selon la lumière ◐ porte toujours des boucles d'oreilles rouges ◐ il y tient énormément car c'est un cadeau de sa mère ◐ semble frêle (on ne dirait pas que c'est un mercenaire et pourtant...) ◐ élancé ◐ plus musclé qu'on ne le croirait ◐ mais il n'est clairement pas mastoc ◐ son dos est pleins de cicatrices ◐ souvent un sourire sur le visage, que ce soit face à ses amis ou ses ennemis

December night : Death || 1542

« Je te hais. »

…

« Pourquoi est-ce que tu lui ressembles autant ? »

Tu ne sais pas.

« J’aurais aimé ne jamais tombée enceinte... »

Un bruit sourd te réveille en sursaut. Un soupir s’échappe de tes lèvres alors que tu es prêt à t’allonger de nouveau… Tu te sens un peu mal. Tu ne comprends pas pourquoi. Tu ne te souviens pas de ton rêve, mais… Tu as cette sensation de malaise. Cette sensation que ton cœur se serre. Tu devrais dormir encore. Continuer ta sieste. C’est ce que tu te dis. Mais de nouveau un vacarme qui te crispe. Tu as l’impression d’entendre des voix. L’impression d’entendre de la casse. Tu te lèves un peu hésitant. Le pas tremblant. Tu descends les escaliers doucement, prudemment. C’était étrange… Comme si, ton instinct essayait de te murmurer quelque chose. Tu as un mauvais pressentiment.

Du rouge.

Ta vision se peint de rouge. Comme les murs. Le sol. Tu ressens les vibrations de son corps qui tombe lourdement. De sa vie qui s’échappe en un instant. Tu ne bouges pas. Tu ne parles pas. Tu restes planté là. Tu ne comprends rien à ce qui se passe. Ta mère est étendue par terre, la gorge ouverte, le regard vide… Ah... Tu le vois dans ses yeux, cette vérité qui te poignarde.

« Maman ? »

Les larmes montent.

« Maman ! »

Un cri de désespoir.

Tu cours vers elle. Tu te précipites comme si cela pouvait changer quoi que ce soit. Comme si elle pouvait répondre à ton appel. Une main te retient. Tu te fais plaquer contre le parquet, ton visage baigne dans le sang alors que tu vois de toujours plus près le cadavre. On te met à genoux. Tu essayes de te débattre. Tu ressens ta faiblesse. Ton incapacité à te défendre. Tu lèves le regard. Tu le vois, cet homme aux allures nobles. Ah… Il te ressemble. Il te ressemble terriblement… Il se baisse vers toi, gentiment. Le sourire aux lèvres. L’air satisfait :

« Tiens… Je n’aurais jamais cru qu’elle aurait gardé notre enfant… »

Il saisit ton visage.

« Des cheveux bruns… Des yeux bleus… Une peau pâle… Tu me ressembles, c’est un fait… Mais tu as le même regard que cette sauvage… Un regard fier et empli d’une misérable haine… Un visage bien laid lorsqu’il est recouvert de larmes.»

Il se relève.

« Emmenez-le dans mon carrosse, j’aimerais discuter un peu avec mon fils... Quant à cette femme… C’est votre boulot donc je vous laisse gérer. »

Tu te fais traîner alors que deux autres soldats saisissent le corps de ta mère. Tu cries. Tu hurles à l’agonie. Tu veux qu’on te lâche. Tu veux la serrer dans tes bras. Ressentir sa chaleur encore une fois. Tu ne veux pas que ça se finisse comme ça. Tu ne veux pas lui dire au revoir. Pas de cette manière. Vous aviez toujours vécu honnêtement. Vous viviez simplement. Cela n’avait pas de sens. Pourquoi devait-elle mourir ? Pourquoi avait-elle dû subir cela ? Tu ne comprends pas. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

POURQUOI ?!

« Tu n’es qu’un gosse ignorant, tu devrais te taire. Je vais répondre à tes questions… Alors arrête de gigoter et reste sage si tu ne veux pas le regretter. À moins que toi aussi, tu veux défier les autorités et finir comme elle ?»

Tu te figes. Qu’est-ce qu’il voulait dire ? Tu n’as pas le moindre souvenir de ce qu’elle aurait pu faire. Tu as du mal à assimiler les informations. Tu t’étais douté de l’identité de cet homme, mais… Comment pouvais-tu aussi facilement l’avaler ? Il débarque avec des soldats qui tuent ta mère et annonce qu’il est ton père ? Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Tout s’embrouille. Tu vois flou. Tu es perdu… C’est allé trop vite. Tu ne peux que tendre la main. Cherchant désespérément à l’atteindre en vain. N’ayant plus la force de te débattre. Plus la force de crier.

Tu as l’impression que le temps s’est arrêté.
Que le monde s’est brutalement décoloré.

December night : Loneliness || 1542

« Adrástia était assurément une femme de caractère, une noble qui a abandonné ses responsabilités et sa famille tandis qu’elle était prête à se teindre de sang pour être libre même si cela voulait dire se mettre au même niveau que la plèbe... Sans aucun doute, qu’elle était aussi profondément stupide… Si elle ne s’était pas rebellée, qu’elle avait acceptée d’être ma femme et qu’elle était restée sage, elle serait devenue heureuse. Elle aurait pu aider sa famille, au vu de ses talents elle aurait pu trouver un noble travail, elle n’aurait pas connue la misère et elle aurait pu mieux t’élever. Enfin, je ne cherche point à comprendre un comportement aussi irrationnel, à cause de cela, elle est devenue une criminelle et s’est cherché toute seule des problèmes. »

Un regard hautain.

« Ta mère s’est creusé sa propre tombe, elle a subi ce qu’elle méritait. Par sa faute, j’ai eu de nombreuses choses à régler tout comme ma réputation en a pris un coup. Elle aurait dû se tenir tranquille… Un meurtrier n’a aucun mérite à être en liberté. Enfin, il est vrai qu'elle n'a pas été exécutée de façon conventionnelle, mais à la fois les soldats n’avaient pas le choix, face à une sauvage comme elle. C’était la meilleure solution. Ne leur en tiens pas rigueur mon garçon. »

Un sourire mesquin.

« Cela a débarrassé la société d’un déchet. »

Tu serrais les poings. Tu serrais les dents. Les paroles étaient dures à entendre. Tu voulais partir loin. Te boucher les oreilles pour ne plus écouter ce qu’il avait à te dire. Tu voulais fuir. Fuir là où il ne t’atteindrait pas.

« Oh, mais ne t’inquiètes pas… Je ne compte pas te faire payer les pots cassés. Adrástia est la seule responsable et je n’ai aucun intérêt à demander quoi que ce soit à mon fils, si ce n’est le silence. »

Les mains tremblantes, tu poses tes yeux aux creux des siens. Tes lèvres entrouvertes, ta voix sors faible, on entend rien. Tes mots n’arrivent pas à sortir. Était-ce à cause du chagrin ? Ou bien était-ce à cause de lui ?

« Parle. »

Il a ce ton grave. Ce visage de marbre.

« Je…. Comment ça, le silence ? »

Un rire éclate.

« Réfléchis un peu veux-tu, n’es-tu jamais allé à l’école ? Ou alors es-tu toi aussi stupide ? »

Tu te sens frustré. Humilié. Tu as du mal à définir ces sentiments. Tu te retiens de pleurer. Tu te retiens de crier. Tu veux hurler. L’insulter. À la fois, tu es étrangement intimidé. Un silence plane. Tu avais l’estomac noué. Tu ressens une étrange pression alors que la porte s’ouvre. Le noble saisit ton bras et te balance hors du fiacre. Ton visage rencontre le sol, tes mains et tes genoux raflent la pierre. Il te regarde avec dégoût, comme si tu n’étais même pas humain.

« Tu n’es pas mon fils. Nous n’avons aucun lien. C’est tout ce que tu dois retenir. Nous ne nous croiserons probablement plus jamais, mais, si c’est le cas, ignore-moi. Dans le cas contraire, je ferais en sorte que tu te taises. »

« H-Hein ? »

« Ne me dis pas que tu croyais que je t’emmènerais jusqu’à mon manoir et que je t’accepterais dans ma famille ? Ne te fais pas d’idées aussi saugrenues. Vois-tu j’ai une femme et des enfants... Je ne peux t’accepter parmi nous. Et puis… Tu n’as pas ta place dans mon monde Slaine. N’oublie pas que tu es l’enfant d’une criminelle.»

Il te balance un sac rempli de plusieurs pièces.

« Je ne compte pas te laisser mourir de faim, alors que tu es juste sous mes yeux… Ce n’est que de la pitié à ton égard. Rien de plus, rien de moins. »

Tu ne comprends rien.

« Bien… Je dois vite repartir de la ville au plus vite, alors, adieu. »

Le carrosse part, quitte les rues d’Ellium pour aller dans un endroit inconnu. Un lieu où tu ne seras jamais accepté. Tu es seul, abandonné. Sans nulle part où te réfugier. Finalement, des larmes peignent ton visage. Tout s’était enchaîné si vite pour toi. Tu n’avais pas eu le temps de tout avaler. Sa mort. Son histoire. La vérité… Non, dois-tu le croire ? Ah… Le souvenir de ta génitrice avouant qu’elle ne t’avait pas désiré revient en te poignardant. Il ment ? Non… Voilà ta réalité. Tu n’as jamais été désiré. Tu es l’enfant d’une criminelle et celle-ci est morte, alors qu’elle avait simplement cherché la « liberté ». Tu ne peux t’empêcher de vomir en la revoyant se faire égorger. Tu as ce goût amer. Tu as cette haine. Dans tes larmes. Dans ton regard.

C’est ce monde que tu rejettes. Ce sont eux que tu détestes. Ce père. Ces soldats. Ces règles.
Toi-même.

Symphony : Pain || 1546

Les chaînes te retiennent. Il tire tes cheveux. Te murmure des mots à l’oreille alors que le sol se teinte de rouge. Tu as mal. Tu as terriblement, mal. Ton corps est tremblant. Ton dos est en sang. Tu as encore l’impression de sentir ses coups te frapper. Ta chair qui se déchire. Tu as du mal à bouger tes poignets à force de sentir le métal contre ta peau. Tu as du mal à te lever. Tu es affamé. Tu veux plus d’eau. Tu as du mal à respirer. Tu te mords les lèvres pour ne pas hurler. Pour ne pas l’insulter. Tu n’arrives pas à toujours te contenir. Des mots arrivent à sortir. Ta haine s’exprime, mais à cause de cela, tu continues de souffrir. Tu te demandes si tu aurais pu fuir. Peut-être qu’après tout, si tu n’avais pas accepté de le suivre, il n’aurait rien fait. Peut-être qu’il t’aurait laissé tranquille.

Foutaises.

Tu avais été viré du bar dès le moment où tu avais refusé sa proposition. Il t’avait cherché pour encore une fois insisté. Tu le sais. Il est possessif. Il veut avoir ce qu’il veut. Il veut obtenir ce qu’il désire. Car c’est un noble… Car les nobles dérobent toujours, sans jamais rendre. Tu as l’impression de devenir fou. Tout s’embrouille dans ta tête. À part une idée. Une pensée. Elle est de plus en plus claire. Elle s’accorde parfaitement avec ce sentiment amer. Un sombre souhait. Une noirceur qui enrobe ton cœur. Un éclat perdu dans ton regard. Une soif de sang. Une bête qui s’éveille lentement, mais sûrement alors qu’il te force encore à le satisfaire. Il se complaît à te considérer comme sa possession. Comme sa chose. Il aime te voir offenser. Il aime voir cette flamme dans tes yeux. Il aime que tu le supplies d’arrêter. Il aime piétiner ton ego. Déteste que tu le contredises. Ne supporte pas te voir essayer de t’enfuir. Il s’énerve dès que tu désobéis. Te frappe comme si de rien n’était. Il se montre doux, et s’excuse même s’il sait parfaitement que tu ne vas pas le pardonner. Pourtant, il y avait une chose pour laquelle tu le remercies. Une seule.

C’est qu’il ne t’a pas encore pris ta virginité.

Il a essayé, mais jamais il n’a trop forcé. Pourtant, cela ne le dérange pas quand tu l’aides pour ses petits besoins. Qu’espère-t-il ? Que tu vas aller vers lui de toi-même ? Veut-il à ce point-là prouver que tu lui appartiens ? Veut-il que tu finisses par complètement t’abandonner à lui ? Qu’il aille voir ailleurs. Jamais tu ne l’accepteras. Jamais tu ne te soumettras à ce point.

C’est le jour où il a tenté d’aller jusqu’au bout… Le jour où il t’a forcé réellement que tu as arrêté de penser aux conséquences. Tu te fichais de comment ça finirait. Tu voulais lui faire regretter. Tu as laissé la bête s’exprimer. Tant pis si tu crèves. Tant pis si finis comme ta mère.

Tu l’as tué sans hésiter.

Tu as arraché sa vie alors qu’un plaisir malsain te prenait. Tu as esquissé ce sourire morbide alors que tu te sentais de plus en plus satisfait. De plus en plus libre. Tu sentais tes chaînes se briser. Tu sentais ton âme quitter cette cage dorée. Tu te sentais heureux. Tu laissais tes émotions déborder. Tu as fait couler du sang. Beaucoup de sang. Tu as marché dans ces couloirs, poursuivants tous ceux qui pourraient être des témoins trop gênants. Trucidant tous ceux qui étaient nobles. Tu as ri aux éclats. Connu le plaisir le plus total face à la Mort. Tu as trouvé la vie plus belle. Tu as chanté ta libération de la façon la plus sanglante.

Tu as joué ta plus belle symphonie. La plus puissante.
La plus cruelle.

Melody : Your Name || 1549

Un bleu qui se perd dans ces yeux. L’eau étendue à l’horizon, tu entends le bruit de la mer. Tu vois les mouvements hypnotisant des vagues. Tu te sens étrangement calme. Comme si en cet instant, plus rien n’avait d’importance. Pourtant, si sur ton visage, on y lit une sérénité, ce n’est point les cas dans tes pensées. Tu questionnes encore ton existence. Tu te demandes quel sera ton prochain arrêt, où allais-tu te diriger. Où devrais-tu travailler ? Quels sont tes désirs ? Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? Ah… Tu as cette envie morbide. Tu repenses à ces sensations. Cette extase. Cette libération. Tu veux répandre du sang. Tu es avide de combats. Tu veux te défouler quelque part. Sentir la Mort entre tes mains, la sentir caresser ta lame. Tu veux buter des connards. Tu veux t’en donner à cœur joie. Tu veux haïr. Tu veux venger. Tu veux t’exprimer. Exprimer cette noirceur. Laisser libre cours à toute cette rancœur.

Tu veux laisser cette bête en toi hurler toute sa laideur.
Chanter de tout son cœur.

Un sourire se dessine, mais s’arrête bien rapidement lorsqu’une voix l’interrompt. Tu te tournes vers ce visage inconnu. Tu ne connais pas cet homme. Tu ne connais pas son nom. D’où vient-il. Qui est-il ? Il n’avait pas l’allure d’un noble alors tu te montres moins sur tes gardes. Il te demande ce que tu fais là. Pourquoi tu regardes la mer de cette manière. Pourquoi se sourire sur tes lèvres. Tu détournes les yeux, sans trop comprendre son comportement, mais tu ne le rejettes pas pour autant.

« J’aime juste la mer… Je trouve ça… Apaisant. Je ne peux pas expliquer le pourquoi du comment. Quant à mon sourire… Et bien, je ne suis pas obligé de le dire. »

Tu entends un rire. Il t’était arrivé plusieurs fois dans ton voyage de rencontrer des personnes uniques. Des personnes libres. Qui allaient se taper la discute avec des étrangers sans se questionner ? De gens sociables avec qui tu te sens plutôt à l’aise. Tu as probablement besoin de sentir la joie de vivre de certains. Tu as besoin qu’on te parle. Tu as besoin qu’on te tire de ta solitude. Peut-être que c’est pour cela que tu cherchais en général des petits boulots où tu pouvais être entouré. Avoir vécu des années sous l’emprise d’une personne t’avait profondément blessé. Converser de nouveau, normalement, sans te sentir oppressé… Cela te faisait un bien fou. Même si parfois, tu ne savais plus comment réagir surtout lorsqu’on te demande ton nom…

« Mon nom ? Et bien… Juste… Slaine... »

Juste… Car il n’y a rien derrière. Tu n’as pas d’identité complète. Ta mère ne te l’a jamais donné. Probablement parce qu’elle avait abandonné le sien.

« Juste ? »

« Oui… Juste Slaine… Je ne connais pas mon nom de famille… »

Tu n’as pas de honte à l’avouer. Ce n’est que la vérité. Ça arrive. Mais à chaque fois que tu le dis… Tu te sens un peu triste. Ça te rappelle que tu possèdes un vide. Ça affirme ta solitude. Tu n’as plus de famille. Plus rien à part des souvenirs… Finalement, il n’en demande pas plus. Tu discutes avec lui. Tu ris. Tu lui parles de certains paysages que tu as vus. Il te partage ses propres expériences et alors que la nuit tombe, il te salut, te dit au revoir et le lendemain, c’est au même endroit que tu le retrouves. C’est à la même heure que tu vas l’aborder. C’est au bout de plusieurs jours que tu commences à te laisser aller. Un rire plus expressif. Des petites moqueries. Une amitié qui s’enrichit. Tu lui parles de tes soucis. De tes problèmes d’économies. De ta recherche de petits boulots. De ton envie de te lancer dans quelque chose de plus physique. Quelque chose qui te fera connaître l’adrénaline. Si tu ne dis pas tout, notamment tes idées les plus morbides, tu te confies et il te répond toujours avec joie et excitation. Toujours enjoué. Toujours gai.

Tu es heureux de l’avoir rencontré...

« Hein ?»

Tu restes muet quelques instants. Tu as du mal à comprendre ce qu’il se passe.

« Tu n’as pas de nom ? Bah, tu n'as qu’à t’en donner un ! Et moi dans ma plus grande bonté, je me propose de t’aider »

« M-Mais… »

« Quoi ? Rien ne t’interdis de le faire ? »

« C’est vrai... »

« Il y a bien des gens qui se donnent une identité. Alors commençons ! Tu es bien un voyageur pas vrai ?»

« Hmm... On peut dire ça pour le moment… »

« Voyageur… Plutôt… V-Vagabond ? Hmmm… Ah ! Vandrer ! Oui ! Slaine Vandrer ! Ça en jette, n’est-ce pas ? »

« Ahah ! D’où est-ce que tu sors des idées aussi vite ? »

« Le problème des génies inventifs ! »

« Hmm… J’aime bien ! Je prends. »

Slaine Vandrer. C’était donc ton nom complet… Tu ne peux empêcher un sourire. Un sentiment chaleureux t’enveloppait alors que tu poses ton regard sur lui.

« Dis… Je crois que je vais me lancer en tant que mercenaire. Ce sera probablement compliqué, mais j’ai repensé à ce que tu m’as dit… Je pense que ça peut me correspondre et puis... Qui ne tente rien n’a rien, pas vrai ? »

Tu ne lui as pas dit ce qui te poussait à vouloir te lancer là-dedans. Qu’est-ce qui te poussait à vouloir combattre. Pourquoi ce désir de dangers et de sang. Tu ne lui as pas montré ce visage. Tu as préféré partir avant que ce ne soit le cas. Pour laisser votre amitié telle qu’elle est. Pour ne pas le désorienter. Tu as préféré le préserver de cette facette de ta personnalité. Pour ne pas être rejeté. Pour ne pas l’apeurer…

Pour qu’il te dise au revoir, avec le même regard que le jour où il t’a abordé.

Nighmare || 1551

« Je te hais. »

…

« Pourquoi est-ce que tu lui ressembles autant ? »

Tu ne sais pas.

« Pourquoi est-ce que tu es né ? »

Ses mains entourent ton cou.

« Pourquoi je t’ai laissé à mes côtés ? »

Tu as l’impression de suffoquer.

« Pourquoi est-ce que je ne t’ai pas abandonné ? »

Tu n’arrives plus à respirer.

« Si seulement… Si seulement je n’avais pas eu à subir ce déshonneur. Si seulement je n’avais pas été forcé à le marier… Si seulement je m’étais débattu avant qu’il ne soit trop tard… Si seulement… Si seulement je t’avais tué.»

Tu te réveilles en sursaut. Le souffle saccadé. Le cœur affolé. Tu regardes tout autour de toi pour être sûr d’avoir rêvé. Qu’il n’y a personne à tes côtés. Que cette silhouette qui cherche encore à t’emporter n’est qu’une illusion que tu avais créé. Tes doigts se posent délicatement sur ton cou, la sensation toujours plus réelle. Un sourire se dessine alors que ton regard semble aux bords des larmes. Ce n’est pas la première fois. Depuis des années, tu vis ce cauchemar. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que cela t’affecte toujours autant ? Pourquoi tu te poses encore cette question. Pourquoi cette obsession. Tu te recroquevilles revoyant tous ces visages hautains. Celui de ton père. Celui de ces nobles. Celui de ta première victime. Tu revois son sourire à elle… Tu entends en écho ses paroles.

Tu as mal.

Pourras-tu un jour réellement t’y habituer ?

Non.

Pourras-tu un jour faire taire toutes ces voix ?

Tu en rêverais.

Faire disparaître ces visages ?

Ah… Si seulement tu pouvais…

Ton regard s’assombrit. Tu n’arrives toujours pas à savoir si tu mérites de vivre. Tu ne peux que te laisser dévorer par ces illusions. Tu ne peux que te poser encore et encore des questions. Que serait-il arrivé si tu n’avais pas été assez bien entouré ? Si tu n’avais pas trouvé de raison de vivre ? Si tu n’avais pas d’instinct de survie… Tu te serais, sans aucun doute, laissé mourir. Cela t’aurait épargné bien des peines, pas vrai ? Tu n’aurais pas connu la sensation des chaînes. La sensation de ta chair ouverte. Tu n’aurais pas connu l’humiliation… Mais tu n’aurais jamais pu connaître le goût de la vengeance. Connaître cette satisfaction. Tu serais mort pleins de regrets en ayant le sentiment d’avoir juste pourri la vie de celle que tu as tant aimé. Et cette idée, te déplaisait particulièrement.

Tu ne peux pas mourir.
Pas tout de suite.
Tu as des choses à accomplir.
Pour ceux qui ne cessent de souffrir.
Pour ceux qui te ressemblent.

Pour un jour peut-être, trouver une réponse sur la légitimité de ton existence.

14/02/1528 Naissance de Slaine à Ellium.

1528 à 1541 Slaine grandit en vivant seul avec sa mère, cette dernière travaille dans une auberge de la ville. Les repas ne sont pas les plus coûteux et l’argent manque parfois, mais, tous les deux sont heureux et vivent une vie tranquille. Pourtant, même enfant, Slaine a conscience que sa mère aime se faire discrète et qu’elle semble cacher un passé assez lourd. Lorsqu’il pose des questions sur son père, elle se fige et change tout de suite de sujet. Dans ces moments-là, le petit garçon ne peut que culpabiliser et avoir plus d’interrogations. Il veut en savoir plus, mais il n’a pas envie de rendre triste celle qu’il aime tant. Sa mère d’ailleurs, ne semble nullement porter dans son cœur les religieux, les nobles ou les Dieux. Elle dit à son petit garçon que les prières sont inutiles, qu’elle n’a pas vraiment envie d’attendre d’eux quoi que ce soit. Quant aux nobles… Encore une fois, elle esquive la discussion...

1535 Sa génitrice lui achète un livre, grâce à ce dernier elle lui apprend à lire et écrire lorsqu’elle trouve le temps (ce qui est assez rare). De plus, elle lui apprend à se battre ainsi que quelques bases pour se défendre.

1537 Slaine va à l’école gratuite, il est heureux d’y aller, se fait quelques amis, mais il ne comprend pas tout de ce qui est dit. Les cours sont parfois compliqués à suivre, mais il se démène et se démarque notamment dans l’art du combat. Certains lui disent qu’il pourra peut-être essayer de devenir chevalier plus tard, mais… L’idée ne l’emballait pas plus que cela.

1539 À 11 ans, Slaine entend des mots venant de sa mère plutôt... Déplaisants. Alors qu’après avoir bu de l’alcool avec ses collègues et être rentrée bourrée, dans un moment de faiblesse elle avoue ne jamais avoir voulu tomber enceinte et qu’elle haïssait le père du plus profond de son être. Qu’elle ne supportait pas le visage de son fils qui lui ressemblait autant. Ce soir-là, Slaine n’a rien dit. Il lui a simplement souri et l’a portée jusque dans son lit, la bordant avec douceur. Ce n’est que lorsqu’il est allé dans son lit qu’il s’est mis à pleurer silencieusement. Le lendemain, il a agi comme si de rien été, sa mère ayant oublié, lui, faisant comme s’il n’avait rien entendu.

05/1541 Slaine a 13 ans et va à Ios pour faire les 6 mois d’enseignements. Sa mère a eu du mal à le laisser partir, mais, par expérience, elle savait que cela lui ferait du bien. Et elle avait bien raison, il n’a aucun mal à se faire des amis et là-bas, il y a créé des souvenirs doux et joyeux auxquels il tient. Même si ce qu'il a appris là-bas ne l'a pas vraiment intéressé, voir de nouvelles choses et faire des rencontres fut plus que plaisant.

12/12/1542 Alors que Slaine faisait une sieste, un bruit le réveille en sursaut. Il a l’impression d’entendre des voix. Des meubles qui se cassent. Intrigué et quelque peu effrayé, il va dans le salon découvrant alors l’horreur de la scène. Sa mère se fait trancher la gorge par des soldats alors qu’un homme aux allures de noble, aux cheveux bruns et aux yeux bleus, semble étonné de la présence du jeune garçon. Slaine ne comprend pas la situation au début... Ce n'est que lorsque tout devient claire qu'il hurle et essaye de l'atteindre néanmoins on l'attrape et on l’emmène de force auprès de ce noble qui dit être son père.

12-13/12/1542 Slaine se retrouve avec cet inconnu dont il ne connaît pas le nom tandis que ce dernier lui dit que sa mère méritait la mort. Il y a plusieurs années, elle est devenue sa femme, été forcée d’aller dans son lit et elle a tué plusieurs personnes avant de s’échapper. Elle a changé de nom, essayé de changer le plus possible son apparence et elle est partie assez loin abandonnant sa famille et ses responsabilités. Slaine reste sous le choc alors que son père affirme qu’elle aurait peut-être pu vivre plus longtemps si elle ne s’était pas débattu lorsqu’il est entré dans votre maison. Qu’elle aurait pu vivre libre un peu plus longtemps, si la chance avait été de son côté et qu’ils ne s’étaient jamais croisés à Ellium. C’est après lui avoir raconté cette terrible histoire, Slaine est jeté dans la rue, avec quelques pièces, abandonné à son sort. On lui a privé de sa maison. Privé de sa mère. Et son père, lui, n'avait pas eu la foi de le tuer de lui-même tout comme il ne voulait pas d’un gamin comme lui pour souiller sa maison. Seul, il est perdu, ne sachant pas où aller, par où commencer. La seule chose qui persistait, c’était cet étrange sentiment, cette haine qu’il avait ressenti alors qu’il venait de goûter au sol, que tous ses souvenirs se mélangeaient, que la vision morbide de la mort d’un être si cher le hantait. Alors avec l'argent qu'il avait, il a quitté Ellium, ne souhaitant pas resté dans une ville qui lui donnait envie de vomir.

01/1543 Slaine est pris par des pensées néfastes, savoir qu'il n'avait pas été désirer, que sa mère a été forcée de l'avoir et que les mots qu'il avait entendu à 11 ans étaient vrais.. Tout cela ne faisait que le tourmenter, il se demandait s'il devait essayer de se battre mais sans réponse claire, c'est son instinct qui avait repris le dessus.

06/1543 Slaine est à Argos depuis quelques temps il est dévasté et n’arrive à survivre que grâce à des âmes charitables qui passent dans la rue ou quand une taverne/un bar par pitié, accepte de lui offrir à manger et un endroit où loger en échange de ses services.

07/1543 Toujours dans la pauvreté, un jour, il fera la rencontre d’un noble qui semble particulièrement intéressé par lui. Ce dernier est un habitué du bar où il travaille et essaye toujours d’avoir des conversations avec lui. Slaine garde en rancœur la noblesse à cause de son père et il ne s’est toujours pas remis du décès de sa mère, néanmoins, pour ne pas l’offenser et causer des problèmes à son patron, il fait tout pour rester calme. Ce noble proposera un jour à Slaine d’être embauché en tant que servant chez lui, malgré l’offre plutôt alléchante, il refuse catégoriquement. Ce n’est que le lendemain qu’il sera renvoyé du bar, n’ayant nulle part où aller, encore une fois. Mais ce fameux habitué le retrouve et lui offre un lit, un repas et un nouveau boulot. Plus en état de décliner son offre, Slaine se retrouve à servir le noble, comprenant qu’il n’avait pas vraiment le choix. Que sinon il en subirait les conséquences.

1545 Slaine le sait, il a perdu sa liberté. Parfois, on lui demande des services qu’il n’a clairement pas envie d’exécuter. Il est forcé à faire des choses qui le brise petit à petit mentalement, des choses dont il préférerait ne pas en parler. Lorsqu'il désobéissait ou qu'il essayait de s'enfuir, il subissait toujours la même punition... Slaine était obligé de supporter les sautes d’humeur du noble or, ce dernier devenait parfois profondément violent, parfois extrêmement doux pour essayer d’amadouer l’adolescent. La haine de Slaine grandit de plus en plus chaque jour. Il sent que quelque chose déraille dans sa tête. Il a cessé de sourire. Il sent un sombre désir l’habiter. Celui-ci devient plus clair au fils des jours. Il ne cesse de devenir plus fort, plus omniprésent.

1546 Alors que Slaine a 18 ans, et qu'il est dans la chambre du noble, un évènement fait que Slaine pète les plombs, il s’est débattu et a utilisé un vase à côté. Ses mains ont attrapés le cou de son bourreau et ont serré jusqu’à ce que la vie vienne s’échapper du corps de sa victime. Lorsque son « maître » n’était devenu qu’un cadavre, Slaine n’a pu empêcher un sourire sur son visage. Il avait l’impression de connaître une libération. Un plaisir malsain qu’il ne peut s’empêcher d’éprouver. Ce soir-là, il est allé chercher un couteau dans la cuisine et a massacré toutes les personnes présentes. Que ce soit l’une des maîtresses, les servantes ou le majordome, s’ils étaient d’origine plus ou moins nobles, il les tuaient sans hésiter. Les autres étaient enfin libres, mais Slaine ne voulait pas de témoin, alors il les a menacés… Ou poignardés lorsque cela n’était pas assez. Slaine a changé de vêtements, quitté les lieux, il a quitté Argos, silencieusement, en étant l’homme le plus satisfait du monde.

1549 Slaine est resté discret. Il a voyagé à travers le pays, souvent sur le chemin, il s’entraînait avec une dague qu’il avait piquée sur un cadavre. Il survivait grâce aux moyens qu’il connaissait, mais il ne se laissa plus jamais, approché par un noble. Il était même profondément difficile pour lui de retenir ses intentions meurtrières. Pour lui, ils étaient tous dans la même case : des êtres abjects, hypocrites et qui méritaient de crever, de souffrir comme sa mère et lui. Mais il avait besoin de répandre du sang. Il en avait terriblement besoin. Slaine avait des compétences en tant que combattant, mais il ne les avait jamais vraiment utilisés, ou alors ce n’étaient que des faibles qu’il avait eu face à lui… Slaine ne pouvait que douter de ses capacités mais malgré tout, il a essayé de se lancer en tant que mercenaire. Ce fut plus difficile qu’il ne l’aurait cru… Cependant, sur son chemin, il finira par rencontrer un homme nommé Isaac. Et cette rencontre a définitivement changé sa vie.

1550 Le monde avait connu de grands changements et de grandes catastrophes. Si cela pouvait buter quelques nobles, cela lui convenait, mais, Slaine n’aimait pas vraiment que cela affecte les innocents. Pour avoir vécu dans la misère, il éprouvait beaucoup d’affection pour la petite population. Mais… À la fois, ces événements permettaient aux Beasts d’avoir encore plus d’argent… Slaine était heureux auprès de cette nouvelle famille, il se sentait beaucoup mieux. Il avait ranimé auprès d’eux des plaisirs, des émotions qu’il croyait avoir oubliés, il a découverts des nouvelles choses, mais, son cœur était toujours teint d’un noir profond. Un noir qui se voyait dans ses combats, qui faisait de lui, une bête digne de ce nom.

08/1551 Lors du festival d’Ios, le campement des Beasts n’était pas loin de la ville, et c’est accompagné de plusieurs de ses compagnons que Slaine était allé découvrir les festivités. Il s’est amusé là-bas, il a ri, bu et chanter. Mais il se souvient très bien de la tempête venue s’abattre sur eux. Slaine a vu deux de ses camarades mourir. Deux membres de sa famille, mourir encore une fois sous ses yeux. Impuissant, il a été forcé d’aller se réfugier, attendant que la tornade s’évapore. Lorsque ce fut le cas, il s’est précipité sans attendre une seconde pour retourner à l’endroit où il avait quitté ses amis. En voyant les débris et le sang, Slaine n’a pu retenir ses larmes, il s’est écroulé, se demandant pourquoi à chaque fois, il était obligé de perdre ce qui lui était le plus précieux. Pourquoi il ne pouvait pas protéger les gens qui lui sont chers. Pourquoi ça devait toujours se passer de cette manière. Un soir terrible où il fut difficile de sécher les larmes du jeune homme…

Armes dague, arc

Sous ses airs adorables, Slaine est un très bon combattant, qui s’entraîne durement chaque jour. S’il est mercenaire, sa façon de combattre est plus digne d’un assassin. La dague ne lui va que trop bien, et son sadisme, sa haine, ne font que ressortir dans ses attaques. Il a plus de force que l’on ne le croirait, et, même lorsqu’on le connaît, il est toujours surprenant de le voir assaillir son ennemi le sourire aux lèvres alors qu’il est recouvert de sang.

Dieu(x) prié(s)Slaine n'est pas très croyant, s'il a conscience que les Dieux ont véritablement existés, il ne prie pas. Il n'éprouve aucune loyauté envers eux. Aucune admiration à part peut-être pour l'un deux... Boktet, tout simplement parce que Slaine adore l'eau, en particulier, la mer. Il n'est pas en adoration, mais, il a un peu plus de respect pour elle.

Vœu(x) S’il le pouvait, Slaine aurait plus que tout souhaité faire revivre sa mère mais il sait parfaitement que cela est impossible. Que ce n’est probablement pas la chose à faire. Alors quel vœu les Dieux pourraient lui accorder ? Slaine se bat pour les plus pauvres, il aimerait rendre égaux les gens, montrer au monde que la souffrance des roturiers est présente. Que des actes immondes ont lieus partout dans le monde et que l’hypocrisie des nobles existe réellement. Il veut montrer qu’il existe des Hommes dont on a pris leur fierté et leur liberté. Il souhaite aider ces personnes, plus que tout.

Mais, une part de lui, la plus égoïste, aimerait simplement avoir une réponse à une question qui le hante depuis si longtemps. Slaine veut juste savoir s’il mérite de vivre ou non. C’est un souhait minable, qu’il met de côté, mais, même s’il n’est pas un fervent des Dieux, il a tendance à croire que leur réponse sera l’ultime vérité. Que cela arrêtera définitivement ce tourment qu’il a depuis des années.

Phobie(s) Slaine a extrêmement peur de perdre ses proches. Il a peur d'être privé de liberté, plus que tout il ne supporte pas être enchaîné. Lorsqu'il voit des chaînes, il perd complètement ses moyens et se retient pour ne pas tout trancher autour de lui. Il a aussi une grande peur des rats et des souris, ces bestioles le répugnent au plus au point.

Pseudo & âge Mandarine, 20 ans

Où as-tu connu le forum ? je me demande bien comment...

jvm

TW : les mêmes que Oz

Kaedehara & Lykos

par Invité 19/10/22, 08:35 am

La bouille de ton perso est beaucoup trop mims (touken ranbuuu)

Trop hâte d'en savoir plus sur son perso, re-bienvenu à toi Slaine || Eclipse ◐ 1397883044

par **Geb Ramses** 19/10/22, 10:38 am

K-Kawaii... Slaine || Eclipse ◐ 1397883044

Je l'aime déjà ok ?

par **Isaac Caïus** 19/10/22, 12:11 pm

PTDRRR CE MEME GEB je me suis étouffé !!!

rebienvenue avec le bb pirate omg ! hâte de le voir évoluer ici et puis, Isaac daddy va prendre soin de lui tkt

finis viiiiite qu'on rp

par Invité 19/10/22, 06:26 pm

Bienvenue !

par Invité 19/10/22, 06:31 pm

Un sacré personnage avec du potentiel, j'ai hâte d'en lire davantage !
Rebienvenue sur le forum, bon courage. Slaine || Eclipse ◐ 1397883044

par **Vaidurya L. Nagaraja** 31/10/22, 04:10 pm

Aaaaah vous êtes tous adorables Slaine || Eclipse ◐ 167540346

Merci de votre accueil ! Et j'espère que le petit Slaine vous plaira Slaine || Eclipse ◐ 1397883044

(ce meme Geb me fumera toujours autant mdrr)

par **Esprit Divin** 02/11/22, 11:18 am

Passage d'Akielos

Sa Parole Divine (Lykos)
Me voilà donc en pls après lecture de ta fiche. J'ai envie d'écrire seulement

M U S T . P R O T E C T

parce que c'est tout ce qu'il mérite.
J'ai tout aimé. La qualité de ta plume, comme toujours. Je ne me lasse pas.
Ton histoire est quand même longue mais c'est si fluide, si agréable à lire ... Waw.

Par contre, clairement, tu aurais pu éviter de dire que Slaine a assisté aux morts des 2 Beasts Slaine || Eclipse ◐ 3580323013

t'es vraiment trop cruelle avec lui, yametekudastop :kill:

Bref, je te valide. N'oublie pas de passer dans le sujet des DC, d'ajouter ta bannière de faible. Et ton sprite ... arrivera quand Lance le dessinera ou si tu veux le faire (rapidement ... t'en as déjà 2 à faire hein.)

g de sombres projets pour les beasts. j'espère que Slaine ne finira pas par détester Isaac ... bref. j'ai un truc à vous proposer mes petits, j'arrive tt de suite !

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Slaine Vandrer

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