Sous les lambris célestes du firmament, où l’azur semble s’étirer jusqu’aux confins du rêve, le soleil d’été, que d’aucuns oseraient qualifier d’immuable, déployait avec une lente majesté sa chevelure d’or, éclatant de mille reflets sous une robe d’opale, mêlée de bleu céruléen. Mais en dessous, la terre elle-même s’éveillait, non pas dans la langueur d’un matin encore balbutiant, mais avec une ferveur qui n’avait d’égale que l’importance du devoir en marche. Le camp, vaste et hétéroclite, bourdonnait déjà d’une vie foisonnante, comme un fourmillement incessant défiant la quiétude apparente des cieux encore embrumés par un long sommeil. Les visages tannés par le désert, les étoffes bariolées des nomades, tout ici portait la marque d’un grand périple, celui d’une caravane en route depuis six jours, traçant sa route lente depuis la capitale du royaume.
Trois cents chameaux, peut-être plus, peut-être moins, ployaient sous le poids de leurs fardeaux, avançant avec cette patience infinie propre aux bêtes des dunes. Ce convoi, dont on murmurait qu’il arrachait aux greniers à la couronne une part considérable de ses richesses, traversait ainsi les plaines arides et les vallons poussiéreux, sa destination lointaine : le port de Canope, ultime bastion à l’est du Zabcia. Le cortège semblait s’étendre à l’infini, comme une veine de vie serpentant à travers une terre désertée par l’eau et le souffle des hommes. Et dans cet espace brûlé par les feux du ciel, chaque pas, chaque souffle du vent sur la toile des tentes, racontait la grande histoire des hommes en marche, défiant l’éternité sous l’œil imperturbable des astres.
Depuis l'exode contraint des autres nations vers les terres sacrées d'Akielos, l’archevêché, tout-puissant autrefois, commença à fléchir sous le poids écrasant de l’adversité. Ce qui d'abord n’était qu’un léger vacillement se mua bientôt, mois après mois, en une crise profonde, une disette inévitable. La pression démographique, hors du commun et totalement étrangère à la quiétude ordinaire de ces terres, pesa lourdement sur les ressources, jusqu'à les tarir peu à peu. Alors, la nature généreuse des Akielois, leur bienveillance innée qui semblait jaillir comme l’eau vive d’une source éternelle, s'assécha, frappée par les vents desséchants de la nécessité. Et dans ce terreau appauvri, l’égoïsme, semblable à un ver hideux et rongeur, s'insinua dans le cœur des hommes, attisant un repli communautaire de plus en plus proche de la haine, cette xénophobie rampante qui, tel un brasier mal éteint, couvait sous les cendres.
Les efforts du Saint-Siège, pourtant prodigieux, s’avérèrent insuffisants face à la détresse grandissante. On distribuait, on nourrissait, on priait, mais rien ne semblait pouvoir endiguer l’inexorable. C'est alors, sous l'impulsion désespérée de l'Archevêque, que l’appel fut lancé aux autres nations, un appel à la solidarité, à la fraternité, pour secourir ce peuple en proie à la misère. Si, dans les premiers temps, l'entraide se manifesta avec une certaine fluidité, sans heurt, la situation s’altéra peu à peu. Les mois s’égrenaient, et la générosité initiale des diverses corporations se fit plus rare, plus comptée. Les Djinns, marchands au flair légendaire, perçurent rapidement dans ce chaos une opportunité rare de gonfler leurs coffres. Eux qui voyaient dans chaque crise une chance de profit, se préparèrent à exploiter la situation. Chape-chute, voilà ce qu’ils cherchaient, la clé d’un enrichissement certain.
Si l’on attendait d’eux des largesses, ils en exigeaient d’autant plus en retour de la part de la théocratie d’Akielos, cette terre fière de ses trésors scintillants d’or et d’argent. Mais leur avidité ne s'arrêtait pas là. S'ils n'obtenaient pas ce qu'ils réclamaient, ils étaient prêts à ralentir, voire à couper net les approvisionnements vitaux. Car les Djinns étaient des maîtres dans l’art du commerce et de la manipulation des prix ; tels des rapaces survolant un champ de bataille, ils savaient que la faim, la soif et la pénurie étaient des armes plus redoutables que la plus acérée des épées.
Consciente de l’inflexibilité croissante des marchands, la famille royale se résigna à entamer des pourparlers délicats avec la guilde des commerçants, qui dominait cette corporation avec une poigne de fer. La guilde, à la fois rétive et subtilement retorse, justifiait ses réticences en invoquant la nécessité de d’abord pourvoir aux besoins du peuple djinn, dont les vivres s’amenuisaient, notamment en raison du siège que subissait la capitale, et en soulignant la menace qui pesait sur la sécurité des routes commerciales. Depuis que les voies officielles avaient été coupées par les hordes de monstres qui infestaient les régions de Khor et Nilyx, les convois avaient reçu l’interdiction de les traverser. Malgré cela, la famille royale, soucieuse de prouver sa bonne foi, avait pris l’initiative de garantir la protection des caravanes des marchands consentants à ravitailler la théocratie. Cependant, même cet acte de noblesse ne suffisait pas à apaiser l’avarice des puissants magnats du commerce djinn, dont l’appât du gain semblait inextinguible.
Face à cette impasse, la couronne confia une mission capitale au comte d’Amritsar, homme d’influence et de pragmatisme, qui devait veiller à la sécurité du transport des précieuses marchandises. Mais sa tâche ne s’arrêtait pas là. Il lui était également demandé d’user de ses talents diplomatiques pour rallier à sa cause le plus grand nombre possible de marchands qu’il croiserait en chemin, avec pour point d’orgue la ville de Canope, devenue véritable carrefour des échanges commerciaux. Ce n’était en rien une sinécure : Amritsar n’était pas étranger aux luttes de pouvoir avec les hyènes de Naucratis, ces commerçants rusés et impitoyables, dont il avait maintes fois éprouvé la cupidité vorace.
Ainsi, Surya se retrouva, bon gré mal gré, à mener cette vaste cohorte de marchands et de voyageurs d’un caravansérail à l’autre, à traverser les étendues arides et infinies des déserts pétrés de regs et les mers mouvantes des ergs sablonneux. La caravane formait un conglomérat hétéroclite : sous son commandement, un contingent de soldats du royaume, vaillants et endurcis, accompagnait une multitude de commerçants aux allures pressées, flanqués de leurs palefreniers. À leurs côtés, des Nomades au savoir ancestral, maîtres incontestés des arcanes désertiques, traçaient les meilleurs itinéraires à travers les dunes de Zabcia. Parmi eux se glissaient aussi des membres de la Latreia. L’un de ses représentants avait particulièrement attiré l’attention durant les premiers jours du périple.
Léonore, en dépit de sa petite stature, s’était vite imposée comme une véritable tornade verbale, une tempête de mots dans un désert de silence. Là où la caravane se mouvait dans un mutisme pesant, peut-être pour préserver chaque goutte de salive, chaque souffle précieux sous l’ardente fournaise du soleil, elle, la chevaleresse-chercheuse, n’avait de cesse de bavarder, tel un roquet clabaudant incapable de se taire. Sa voix perçait les conversations discrètes et les murmures du vent, étourdissant ses compagnons de ses antiennes répétées, ses jérémiades sans fin. Les hommes, trop épuisés pour la contrarier, n’avaient d’autre choix que d’endurer ce flot ininterrompu de paroles, comme on endurait les baisers suffocants du sirocco.
Ce jour-là, la caravane s’étira avec lenteur vers la rive septentrionale du grand fleuve Maghara, obéissant aux conseils avisés des Nomades dont la sagesse millénaire s'était forgée sous le joug implacable du soleil et des dunes. Il fallait éviter à tout prix la rencontre redoutée avec les vers de sable, ces colosses du désert, qui pouvaient anéantir toute une cohorte d’hommes et de bêtes. Le prochain point de repos était loin, perdu dans l’horizon infini, et la caravane se devait de choisir avec soin chaque chemin, chaque détour, car ici, l’erreur coûtait cher.
À mesure que l’on approchait du Maghara, le paysage se métamorphosait peu à peu. Contrastant avec la côte orientale de Zabcia, terre stérile et dénudée, où la désolation régnait en maîtresse, offrant seulement au regard fatigué une enfilade monotone de baies solitaires et de caps décharnés, les rives de ce fleuve paraissaient comme un paradis inattendu. Là où le désert était tout d’or et de poussière, les terres autour du Maghara révélaient une richesse insoupçonnée. Des champs s’étendaient, parés d’un vert éclatant, nourris par les eaux généreuses du fleuve, offrant une vision de vie et d’abondance dans ce monde de pénurie. Les trésors virides des cultures contrastaient vivement avec la mer de sable environnante, comme si la nature elle-même avait décidé de défier l’aridité en déployant ici toute sa verdure.
À vau-l'eau, le regard pouvait parfois s’égarer de l’autre côté du fleuve, où les oueds se jetaient mollement dans les bras du Maghara, témoins muets de la violence passée des crues. Ces rivières fantomatiques, nées des tempêtes rares, laissaient dans leur sillage des cluses mortes, vestiges silencieux d’un temps où les eaux déchaînées modelaient encore ces terres.
Soudain, des cris déchirèrent l'air lourd du désert, et en un instant, un reptile volant, immense et majestueux, fendit l'horizon, apparaissant dans le champ de vision de la caravane. La panique, telle une vague irrépressible, s'empara immédiatement de la majorité du convoi. Comment leur en vouloir ? Ils n’étaient pas des soldats, après tout. Des marchands, des palefreniers, des hommes de l'ombre habitués à la sécurité relative des routes commerciales, et non aux dangers des cieux. Leur cœur battait la chamade, leurs regards se tournaient frénétiquement en quête d’un abri inexistant. Mais au milieu de ce chaos, d’un simple mouvement de la main, le Lion d'albâtre rétablit l’ordre parmi ses soldats. Disciplinés et entraînés, ils se mirent instantanément en position, arcs bandés, prêts à tirer sur l’intrus qui venait de se déclarer avec une arrogance flagrante.
Ce cavalier n'était cependant pas un ennemi ordinaire. Même à cette distance, son accent trahissait ses origines étrangères. Et plus surprenant encore, il chevauchait une wyverne, habituellement réservée aux forces militaires de Djinn. Quelque chose clochait. Il était impensable qu'un simple mercenaire puisse se retrouver en possession d'une telle monture, à moins que l'on eût corrompu un officier de l’armée djinn. L’idée se fraya un chemin dans l’esprit du comte comme un serpent dans les hautes herbes : la situation était plus grave qu'il n'y paraissait.
Le danger se rapprochait. Derrière eux, le fleuve Maghara étendait ses eaux sombres, coupant toute retraite possible. Devant, l'adversaire, bien que moins nombreux, semblait prêt à en découdre, et ses intentions n'avaient rien de pacifique. Céder aux exigences de ces spadassins n'était pas une option. Le succès de cette mission, et avec lui, l'avenir des négociations avec la guilde des commerçants, était en jeu. L’alternative ? Le combat. Et il n'y avait guère de temps pour hésiter.
Le chef des mercenaires, perché sur sa wyverne, éructait ses menaces avec une assurance qui laissait peu de place au doute. Tout portait à croire que cette embuscade avait été minutieusement préparée. Mais peut-être bluffait-il. Peut-être qu'il exagérait la force de son bataillon. Quoi qu’il en soit, malgré l'infériorité numérique des mercenaires, leur position ne serait pas facile à prendre d'assaut. L’officier supérieur, tout en écoutant les paroles pleines de témérité de Léonore, se concentra. Dans son esprit, la solution se dessina clairement : la meilleure chance de renverser la situation était d'abattre la tête pensante du groupe. Si ce cavalier wyverne tombait, son bataillon se disperserait, décapité et impuissant.
D'un geste brusque de la main, Surya ordonna à ses archers de bander leurs arcs. Sans plus attendre, une pluie de flèches jaillit dans le ciel, créant un nuage mortel qui s’abattit en direction des mercenaires. Dans leur malchance, ces derniers avaient commis une erreur fatale : ils s’étaient positionnés sur une dune. Terrain traître, instable, où chaque mouvement pouvait s’avérer aussi dangereux qu’une épée affûtée. Le sol meuble et imprévisible rendait les montures nerveuses, et sous cette rafale de flèches, le chaos s'empara du camp ennemi.
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Léonore Laskari
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Akielos
Jamais je n’ai aimé le désert. Depuis mon premier voyage en Djinn - qui remonte, ah, ma foi ! Si loin, déjà, que toutes ces insouciantes pérégrinations, si loin le temps de l’innocence et de la paix en Cheldis ! - et ma première rencontre avec les interminables ergs de Zabica et leur horizon tout de sable et de ciel ardent, je crains de porter en moi un désamour immense à l'encontre de ces paysages pourtant si spectaculaires, et si singuliers, et si affreusement secs, et si épouvantablement arides. Quelle horreur, en vérité, que le désert. Tout ne s’y définit que par le manque - de pluie, d’eau, d’arbres, de fleurs, et tout bonnement de gens ! - et le creux qu’il laisse dans l’âme, et seuls ne s’y trouvent que serpents, scorpions, mirages et vieilles ruines (pour lesquelles j’entretiens toutefois un faible, je l’avoue !), si bien que l’on se navre encore et toujours d’apprendre la mort de quelques aventuriers au creux d'obscures vallées ensablées ou entre deux dunes hautes comme des collines. Et, invariablement, l’on s’en étonne - à Akielos, du moins - car toujours l’on se demande : pourquoi ? Pourquoi s’être jeté à corps perdu dans cet enfer à ciel ouvert, pourquoi s’être rué dans les bras de la mort faite poussière ? J’en mets ma main à couper : lorsque les Dieux créèrent le désert, ce fut le jour de leur plus grande colère ! Et, leur ire céleste, je la ressens, là, sur mes cheveux en feu, sur ma peau brûlée à vif, sur mes yeux écorchés par le soleil, et en ma gorge à l’agonie, mendiant la moindre goutte d’eau que je m’ose à daigner lui accorder, tandis que le piteux état de ma gourde - toujours plus vide, et toujours plus tiède - menace de me tirer le peu de larmes que mon corps puisse encore se permettre de laisser couler.
Je retiens une poignée de jurons tandis que j’arrache une dernière gorgée - si mince, hélas - à mon outre pourtant déjà si maigre, puis la remets à ma ceinture sans entrain. D’un blatèrement, ma monture déclame toute sa compassion à mon égard - ou peut-être se plaint-elle, qui sait. J’aime encore moins les chameaux que les canassons, et leurs cris me sortent autant par les oreilles que le soleil immole mes pupilles. J’apprécie d’autant moins celui que l’on m’a confié qu’il s’agit, manifestement, du plus petit de toute la caravane ; et je ne peux m’empêcher d’y déceler comme une sorte de subreptice camouflet à mon encontre, comme un rappel moqueur à ma propre stature - modeste, certes, mais en rien aussi ridicule que cet espèce de gros chamelon mal dégrossi. Un soupir d’agacement m’échappe, et mon regard se perd, las, entre les dunes de Zabcia.
Voilà six jours que nous sommes partis d’Heliopolis, depuis son port d’outre-rive jouxtant la part septentrionale du détroit, et que notre convoi se démène cahin-caha vers l’est en suivant la rive du Maghara ; en direction d’un quelconque port dont j’ai déjà oublié le nom, et devant nous ramener chez moi, à Yrsaïl. Et, six jours durant, nous ne connûmes rien d’autre que l’ennui le plus mortel, le soleil de plomb, la chaleur cuisante, les fruits et la viande séchés, le pain rassis, et les cris comme l’odeur des chameaux, encore et encore. Et, bien entendu, le doux concert de mes râlements, auxquels presque plus personne ne s’ose à rétorquer quoique ce soit. Car en vérité, que me répondre ? La présente situation est plus-que-complètement-absurde, et encore une fois, je me trouve soufflée et consternée de constater que la Latreia, la dynastie Ramses et moi-même se plient si bassement aux calculs de maudites castes marchandes et aux plus viles lois et manipulations du marché. Et, bon sang, j’eus beau me plaindre de la folie de notre itinéraire désertique, et même plaidé pour lancer un procès en assemblée publique, à l’akieloise, à l’encontre des grosses pontes des flottes marchandes d’Heliopolis, pour qu'ils concèdent de nous livrer un navire au nom de la Très Sainte Latreia ; comme de coutume, l’on ne m’écoute guère ! Et bien, voilà le résultat ! Presque une semaine entière à cravacher dans le désert ! Et, visiblement, tout le monde s’en accommode peu ou prou, sauf moi !
Saisie d’une poussée de colère, je clos et masse mes paupières du plat de mes deux paumes. Tss, je suppose que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même ! C’est moi qui me suis portée volontaire pour représenter l’Erevnitis auprès des Ramses, moi qui me suis avancée pour décrocher une audience avec le prince Tarek, et, fatalement, une mission de ce genre me serait sans conteste tombée sur le râble un jour ou l'autre. J’aurais pu m’en douter … C'est donc sans surprise aucune, que j'aurais dû accueillir la nouvelle ; celle d'il y a une quinzaine de jours, lorsque mes supérieurs me dépêchèrent au royaume de Djinn afin de prêter main-forte aux Ramses dans leurs négociations avec les guildes marchandes d’Heliopolis ; devenues excessivement avares et rétives quant au bon ravitaillement de la Théocratie - pourtant l’hôte d’une immense part d’un peuple de Cheldis en proie aux plus grands tourments. C’est que Akielos - en pleine crise frumentaire de par ses récoltes somme toute médiocres d’une part, et un excédent de surpopulation et de densification massive des villes depuis les évènements de Varenne d’autre part - ne parvient qu’à grand-peine à subvenir aux besoins de tous ceux vivant présentement sur son sol, et nécessite l’annone des autres contrées de Cheldis en état de nous faire parvenir grains, céréales, pain, sel, viandes, poissons, mais aussi tissus, bois, fer, bronze, or ; bref, tout ce qui est utile au maintien fonctionnel de notre sainte Théocratie. Et c’est ainsi qu’en ces temps de crise, les marchands - tiens donc ! - de Héliopolis se décidèrent, soudainement quoique très profitablement, à organiser quelque rétention de leurs livraisons ainsi que des hausses faramineuses du prix de leurs denrées, sous prétexte de la raréfaction de ces dernières. Quel hasard ! Les greniers de Djinn, pleins à craquer selon les propos des officiers royaux au ravitaillement, seraient donc soudainement vides, tandis qu’une immense part du royaume serait dépeuplée et leurs gens réfugiés à Akielos ? Quel étrange phénomène !
M’est avis - et est avis de tout le monde de sensé - qu’il s’agit là ni plus ni moins qu’une très éhontée, très grossière et très affreuse spéculation ! Une spéculation morbide, sur la faim, le désespoir, et la générosité aveugle et débordante de la Sainte Latreia ! Une spéculation égoïste et pécheresse, en cette ère de chaos et de douleur ! Des foutus spéculateurs ! Des pendards, des bandits, rien de plus ! Et que fait-on des spéculateurs ? Du temps de la Dictature, on leur aurait coupé les mains et la langue, puis pendus par les pieds jusqu’à ce que mort s’ensuive ; mais, ah, aux temps modernes, on leur envoie une délégation pour négocier des termes convenables visant à satisfaire les deux parties. Incroyable ! A titre personnel, il m’est déjà inconcevable que la Théocratie s’abaisse à négocier et payer pour des ressources lui revenant moralement de droit, tant la Latreia se révèle - une fois encore - être la seule institution de Cheldis sachant mettre le bien commun de tous au dessus de toute autre chose. Mais alors, oser adresser la parole à ces profiteurs de chaos et recueillir leurs propos rapaces tandis que l’on devrait purement et simplement les mettre au cachot ou au billot, cela me dépasse ! Mais, soit ! Ce n’est pas moi aux commandes, et dans le cadre de cette bien douteuse expédition, il semblait, certes, fort approprié d’envoyer à la rencontre de ces foutus négociants quelques bons et vertueux membres de la Latreia ; pour leur rappeler le bon souvenir de Sa Sainteté comme le regard attentif des Dieux, et les exciter à remplir de nouveau (d’aucuns diraient même : sans doute pour la première fois !) leurs devoirs de croyants.
Mais, voilà, fallait-il vraiment que ce soit moi ? Moi, et quelques autres certes : une demi-douzaine de chevaliers, presque tous du Naos - pas bien bavards, et pas bien aimables - et un gamin tout timide la Sotiras, auquel je suis hautement redevable tant il me rassasie en menthe (pour fourvoyer mes papilles d’une quelconque illusion de fraicheur) et en camomille (pour faire taire mes foutus maux de tête). Mais aux tables des négociations, il n’y eut que moi pour causer au nom de la Latreia, et je doute quelque peu de l’éloquence de mes propos durant notre entretien en compagnie des ploutocrates de Héliopolis. Sans les avoir totalement insultés, je crois en avoir froissé plus d’un, et, fort honnêtement, je n’en ai cure, voire même en tire une certaine satisfaction. Je crains cependant que leur courroux ne nous ait été un zeste préjudiciable : s’ils concédèrent et réaffirmèrent de nouveau les libertés individuelles des marchands de la guilde, devant nous et en prêtant serment devant les Dieux, nous découvrîmes bien assez vite que l’immense majorité des grands commerçants de la capitale se refusèrent à commercer avec la Théocratie. D’aucuns (c'est à dire moi !) subodorèrent immédiatement quelques pressions et menaces internes au sein de la guilde … Par chance - si l’on peut appeler ça une chance - un regroupement de négociants originaires de Canope acceptèrent timidement de livrer leurs marchandises en Akielos à des prix convenables, sous condition que l’on protège leur caravane des éventuels dangers tapis dans le désert de Zabcia et que l’on rejoigne leurs navires, sis sur la côte nord-est du royaume.
Et, damnés soit-on, nous acceptâmes. Enfin, “nous”, le terme est bien trop inclusif, toute réflexion faite. Les envoyés des Ramses acceptèrent : quelques dignitaires dépêchés par la Couronne, qui nous entraînèrent dans cette interminable corvée. Des officiers royaux, en majorité, pas bien vaillants et plus experts en comptabilité qu’en escrime - à l’exception notable du comte Kaurava, dont on ne tait jamais l’éloge de ses capacités martiales. Et, de fait, voilà où nous en sommes. Environ quatre-vingt clampins, dont un bon tiers ne sait manier que le boulier et la balance de change, serpentant entre des dunes immenses sur des chemins invisibles, guidés par quatre ou cinq Nomades on-ne-peut-plus taciturnes ; les bottes pleines de sable, les nerfs en bouillie et les derrières en compote. J’aurais mieux fait de me porter pâle le jour du départ d'Yrsaïl, et rester dans les draps à me faire pouponner par Irène …
Soudain, des cris. En nombre.
Immédiatement, j'écarquille les yeux, et ma main se porte avec hâte au pommeau de mon épée. Une grande agitation parcourt brutalement la caravane, et mon propre chameau se met à beugler et s’agiter ; vraisemblablement aussi confus et désorienté que moi. Je balaie précipitamment la scène du regard : coincé entre une dune aussi haute que le mât d’un galion et la rive septentrionale du Maghara, le convoi s’est interrompu dans sa marche, et les chameaux affublés de marchandises - deux cent bêtes environ - s’affolent tandis que les caravaniers peinent à les tenir en respect. Lorsque je lève le menton, je comprends immédiatement la cause de leur détresse. Au-dessus de nous, une wyverne écarlate décrit des cercles voraces. Juché sur son dos, un cavalier en cuirasse décrit de larges moulinets à l’aide d’un grand fauchon ; reflétant cruellement les éclats du soleil sur mes rétines. Saloperie !
-Wyverne ! Hèle un de nos guides Nomade tout à l’avant du convoi. Aux armes, tous !
La panique s’empare aussitôt des marchands qui se ruent vers autant d’arbalètes, de piques ou de sabres que, indubitablement, ils ne savent que manier qu’à grand-peine, ou en théorie, ou simplement dans leurs rêves. Plus prestes et adroits se démontrent les soldats Djinn accompagnant la délégation des Ramses : déjà regroupés et placés en bon ordre, fantassins pieds à terre et armes au clair, et archers à l'affût d’un tir à décocher à la wyverne ou à son fichu cavalier ; l’on subodore aisément toute la discipline militaire dont découle leur apparent sang-froid, mais aussi le vraisemblable poids de leur expérience dans les affrontements sur des terrains aussi arides. Je ne puis en dire autant de mes camarades de chevalerie et de moi-même … Je hisse également hors de son fourreau ma fidèle épée bâtarde, et aperçoit du coin de l’œil mes compagnons du Naos se saisir de leurs lances et pousser quelques jurons. Le petit gars de la Sotiras, blême comme un linge neuf, tient quant à lui à bout de bras une rapière flambant neuve qui révèle, hélas, toute l’ampleur de sa bleusaille …
La wyverne pousse un cri caverneux, puis, balayant les sables de ses puissantes ailes, se pose au sommet de la dune ; à une quinzaine de mètres de distance de nous, et moitié de moins de hauteur. Je peste en silence lorsque je constate, rapidement, l’escarpement de la pente sableuse nous séparant. Je me verrais déjà mal la descendre sans me casser la figure, alors la grimper … !
-Allez, allez, on s’arrête, on s’arrête ! Nous hurle le cavalier de sa voix de crécelle, avec un fort accent que je ne parviens guère à remettre - pas de Djinn, tout du moins … Le premier qui tire la moindre flèche, il perd la tête !
Et, comme pour appuyer ses propos, une nuée de silhouettes vient alors, une par une, montée ou à pied, le seconder. Quatre, cinq, six. Puis une douzaine, une vingtaine … J’avale anxieusement ma salive, tandis que leur nombre croît, croît, croît. Trente, trente-cinq, quarante …
-Je n’y passerai pas par quatre chemins. Poursuit le monteur de wyverne, qui, selon toute évidence, sert de chef à l’ensemble de la troupe adverse. Toute votre cargaison, là, vous vous en éloignez. On prend tous les chameaux, et tout ce qu’ils ont sur le dos. On vous laisse vos montures, l’eau, et les vivres que vous avez pour le reste du chemin. En revanche, toutes les babioles, tous les bijoux, et tout l’or que vous avez, vous mettez ça dans un sac, et vous me le donnez en main propre. Capice ? Ah ! Un Callariatesi ! Le salaud, qu’est qu’il fout dans ce désert !
Après une longue poignée de secondes, les silhouettes achevèrent de s’accumuler au sommet de la dune. Plissant les yeux, j’en dénombre … quoi, allez, une soixantaine ? Décidément, moi et l’arithmétique … Enfin, toujours est-il que nous sommes plus nombreux qu’eux ! Mais, d’une part, ils ont tout de même une foutue wyverne avec eux, et d’autre part, une bonne partie de notre compagnie est très certainement fort peu capables en situation de combat. Notre avantage du nombre est donc un zeste compromis - d’autant plus que l’on doit aussi se dépatouiller avec deux-cent-quatre-vingt chameaux et des brouettes !
-Et si certains d’entre vous veulent faire les malins, sachez peser le pour et le contre. S’avance le Callariatesi, décidément bien éloquent - un nobliau, peut-être ? Un coup de sifflet, et j’ai soixante cavaliers qui déboulent. Des bonnes affaires, vous en aurez d'autres - quand tout ce merdier de monstres et de catastrophes sera passé, peut-être. Votre vie, en revanche, vous n’en avez qu’une ; tenez-y plus que vos affaires.
Soixante cavaliers ! Mais combien sont-ils, merde ? … Et où sont-ils, d’ailleurs ? Pourquoi ne pas les avoir directement amenés avec lui ? Je tique. Du bluff, peut-être ? Après-tout, pourquoi nous avoir arrêtés et ne pas profiter d’un effet de surprise ? Pour épargner les chameaux, peut-être ? Éviter que trop d’entre eux ne succombent au chaos d’une attaque inopinée ? Ou bien est-ce parce que, finalement, nous leur fichons nous aussi la frousse, et qu'ils s’essaient à éviter un affrontement direct ?
Je renifle bruyamment. Ils veulent jouer les gros bras ? Très bien … !
-Et qui êtes-vous donc, pendards, pour ainsi vous oser à lancer d’aussi pesantes menaces contre de si bonnes gens, placés sous la protection de la Latreia et des chevaliers de Sa Sainteté ? Je lui rétorque dans une exclamation sonore. Lâchez vos armes et cédez-nous le passage, et peut-être les Dieux sauront vous accorder leur clémence.
"Moi, je ne le ferai guère", me retiens-je d’ajouter. Ah, j’ai toujours rêvé de dire quelque chose du genre ! Enfin, assez d’esbroufe ! C’est qu’ils sont beaucoup, mine de rien, ces salopards ! Je lance un coup d'œil à mes camarades chevaliers, qui eux-même me dévisagent d’un air fermé. Tss. Ils n’apprécient pas le verbe épique ! Plus en avant du convoi, je cherche des pupilles les Nomades, les soldats de Djinn, et, surtout, le Lion d’Albâtre ; qui, je le crains, aura bientôt de quoi étoffer sa réputation de grand guerrier …
Enfin, la mienne aussi, cela dit ! Qu’on ne dise pas que Léonore Okeania Laskari s’est débinée à l’orée d’une belle escarmouche !
Je retiens une poignée de jurons tandis que j’arrache une dernière gorgée - si mince, hélas - à mon outre pourtant déjà si maigre, puis la remets à ma ceinture sans entrain. D’un blatèrement, ma monture déclame toute sa compassion à mon égard - ou peut-être se plaint-elle, qui sait. J’aime encore moins les chameaux que les canassons, et leurs cris me sortent autant par les oreilles que le soleil immole mes pupilles. J’apprécie d’autant moins celui que l’on m’a confié qu’il s’agit, manifestement, du plus petit de toute la caravane ; et je ne peux m’empêcher d’y déceler comme une sorte de subreptice camouflet à mon encontre, comme un rappel moqueur à ma propre stature - modeste, certes, mais en rien aussi ridicule que cet espèce de gros chamelon mal dégrossi. Un soupir d’agacement m’échappe, et mon regard se perd, las, entre les dunes de Zabcia.
Voilà six jours que nous sommes partis d’Heliopolis, depuis son port d’outre-rive jouxtant la part septentrionale du détroit, et que notre convoi se démène cahin-caha vers l’est en suivant la rive du Maghara ; en direction d’un quelconque port dont j’ai déjà oublié le nom, et devant nous ramener chez moi, à Yrsaïl. Et, six jours durant, nous ne connûmes rien d’autre que l’ennui le plus mortel, le soleil de plomb, la chaleur cuisante, les fruits et la viande séchés, le pain rassis, et les cris comme l’odeur des chameaux, encore et encore. Et, bien entendu, le doux concert de mes râlements, auxquels presque plus personne ne s’ose à rétorquer quoique ce soit. Car en vérité, que me répondre ? La présente situation est plus-que-complètement-absurde, et encore une fois, je me trouve soufflée et consternée de constater que la Latreia, la dynastie Ramses et moi-même se plient si bassement aux calculs de maudites castes marchandes et aux plus viles lois et manipulations du marché. Et, bon sang, j’eus beau me plaindre de la folie de notre itinéraire désertique, et même plaidé pour lancer un procès en assemblée publique, à l’akieloise, à l’encontre des grosses pontes des flottes marchandes d’Heliopolis, pour qu'ils concèdent de nous livrer un navire au nom de la Très Sainte Latreia ; comme de coutume, l’on ne m’écoute guère ! Et bien, voilà le résultat ! Presque une semaine entière à cravacher dans le désert ! Et, visiblement, tout le monde s’en accommode peu ou prou, sauf moi !
Saisie d’une poussée de colère, je clos et masse mes paupières du plat de mes deux paumes. Tss, je suppose que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même ! C’est moi qui me suis portée volontaire pour représenter l’Erevnitis auprès des Ramses, moi qui me suis avancée pour décrocher une audience avec le prince Tarek, et, fatalement, une mission de ce genre me serait sans conteste tombée sur le râble un jour ou l'autre. J’aurais pu m’en douter … C'est donc sans surprise aucune, que j'aurais dû accueillir la nouvelle ; celle d'il y a une quinzaine de jours, lorsque mes supérieurs me dépêchèrent au royaume de Djinn afin de prêter main-forte aux Ramses dans leurs négociations avec les guildes marchandes d’Heliopolis ; devenues excessivement avares et rétives quant au bon ravitaillement de la Théocratie - pourtant l’hôte d’une immense part d’un peuple de Cheldis en proie aux plus grands tourments. C’est que Akielos - en pleine crise frumentaire de par ses récoltes somme toute médiocres d’une part, et un excédent de surpopulation et de densification massive des villes depuis les évènements de Varenne d’autre part - ne parvient qu’à grand-peine à subvenir aux besoins de tous ceux vivant présentement sur son sol, et nécessite l’annone des autres contrées de Cheldis en état de nous faire parvenir grains, céréales, pain, sel, viandes, poissons, mais aussi tissus, bois, fer, bronze, or ; bref, tout ce qui est utile au maintien fonctionnel de notre sainte Théocratie. Et c’est ainsi qu’en ces temps de crise, les marchands - tiens donc ! - de Héliopolis se décidèrent, soudainement quoique très profitablement, à organiser quelque rétention de leurs livraisons ainsi que des hausses faramineuses du prix de leurs denrées, sous prétexte de la raréfaction de ces dernières. Quel hasard ! Les greniers de Djinn, pleins à craquer selon les propos des officiers royaux au ravitaillement, seraient donc soudainement vides, tandis qu’une immense part du royaume serait dépeuplée et leurs gens réfugiés à Akielos ? Quel étrange phénomène !
M’est avis - et est avis de tout le monde de sensé - qu’il s’agit là ni plus ni moins qu’une très éhontée, très grossière et très affreuse spéculation ! Une spéculation morbide, sur la faim, le désespoir, et la générosité aveugle et débordante de la Sainte Latreia ! Une spéculation égoïste et pécheresse, en cette ère de chaos et de douleur ! Des foutus spéculateurs ! Des pendards, des bandits, rien de plus ! Et que fait-on des spéculateurs ? Du temps de la Dictature, on leur aurait coupé les mains et la langue, puis pendus par les pieds jusqu’à ce que mort s’ensuive ; mais, ah, aux temps modernes, on leur envoie une délégation pour négocier des termes convenables visant à satisfaire les deux parties. Incroyable ! A titre personnel, il m’est déjà inconcevable que la Théocratie s’abaisse à négocier et payer pour des ressources lui revenant moralement de droit, tant la Latreia se révèle - une fois encore - être la seule institution de Cheldis sachant mettre le bien commun de tous au dessus de toute autre chose. Mais alors, oser adresser la parole à ces profiteurs de chaos et recueillir leurs propos rapaces tandis que l’on devrait purement et simplement les mettre au cachot ou au billot, cela me dépasse ! Mais, soit ! Ce n’est pas moi aux commandes, et dans le cadre de cette bien douteuse expédition, il semblait, certes, fort approprié d’envoyer à la rencontre de ces foutus négociants quelques bons et vertueux membres de la Latreia ; pour leur rappeler le bon souvenir de Sa Sainteté comme le regard attentif des Dieux, et les exciter à remplir de nouveau (d’aucuns diraient même : sans doute pour la première fois !) leurs devoirs de croyants.
Mais, voilà, fallait-il vraiment que ce soit moi ? Moi, et quelques autres certes : une demi-douzaine de chevaliers, presque tous du Naos - pas bien bavards, et pas bien aimables - et un gamin tout timide la Sotiras, auquel je suis hautement redevable tant il me rassasie en menthe (pour fourvoyer mes papilles d’une quelconque illusion de fraicheur) et en camomille (pour faire taire mes foutus maux de tête). Mais aux tables des négociations, il n’y eut que moi pour causer au nom de la Latreia, et je doute quelque peu de l’éloquence de mes propos durant notre entretien en compagnie des ploutocrates de Héliopolis. Sans les avoir totalement insultés, je crois en avoir froissé plus d’un, et, fort honnêtement, je n’en ai cure, voire même en tire une certaine satisfaction. Je crains cependant que leur courroux ne nous ait été un zeste préjudiciable : s’ils concédèrent et réaffirmèrent de nouveau les libertés individuelles des marchands de la guilde, devant nous et en prêtant serment devant les Dieux, nous découvrîmes bien assez vite que l’immense majorité des grands commerçants de la capitale se refusèrent à commercer avec la Théocratie. D’aucuns (c'est à dire moi !) subodorèrent immédiatement quelques pressions et menaces internes au sein de la guilde … Par chance - si l’on peut appeler ça une chance - un regroupement de négociants originaires de Canope acceptèrent timidement de livrer leurs marchandises en Akielos à des prix convenables, sous condition que l’on protège leur caravane des éventuels dangers tapis dans le désert de Zabcia et que l’on rejoigne leurs navires, sis sur la côte nord-est du royaume.
Et, damnés soit-on, nous acceptâmes. Enfin, “nous”, le terme est bien trop inclusif, toute réflexion faite. Les envoyés des Ramses acceptèrent : quelques dignitaires dépêchés par la Couronne, qui nous entraînèrent dans cette interminable corvée. Des officiers royaux, en majorité, pas bien vaillants et plus experts en comptabilité qu’en escrime - à l’exception notable du comte Kaurava, dont on ne tait jamais l’éloge de ses capacités martiales. Et, de fait, voilà où nous en sommes. Environ quatre-vingt clampins, dont un bon tiers ne sait manier que le boulier et la balance de change, serpentant entre des dunes immenses sur des chemins invisibles, guidés par quatre ou cinq Nomades on-ne-peut-plus taciturnes ; les bottes pleines de sable, les nerfs en bouillie et les derrières en compote. J’aurais mieux fait de me porter pâle le jour du départ d'Yrsaïl, et rester dans les draps à me faire pouponner par Irène …
Soudain, des cris. En nombre.
Immédiatement, j'écarquille les yeux, et ma main se porte avec hâte au pommeau de mon épée. Une grande agitation parcourt brutalement la caravane, et mon propre chameau se met à beugler et s’agiter ; vraisemblablement aussi confus et désorienté que moi. Je balaie précipitamment la scène du regard : coincé entre une dune aussi haute que le mât d’un galion et la rive septentrionale du Maghara, le convoi s’est interrompu dans sa marche, et les chameaux affublés de marchandises - deux cent bêtes environ - s’affolent tandis que les caravaniers peinent à les tenir en respect. Lorsque je lève le menton, je comprends immédiatement la cause de leur détresse. Au-dessus de nous, une wyverne écarlate décrit des cercles voraces. Juché sur son dos, un cavalier en cuirasse décrit de larges moulinets à l’aide d’un grand fauchon ; reflétant cruellement les éclats du soleil sur mes rétines. Saloperie !
-Wyverne ! Hèle un de nos guides Nomade tout à l’avant du convoi. Aux armes, tous !
La panique s’empare aussitôt des marchands qui se ruent vers autant d’arbalètes, de piques ou de sabres que, indubitablement, ils ne savent que manier qu’à grand-peine, ou en théorie, ou simplement dans leurs rêves. Plus prestes et adroits se démontrent les soldats Djinn accompagnant la délégation des Ramses : déjà regroupés et placés en bon ordre, fantassins pieds à terre et armes au clair, et archers à l'affût d’un tir à décocher à la wyverne ou à son fichu cavalier ; l’on subodore aisément toute la discipline militaire dont découle leur apparent sang-froid, mais aussi le vraisemblable poids de leur expérience dans les affrontements sur des terrains aussi arides. Je ne puis en dire autant de mes camarades de chevalerie et de moi-même … Je hisse également hors de son fourreau ma fidèle épée bâtarde, et aperçoit du coin de l’œil mes compagnons du Naos se saisir de leurs lances et pousser quelques jurons. Le petit gars de la Sotiras, blême comme un linge neuf, tient quant à lui à bout de bras une rapière flambant neuve qui révèle, hélas, toute l’ampleur de sa bleusaille …
La wyverne pousse un cri caverneux, puis, balayant les sables de ses puissantes ailes, se pose au sommet de la dune ; à une quinzaine de mètres de distance de nous, et moitié de moins de hauteur. Je peste en silence lorsque je constate, rapidement, l’escarpement de la pente sableuse nous séparant. Je me verrais déjà mal la descendre sans me casser la figure, alors la grimper … !
-Allez, allez, on s’arrête, on s’arrête ! Nous hurle le cavalier de sa voix de crécelle, avec un fort accent que je ne parviens guère à remettre - pas de Djinn, tout du moins … Le premier qui tire la moindre flèche, il perd la tête !
Et, comme pour appuyer ses propos, une nuée de silhouettes vient alors, une par une, montée ou à pied, le seconder. Quatre, cinq, six. Puis une douzaine, une vingtaine … J’avale anxieusement ma salive, tandis que leur nombre croît, croît, croît. Trente, trente-cinq, quarante …
-Je n’y passerai pas par quatre chemins. Poursuit le monteur de wyverne, qui, selon toute évidence, sert de chef à l’ensemble de la troupe adverse. Toute votre cargaison, là, vous vous en éloignez. On prend tous les chameaux, et tout ce qu’ils ont sur le dos. On vous laisse vos montures, l’eau, et les vivres que vous avez pour le reste du chemin. En revanche, toutes les babioles, tous les bijoux, et tout l’or que vous avez, vous mettez ça dans un sac, et vous me le donnez en main propre. Capice ? Ah ! Un Callariatesi ! Le salaud, qu’est qu’il fout dans ce désert !
Après une longue poignée de secondes, les silhouettes achevèrent de s’accumuler au sommet de la dune. Plissant les yeux, j’en dénombre … quoi, allez, une soixantaine ? Décidément, moi et l’arithmétique … Enfin, toujours est-il que nous sommes plus nombreux qu’eux ! Mais, d’une part, ils ont tout de même une foutue wyverne avec eux, et d’autre part, une bonne partie de notre compagnie est très certainement fort peu capables en situation de combat. Notre avantage du nombre est donc un zeste compromis - d’autant plus que l’on doit aussi se dépatouiller avec deux-cent-quatre-vingt chameaux et des brouettes !
-Et si certains d’entre vous veulent faire les malins, sachez peser le pour et le contre. S’avance le Callariatesi, décidément bien éloquent - un nobliau, peut-être ? Un coup de sifflet, et j’ai soixante cavaliers qui déboulent. Des bonnes affaires, vous en aurez d'autres - quand tout ce merdier de monstres et de catastrophes sera passé, peut-être. Votre vie, en revanche, vous n’en avez qu’une ; tenez-y plus que vos affaires.
Soixante cavaliers ! Mais combien sont-ils, merde ? … Et où sont-ils, d’ailleurs ? Pourquoi ne pas les avoir directement amenés avec lui ? Je tique. Du bluff, peut-être ? Après-tout, pourquoi nous avoir arrêtés et ne pas profiter d’un effet de surprise ? Pour épargner les chameaux, peut-être ? Éviter que trop d’entre eux ne succombent au chaos d’une attaque inopinée ? Ou bien est-ce parce que, finalement, nous leur fichons nous aussi la frousse, et qu'ils s’essaient à éviter un affrontement direct ?
Je renifle bruyamment. Ils veulent jouer les gros bras ? Très bien … !
-Et qui êtes-vous donc, pendards, pour ainsi vous oser à lancer d’aussi pesantes menaces contre de si bonnes gens, placés sous la protection de la Latreia et des chevaliers de Sa Sainteté ? Je lui rétorque dans une exclamation sonore. Lâchez vos armes et cédez-nous le passage, et peut-être les Dieux sauront vous accorder leur clémence.
"Moi, je ne le ferai guère", me retiens-je d’ajouter. Ah, j’ai toujours rêvé de dire quelque chose du genre ! Enfin, assez d’esbroufe ! C’est qu’ils sont beaucoup, mine de rien, ces salopards ! Je lance un coup d'œil à mes camarades chevaliers, qui eux-même me dévisagent d’un air fermé. Tss. Ils n’apprécient pas le verbe épique ! Plus en avant du convoi, je cherche des pupilles les Nomades, les soldats de Djinn, et, surtout, le Lion d’Albâtre ; qui, je le crains, aura bientôt de quoi étoffer sa réputation de grand guerrier …
Enfin, la mienne aussi, cela dit ! Qu’on ne dise pas que Léonore Okeania Laskari s’est débinée à l’orée d’une belle escarmouche !
***
- Signature:
Icon :
Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme.
Phrase :
52
Messages :
Ashei - Twilight Princess
Featuring :
Tarek, Geb, Iseko
Crédits :
Frame :
Sprite :
04
Niveau :
26/40
Expérience :
2750 écus
Écus :
Potion (1).
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
Inventaire :
Épée fer
Arme par défaut :
PV 24/24 | FOR 12 | MAG 14 | VIT 10 | TEC 08 | DEF 13 | RES 11 | MVT 04 | PF 100 |
Stats :
Armes :
00
Etage Tour :
00
Missions accomplies :
542
Réputation :
PV +5
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
Maitrises :
Akielos
Statut :
Soutien S :
Icon
Surya Kaurava
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
Lion d'Albâtre
No matter how bitter the truth that awaits me, I will press on.
Phrase :
607
Messages :
Karna | Fate Series
Featuring :
Graph BG
Crédits :
Frame :
Sprite :
13
Niveau :
058/130
Expérience :
36 500
Écus :
----- ACCESSOIRES -----
DEF+2
RES+2
VIT+3 (amélioré)
----- CONSOMMABLES -----
Tonique PV (3) +5 PV pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique FOR (2) +2 FOR pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique DEF (2) +2 DEF pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique RES (2) +2 RES pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique VIT (2) +2 VIT pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC.
Soin d'altération d'état (3)
Bouquet (2) restaure 20 PV
Potion M (4) restaure 50 PV
Potion L (1) restaure 100 PV
Potion de résurrection (3) ressuscite l'unité avec la moitié de ses PV
Gâteau des 2 ans : empêche votre personnage de subir un coup fatal en MC et rend tous les PV (utilisable 2 fois ; s'active automatiquement ; passe avant la potion de résurrection)
Couronne florale (1) restaure 20 PV
Steak (1) soulage 20 PF
Sakura Mochi (1) soulage 30 PF
Crêpe (1) soulage 30 PF
P'tit Biscuit (1) soulage 50 PF
Bombe incendiaire (3) Une bombe incendiaire qui inflige 10 points de dégâts à la cible. Les ennemis ou alliés sur les cases adjacentes subissent 5 points de dégâts. Portée 2 cases.
Bombe curative (6) Crée une petite brume curative sur 4 cases, soignant instantanément les alliés à l'intérieur de 10 PV
----- OBJETS -----
Clé de coffre (1)
-10% (3) ; -20% (2) ; -25% (3) ; -30% (3) ; -35% (2) ; -40% (2) ; -50% (1)
Ticket Tenue (0)
Ticket Familier (1)
----- MATÉRIAUX -----
Matériau Glace (3)
Matériau Hache de guerre (1)
Matériau Magie noire (3)
Matériau Lance (1)
Matériau Fouet (1)
Matériau Arc (2)
Matériau Katana (1)
Matériau Eau (1)
Matériau Feu (3)
Matériau Kusarigama (1)
Matériau Naginata (1)
Matériau Terre (1)
Matériau Batte (1)
Matériau Gantelets (1)
Matériau Dague (1)
DEF+2
RES+2
VIT+3 (amélioré)
----- CONSOMMABLES -----
Tonique PV (3) +5 PV pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique FOR (2) +2 FOR pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique DEF (2) +2 DEF pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique RES (2) +2 RES pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique VIT (2) +2 VIT pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC.
Soin d'altération d'état (3)
Bouquet (2) restaure 20 PV
Potion M (4) restaure 50 PV
Potion L (1) restaure 100 PV
Potion de résurrection (3) ressuscite l'unité avec la moitié de ses PV
Gâteau des 2 ans : empêche votre personnage de subir un coup fatal en MC et rend tous les PV (utilisable 2 fois ; s'active automatiquement ; passe avant la potion de résurrection)
Couronne florale (1) restaure 20 PV
Steak (1) soulage 20 PF
Sakura Mochi (1) soulage 30 PF
Crêpe (1) soulage 30 PF
P'tit Biscuit (1) soulage 50 PF
Bombe incendiaire (3) Une bombe incendiaire qui inflige 10 points de dégâts à la cible. Les ennemis ou alliés sur les cases adjacentes subissent 5 points de dégâts. Portée 2 cases.
Bombe curative (6) Crée une petite brume curative sur 4 cases, soignant instantanément les alliés à l'intérieur de 10 PV
----- OBJETS -----
Clé de coffre (1)
-10% (3) ; -20% (2) ; -25% (3) ; -30% (3) ; -35% (2) ; -40% (2) ; -50% (1)
Ticket Tenue (0)
Ticket Familier (1)
----- MATÉRIAUX -----
Matériau Glace (3)
Matériau Hache de guerre (1)
Matériau Magie noire (3)
Matériau Lance (1)
Matériau Fouet (1)
Matériau Arc (2)
Matériau Katana (1)
Matériau Eau (1)
Matériau Feu (3)
Matériau Kusarigama (1)
Matériau Naginata (1)
Matériau Terre (1)
Matériau Batte (1)
Matériau Gantelets (1)
Matériau Dague (1)
Inventaire :
Vasavi Shakti
Arme par défaut :
PV 45 | FOR 27 | MAG 06 | VIT 17 | TEC 26 | DEF 24 | RES 22 | MVT 04
Stats :
----- MAÎTRISE -----
Vasavi Shakti C+
Kavacha E+
----- LANCE -----
Lance E FOR+6 (PF : 6)
Lance D+ FOR+11 DEF+2 (PF : 13)
★ Projectiles ardents : Soulève du sol des pierres pour les envoyer sur un ennemi 2 fois. FOR+2 DEF+1 Portée d'attaque 2 cases. (PF : 14)
Lance C+ FOR+15 DEF+4 (PF : 18)
★ Volonté Enflammée : L’unité fait tournoyer sa lance devant lui pour infliger des dégâts entre 1 et 4 fois sur un ennemi (tir de dé). Efficace contre les humains/humanoïdes (1,5x de dégâts). TEC/FOR+5 (fatigue : 5 x nb d’attaques réalisées)
Philadelance FOR+12 (PF : 8)
A la façon d'un danseur tournoyant avec grâce, l'unité attaque l'ennemi et, accorde à ses alliés (à 2 cases autour de l'unité) et lui-même un bonus de FOR/MAG+4 pour 2 tours.
----- BOUCLIER -----
Bouclier Magique Rang E+ FOR+1 PV+3 DEF+4 RES+2 (PF : 7)
Vasavi Shakti C+
Kavacha E+
----- LANCE -----
Lance E FOR+6 (PF : 6)
Lance D+ FOR+11 DEF+2 (PF : 13)
★ Projectiles ardents : Soulève du sol des pierres pour les envoyer sur un ennemi 2 fois. FOR+2 DEF+1 Portée d'attaque 2 cases. (PF : 14)
Lance C+ FOR+15 DEF+4 (PF : 18)
★ Volonté Enflammée : L’unité fait tournoyer sa lance devant lui pour infliger des dégâts entre 1 et 4 fois sur un ennemi (tir de dé). Efficace contre les humains/humanoïdes (1,5x de dégâts). TEC/FOR+5 (fatigue : 5 x nb d’attaques réalisées)
Philadelance FOR+12 (PF : 8)
A la façon d'un danseur tournoyant avec grâce, l'unité attaque l'ennemi et, accorde à ses alliés (à 2 cases autour de l'unité) et lui-même un bonus de FOR/MAG+4 pour 2 tours.
----- BOUCLIER -----
Bouclier Magique Rang E+ FOR+1 PV+3 DEF+4 RES+2 (PF : 7)
Armes :
00
Etage Tour :
05
Missions accomplies :
5252
Réputation :
FOR+6 si Lance utilisée.
Si l'unité initie le combat, confère DEF+6 pendant le combat.
Elan victorieux = Si l'unité initie le combat, elle peut agir à nouveau après le combat. (Une seule fois par tour.) (5)
Si l'unité initie le combat, confère DEF+6 pendant le combat.
Elan victorieux = Si l'unité initie le combat, elle peut agir à nouveau après le combat. (Une seule fois par tour.) (5)
Maitrises :
A Starlit Waltz
Statut :
Soutien S :
Icon
Léonore Laskari
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
Akielos
Jet de dés pour l'action de Surya (avec avantage pour initiative/effet de surprise - l'on retient donc uniquement le meilleur des deux jets).
1-30 : La salve de flèches s'avère relativement inefficace. Quelques assaillants sont touchés, mais la troupe s'en sort relativement indemne. L'effet de surprise demeure néanmoins, mais si une certaine confusion s'empare des mercenaires, ils s'apprêtent à une riposte en bon ordre.
30-55 : Les mercenaires endurent la salve tant bien que mal, mais parviennent à conserver leur sang-froid. Ils déplorent de nombreux blessés, et la wyverne du Cariallatesi est légèrement blessée.
55-80 : La wyverne reçoit une flèche lui perçant l'aile, et elle se met à rugir de douleur et se débattre vivement. Les mercenaires alentours s'affolent de la réaction de la terrible bête, et peinent à endurer les salves tirées par les soldats Djinn. Dans la confusion, un certain nombre d'entre eux trébuchent dans les sables et commencent à dévaler la dune.
75-95 : Le cavalier wyverne reçoit une flèche en pleine épaule, et perd momentanément le contrôle de sa monture ; elle aussi blessée par un projectile. Les mercenaires, abasourdis par la déconfiture de leur meneur et apeurés par la wyverne dangereusement agitée, perdent vivement de leur cohésion et se dispersent pour échapper de leur mieux aux tirs meurtriers des archers Djinn.
95-100 : Bullseye ! Le cavalier-wyverne reçoit une flèche en pleine tête ! Leur meneur tué sur le coup, une partie des mercenaires s'enfuit tandis que la wyverne, sans plus personne pour la garder en respect, commence à semer le chaos dans les rangs des mercenaires. Pendant ce temps, les flèches pleuvent sur leurs pauvres têtes ...
1-30 : La salve de flèches s'avère relativement inefficace. Quelques assaillants sont touchés, mais la troupe s'en sort relativement indemne. L'effet de surprise demeure néanmoins, mais si une certaine confusion s'empare des mercenaires, ils s'apprêtent à une riposte en bon ordre.
30-55 : Les mercenaires endurent la salve tant bien que mal, mais parviennent à conserver leur sang-froid. Ils déplorent de nombreux blessés, et la wyverne du Cariallatesi est légèrement blessée.
55-80 : La wyverne reçoit une flèche lui perçant l'aile, et elle se met à rugir de douleur et se débattre vivement. Les mercenaires alentours s'affolent de la réaction de la terrible bête, et peinent à endurer les salves tirées par les soldats Djinn. Dans la confusion, un certain nombre d'entre eux trébuchent dans les sables et commencent à dévaler la dune.
75-95 : Le cavalier wyverne reçoit une flèche en pleine épaule, et perd momentanément le contrôle de sa monture ; elle aussi blessée par un projectile. Les mercenaires, abasourdis par la déconfiture de leur meneur et apeurés par la wyverne dangereusement agitée, perdent vivement de leur cohésion et se dispersent pour échapper de leur mieux aux tirs meurtriers des archers Djinn.
95-100 : Bullseye ! Le cavalier-wyverne reçoit une flèche en pleine tête ! Leur meneur tué sur le coup, une partie des mercenaires s'enfuit tandis que la wyverne, sans plus personne pour la garder en respect, commence à semer le chaos dans les rangs des mercenaires. Pendant ce temps, les flèches pleuvent sur leurs pauvres têtes ...
***
- Signature:
Icon :
Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme.
Phrase :
52
Messages :
Ashei - Twilight Princess
Featuring :
Tarek, Geb, Iseko
Crédits :
Frame :
Sprite :
04
Niveau :
26/40
Expérience :
2750 écus
Écus :
Potion (1).
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
Inventaire :
Épée fer
Arme par défaut :
PV 24/24 | FOR 12 | MAG 14 | VIT 10 | TEC 08 | DEF 13 | RES 11 | MVT 04 | PF 100 |
Stats :
Armes :
00
Etage Tour :
00
Missions accomplies :
542
Réputation :
PV +5
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
Maitrises :
Akielos
Statut :
Soutien S :
Icon
Esprit Divin
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
compte pnj
Le membre 'Léonore Laskari' a effectué l'action suivante : Dés
'CRITIQUE' : 90, 17
'CRITIQUE' : 90, 17
- Gods:
Icon :
« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2697
Messages :
Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
Arme par défaut :
PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6905
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
Inconnu
Statut :
Soutien S :
Icon
Léonore Laskari
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Akielos
Dès que fusent depuis nos rangs les premières flèches - tirées, à n’en pas douter, sous un ordre silencieux du comte d’Amritsar - mon sang ne fait qu’un tour. Les Djinns ne font décidément pas dans la dentelle ! Déjà, cette première salve fend les rangs de nos assaillants si bien que quelques silhouettes se renversent et basculent, percutées au torse, au bassin ou en pleine gorge ; et plusieurs corps commencent d’ores et déjà à rouler depuis le haut de la dune, laissant derrière eux de minces filets de sang s’écoulant comme de timides rivières moirées de rubis à flanc d’une immense montagne de poussière. Le Callariatesi, juché du haut de sa wyverne, est lui-même frappé à l’épaule ; et s’égosille d’un grand cri de douleur tandis que sa bête, elle aussi criblée de plusieurs flèches, s'agite et sème la confusion au sein de la bande de pendards. Ma foi, quelle efficacité de la part de nos alliés ! Sans doute faut-il reconnaître ici le pragmatisme des militaires de profession, trop enclins à tirer parti de la moindre faille chez l’adversaire, tandis qu’incombent à mes frères et moi-même les nobles bien que périlleuses vertus des bravades chevaleresques - on ne mérite jamais autant de vaincre un ennemi qu’après avoir dûment piétiné son honneur et gonflé le sien ! Et, tant qu’à penser aux valeurs de la chevalerie, il nous faut immédiatement assurer la sauvegarde des innocents !
-Restez tous groupés, et ne vous affolez pas ! J’adresse aux marchands et l’ensemble de leurs gens, pétris d’horreur devant l’ouverture du massacre. Dans le même temps, mes camarades de chevalerie mettent pied à terre, et se saisissent tous d’étuis de cuir ou de fourrure battant le flanc de leurs montures. Je descends moi-même de mon chameau aussi prestement que possible. Et pas de folies inconsidérées ! J’achève de héler aux caravaniers, tout en accourant vers le pied de la dune, talonnée par mes frères d’armes du Naos.
Je m’arrête à trois mètres environ avant l’amorcement du dénivelé, tandis que devant moi les six chevaliers du Naos forment un court mur de boucliers. De leurs mains expertes, ils délacent chacun d'un ou deux tournemains leurs étuis, contenant de multiples lances de diverses tailles qu’ils laissent presque toutes choir dans le sable, pour n’en retenir qu’une - courte, en bois simple et léger, et couronnée d’une pointe métallique de facture grossière. Ah, que je regrette de ne pas avoir moi-même pris un ou deux javelots au départ d’Yrsaïl ! C’est que je m’y débrouille, moi aussi - comme toute Akieloise de bonne naissance, me dira-t-on ! L'épée toujours au clair, je me place derrière les chevaliers du Naos ; me trouvant dès lors presque entièrement dissimulée par l'imposant rempart de leurs armures d’acier, rutilantes sous les lumières du jour, et laissant battre au vent de longues étoffes aux fils d'émeraude et aux motifs d’écailles tissées d’or. Le petit gars de la Sotiras, dans sa longue toge blanche, et lui aussi tout blême - quoique toutefois bien brave pour un bambin n’ayant probablement jamais vu autant d’armes dégainées en un même endroit - vient immédiatement nous seconder, sceptre et rapière aux poings. Je lui concède un vague hochement de tête, puis commence à murmurer une prière - qu’il répète lui aussi en écho, à presque moins d’une syllabe d’intervalle.
-Regardez, Ô Dieux, notre combat contre les mauvais et les impies ! Prêtez-nous votre force divine pour guider votre juste colère, et accordez-nous la victoire au nom de l’Harmonie ! Qu’aucun bon sang ne soit versé, et puissent les incroyants périr sous nos lames ; puissent-ils trouver la paix en cette mort et l’expiation en leur prochaine vie ! Soyez témoins, Ô grands Dieux régnant aux Cieux !
Et, le cœur gonflé d’une foi inébranlable envers la bienveillante protection des Cieux comme du terrible courroux divin, je lève mon estoc devers le soleil pour implorer une ultime fois Zelun, Dieu du Jour, témoin éternel de toutes les guerres et de toutes les batailles déployées sous son immense iris de braise, juge de toutes les ordalies. Simultanément et sans piper mot, les chevaliers du Naos s’avancent d’un, deux, trois pas rapides pour se donner un semblant d’élan, puis, d’un mouvement vif et sec, et en une synchronisation poussant presque à l’émerveillement, laissent échapper leurs javelots de leurs mains. Ces derniers viennent percer l’air en un sifflement strident, puis, dans un bruit de craquement sec, perforent la maille, le cuir et les chairs de trois ou quatre adversaires, ou bien se logent péniblement dans l’épaisseur de la dune. Les chevaliers du Naos reculent alors d’un, deux, trois pas, se saisissent d’un nouveau javelot, et s’apprêtent alors à récidiver leur lancer lorsque le chef de nos assaillants, dans un beuglement d’affliction comme de rage, hurle à ses subordonnés :
-Tuez-les ! Attaquez, bande de cons !
Un ordre d’une éloquence comme d’une clarté limpides. Bien que désemparés, nos adversaires se regroupent tant bien que mal sous la pluie de flèches tombant sur leurs têtes, puis commencent à dévaler la dune ; à dos de chameaux affolés par les cris et l’odeur du sang, ou à pied, avec autant d’habileté qu’ils puissent en déployer sous ces dures conditions d'assaut. Du haut de la dune, une dizaine d’archers viennent répondre aux assauts des Djinn, et décochent à leur tour quelques tirs - avec l’avantage de posséder une vue imprenable sur notre caravane. Quelques flèches viennent se perdre sur nos rangs, mais se heurtent à la robustesse des hoplons de l’ordre de Naos. Enhardie par la fermeté de notre petite phalange improvisée, j’énonce à voix assez basse :
-Avançons ! Il faut qu’on en attire le plus possible de notre côté pour permettre aux Djinns de les canarder à loisir !
Une tactique somme toute téméraire, mais qui aurait pour vertu de nous couvrir d’honneur et de tirer le plus grand profit des archers du comte Kaurava. C’est que l’on irait guère loin, avec un ou deux lancers de javelots en plus ! Autant cueillir l’ennemi à la descente de la dune, et leur faire immédiatement mordre la poussière - dont, très justement, on ne manque guère dans le coin ! Sans me répondre, les guerriers du Naos avancent lentement, boucliers dressés et lances longues aux poings, vers la montée de la dune ; tandis qu’à quelques pas seulement, nos premiers adversaires se ruent devers nous …
-Restez tous groupés, et ne vous affolez pas ! J’adresse aux marchands et l’ensemble de leurs gens, pétris d’horreur devant l’ouverture du massacre. Dans le même temps, mes camarades de chevalerie mettent pied à terre, et se saisissent tous d’étuis de cuir ou de fourrure battant le flanc de leurs montures. Je descends moi-même de mon chameau aussi prestement que possible. Et pas de folies inconsidérées ! J’achève de héler aux caravaniers, tout en accourant vers le pied de la dune, talonnée par mes frères d’armes du Naos.
Je m’arrête à trois mètres environ avant l’amorcement du dénivelé, tandis que devant moi les six chevaliers du Naos forment un court mur de boucliers. De leurs mains expertes, ils délacent chacun d'un ou deux tournemains leurs étuis, contenant de multiples lances de diverses tailles qu’ils laissent presque toutes choir dans le sable, pour n’en retenir qu’une - courte, en bois simple et léger, et couronnée d’une pointe métallique de facture grossière. Ah, que je regrette de ne pas avoir moi-même pris un ou deux javelots au départ d’Yrsaïl ! C’est que je m’y débrouille, moi aussi - comme toute Akieloise de bonne naissance, me dira-t-on ! L'épée toujours au clair, je me place derrière les chevaliers du Naos ; me trouvant dès lors presque entièrement dissimulée par l'imposant rempart de leurs armures d’acier, rutilantes sous les lumières du jour, et laissant battre au vent de longues étoffes aux fils d'émeraude et aux motifs d’écailles tissées d’or. Le petit gars de la Sotiras, dans sa longue toge blanche, et lui aussi tout blême - quoique toutefois bien brave pour un bambin n’ayant probablement jamais vu autant d’armes dégainées en un même endroit - vient immédiatement nous seconder, sceptre et rapière aux poings. Je lui concède un vague hochement de tête, puis commence à murmurer une prière - qu’il répète lui aussi en écho, à presque moins d’une syllabe d’intervalle.
-Regardez, Ô Dieux, notre combat contre les mauvais et les impies ! Prêtez-nous votre force divine pour guider votre juste colère, et accordez-nous la victoire au nom de l’Harmonie ! Qu’aucun bon sang ne soit versé, et puissent les incroyants périr sous nos lames ; puissent-ils trouver la paix en cette mort et l’expiation en leur prochaine vie ! Soyez témoins, Ô grands Dieux régnant aux Cieux !
Et, le cœur gonflé d’une foi inébranlable envers la bienveillante protection des Cieux comme du terrible courroux divin, je lève mon estoc devers le soleil pour implorer une ultime fois Zelun, Dieu du Jour, témoin éternel de toutes les guerres et de toutes les batailles déployées sous son immense iris de braise, juge de toutes les ordalies. Simultanément et sans piper mot, les chevaliers du Naos s’avancent d’un, deux, trois pas rapides pour se donner un semblant d’élan, puis, d’un mouvement vif et sec, et en une synchronisation poussant presque à l’émerveillement, laissent échapper leurs javelots de leurs mains. Ces derniers viennent percer l’air en un sifflement strident, puis, dans un bruit de craquement sec, perforent la maille, le cuir et les chairs de trois ou quatre adversaires, ou bien se logent péniblement dans l’épaisseur de la dune. Les chevaliers du Naos reculent alors d’un, deux, trois pas, se saisissent d’un nouveau javelot, et s’apprêtent alors à récidiver leur lancer lorsque le chef de nos assaillants, dans un beuglement d’affliction comme de rage, hurle à ses subordonnés :
-Tuez-les ! Attaquez, bande de cons !
Un ordre d’une éloquence comme d’une clarté limpides. Bien que désemparés, nos adversaires se regroupent tant bien que mal sous la pluie de flèches tombant sur leurs têtes, puis commencent à dévaler la dune ; à dos de chameaux affolés par les cris et l’odeur du sang, ou à pied, avec autant d’habileté qu’ils puissent en déployer sous ces dures conditions d'assaut. Du haut de la dune, une dizaine d’archers viennent répondre aux assauts des Djinn, et décochent à leur tour quelques tirs - avec l’avantage de posséder une vue imprenable sur notre caravane. Quelques flèches viennent se perdre sur nos rangs, mais se heurtent à la robustesse des hoplons de l’ordre de Naos. Enhardie par la fermeté de notre petite phalange improvisée, j’énonce à voix assez basse :
-Avançons ! Il faut qu’on en attire le plus possible de notre côté pour permettre aux Djinns de les canarder à loisir !
Une tactique somme toute téméraire, mais qui aurait pour vertu de nous couvrir d’honneur et de tirer le plus grand profit des archers du comte Kaurava. C’est que l’on irait guère loin, avec un ou deux lancers de javelots en plus ! Autant cueillir l’ennemi à la descente de la dune, et leur faire immédiatement mordre la poussière - dont, très justement, on ne manque guère dans le coin ! Sans me répondre, les guerriers du Naos avancent lentement, boucliers dressés et lances longues aux poings, vers la montée de la dune ; tandis qu’à quelques pas seulement, nos premiers adversaires se ruent devers nous …
***
- Jet de dès - que fait l'ennemi ?:
- *1-40 : Quelques soldats épars se jettent sur les chevaliers de la Latreia, mais le gros des forces se rue sur les soldats Djinn avec une étonnante vitesse, tandis qu'un détachement plus discret vient déborder le flanc gauche des Akielois et essaye d'attaquer les marchands à revers ! Le cavalier-wyverne parvient à regagner le contrôle de sa monture, et la fait planer vers les chevaliers tandis qu'il sonne dans un étrange appeau ...
*40-80 : Une douzaine d'adversaires se ruent sur les Akielois, la diversion a fait son effet. Le reste des attaquants se hâte tant bien que mal vers les Djinn, leur laissant l'occasion de leur tirer dessus encore une belle poignée de secondes avant d'en venir à en découdre au corps-à-corps. Le cavalier-wyverne, peinant à contrôler sa monture, sonne néanmoins dans un étrange appeau ...
*80-95 : Quelle aubaine ! Une quinzaine de soldats dévalent la pente en direction des chevaliers, mais se bousculent maladroitement et arrivent en complet désordre ! Dans le même temps, le reste de la troupe adverse essaie tant bien que mal de parvenir vers les Djinn, et le cavalier-wyverne semble perdre le contrôle de sa monture ... !
*95-100 : Les Dieux ont le sens de l'humour : presque tout l'ensemble des soldats se jettent sur les chevaliers de la Latreia ... ! Il faudra plus que le secours des Dieux pour espérer les voir survivre !
***
- Signature:
Icon :
Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme.
Phrase :
52
Messages :
Ashei - Twilight Princess
Featuring :
Tarek, Geb, Iseko
Crédits :
Frame :
Sprite :
04
Niveau :
26/40
Expérience :
2750 écus
Écus :
Potion (1).
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
Inventaire :
Épée fer
Arme par défaut :
PV 24/24 | FOR 12 | MAG 14 | VIT 10 | TEC 08 | DEF 13 | RES 11 | MVT 04 | PF 100 |
Stats :
Armes :
00
Etage Tour :
00
Missions accomplies :
542
Réputation :
PV +5
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
Maitrises :
Akielos
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Soutien S :
Icon
Esprit Divin
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Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
compte pnj
Le membre 'Léonore Laskari' a effectué l'action suivante : Dés
'CRITIQUE' : 59
'CRITIQUE' : 59
- Gods:
Icon :
« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2697
Messages :
Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
Arme par défaut :
PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6905
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
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Surya Kaurava
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Lion d'Albâtre
— There is nothing either good or bad, but thinking makes it so.
Les conséquences de cet ordre muet furent immédiates et terribles. La pluie de flèches, telle une justice céleste, s’abattit sur les assaillants, et bientôt, le vent du désert porta l’écho des premiers succès des caravaniers. Le cavalier wyverne, ce fanfaron si sûr de sa puissance quelques instants auparavant, se vit frapper du haut de son arrogance. Une flèche, rapide et implacable, vint se loger dans son épaule. La douleur le plia en deux, et il perdit l’emprise sur sa monture, cette bête furieuse qui, elle-même, hurlait de souffrance, touchée à son tour par un trait bien ajusté. Désorientée, la créature se cabra dans un cri guttural, ses ailes battant frénétiquement l’air chaud, projetant des tourbillons de sable autour d’elle. Le contrôle que son maître exerçait sur elle se dissipa, et cette créature du ciel tout à coup sembla devenir leur ennemi.
Les mercenaires, quant à eux, spectateurs impuissants de la déconfiture de leur meneur, perdirent immédiatement de leur cohésion. Le choc psychologique fut aussi violent que les flèches qui continuaient de pleuvoir autour d’eux. Le chef, blessé, le monstre affolé, la panique, semblable à une traînée de poudre, gagna les rangs de ces spadassins improvisés. Les uns cherchaient désespérément un abri là où il n'y en avait point, tandis que d’autres tentaient de fuir, s’éparpillant comme des grains de sable chassés par le vent. Sous leurs pieds, la mer dorée du désert se jaspa d’un rouge profond, le vermois rubéfiant la poussière siliceuse, éclaboussant ce royaume silencieux d’une couleur rubigineuse, aussi macabre que tragique.
Le comte d’Amritsar, observant cette scène avec une froideur implacable, n’avait point cru bon de prendre la peine de répondre aux provocations du cavalier wyverne. Pas un mot, pas un geste pour négocier avec cet homme à la langue bien pendue. En ce désert, il n’était plus question de discours, mais de survie. Ceux qui osaient menacer les caravanes du royaume versaient désormais le prix ultime : le tribut du sang. Le comte, stoïque, laissait les dieux présider au sort de ce chef fanfaron et de ses hommes dispersés, comme des feuilles mortes prises dans un tourbillon de tempête. Que tranchassent les dieux ! Si ce jour devait être leur dernier, leur ordalie serait gravée dans le sable, cette page infinie où se dénouaient les destins des vivants.
Cependant, malgré la confusion qui régnait parmi les mercenaires, et bien que la caravane fût supérieure en nombre, le comte savait que l’heure n’était pas à la complaisance. L’avantage de l’initiative, s’il est précieux, ne suffisait pas à assurer la victoire. Le lion d’albâtre, titre honorifique que les hommes lui avaient donné en raison de son aura, sa férocité et de sa noblesse de cœur, devait prouver à nouveau qu’il en était digne. Sans une tactique précise et implacable, l’avantage serait vite perdu, et il risquait commettre une impéritie, le rendant aussi inefficace qu’un fauve aveugle. Seule la ruse, doublée d’une exécution rigoureuse, pourrait renverser définitivement l’ennemi et assurer le triomphe de la couronne sur ces maraudeurs impétueux.
Profitant du désordre croissant qui gagnait les rangs ennemis, Surya avait pris la décision implacable de poursuivre l’offensive. Ses archers, silencieux mais redoutablement efficaces, reçurent l’ordre clair et sans équivoque : bombarder sans relâche les mercenaires jusqu’à nouvel ordre. Il n'était pas question de leur laisser le moindre répit, et encore moins de leur permettre de reformer leurs rangs disloqués. Dans la confusion, chaque instant comptait. Chaque flèche qui volait devait trouver sa cible, car l’efficacité d’un tir sur une cible isolée était d’autant plus redoutable dans le chaos qui régnait.
Le comte savait que, si les archers faisaient pleuvoir leurs traits avec la précision attendue, les mercenaires n’auraient aucune chance de se réorganiser. Pourtant, il ne sous-estimait pas ces hommes. Certes, le désordre les affaiblissait, mais ces spadassins avaient choisi leur voie, celle des armes, des escarmouches, des trahisons, des basses besognes. Cela impliquait une certaine maîtrise de l’art du combat, une expérience forgée dans le sang et les coups bas. Ils n’étaient pas de simples paysans soulevés à la hâte ; ils avaient vu la mort de près et l’avaient fait leur.
Chaque seconde comptait. L’objectif principal était de protéger la caravane et de garantir la survie de ses hommes. Il aurait certes préféré neutraliser ces mercenaires, les désarmer et les interroger, tirer d'eux des informations cruciales sur l'identité de leur employeur. Mais le champ de bataille ne permettait pas toujours la subtilité. Les hésitations et les scrupules étaient autant de failles que l'ennemi ne manquerait pas d'exploiter.
Tandis qu'il distribuait ses ordres avec l'efficacité froide et calculée d’un général aguerri, un spectacle inattendu attira son attention. Au milieu de l'agitation, les membres de la Latreia avaient entamé un rituel. Leur prière, scandée avec une ferveur étonnante, fit brusquement ciller Surya. Il s’interrompit un instant, surpris. Léonore, la petite chevaleresse-chercheuse dont la langue clabaudait sans fin, se trouvait à la tête de ces divisions des Saints Ordres, et commandait les soldats de la Latreia avec une autorité insoupçonnée. Comment ce roquet d’Erevnitis avait-il pu se hisser à une telle position ? Cette question le traversa furtivement, mais le comte n'eut guère le temps de s’y attarder.
À vrai dire, la prière des Saints Ordres lui semblait tout à fait déplacée à ce moment précis. Le fracas de la bataille réclamait l’action, pas des prières. Le danger était tangible, palpable. Pourtant, il lui fallait admettre à contrecœur que quelque chose dans ce rituel galvanisait les hommes de la Latreia. Leurs visages, autrefois tendus, se durcirent sous le feu de la foi, leurs gestes se firent plus assurés. Là où il n’y voyait qu’une distraction inutile, eux y puisaient une force nouvelle.
“Je veux que vous considériez les membres de la Latreia comme vos frères et que vous les protégiez en tant que tels. Un groupe me suivra pour mener la charge, un autre se chargera de défendre les flancs du convoi et un dernier ira renforcer les rangs de la Latreia. Qu’on prépare les bombes incendiaires et que les mages se tiennent prêts à intercepter leurs traits et leurs assauts ! Je veux voir leur chef gésir !”
À peine eut-il achevé de donner ses dernières instructions que le comte se rua sans hésitation vers le flanc de la dune. Léonore avait offert une précieuse diversion, mais cela ne suffirait pas. Une partie des mercenaires, bien que désorganisés, n’avait pas abandonné son objectif. Il fallait les contenir, les tenir à distance de la caravane, pour permettre aux archers de poursuivre leur bombardement méthodique. L’ennemi, s’il retrouvait sa cohésion, pourrait encore transformer cette bataille en un massacre pour les siens.
La dune était traîtresse sous ses pieds, un terrain glissant où la moindre erreur pouvait être fatale. Le sable, souple et traître, absorbait chaque mouvement, mais le comte avançait avec la détermination froide d’un homme habitué aux difficultés de ce terrain.
C’est alors qu’un son inattendu figea l’instant, comme si le désert tout entier s’était soudainement tendu sous une menace invisible. Le son d’un appeau. Clair, insidieux, il perça à travers le fracas de la bataille. Un signal ? Un ordre caché ? Le comte connaissait assez bien les ruses de guerre pour ne pas sous-estimer ce que ce simple bruit pouvait signifier. Aussitôt, son esprit, alerte et acéré, chercha à en comprendre la source, à anticiper la menace qui se profilait. Ce son, anodin en apparence, n’augurait rien de bon.
Les mercenaires, quant à eux, spectateurs impuissants de la déconfiture de leur meneur, perdirent immédiatement de leur cohésion. Le choc psychologique fut aussi violent que les flèches qui continuaient de pleuvoir autour d’eux. Le chef, blessé, le monstre affolé, la panique, semblable à une traînée de poudre, gagna les rangs de ces spadassins improvisés. Les uns cherchaient désespérément un abri là où il n'y en avait point, tandis que d’autres tentaient de fuir, s’éparpillant comme des grains de sable chassés par le vent. Sous leurs pieds, la mer dorée du désert se jaspa d’un rouge profond, le vermois rubéfiant la poussière siliceuse, éclaboussant ce royaume silencieux d’une couleur rubigineuse, aussi macabre que tragique.
Le comte d’Amritsar, observant cette scène avec une froideur implacable, n’avait point cru bon de prendre la peine de répondre aux provocations du cavalier wyverne. Pas un mot, pas un geste pour négocier avec cet homme à la langue bien pendue. En ce désert, il n’était plus question de discours, mais de survie. Ceux qui osaient menacer les caravanes du royaume versaient désormais le prix ultime : le tribut du sang. Le comte, stoïque, laissait les dieux présider au sort de ce chef fanfaron et de ses hommes dispersés, comme des feuilles mortes prises dans un tourbillon de tempête. Que tranchassent les dieux ! Si ce jour devait être leur dernier, leur ordalie serait gravée dans le sable, cette page infinie où se dénouaient les destins des vivants.
Cependant, malgré la confusion qui régnait parmi les mercenaires, et bien que la caravane fût supérieure en nombre, le comte savait que l’heure n’était pas à la complaisance. L’avantage de l’initiative, s’il est précieux, ne suffisait pas à assurer la victoire. Le lion d’albâtre, titre honorifique que les hommes lui avaient donné en raison de son aura, sa férocité et de sa noblesse de cœur, devait prouver à nouveau qu’il en était digne. Sans une tactique précise et implacable, l’avantage serait vite perdu, et il risquait commettre une impéritie, le rendant aussi inefficace qu’un fauve aveugle. Seule la ruse, doublée d’une exécution rigoureuse, pourrait renverser définitivement l’ennemi et assurer le triomphe de la couronne sur ces maraudeurs impétueux.
Profitant du désordre croissant qui gagnait les rangs ennemis, Surya avait pris la décision implacable de poursuivre l’offensive. Ses archers, silencieux mais redoutablement efficaces, reçurent l’ordre clair et sans équivoque : bombarder sans relâche les mercenaires jusqu’à nouvel ordre. Il n'était pas question de leur laisser le moindre répit, et encore moins de leur permettre de reformer leurs rangs disloqués. Dans la confusion, chaque instant comptait. Chaque flèche qui volait devait trouver sa cible, car l’efficacité d’un tir sur une cible isolée était d’autant plus redoutable dans le chaos qui régnait.
Le comte savait que, si les archers faisaient pleuvoir leurs traits avec la précision attendue, les mercenaires n’auraient aucune chance de se réorganiser. Pourtant, il ne sous-estimait pas ces hommes. Certes, le désordre les affaiblissait, mais ces spadassins avaient choisi leur voie, celle des armes, des escarmouches, des trahisons, des basses besognes. Cela impliquait une certaine maîtrise de l’art du combat, une expérience forgée dans le sang et les coups bas. Ils n’étaient pas de simples paysans soulevés à la hâte ; ils avaient vu la mort de près et l’avaient fait leur.
Chaque seconde comptait. L’objectif principal était de protéger la caravane et de garantir la survie de ses hommes. Il aurait certes préféré neutraliser ces mercenaires, les désarmer et les interroger, tirer d'eux des informations cruciales sur l'identité de leur employeur. Mais le champ de bataille ne permettait pas toujours la subtilité. Les hésitations et les scrupules étaient autant de failles que l'ennemi ne manquerait pas d'exploiter.
Tandis qu'il distribuait ses ordres avec l'efficacité froide et calculée d’un général aguerri, un spectacle inattendu attira son attention. Au milieu de l'agitation, les membres de la Latreia avaient entamé un rituel. Leur prière, scandée avec une ferveur étonnante, fit brusquement ciller Surya. Il s’interrompit un instant, surpris. Léonore, la petite chevaleresse-chercheuse dont la langue clabaudait sans fin, se trouvait à la tête de ces divisions des Saints Ordres, et commandait les soldats de la Latreia avec une autorité insoupçonnée. Comment ce roquet d’Erevnitis avait-il pu se hisser à une telle position ? Cette question le traversa furtivement, mais le comte n'eut guère le temps de s’y attarder.
À vrai dire, la prière des Saints Ordres lui semblait tout à fait déplacée à ce moment précis. Le fracas de la bataille réclamait l’action, pas des prières. Le danger était tangible, palpable. Pourtant, il lui fallait admettre à contrecœur que quelque chose dans ce rituel galvanisait les hommes de la Latreia. Leurs visages, autrefois tendus, se durcirent sous le feu de la foi, leurs gestes se firent plus assurés. Là où il n’y voyait qu’une distraction inutile, eux y puisaient une force nouvelle.
“Je veux que vous considériez les membres de la Latreia comme vos frères et que vous les protégiez en tant que tels. Un groupe me suivra pour mener la charge, un autre se chargera de défendre les flancs du convoi et un dernier ira renforcer les rangs de la Latreia. Qu’on prépare les bombes incendiaires et que les mages se tiennent prêts à intercepter leurs traits et leurs assauts ! Je veux voir leur chef gésir !”
À peine eut-il achevé de donner ses dernières instructions que le comte se rua sans hésitation vers le flanc de la dune. Léonore avait offert une précieuse diversion, mais cela ne suffirait pas. Une partie des mercenaires, bien que désorganisés, n’avait pas abandonné son objectif. Il fallait les contenir, les tenir à distance de la caravane, pour permettre aux archers de poursuivre leur bombardement méthodique. L’ennemi, s’il retrouvait sa cohésion, pourrait encore transformer cette bataille en un massacre pour les siens.
La dune était traîtresse sous ses pieds, un terrain glissant où la moindre erreur pouvait être fatale. Le sable, souple et traître, absorbait chaque mouvement, mais le comte avançait avec la détermination froide d’un homme habitué aux difficultés de ce terrain.
C’est alors qu’un son inattendu figea l’instant, comme si le désert tout entier s’était soudainement tendu sous une menace invisible. Le son d’un appeau. Clair, insidieux, il perça à travers le fracas de la bataille. Un signal ? Un ordre caché ? Le comte connaissait assez bien les ruses de guerre pour ne pas sous-estimer ce que ce simple bruit pouvait signifier. Aussitôt, son esprit, alerte et acéré, chercha à en comprendre la source, à anticiper la menace qui se profilait. Ce son, anodin en apparence, n’augurait rien de bon.
- Que signifie le son du appeau ?:
Dé n°1 - Quel est le nombre de cavaliers venus en renforts ?
*1-40 : 20
*41-80 : 40
*81-100 : 60
Dé n°2 - D'où arrivent les renforts ?
*1-50 : depuis la grande dune
*51-80 : à l'arrière du convoi, prenant la caravane en tenaille
*81-100 : sur tout le flanc du convoi
Dé n°3 - Le cavalier-wyverne parvient-il à récupérer le contrôle de sa monture ?
*1-50 : le son du appeau ne calme pas la wyverne
*51-80 : le son du appeau permet de retrouver un semblant de contrôle sur la wyverne
*81-100 : le son du appeau fait entrer la wyverne dans une sorte de frénésie contrôlée, devenant soudainement plus dangereuse au combat
No matter how bitter the truth that awaits me, I will press on.
Phrase :
607
Messages :
Karna | Fate Series
Featuring :
Graph BG
Crédits :
Frame :
Sprite :
13
Niveau :
058/130
Expérience :
36 500
Écus :
----- ACCESSOIRES -----
DEF+2
RES+2
VIT+3 (amélioré)
----- CONSOMMABLES -----
Tonique PV (3) +5 PV pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique FOR (2) +2 FOR pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique DEF (2) +2 DEF pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique RES (2) +2 RES pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique VIT (2) +2 VIT pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC.
Soin d'altération d'état (3)
Bouquet (2) restaure 20 PV
Potion M (4) restaure 50 PV
Potion L (1) restaure 100 PV
Potion de résurrection (3) ressuscite l'unité avec la moitié de ses PV
Gâteau des 2 ans : empêche votre personnage de subir un coup fatal en MC et rend tous les PV (utilisable 2 fois ; s'active automatiquement ; passe avant la potion de résurrection)
Couronne florale (1) restaure 20 PV
Steak (1) soulage 20 PF
Sakura Mochi (1) soulage 30 PF
Crêpe (1) soulage 30 PF
P'tit Biscuit (1) soulage 50 PF
Bombe incendiaire (3) Une bombe incendiaire qui inflige 10 points de dégâts à la cible. Les ennemis ou alliés sur les cases adjacentes subissent 5 points de dégâts. Portée 2 cases.
Bombe curative (6) Crée une petite brume curative sur 4 cases, soignant instantanément les alliés à l'intérieur de 10 PV
----- OBJETS -----
Clé de coffre (1)
-10% (3) ; -20% (2) ; -25% (3) ; -30% (3) ; -35% (2) ; -40% (2) ; -50% (1)
Ticket Tenue (0)
Ticket Familier (1)
----- MATÉRIAUX -----
Matériau Glace (3)
Matériau Hache de guerre (1)
Matériau Magie noire (3)
Matériau Lance (1)
Matériau Fouet (1)
Matériau Arc (2)
Matériau Katana (1)
Matériau Eau (1)
Matériau Feu (3)
Matériau Kusarigama (1)
Matériau Naginata (1)
Matériau Terre (1)
Matériau Batte (1)
Matériau Gantelets (1)
Matériau Dague (1)
DEF+2
RES+2
VIT+3 (amélioré)
----- CONSOMMABLES -----
Tonique PV (3) +5 PV pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique FOR (2) +2 FOR pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique DEF (2) +2 DEF pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique RES (2) +2 RES pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique VIT (2) +2 VIT pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC.
Soin d'altération d'état (3)
Bouquet (2) restaure 20 PV
Potion M (4) restaure 50 PV
Potion L (1) restaure 100 PV
Potion de résurrection (3) ressuscite l'unité avec la moitié de ses PV
Gâteau des 2 ans : empêche votre personnage de subir un coup fatal en MC et rend tous les PV (utilisable 2 fois ; s'active automatiquement ; passe avant la potion de résurrection)
Couronne florale (1) restaure 20 PV
Steak (1) soulage 20 PF
Sakura Mochi (1) soulage 30 PF
Crêpe (1) soulage 30 PF
P'tit Biscuit (1) soulage 50 PF
Bombe incendiaire (3) Une bombe incendiaire qui inflige 10 points de dégâts à la cible. Les ennemis ou alliés sur les cases adjacentes subissent 5 points de dégâts. Portée 2 cases.
Bombe curative (6) Crée une petite brume curative sur 4 cases, soignant instantanément les alliés à l'intérieur de 10 PV
----- OBJETS -----
Clé de coffre (1)
-10% (3) ; -20% (2) ; -25% (3) ; -30% (3) ; -35% (2) ; -40% (2) ; -50% (1)
Ticket Tenue (0)
Ticket Familier (1)
----- MATÉRIAUX -----
Matériau Glace (3)
Matériau Hache de guerre (1)
Matériau Magie noire (3)
Matériau Lance (1)
Matériau Fouet (1)
Matériau Arc (2)
Matériau Katana (1)
Matériau Eau (1)
Matériau Feu (3)
Matériau Kusarigama (1)
Matériau Naginata (1)
Matériau Terre (1)
Matériau Batte (1)
Matériau Gantelets (1)
Matériau Dague (1)
Inventaire :
Vasavi Shakti
Arme par défaut :
PV 45 | FOR 27 | MAG 06 | VIT 17 | TEC 26 | DEF 24 | RES 22 | MVT 04
Stats :
----- MAÎTRISE -----
Vasavi Shakti C+
Kavacha E+
----- LANCE -----
Lance E FOR+6 (PF : 6)
Lance D+ FOR+11 DEF+2 (PF : 13)
★ Projectiles ardents : Soulève du sol des pierres pour les envoyer sur un ennemi 2 fois. FOR+2 DEF+1 Portée d'attaque 2 cases. (PF : 14)
Lance C+ FOR+15 DEF+4 (PF : 18)
★ Volonté Enflammée : L’unité fait tournoyer sa lance devant lui pour infliger des dégâts entre 1 et 4 fois sur un ennemi (tir de dé). Efficace contre les humains/humanoïdes (1,5x de dégâts). TEC/FOR+5 (fatigue : 5 x nb d’attaques réalisées)
Philadelance FOR+12 (PF : 8)
A la façon d'un danseur tournoyant avec grâce, l'unité attaque l'ennemi et, accorde à ses alliés (à 2 cases autour de l'unité) et lui-même un bonus de FOR/MAG+4 pour 2 tours.
----- BOUCLIER -----
Bouclier Magique Rang E+ FOR+1 PV+3 DEF+4 RES+2 (PF : 7)
Vasavi Shakti C+
Kavacha E+
----- LANCE -----
Lance E FOR+6 (PF : 6)
Lance D+ FOR+11 DEF+2 (PF : 13)
★ Projectiles ardents : Soulève du sol des pierres pour les envoyer sur un ennemi 2 fois. FOR+2 DEF+1 Portée d'attaque 2 cases. (PF : 14)
Lance C+ FOR+15 DEF+4 (PF : 18)
★ Volonté Enflammée : L’unité fait tournoyer sa lance devant lui pour infliger des dégâts entre 1 et 4 fois sur un ennemi (tir de dé). Efficace contre les humains/humanoïdes (1,5x de dégâts). TEC/FOR+5 (fatigue : 5 x nb d’attaques réalisées)
Philadelance FOR+12 (PF : 8)
A la façon d'un danseur tournoyant avec grâce, l'unité attaque l'ennemi et, accorde à ses alliés (à 2 cases autour de l'unité) et lui-même un bonus de FOR/MAG+4 pour 2 tours.
----- BOUCLIER -----
Bouclier Magique Rang E+ FOR+1 PV+3 DEF+4 RES+2 (PF : 7)
Armes :
00
Etage Tour :
05
Missions accomplies :
5252
Réputation :
FOR+6 si Lance utilisée.
Si l'unité initie le combat, confère DEF+6 pendant le combat.
Elan victorieux = Si l'unité initie le combat, elle peut agir à nouveau après le combat. (Une seule fois par tour.) (5)
Si l'unité initie le combat, confère DEF+6 pendant le combat.
Elan victorieux = Si l'unité initie le combat, elle peut agir à nouveau après le combat. (Une seule fois par tour.) (5)
Maitrises :
A Starlit Waltz
Statut :
Soutien S :
Icon
Esprit Divin
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
compte pnj
Le membre 'Surya Kaurava' a effectué l'action suivante : Dés
#1 'CRITIQUE' : 100
--------------------------------
#2 'CRITIQUE' : 28
--------------------------------
#3 'CRITIQUE' : 8
#1 'CRITIQUE' : 100
--------------------------------
#2 'CRITIQUE' : 28
--------------------------------
#3 'CRITIQUE' : 8
- Gods:
Icon :
« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2697
Messages :
Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
Arme par défaut :
PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6905
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
Inconnu
Statut :
Soutien S :
Icon
Léonore Laskari
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
Akielos
Les doigts de ma dextre enserrés autour du pommeau de mon épée, j’achève une prière silencieuse lorsqu’une douzaine d’assaillants à pied parviennent à la portée de nos lances. Supérieur en nombre, l’ennemi menace de nous acculer, nous encercler et nous réduire en charpie ; mais l’on ne défait guère des chevaliers de la Latreia comme de la piétaille vulgaire. Avant de trancher nos chairs, ces marauds ont à fendre nos lances et nos épées faites du meilleur acier de Cheldis ; puis plates, mailles et gambisons, puis ; ultimement ; percer la divine protection que nous accorde les grâces des Dieux … ! Et si l’on doit mourir en ce jour, qu’il en soit ainsi, car telle serait la volonté du Ciel ! Néanmoins, Ciel, et avec toute la révérence portée à ton divin égard, pas aujourd’hui, par pitié !
D’une même voix, les six chevaliers du Naos poussent un cri assourdissant, et, boucliers dressés, s’apprêtent à recevoir l’assaut de plein fouet. A l’abri derrière eux, je me place à proximité de leur flanc gauche ; parée à intercepter le premier malandrin voulant s’essayer à les prendre à revers. Il ne me faut qu’un clignement d'œil pour entendre les éclats du fer contre l’acier, et que ne montent les premiers cris d’agonie. Le chevalier du Naos le plus proche de moi recule de quelques pas, endurant le heurt d’un ennemi s’empalant sur sa lance ; et pousse lui-même un grognement que je sais reconnaître comme un râle de douleur contenu à grand-peine. J’aperçois rapidement sa blessure au bras gauche et, de ma senestre, appose ma paume sur sa plaie à vif. La divine magie d’Azaïth vient couler le long des veines de mon bras, ruisseler entre mes doigts, s’échapper de mon gantelet et se déverser sur la fente cramoisie, qui tarit alors prestement son flot de sang, puis s’étrécit jusqu’à ne former plus qu’un mince fil rouge entre la maille déchirée.
Le Naosien ne m’adresse pas même un regard, ni ne murmure le moindre merci : trop livré à son guerroiement, il raffermit son emprise sur sa lance et, d’un pas en avant, empale un maraud à sa portée. Un autre spadassin se jette sur son flanc, et immédiatement, je m’interpose. Ma lame vient rencontrer la sienne dans un fracas grinçant, et nous échangeons une, deux, trois passes ; avant que mon frère d’arme ne se rue à mon assistance et ne vienne percer la jambe droite de mon adversaire à la hauteur de son genou. Mon assaillant chute en un affreux beuglement de douleur, et, aussitôt constaté sa blessure, je fais volte-face : faute de rotule, il ne se relèvera guère.
Un rapide coup d'œil à mes frères de chevalerie m'enorgueillis d’une fierté certaine : incontestablement, ces brigands ne font guère le poids face à la fine fleur de la Théocratie ! A nos pieds gisent déjà sept, huit corps ensanglantés - vifs et blessés, morts ou en passe de l’être - tandis que nos rangs n’ont eu à souffrir que de blessures légères - ou rendues légères, tout du moins, bénie soit la sainte magie d’Azaïth ! - et du bris de quelques lances. Au loin, les soldats royaux mènent une offensive pleine d’audace, menée par la silhouette élancée du comte Kaurava.
-Le comte grimpe ! Je m’écrie en pointant le Lion d’Albâtre de l’index.
Sans hésitation, les Naosiens resserrent les rangs et, téméraires comme jamais, s’avancent sur la pente sableuse d’un pas vigilant. Comprenant que mes frères d’armes escomptent imiter le commandant djinn depuis leur propre flanc, je les talonne non sans hésitation. A dire vrai, ne devrions-nous pas rester en contrebas, à protéger les marchands et l’ensemble des chameaux ? Ou bien serait-ce là livrer le comte à un trop grand danger, que de le laisser seul avec ses hommes se lancer à l’assaut des rangs ennemis … ? Ah, et puis baste, le comte doit savoir ce qu’il fait ! Et puis, tant que toute cette bande de sicaires à la mords-moi-le-nœud peine à se remettre en bon ordre, nous devrions frapper vite et fort … je suppose ! De surcroît, quel honneur y’a-t-il à gagner à attendre que l’ennemi vienne à soi ? Allons les chercher, pour peu que l’on ne se vautre pas sur le dénivelé de la dune !
-Hé ! Renforts ! Le comte nous envoie ! J’entends soudain héler, non sans éprouver aucune surprise.
A notre droite, une demi-douzaine de soldats djinns s’empressent de masser nos rangs, shamshirs et sagaris au clair. Ah, les Dieux soient loués ! A plus d’une douzaine, notre ascension n’en serait que moins périlleuse ; et notre concours à l’entreprise du comte Kaurava d’autant plus bénéfique comme meurtrière ! Les Naosiens, le garçon de la Sotiras et moi-même les accueillons de hochements de tête silencieux, puis entamons la pénible ascension de la dune à leurs côtés, abandonnant derrière nous les cadavres de nos ennemis à leur éternité de tourment, et les agonisants à leurs râles funestes.
A quelques pas amorcés seulement, un sifflement perçant vient crever mes tympans, en provenance du sommet de la dune. Diablerie ! Qu’est-ce donc que cela ? Le chef des gredins, toujours juché sur sa wyverne meurtrie et affolée, paraît avoir sifflé dans une sorte d’appeau … ! Pour regagner le contrôle de sa bête, sans doute ? En vain, semble-t-il, mais dans le même temps, ses hommes paraissent s’essayer à se réorganiser ; tandis qu’un essaim de fantassins se jette sur le groupe du comte Kaurava …
Un sifflement dans l’air, puis un cri étouffé. J’écarquille les yeux, et observe, ébahie, l’un de mes frère d’arme du Naos s'écrouler face contre terre. Tandis que le sable s’épaissit, s’empâte et s’engorge de son sang, je remarque un éclat luisant d'écarlate ressortant de l’arrière de son cou …
-Non ! Je m’exclame. Bêtement, sans doute, la voix parcourue d'un tremblement.
Je me précipite à son encontre, genou à terre, et emploie à nouveau toute ma magie pour m’essayer à lui garantir la vie sauve … mais, les flèches ne cessent de pleuvoir, et le sang coule, coule, coule …
D’une même voix, les six chevaliers du Naos poussent un cri assourdissant, et, boucliers dressés, s’apprêtent à recevoir l’assaut de plein fouet. A l’abri derrière eux, je me place à proximité de leur flanc gauche ; parée à intercepter le premier malandrin voulant s’essayer à les prendre à revers. Il ne me faut qu’un clignement d'œil pour entendre les éclats du fer contre l’acier, et que ne montent les premiers cris d’agonie. Le chevalier du Naos le plus proche de moi recule de quelques pas, endurant le heurt d’un ennemi s’empalant sur sa lance ; et pousse lui-même un grognement que je sais reconnaître comme un râle de douleur contenu à grand-peine. J’aperçois rapidement sa blessure au bras gauche et, de ma senestre, appose ma paume sur sa plaie à vif. La divine magie d’Azaïth vient couler le long des veines de mon bras, ruisseler entre mes doigts, s’échapper de mon gantelet et se déverser sur la fente cramoisie, qui tarit alors prestement son flot de sang, puis s’étrécit jusqu’à ne former plus qu’un mince fil rouge entre la maille déchirée.
Le Naosien ne m’adresse pas même un regard, ni ne murmure le moindre merci : trop livré à son guerroiement, il raffermit son emprise sur sa lance et, d’un pas en avant, empale un maraud à sa portée. Un autre spadassin se jette sur son flanc, et immédiatement, je m’interpose. Ma lame vient rencontrer la sienne dans un fracas grinçant, et nous échangeons une, deux, trois passes ; avant que mon frère d’arme ne se rue à mon assistance et ne vienne percer la jambe droite de mon adversaire à la hauteur de son genou. Mon assaillant chute en un affreux beuglement de douleur, et, aussitôt constaté sa blessure, je fais volte-face : faute de rotule, il ne se relèvera guère.
Un rapide coup d'œil à mes frères de chevalerie m'enorgueillis d’une fierté certaine : incontestablement, ces brigands ne font guère le poids face à la fine fleur de la Théocratie ! A nos pieds gisent déjà sept, huit corps ensanglantés - vifs et blessés, morts ou en passe de l’être - tandis que nos rangs n’ont eu à souffrir que de blessures légères - ou rendues légères, tout du moins, bénie soit la sainte magie d’Azaïth ! - et du bris de quelques lances. Au loin, les soldats royaux mènent une offensive pleine d’audace, menée par la silhouette élancée du comte Kaurava.
-Le comte grimpe ! Je m’écrie en pointant le Lion d’Albâtre de l’index.
Sans hésitation, les Naosiens resserrent les rangs et, téméraires comme jamais, s’avancent sur la pente sableuse d’un pas vigilant. Comprenant que mes frères d’armes escomptent imiter le commandant djinn depuis leur propre flanc, je les talonne non sans hésitation. A dire vrai, ne devrions-nous pas rester en contrebas, à protéger les marchands et l’ensemble des chameaux ? Ou bien serait-ce là livrer le comte à un trop grand danger, que de le laisser seul avec ses hommes se lancer à l’assaut des rangs ennemis … ? Ah, et puis baste, le comte doit savoir ce qu’il fait ! Et puis, tant que toute cette bande de sicaires à la mords-moi-le-nœud peine à se remettre en bon ordre, nous devrions frapper vite et fort … je suppose ! De surcroît, quel honneur y’a-t-il à gagner à attendre que l’ennemi vienne à soi ? Allons les chercher, pour peu que l’on ne se vautre pas sur le dénivelé de la dune !
-Hé ! Renforts ! Le comte nous envoie ! J’entends soudain héler, non sans éprouver aucune surprise.
A notre droite, une demi-douzaine de soldats djinns s’empressent de masser nos rangs, shamshirs et sagaris au clair. Ah, les Dieux soient loués ! A plus d’une douzaine, notre ascension n’en serait que moins périlleuse ; et notre concours à l’entreprise du comte Kaurava d’autant plus bénéfique comme meurtrière ! Les Naosiens, le garçon de la Sotiras et moi-même les accueillons de hochements de tête silencieux, puis entamons la pénible ascension de la dune à leurs côtés, abandonnant derrière nous les cadavres de nos ennemis à leur éternité de tourment, et les agonisants à leurs râles funestes.
A quelques pas amorcés seulement, un sifflement perçant vient crever mes tympans, en provenance du sommet de la dune. Diablerie ! Qu’est-ce donc que cela ? Le chef des gredins, toujours juché sur sa wyverne meurtrie et affolée, paraît avoir sifflé dans une sorte d’appeau … ! Pour regagner le contrôle de sa bête, sans doute ? En vain, semble-t-il, mais dans le même temps, ses hommes paraissent s’essayer à se réorganiser ; tandis qu’un essaim de fantassins se jette sur le groupe du comte Kaurava …
Un sifflement dans l’air, puis un cri étouffé. J’écarquille les yeux, et observe, ébahie, l’un de mes frère d’arme du Naos s'écrouler face contre terre. Tandis que le sable s’épaissit, s’empâte et s’engorge de son sang, je remarque un éclat luisant d'écarlate ressortant de l’arrière de son cou …
-Non ! Je m’exclame. Bêtement, sans doute, la voix parcourue d'un tremblement.
Je me précipite à son encontre, genou à terre, et emploie à nouveau toute ma magie pour m’essayer à lui garantir la vie sauve … mais, les flèches ne cessent de pleuvoir, et le sang coule, coule, coule …
***
- Que fait l'ennemi ?:
- Les renforts ennemis, c'est à dire les soixante cavaliers, arriveront à la fin du prochain tour (donc après le prochain message de Léonore !).
Jet de dé : cohésion de l'ennemi.
-1-35 : La débandade et désorganisation des adversaires reste complète. Une petite bande armée désorganisée vient à la rencontre de Surya et de ses hommes, sans grand plan d'attaque. Dans le même temps, les archers adverses se dispersent dans leurs tirs entre les tireurs et mages djinn, le groupe de Surya et les chevaliers de la Latreia : leur manque d'organisation affaiblit considérablement leur puissance de feu. Parallèlement, la wyverne ne cesse de semer le chaos dans les rangs, et une petite dizaine d'hommes prennent la fuite.
-36-80 : Les mercenaires reprennent en bonne partie leur contenance, et essaient de s'organiser efficacement. Les archers, comprenant que la cavalerie devrait arriver sous peu, s'attaquent à l'infanterie lourde de la Latriea pour empêcher les lanciers de la Naos de nuire aux cavaliers et continuent de riposter aux tirs des archers djinn. Une bande armée assez désordonnée se rue vers Surya, en espérant gagner assez de temps pour que la cavalerie vienne les renforcer et mettre fin aux tirs des archers djinn. La wyverne agite néanmoins toujours les rangs, et empêche les archers de tirer convenablement à cause de ses mouvements erratiques et ses cris, de même que les assaillants de Surya craignent que, dans sa rage bestiale, la bête ne vienne fondre sur leur dos ...
-81-100 : Malgré une wyverne tapageuse et un chef en pleine déconfiture, les mercenaires se ressaisissent pleinement et leur moral se gonfle à l'approche de la cavalerie. Les archers harcèlent sans relâche les chevaliers de la Latreia et meurtrissent leurs rangs, tandis qu'une bande armée en rang ordonné vient à la rencontre du comte, qui voit également quelques cavaliers venir menacer son flanc. Dans le même temps, les renforts adverses approchent ...
***
- Signature:
Icon :
Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme.
Phrase :
52
Messages :
Ashei - Twilight Princess
Featuring :
Tarek, Geb, Iseko
Crédits :
Frame :
Sprite :
04
Niveau :
26/40
Expérience :
2750 écus
Écus :
Potion (1).
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
Inventaire :
Épée fer
Arme par défaut :
PV 24/24 | FOR 12 | MAG 14 | VIT 10 | TEC 08 | DEF 13 | RES 11 | MVT 04 | PF 100 |
Stats :
Armes :
00
Etage Tour :
00
Missions accomplies :
542
Réputation :
PV +5
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
Maitrises :
Akielos
Statut :
Soutien S :
Icon
Esprit Divin
Phrase
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Crédits Crédits
compte pnj
Le membre 'Léonore Laskari' a effectué l'action suivante : Dés
'CRITIQUE' : 74
'CRITIQUE' : 74
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Icon :
« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2697
Messages :
Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
Arme par défaut :
PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6905
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
Inconnu
Statut :
Soutien S :
Icon
Surya Kaurava
Phrase
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Lion d'Albâtre
— There is nothing either good or bad, but thinking makes it so.
Le temps, cette liqueur fuyante que l’adrénaline épaississait en un flot lourd et poisseux, s’écoulait sur le champ de bataille où chaque minute semblait suspendue entre la vie et l’éternité. La dune, tout autour, se teintait de rouge, pareille à un ivrogne se gorgeant de vin jusqu’à l’ivresse, puisant dans les échansons des soldats l'offrande de leurs vies. Chaque éclat de lame, chaque souffle coupé, contribuait à cette sombre libation ; le sable, ivre de sang, en avalait chaque goutte avec une soif insatiable. Et tandis que la bataille s’intensifiait, la montagne sablonneuse prenait des airs de champ sacrificiel, chaque geste des hommes marquant un acte de cette tragédie éphémère mais implacable.
Perché sur le flanc de cette mer de sable tumultueuse, Surya, d’un coup d’œil acéré, observait le déroulement de la mêlée. De sa position en hauteur, il voyait les mercenaires désorientés s’agiter en contrebas comme des fourmis privées de leur reine, courant frénétiquement en tous sens, le désordre suintant de chaque mouvement. Mais ce n’était pas l’heure des contemplations ; il lui fallait agir. Il ressentait le poids de la mission sur ses épaules, car, en contrebas, les membres de la Latreia, aux prises avec l’ennemi, avaient besoin d’un renfort immédiat. Ils ne tarderaient pas à se faire encercler, pressés et accablés de toutes parts par des adversaires trop nombreux.
La diversion orchestrée avait permis à Surya de gravir ce flanc stratégique et d’évaluer les mouvements de l’ennemi. Toutefois, cet avantage temporaire n’était qu’une étape. Bientôt, des ferrailleurs à l’allure désordonnée, avançant en bandes irrégulières, s’élancèrent à leur rencontre. Mais l’ordre, ce luxe tactique qu’ils avaient négligé, jouait en faveur du lion d’albâtre. Leur formation rompue les exposait à une attaque ciblée. Ce désordre était une aubaine pour les hommes de l’officier supérieur. Il était aisé, dans cette mêlée désorganisée, de cueillir ces vaillants spadassins un à un, comme on fauche les hautes herbes.
Sans une once d’hésitation, le lion brandit sa lance et se lança dans la mêlée, un rugissement au bord des lèvres. Aux côtés de sa troupe, il plongea dans la mêlée, frappant, esquivant, taillant dans les rangs des assaillants.
Dans la fureur du combat, Surya tranchait et frappait sans relâche, son arme se teintant du sang chaud de ses ennemis. L’odeur âcre du fer, la sensation poisseuse du liquide vital glissant entre ses doigts, éveillèrent en lui des instincts martiaux. Il aimait à danser au rythme du métronome funeste de la Mort. À défaut d'avoir trouvé un sens à sa vie, il trouvait une consolation malsaine à dissoudre sa quête dans les convulsions de ce jeu macabre. En cet instant, le comte perdait sa majesté léonine pour s'abîmer dans la brutalité du fauve. Pris par l’ardeur, il n’avait plus d’yeux que pour son arme et ses ennemis, pourfendant les âmes qui s’aventuraient sur son chemin.
Mais cette frénésie avait son prix. Alors qu’il reprenait conscience du monde autour de lui, un éclat déchirant lui arracha un frisson amer. Il comptait trois soldats tombés aux mains de sicaires zélés, trois vies fauchées par l’implacable lame du destin. Chaque homme connaissait les risques en suivant Surya sur ce chemin périlleux, mais lui, en capitaine et comte, savait que sa distraction leur avait coûté la vie. Cette réalisation lui tordit l’âme, et l’éclat de la bataille retrouva sa clarté froide, implacable. Il se devait de protéger le reste de ses hommes, sans fléchir, pour compenser cette erreur.
Alors que son regard fouillait les alentours, il aperçut les membres de la Latreia, guidés par Léonore, entreprendre une montée périlleuse et rude sur la dune. Leur avance était ralentie par les flèches ennemies qui fusaient depuis les hauteurs opposées, menaçant de stopper net leur progression. Surya sentit son cœur se contracter de colère. Il leur fallait un bouclier, un rempart contre cette pluie mortelle, un sursaut de magie pour contrer l’assaut.
Sans hésitation, il hurla ses ordres à ses arcanistes de l’arrière-garde. Sa voix coupa le tumulte comme la lame fend le vent, et aussitôt, des sphères incandescentes s’élancèrent, enflammant l’air de leurs embrasements ; des rafales tourbillonnantes se levèrent, se mêlant aux flammes pour repousser les traits ennemis, formant un rempart qui laissa à ses alliés un instant de répit dans cette montée infernale.
Alors que ses yeux se posaient une nouvelle fois sur le chef ennemi en lutte contre sa monture désarçonnée, Surya cherchait fébrilement un angle d’attaque. Il lui fallait trancher rapidement cette tête malfaisante s'il espérait réduire au plus vite les pertes dans ses rangs. Mais la wyverne, cette créature imposante aux écailles étincelantes et aux ailes déployées, se cabrait avec une violence farouche, masquant de ses mouvements erratiques son cavalier, qui semblait aussi instable que son trône de sable.
Alors que Surya avançait lentement, un son étrange se fit entendre au loin. D’abord faible et sourd, presque un murmure au cœur de la bataille, ce bruit régulier s’accentuait, comme une pulsation dans le sable. Surya cessa sa marche, tendant l’oreille, son regard scrutant les dunes qui l’entouraient. Il fouillait l’horizon sablonneux, tentant de discerner la source de ce grondement étrangement cadencé. Et alors qu'il luttait pour comprendre ce présage sonore, il aperçut enfin la forme menaçante d’une masse sombre, indistincte, avançant dans leur direction.
Une ombre imprécise, semblable à un orage rampant, roulait à l’horizon, et chaque nouvelle pulsation dans le sable semblait précipiter cette masse à une vitesse alarmante. Les grains soulevés créaient un nuage épais, comme une tempête vivante.
“Cavalerie en approche !”
Perché sur le flanc de cette mer de sable tumultueuse, Surya, d’un coup d’œil acéré, observait le déroulement de la mêlée. De sa position en hauteur, il voyait les mercenaires désorientés s’agiter en contrebas comme des fourmis privées de leur reine, courant frénétiquement en tous sens, le désordre suintant de chaque mouvement. Mais ce n’était pas l’heure des contemplations ; il lui fallait agir. Il ressentait le poids de la mission sur ses épaules, car, en contrebas, les membres de la Latreia, aux prises avec l’ennemi, avaient besoin d’un renfort immédiat. Ils ne tarderaient pas à se faire encercler, pressés et accablés de toutes parts par des adversaires trop nombreux.
La diversion orchestrée avait permis à Surya de gravir ce flanc stratégique et d’évaluer les mouvements de l’ennemi. Toutefois, cet avantage temporaire n’était qu’une étape. Bientôt, des ferrailleurs à l’allure désordonnée, avançant en bandes irrégulières, s’élancèrent à leur rencontre. Mais l’ordre, ce luxe tactique qu’ils avaient négligé, jouait en faveur du lion d’albâtre. Leur formation rompue les exposait à une attaque ciblée. Ce désordre était une aubaine pour les hommes de l’officier supérieur. Il était aisé, dans cette mêlée désorganisée, de cueillir ces vaillants spadassins un à un, comme on fauche les hautes herbes.
Sans une once d’hésitation, le lion brandit sa lance et se lança dans la mêlée, un rugissement au bord des lèvres. Aux côtés de sa troupe, il plongea dans la mêlée, frappant, esquivant, taillant dans les rangs des assaillants.
Dans la fureur du combat, Surya tranchait et frappait sans relâche, son arme se teintant du sang chaud de ses ennemis. L’odeur âcre du fer, la sensation poisseuse du liquide vital glissant entre ses doigts, éveillèrent en lui des instincts martiaux. Il aimait à danser au rythme du métronome funeste de la Mort. À défaut d'avoir trouvé un sens à sa vie, il trouvait une consolation malsaine à dissoudre sa quête dans les convulsions de ce jeu macabre. En cet instant, le comte perdait sa majesté léonine pour s'abîmer dans la brutalité du fauve. Pris par l’ardeur, il n’avait plus d’yeux que pour son arme et ses ennemis, pourfendant les âmes qui s’aventuraient sur son chemin.
Mais cette frénésie avait son prix. Alors qu’il reprenait conscience du monde autour de lui, un éclat déchirant lui arracha un frisson amer. Il comptait trois soldats tombés aux mains de sicaires zélés, trois vies fauchées par l’implacable lame du destin. Chaque homme connaissait les risques en suivant Surya sur ce chemin périlleux, mais lui, en capitaine et comte, savait que sa distraction leur avait coûté la vie. Cette réalisation lui tordit l’âme, et l’éclat de la bataille retrouva sa clarté froide, implacable. Il se devait de protéger le reste de ses hommes, sans fléchir, pour compenser cette erreur.
Alors que son regard fouillait les alentours, il aperçut les membres de la Latreia, guidés par Léonore, entreprendre une montée périlleuse et rude sur la dune. Leur avance était ralentie par les flèches ennemies qui fusaient depuis les hauteurs opposées, menaçant de stopper net leur progression. Surya sentit son cœur se contracter de colère. Il leur fallait un bouclier, un rempart contre cette pluie mortelle, un sursaut de magie pour contrer l’assaut.
Sans hésitation, il hurla ses ordres à ses arcanistes de l’arrière-garde. Sa voix coupa le tumulte comme la lame fend le vent, et aussitôt, des sphères incandescentes s’élancèrent, enflammant l’air de leurs embrasements ; des rafales tourbillonnantes se levèrent, se mêlant aux flammes pour repousser les traits ennemis, formant un rempart qui laissa à ses alliés un instant de répit dans cette montée infernale.
Alors que ses yeux se posaient une nouvelle fois sur le chef ennemi en lutte contre sa monture désarçonnée, Surya cherchait fébrilement un angle d’attaque. Il lui fallait trancher rapidement cette tête malfaisante s'il espérait réduire au plus vite les pertes dans ses rangs. Mais la wyverne, cette créature imposante aux écailles étincelantes et aux ailes déployées, se cabrait avec une violence farouche, masquant de ses mouvements erratiques son cavalier, qui semblait aussi instable que son trône de sable.
Alors que Surya avançait lentement, un son étrange se fit entendre au loin. D’abord faible et sourd, presque un murmure au cœur de la bataille, ce bruit régulier s’accentuait, comme une pulsation dans le sable. Surya cessa sa marche, tendant l’oreille, son regard scrutant les dunes qui l’entouraient. Il fouillait l’horizon sablonneux, tentant de discerner la source de ce grondement étrangement cadencé. Et alors qu'il luttait pour comprendre ce présage sonore, il aperçut enfin la forme menaçante d’une masse sombre, indistincte, avançant dans leur direction.
Une ombre imprécise, semblable à un orage rampant, roulait à l’horizon, et chaque nouvelle pulsation dans le sable semblait précipiter cette masse à une vitesse alarmante. Les grains soulevés créaient un nuage épais, comme une tempête vivante.
“Cavalerie en approche !”
No matter how bitter the truth that awaits me, I will press on.
Phrase :
607
Messages :
Karna | Fate Series
Featuring :
Graph BG
Crédits :
Frame :
Sprite :
13
Niveau :
058/130
Expérience :
36 500
Écus :
----- ACCESSOIRES -----
DEF+2
RES+2
VIT+3 (amélioré)
----- CONSOMMABLES -----
Tonique PV (3) +5 PV pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique FOR (2) +2 FOR pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique DEF (2) +2 DEF pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique RES (2) +2 RES pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique VIT (2) +2 VIT pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC.
Soin d'altération d'état (3)
Bouquet (2) restaure 20 PV
Potion M (4) restaure 50 PV
Potion L (1) restaure 100 PV
Potion de résurrection (3) ressuscite l'unité avec la moitié de ses PV
Gâteau des 2 ans : empêche votre personnage de subir un coup fatal en MC et rend tous les PV (utilisable 2 fois ; s'active automatiquement ; passe avant la potion de résurrection)
Couronne florale (1) restaure 20 PV
Steak (1) soulage 20 PF
Sakura Mochi (1) soulage 30 PF
Crêpe (1) soulage 30 PF
P'tit Biscuit (1) soulage 50 PF
Bombe incendiaire (3) Une bombe incendiaire qui inflige 10 points de dégâts à la cible. Les ennemis ou alliés sur les cases adjacentes subissent 5 points de dégâts. Portée 2 cases.
Bombe curative (6) Crée une petite brume curative sur 4 cases, soignant instantanément les alliés à l'intérieur de 10 PV
----- OBJETS -----
Clé de coffre (1)
-10% (3) ; -20% (2) ; -25% (3) ; -30% (3) ; -35% (2) ; -40% (2) ; -50% (1)
Ticket Tenue (0)
Ticket Familier (1)
----- MATÉRIAUX -----
Matériau Glace (3)
Matériau Hache de guerre (1)
Matériau Magie noire (3)
Matériau Lance (1)
Matériau Fouet (1)
Matériau Arc (2)
Matériau Katana (1)
Matériau Eau (1)
Matériau Feu (3)
Matériau Kusarigama (1)
Matériau Naginata (1)
Matériau Terre (1)
Matériau Batte (1)
Matériau Gantelets (1)
Matériau Dague (1)
DEF+2
RES+2
VIT+3 (amélioré)
----- CONSOMMABLES -----
Tonique PV (3) +5 PV pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique FOR (2) +2 FOR pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique DEF (2) +2 DEF pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique RES (2) +2 RES pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Tonique VIT (2) +2 VIT pour la durée d'un combat ou d'un étage dans la Tour.
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC.
Soin d'altération d'état (3)
Bouquet (2) restaure 20 PV
Potion M (4) restaure 50 PV
Potion L (1) restaure 100 PV
Potion de résurrection (3) ressuscite l'unité avec la moitié de ses PV
Gâteau des 2 ans : empêche votre personnage de subir un coup fatal en MC et rend tous les PV (utilisable 2 fois ; s'active automatiquement ; passe avant la potion de résurrection)
Couronne florale (1) restaure 20 PV
Steak (1) soulage 20 PF
Sakura Mochi (1) soulage 30 PF
Crêpe (1) soulage 30 PF
P'tit Biscuit (1) soulage 50 PF
Bombe incendiaire (3) Une bombe incendiaire qui inflige 10 points de dégâts à la cible. Les ennemis ou alliés sur les cases adjacentes subissent 5 points de dégâts. Portée 2 cases.
Bombe curative (6) Crée une petite brume curative sur 4 cases, soignant instantanément les alliés à l'intérieur de 10 PV
----- OBJETS -----
Clé de coffre (1)
-10% (3) ; -20% (2) ; -25% (3) ; -30% (3) ; -35% (2) ; -40% (2) ; -50% (1)
Ticket Tenue (0)
Ticket Familier (1)
----- MATÉRIAUX -----
Matériau Glace (3)
Matériau Hache de guerre (1)
Matériau Magie noire (3)
Matériau Lance (1)
Matériau Fouet (1)
Matériau Arc (2)
Matériau Katana (1)
Matériau Eau (1)
Matériau Feu (3)
Matériau Kusarigama (1)
Matériau Naginata (1)
Matériau Terre (1)
Matériau Batte (1)
Matériau Gantelets (1)
Matériau Dague (1)
Inventaire :
Vasavi Shakti
Arme par défaut :
PV 45 | FOR 27 | MAG 06 | VIT 17 | TEC 26 | DEF 24 | RES 22 | MVT 04
Stats :
----- MAÎTRISE -----
Vasavi Shakti C+
Kavacha E+
----- LANCE -----
Lance E FOR+6 (PF : 6)
Lance D+ FOR+11 DEF+2 (PF : 13)
★ Projectiles ardents : Soulève du sol des pierres pour les envoyer sur un ennemi 2 fois. FOR+2 DEF+1 Portée d'attaque 2 cases. (PF : 14)
Lance C+ FOR+15 DEF+4 (PF : 18)
★ Volonté Enflammée : L’unité fait tournoyer sa lance devant lui pour infliger des dégâts entre 1 et 4 fois sur un ennemi (tir de dé). Efficace contre les humains/humanoïdes (1,5x de dégâts). TEC/FOR+5 (fatigue : 5 x nb d’attaques réalisées)
Philadelance FOR+12 (PF : 8)
A la façon d'un danseur tournoyant avec grâce, l'unité attaque l'ennemi et, accorde à ses alliés (à 2 cases autour de l'unité) et lui-même un bonus de FOR/MAG+4 pour 2 tours.
----- BOUCLIER -----
Bouclier Magique Rang E+ FOR+1 PV+3 DEF+4 RES+2 (PF : 7)
Vasavi Shakti C+
Kavacha E+
----- LANCE -----
Lance E FOR+6 (PF : 6)
Lance D+ FOR+11 DEF+2 (PF : 13)
★ Projectiles ardents : Soulève du sol des pierres pour les envoyer sur un ennemi 2 fois. FOR+2 DEF+1 Portée d'attaque 2 cases. (PF : 14)
Lance C+ FOR+15 DEF+4 (PF : 18)
★ Volonté Enflammée : L’unité fait tournoyer sa lance devant lui pour infliger des dégâts entre 1 et 4 fois sur un ennemi (tir de dé). Efficace contre les humains/humanoïdes (1,5x de dégâts). TEC/FOR+5 (fatigue : 5 x nb d’attaques réalisées)
Philadelance FOR+12 (PF : 8)
A la façon d'un danseur tournoyant avec grâce, l'unité attaque l'ennemi et, accorde à ses alliés (à 2 cases autour de l'unité) et lui-même un bonus de FOR/MAG+4 pour 2 tours.
----- BOUCLIER -----
Bouclier Magique Rang E+ FOR+1 PV+3 DEF+4 RES+2 (PF : 7)
Armes :
00
Etage Tour :
05
Missions accomplies :
5252
Réputation :
FOR+6 si Lance utilisée.
Si l'unité initie le combat, confère DEF+6 pendant le combat.
Elan victorieux = Si l'unité initie le combat, elle peut agir à nouveau après le combat. (Une seule fois par tour.) (5)
Si l'unité initie le combat, confère DEF+6 pendant le combat.
Elan victorieux = Si l'unité initie le combat, elle peut agir à nouveau après le combat. (Une seule fois par tour.) (5)
Maitrises :
A Starlit Waltz
Statut :
Soutien S :
Icon
Léonore Laskari
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
Akielos
Un ultime spasme, un dernier gargouillement puis, épouvantablement, l’immobilité totale. La rigidité des muscles, la disparition du souffle, l’arrêt des battements du cœur. La mort. Mon cœur se serre, se meurtrit, et les larmes me viennent. Je ne le connaissais pas, ce Naosien. Par ailleurs, il parlait peu, et ne semblait guère m’avoir à la bonne - je l’avais surpris à murmurer en direction de ses camarades que je l’ouvrais trop, et pour ne rien dire. Il n’en demeurait pas moins l’un de mes frères de chevalerie, adoubé par la Latreia et investi comme bras armé du Saint-Siège. Pourtant, les Dieux n’ont guère jugé bon de l’épargner. Et moi, je n’ai pu le sauver … Est-ce là la juste rançon de nos actes belliqueux, de notre nature meurtrière ? N’avons-nous pas, nous-même, tué tant et tant de personnes ? J’ai moi-même déjà des flots de sang sur les mains : j’ai blessé, j’ai tué, j’ai éventré, j’ai décapité, au nom de la Sainte et de la Théocratie. Le Karma ne viendra-t-il guère me cueillir à mon tour, me punir de tant de violences, aussi justifiées soient elles ? Ne me suis-je guère infligée tant de poisons de l’âme en meurtrissant autant autrui ? La mort ne poindra-t-elle guère bientôt au-dessus de moi pour purifier mon âme pécheresse, me faire goûter à toutes les souffrances et tous les malheurs que j’ai causés à autant de marauds, de bandits et d’hérétiques ? N’est-ce pas cette justice divine qui a emporté ce pauvre homme gisant mort sous ma main ensanglantée ?
Les Dieux aient pitié de nous, et de moi.
Les traits fusent, pleuvent, et le concert irrégulier des pointes de flèches ricochant sur les hoplons me font poindre la fièvre. Un projectile me frôle, un autre vient se ficher dans le corps déjà inerte de mon frère d’arme. A quelques pas de moi, un soldat djinn reçoit un trait au flanc, et se couche sur le côté en poussant un hurlement. D’un revers de main, j’essuie mes pleurs et me rue sur lui ; la sainte magie d’Azaïth parcourant encore mon bras et luisant au creux de ma paume gauche. Les genoux plongés dans le sable, je le maintiens du bras droit en lui plaquant la garde de mon épée contre l’épaule et, en un souffle, lui intime de garder son calme ; tandis que les doigts de ma dextre se posent sur le pourtour de sa blessure. Du coin de l'œil, j’entraperçois le garçon de la Sotiras faire de même, au chevet d’un djinn meurtri à la jambe. A ce rythme, nous serons tous criblés de traits dans la minute …
Le grondement brutal puis les crépitements assourdissants des salves enflammées nous survolant m’arrachent un hoquet de surprise. Un instant, je crains que les Enfers ne s’abattent sur nous, avant de deviner la manœuvre de nos alliés. Ils nous couvrent de leurs flammes, incendiant les flèches nous étant adressées en plein vol ! Et, bientôt, de violentes rafales de vent spontanées viennent s’ajouter à ce rempart aérien, déviant ou arrêtant les traits de par leur souffle d’une puissance inouïe. Les Dieux soient loués ! La plaie du soldat djinn presque entièrement refermée, je lui ôte la flèche de ses chairs, l’entends pousser un grognement plaintif, lui adresse un rictus narquois de compatissance agrémenté d’une petite tape sur l’épaule, puis l’aide à se relever. Les yeux encore embués de larmes, je les essuie d’un nouveau revers de poignet, puis, resserrant le pommeau de mon épée de mes deux mains, embrasse du regard notre petit contingent. Bien que nous déplorions deux morts - le chevalier du Naos que j’ai failli à sauver, et un soldat djinn percé de quatre flèches en diverses parties du corps, dont le cœur - et de multiples blessés, force est de constater que le renfort de deux adeptes des magies naturelles a su préserver l’intégrité de nos rangs. Aussi, profitant de l’accalmie offerte par les sorciers djinn, les frères du Naos se remettent en marche, boucliers hérissés de flèches toujours vaillamment dressés, lances pointées vers l’avant. Les soldats djinn, le garçon de la Sotiras et moi-même nous massons derrière leurs amples silhouettes, allant jusqu’à s’accoler à leurs dos et les soutenir de nos épaules lors de leur ascension. Si l’on omettait le sang, les larmes, le chagrin et la gloire, l’on se croirait presque à jouer à la soule …
-Quelque chose approche ! S’exclame l’un des Naosiens, marquant une halte tout en déviant un trait à l’aide son hoplon ; trait qui lui aurait autrement transpercé la tempe.
Je tends l’oreille, et scrute l’horizon. Au loin, par-delà la dune, des nuages de poussière s’amoncellent, et l’écho de cris guerriers résonne dans le désert.
-Cavalerie ! S’époumone le chevalier. Frères, à vos lances ! Les autres, restez derrière nous ! Ordonne-t-il de surcroît.
Les guerriers djinn s’échangent quelques regards incertains, jusqu’à ce que l’un d’entre eux, un grand gaillard haut de presque deux mètres, s’élance dans un juron à faire s’évanouir un couvent de moniales ; dévale une partie de la dune, s’empare du hoplon et de la lance du Naosien gisant mort sur la pente ensablée, et revienne d’un pas preste et souple devers notre position. Tandis qu’il se place aux côtés des chevaliers de la Latreia, j’entrevois mes frères d’armes grimacer d’appréhension comme de colère. Sans doute le brave soldat djinn l’ignore, mais il vient de jeter un affront immense à l’honneur du chevalier défunt : jamais personne d’autre que lui ne doit porter ses armes, même après sa mort. Mais, devant la nécessité d’élargir notre ligne de front face à l’arrivée imminente des cavaliers et sous la menace d’une mort potentiellement imminente, nous nous taisons tous. A quoi bon lui adresser maintenant des sermons, si nous venons tous à trépasser dans les prochains instants ?
Au sommet de la dune, les rangs désormais un tantinet clairsemés de nos adversaires battent un certain retrait : les fantassins, sans doute découragés de par la double déconfiture de leurs camarades autant sur notre angle d’attaque que sur celui du comte, paraissent reculer pour s’abriter derrière l’autre versant du relief sableux. Les archers ennemis réduisent à leur tour leur cadence de tir, tandis que les quelques cavaliers - toujours juchés sur leurs montures, et paraissant réticents à dévaler la pente - paraissent enfin se préparer à passer à l’assaut. Sans doute attendaient-ils le renfort de cette nouvelle vague de cavaliers … ou peut-être craignent-ils de perdre le contrôle de leurs chevaux et de leurs chameaux, au vu de la wyverne déchaînée grondant encore dans leurs rangs. J’observe cette dernière ruer et beugler de plus belle, alors que son cavalier semble perdre patience et l’injurier dans son patois callariatesi.
Depuis l’autre versant de la dune, d’amples nuées de poussière se soulèvent sous les sabots et galops à bride abattue ; cris, jurons et hennissements s’emmêlent, se confondent, et grondent croissants, et s’approchent. J’avale douloureusement ma salive, et presse la garde de mon épée contre mon épaule. Les silhouettes montées s’amoncellent bientôt sur la cime de la dune, découpent le soleil de leurs vastes ombres, leurs lames moirant d’un éclat carnassier. Lorsque les premiers sabots viennent balayer notre versant, je lève ma lame, et réalise peu à peu, avec une horreur croissante, l’ampleur de la charge dévalant contre nous. Ils sont si nombreux. Trop nombreux.
Les Dieux aient pitié de nous, et de moi.
Les traits fusent, pleuvent, et le concert irrégulier des pointes de flèches ricochant sur les hoplons me font poindre la fièvre. Un projectile me frôle, un autre vient se ficher dans le corps déjà inerte de mon frère d’arme. A quelques pas de moi, un soldat djinn reçoit un trait au flanc, et se couche sur le côté en poussant un hurlement. D’un revers de main, j’essuie mes pleurs et me rue sur lui ; la sainte magie d’Azaïth parcourant encore mon bras et luisant au creux de ma paume gauche. Les genoux plongés dans le sable, je le maintiens du bras droit en lui plaquant la garde de mon épée contre l’épaule et, en un souffle, lui intime de garder son calme ; tandis que les doigts de ma dextre se posent sur le pourtour de sa blessure. Du coin de l'œil, j’entraperçois le garçon de la Sotiras faire de même, au chevet d’un djinn meurtri à la jambe. A ce rythme, nous serons tous criblés de traits dans la minute …
Le grondement brutal puis les crépitements assourdissants des salves enflammées nous survolant m’arrachent un hoquet de surprise. Un instant, je crains que les Enfers ne s’abattent sur nous, avant de deviner la manœuvre de nos alliés. Ils nous couvrent de leurs flammes, incendiant les flèches nous étant adressées en plein vol ! Et, bientôt, de violentes rafales de vent spontanées viennent s’ajouter à ce rempart aérien, déviant ou arrêtant les traits de par leur souffle d’une puissance inouïe. Les Dieux soient loués ! La plaie du soldat djinn presque entièrement refermée, je lui ôte la flèche de ses chairs, l’entends pousser un grognement plaintif, lui adresse un rictus narquois de compatissance agrémenté d’une petite tape sur l’épaule, puis l’aide à se relever. Les yeux encore embués de larmes, je les essuie d’un nouveau revers de poignet, puis, resserrant le pommeau de mon épée de mes deux mains, embrasse du regard notre petit contingent. Bien que nous déplorions deux morts - le chevalier du Naos que j’ai failli à sauver, et un soldat djinn percé de quatre flèches en diverses parties du corps, dont le cœur - et de multiples blessés, force est de constater que le renfort de deux adeptes des magies naturelles a su préserver l’intégrité de nos rangs. Aussi, profitant de l’accalmie offerte par les sorciers djinn, les frères du Naos se remettent en marche, boucliers hérissés de flèches toujours vaillamment dressés, lances pointées vers l’avant. Les soldats djinn, le garçon de la Sotiras et moi-même nous massons derrière leurs amples silhouettes, allant jusqu’à s’accoler à leurs dos et les soutenir de nos épaules lors de leur ascension. Si l’on omettait le sang, les larmes, le chagrin et la gloire, l’on se croirait presque à jouer à la soule …
-Quelque chose approche ! S’exclame l’un des Naosiens, marquant une halte tout en déviant un trait à l’aide son hoplon ; trait qui lui aurait autrement transpercé la tempe.
Je tends l’oreille, et scrute l’horizon. Au loin, par-delà la dune, des nuages de poussière s’amoncellent, et l’écho de cris guerriers résonne dans le désert.
-Cavalerie ! S’époumone le chevalier. Frères, à vos lances ! Les autres, restez derrière nous ! Ordonne-t-il de surcroît.
Les guerriers djinn s’échangent quelques regards incertains, jusqu’à ce que l’un d’entre eux, un grand gaillard haut de presque deux mètres, s’élance dans un juron à faire s’évanouir un couvent de moniales ; dévale une partie de la dune, s’empare du hoplon et de la lance du Naosien gisant mort sur la pente ensablée, et revienne d’un pas preste et souple devers notre position. Tandis qu’il se place aux côtés des chevaliers de la Latreia, j’entrevois mes frères d’armes grimacer d’appréhension comme de colère. Sans doute le brave soldat djinn l’ignore, mais il vient de jeter un affront immense à l’honneur du chevalier défunt : jamais personne d’autre que lui ne doit porter ses armes, même après sa mort. Mais, devant la nécessité d’élargir notre ligne de front face à l’arrivée imminente des cavaliers et sous la menace d’une mort potentiellement imminente, nous nous taisons tous. A quoi bon lui adresser maintenant des sermons, si nous venons tous à trépasser dans les prochains instants ?
Au sommet de la dune, les rangs désormais un tantinet clairsemés de nos adversaires battent un certain retrait : les fantassins, sans doute découragés de par la double déconfiture de leurs camarades autant sur notre angle d’attaque que sur celui du comte, paraissent reculer pour s’abriter derrière l’autre versant du relief sableux. Les archers ennemis réduisent à leur tour leur cadence de tir, tandis que les quelques cavaliers - toujours juchés sur leurs montures, et paraissant réticents à dévaler la pente - paraissent enfin se préparer à passer à l’assaut. Sans doute attendaient-ils le renfort de cette nouvelle vague de cavaliers … ou peut-être craignent-ils de perdre le contrôle de leurs chevaux et de leurs chameaux, au vu de la wyverne déchaînée grondant encore dans leurs rangs. J’observe cette dernière ruer et beugler de plus belle, alors que son cavalier semble perdre patience et l’injurier dans son patois callariatesi.
Depuis l’autre versant de la dune, d’amples nuées de poussière se soulèvent sous les sabots et galops à bride abattue ; cris, jurons et hennissements s’emmêlent, se confondent, et grondent croissants, et s’approchent. J’avale douloureusement ma salive, et presse la garde de mon épée contre mon épaule. Les silhouettes montées s’amoncellent bientôt sur la cime de la dune, découpent le soleil de leurs vastes ombres, leurs lames moirant d’un éclat carnassier. Lorsque les premiers sabots viennent balayer notre versant, je lève ma lame, et réalise peu à peu, avec une horreur croissante, l’ampleur de la charge dévalant contre nous. Ils sont si nombreux. Trop nombreux.
***
- Efficacité de la charge ennemie:
Efficacité de la charge de cavalerie des mercenaires :-1-10 : La wyverne, complètement déchaînée, ne répond plus de rien et se rue sur les cavaliers fraîchement débarqués ; causant une désorganisation complète dans la charge de cavalerie et une panique chez les chevaux. Les cavaliers déboulent dans tous les sens, et la confusion règne de plus belle dans les rangs adverses. La charge se révèle donc être un fiasco total.
-11-35 : Bien qu’en surnombre, les cavaliers déboulent les uns après les autres dans une désorganisation manifeste. Les grands responsables de ce désordre : la wyverne en roue libre, certes, mais aussi une efficacité avérée des archers et des mages djinn, dont les traits, les projectiles enflammés et les rafales de vent affolent les montures des mercenaires. Les cavaliers ne parviennent donc pas à former un assaut cohérent, ce qui permet aux chevaliers de la Latreia et aux hommes de Surya d’encaisser la charge avec brio.
-36-65 : La soixantaine de cavaliers dévale la dune en deux ensembles plus ou moins cohérents, divisés par la wyverne causant un grand remue-ménage au sommet de la dune. Ces deux escadrons, chacun composé d’une trentaine de cavaliers, descendent la dune en s’apprêtant à heurter les fantassins engagés sur la pente de plein fouet. Nul doute que l’appui des archers et des mages djinn sera décisif pour alléger un groupe ou l’autre …
-66-90 : La soixantaine de cavaliers dévale la dune en quatre ensembles d’une quinzaine de cavaliers chacun. Le premier d’entre eux dépasse Surya et ses hommes sur leur flanc et essaie d’attaquer le convoi, et notamment les archers et mages djinn. Le deuxième se rue sur le Lion d’Albâtre et ses hommes. Le troisième se confronte aux chevaliers de la Latria et Léonore, et le dernier, enfin, dépasse leur flanc et s’attaque à l’arrière du convoi, faiblement gardé par les quelques soldats dépêchés par Surya.
-91-100 : La soixantaine de cavaliers joue de son surnombre, et envoie une quarantaine de cavaliers se jeter sur les archers et mages de Djinn, qui menacent de se retrouver rapidement débordés. Les deux dizaines restantes viennent se confronter au groupe de Surya et de Léonore, en deux groupes distincts à peu près équitables.
***
- Signature:
Icon :
Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme.
Phrase :
52
Messages :
Ashei - Twilight Princess
Featuring :
Tarek, Geb, Iseko
Crédits :
Frame :
Sprite :
04
Niveau :
26/40
Expérience :
2750 écus
Écus :
Potion (1).
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
DEF +2.
FOR +5.
MAG +2.
Inventaire :
Épée fer
Arme par défaut :
PV 24/24 | FOR 12 | MAG 14 | VIT 10 | TEC 08 | DEF 13 | RES 11 | MVT 04 | PF 100 |
Stats :
Armes :
00
Etage Tour :
00
Missions accomplies :
542
Réputation :
PV +5
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
BAUME VIVIFIANT = LORSQUE L'UNITÉ SOIGNE UN ALLIÉ À L'AIDE D'UN BÂTON, CONFÈRE VIT +4 À TOUS LES ALLIÉS PENDANT UN TOUR. (3)
Maitrises :
Akielos
Statut :
Soutien S :
Icon
Esprit Divin
Phrase
Messages
Messages
Joueur Joueur
Feat Feat
Crédits Crédits
compte pnj
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'CRITIQUE' : 95
'CRITIQUE' : 95
- Gods:
Icon :
« Je suis le Dragon Divin Galdred, Dieu de la Terre et des récoltes. [...] N'avait-on pas interdit de prononcer "son nom" sur cette Terre ? Quelle théorie ridicule vous permet d'invoquer son identité comme si de rien n'était ? Vous ne mesurez pas les conséquences de votre inconscience. Chaque fois que son nom est entendu par le ciel, vous renforcez la Déchue. »
Phrase :
2697
Messages :
Ibaraki, Susanoo, Suzuka - Onmyoji
Featuring :
Staff
Crédits :
Frame :
Sprite :
99
Niveau :
099/999
Expérience :
999 999
Écus :
-- ÉQUIPÉS --
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Bouclier Fer : DEF+2
Bouclier RES : RES+2
-- SOIN --
Verre d'été : +1 à toutes les stats (sauf MVT) durant une MC (1)
Potion Résu : moitié des PV (1)
Gâteau des 2 ans : empêche le perso de subir un coup fatal et rend tous les PV (utilisable 2x ; s'active auto ; passe avant la potion de résu)
Bouquet (2) : restaure 20 PV
Couronne florale (1) : restaure 20 PV
-- NOURRITURE --
P'tit Biscuit (1) : soulage 50 PF
Inventaire :
Brique divine qui bonk
Arme par défaut :
PV 99 | FOR 99 | MAG 99 | VIT 99
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
TEC 99 | DEF 99 | RES 99 | MVT 10
Stats :
S S S S S S S
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
-- ARMES --
Ganteronces : FOR+06
Inflige MAG/DEF-5 à l'ennemi pendant 2 tours lorsque l'attaque réussie.
Atq 2x si combat initié. Atq 1x en riposte.
Tambouriola : MAG+11
Lorsque l'attaque réussie, il y a 50% de chance d'infliger Confusion à l'ennemi (= ses actions (déplacements et attaques) sont jouées au dé par le MJ ; peut aussi bien viser un autre ennemi qu'un allié durant son tour).
Portée 1-2 cases.
Armes :
40
Etage Tour :
99
Missions accomplies :
6905
Réputation :
Condamnation : Pour chaque tranche de 10 PV en moins, FOR+2 en attaque initiée.
Maitrises :
Inconnu
Statut :
Soutien S :
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