ECA de Geb.

par **Esprit Divin** 17/09/24, 07:08 pm

ECA de Geb

Le 1er août approchait à grands pas, et l’atmosphère était chargée d'une certaine tension. Votre personnage, après avoir longtemps réfléchi, avait pris la décision de changer d’arme. Le processus avait commencé quelques semaines auparavant, avec un simple formulaire détaillant ses motivations, ses compétences actuelles, et surtout, ses objectifs.

C’est une nuit calme, à la lumière d’une bougie vacillante, qu’il avait scellé sa décision. Il voulait quelque chose de différent, une arme qui correspondrait mieux à son style de combat en pleine évolution. Les jours qui suivirent furent remplis d’expectatives, jusqu’à ce qu’une missive arrive enfin : une invitation formelle à un entraînement avec un maître d’armes.

L’invitation portait la date du 1er août, à l’aube. C’était le jour où tout allait commencer.

Le lieu de la rencontre se trouvait à Akielos, près de la ville d'Yrsaïl, dans un campement spécial où seuls les plus déterminés osaient se rendre. Le maître d'armes, une figure mystérieuse mais réputée, l’y attendait. D’après les rumeurs, cet instructeur avait formé certains des plus grands combattants de son temps, et aujourd'hui, il allait guider votre personnage dans ce nouveau chemin.

Ainsi débuta votre entraînement. Votre personnage devait se préparer non seulement physiquement mais aussi mentalement, prêt à remettre en question tout ce qu’il pensait savoir sur le maniement des armes.

Votre instructeur
Race : Amari de Kardarahl
Nom : Barawa
Expert : Gun magique
Caractère : Background militaire, demande toujours plus, de dépasser ses limites mais pas si méchant dans le fond.

Discours de présentation de l'arme:

Rappel des règles
- Votre personnage est en compagnie du maître d'armes ; il n'est pas obligatoire de le prendre en compte, mais cela peut donner un petit plus à votre RP si vous le faites.
- La raison du changement d'armes doit être expliquée dans votre premier poste à votre maître d'armes. (et pas seulement pour le style svp, soyez raisonnable).
- 4 postes (ni plus, ni moins) à raison d'1 poste max tous les 3 jours.
- 2 mois pour terminer le sujet.
- Prévoir 3 jours INRP juste pour l'entraînement (pensez au voyage et soyez cohérent).

Votre inscription

Geb a écrit:Identité du personnage : Geb Ramses
10 000 écus versés à l'entraîneur.

Abandon : Magie de vent C
Détails : E, D (tempête de vent) C (Barrière de vent)

Souhait : Gun Magique

Type d'ECA : Solo

Nous nous reverrons dans 4 postes.
Bon courage.

by emme

par **Geb Ramses** 19/09/24, 02:06 pm

Hit me with your best shot

1 - 4 Août 1552.

Geb Ramses ne se souvient pas de la dernière fois où son enthousiasme a pris le dessus sur la froideur de ses traits d’élu divin. Depuis quelques jours, on disait de lui que son regard brillait lorsqu’on venait à lui apporter son courrier pour finalement retrouver son sang froid.

Est-ce que les élans d’un amour nouveau étaient en train de toucher le Prince Héritier ? Non, car sa relation avec le Régent d’Althéa ne trouvait pas satisfaction dans des échanges épistolaires.

Pour ainsi dire ils n’avaient pas le temps de s’écrire, les problèmes s’accumulaient dans leurs pays respectifs pour s’autoriser à perdre une heure ou deux dans des échanges qu’ils préfèrent garder privés.

Mais alors qu’est-ce donc ? Se demandait-on.

Depuis sa rencontre avec les Amari, le Prince n’avait de cesse de repenser à tous ces développements technologiques qu’ils avaient amenés avec eux. On lui avait donné l’occasion de découvrir certains de leurs armements, de leurs façons de faire et de traiter l’Héka qui lui faisait depuis si longtemps de l’oeil.

Son usage pouvait aller bien au-delà d’une simple source d’énergie, les plus grands savants de Djinn en étaient bien évidemment convaincus sans parvenir à canaliser ce savoir.

Les Amari l’ont fait, et ce petit morceau de métal plié avec une ouverture et un système balistique fermé - nommé pistolet magique - représentait la quintessence technologique.

Les tomes magiques d’eau et de vent qu’il utilisait pour développer son savoir se montraient alors bien dérisoire, presque vieillotte comparé à tout ce que promettait ce petit bijou. Toute la magie du monde dans un simple petit mécanisme plus petit et plus léger qu’un livre.

Il y a de quoi donner des rêves humides à tout amateur d’avancées techno-magiques comme le Prince de Djinn. La plume a posé un point final à sa lettre courtoise à l’intention du maître des Pistolets magiques au beau milieu d’une énième nuit agitée comme un transit d’amour ne pourrait s’empêcher d’écrire à une amante.

La poésie lubrique en moins.

Un jour, enfin, la lettre tant attendu arriva aux mains du Prince impatient : une invitation formelle, militaire à rejoindre les lieux où le maître d’armes délivre ses enseignements.

Trois jours dans lesquels le Prince saura prendre le temps égoïste à se former à cette nouvelle techno-magie. Sans doute sera-t-il autorisé à en posséder une ? De la démonter et de la remonter pour voir ce qui se cache derrière cette armure de métal ? Les techniques et les savoirs des Amari pourraient se dévoiler sous ses yeux dans des enseignements théoriques qui remettront les connaissances du Prince en question.

Comprendre la subtilité de la magie des Héka, saurait certainement ouvrir l’esprit du Prince vers un tout nouvel horizon.

C’est tout du moins ce qu’il laisse entendre dans sa lettre que l’instructeur, un grand gaillard cornu au code vestimentaire étonnamment similaire à ceux du pays du sable, relis devant lui.

L’instructeur amari Barawa inspire de ses grandes narines et prononce d’une voix retentissante :

— « Écoutez bien, soldat, parce que je ne répéterai pas. Le gun magique, c’est pas un jouet pour amateurs. C'est une arme à la fois précise et destructrice, et vous devrez maîtriser chaque tir comme si votre vie en dépendait, parce que c’est exactement ça. Avec ce machin, vous pouvez tirer des projectiles enchantés. Ils peuvent être modulés, en fonction de l’héka que vous y injectez. Ça vous parle ? Vous utilisez l’héka pour contrôler la puissance, l’effet et la direction de vos tirs.

Ce pistolet n'est pas là pour vous faciliter la tâche. Vous devrez gérer la cadence de tir, tout en maintenant votre concentration pour maximiser l'impact. Et si vous pensez pouvoir vous contenter de tirer à l'aveugle, vous pouvez déjà rentrer chez vous. Ici, chaque tir doit être calculé ! Une balle bien placée et renforcée peut neutraliser un adversaire, voire plusieurs en une seule salve. Vos réflexes seront mis à l'épreuve, car les combats avec cette arme ne sont pas statiques. Vous tirez, vous bougez, vous frappez, tout ça avec la précision d'un sniper et la rapidité d'un éclaireur.

Alors, êtes-vous prêt à apprendre à manier cette arme ou est-ce que je dois vous montrer la sortie ? »

Les paroles puissantes, digne d’un instructeur militaire laissent le Prince pantois. L’homme semble vouloir mettre à rude épreuve la volonté de Geb dans son discours en rapprochant parfois son visage trop près pour hurler ses répliques les plus marquantes, rares sont les mages à faire preuve d’autant de caractère dans les arts mystiques de la magie, et pourquoi autant insister sur les exigences physiques du catalyseur ? se demande-t-il en plissant les yeux quand son haleine chaude s’écrase sur son visage.

Sans vouloir remettre en questions ses pratiques, Geb s’imagine que c’est de cette façon que les amari traitent leurs enseignements.

Et si Geb souhaite comprendre une toute autre façon de maîtriser les arcanes, il lui faudra de toute façon se plier à ses exigences.

— « Je suis prêt ! »

Espérons qu’il ne vienne pas à le regretter.

bettyleg

par **Geb Ramses** 27/09/24, 09:56 pm

Hit me with your best shot

1 - 4 Août 1552.

Le souffle court. Les poumons en feu. La gorge asséchée.

La situation dans laquelle le Prince de Djinn se trouve n’est en rien ce qu’il avait pu imaginer. Est-ce une plaisanterie ? Lui fait-on une mauvaise farce ? A moins qu’il ne se soit trompé d’instructeur et de cours. Il pensait avoir maîtrisé les arcanes et la magie autant qu’il lui était possible de le faire pour son jeune âge. Alors pourquoi se retrouve-t-il autant en difficulté, adossé à une caisse à chercher au fond de lui ses toutes dernières ressources ?

La matinée n’avait pourtant, au début, rien de manifestement difficile. Du moins, pour lui. Les cibles se succédaient et il fallait trouver le juste milieu dans ses tirs pour produire l’effet souhaité. Tirer sur une cible d’apparence frèle ou bien sur une cible robuste nécessitait que l’on ajuste sa magie pour produire des charges qui sauront mettre hors d’état de nuire l’ennemi.

***

Geb était confiant. La logique était claire, la raison, limpide. Il suffisait pour le Prince de se concentrer uniquement sur l’apprentissage de cette arme, sa subtilité, sa puissance. Les sorts et leurs subtilités n’étaient pas dans l’intérêt de l’instructeur, il fallait avant tout connaître la maîtrise de l’arme à blanc, sans artifice, avant de s’intéresser au reste. Apprendre à utiliser des sorts à partir d’un tome est aujourd’hui un jeu d’enfant pour le Prince, mais utiliser une arme avec une pierre d’Héka s’est révélée bien plus complexe. Mais réalisable.

La pierre ressemblait à un générateur qui amplifiait sa puissance et après de nombreuses tentatives dans lesquelles l’instructeur hurlait à la faute à chaque tir, le Prince était parvenu à trouver le juste milieu. Combien de tir avait-il fallut pour trouver la bonne formule ? Probablement assez peu, s’ennorgueillissait le Prince.

Un simple. “ça suffira pour l’instant.” de l’instructeur avait pourtant rendu pantois le Prince.
Etait-ce tout ? Vraiment ? Quelques exercices de tir sur une cible en apprenant à ajuster la puissance ? Cela ne semblait finalement pas bien difficile.

Alors que le Prince surpris, mais satisfait s’apprêtait à prendre une pause bien méritée. Il aperçoit son instructeur prendre le bâton qu’il avait planté au sol pour servir d’indicateur pour la distance pour le placer plus loin, bien plus loin. 50 mètres, puis 100 mètres. Lorsqu’il rejoint Barawa et lui demande le sens de son geste, il lui sourit. Ce sourire méprisable de l’instructeur qui attend la réaction de son élève lorsque l’instruction de son nouvel exercice lui est annoncé.

— “Maintenant, tu vas courir, soldat.”

***

L’exercice physique n’était pas tellement une chose que l’ont demande à un mage s’assumant pleinement comme tel. Certes, il n’est pas totalement ignorant des pratiques, mais depuis combien de temps ne s’était-il pas dépensé au point de cracher ses poumons ?

— “Ce n’est pas bon, on recommence !”

C’est la dixième fois. Par moment, il exige de Geb de courir aussi vite que possible, mais soit la cadence soudaine ne lui permet pas de s’arrêter au bon moment, soit la course le fait perdre le sens de la précision, soit le tir n’est pas adapté.

— “Encore ! C'est un homme ou une limace que j'ai en face de moi ?” gueule l’instructeur qui ne se formalise pas devant la grimace agacée du Prince. “Tu ne tiendras pas longtemps sur un champ de bataille si tu charges trop tes tirs.” Mais cela était plus simple à dire qu’à faire.

Vingtième fois. Le Prince n’a même plus de salive pour pester. La bouche grande ouverte, il sent ses jambes trembler et ses bras soutenir plus difficilement le poids de l’arme comme s’il s’agissait d’une enclume.

Combien de fois a-t-il réussi l'exercice ? Une fois, peut-être deux. Il divague, son instructeur a l'air tellement sévère qu'il ne parvenait plus à faire la différence entre une réussite et un échec.

Le prince qui s’était habitué aux vêtements légers, mais délicat venait d’abandonner sa tunique blanche. Son pantalon non plus n’est pas adapté à cet exercice. Ce n’était pas faute d’avoir été averti, lors de la première heure. Mais le Prince n’avait pas sû l’entendre.

Vingt-deuxième fois. Le cours s’arrête lorsque le Prince s’arrête en bout de course. Il n’en peut plus. Il est éreinté.

— “Tu abandonnes ?” demande Barawa les bras croisés. La réponse ne vient même pas ; il ricane et reprends d’une voix puissante. “Repos, Soldat. Tu vas en avoir besoin pour la suite.”

La suite. répétait le Prince mentalement. Il y avait une suite à ce calvaire.

***

C’était la fin d’après-midi. Le premier jour.
Le Prince avait a peine eu le temps de se remettre de sa fatigue que ses muscles hurlaient. Son esprit était embrumé par les conséquences d’un effort acharné. S’il se sent soudainement aussi léger qu’une plume. Le Prince n’est pourtant pas si joyeux.

Devant lui, un terrain aménagé avec quelques caisses espacées de plusieurs mètres et des mannequins de différentes formes. Qu’allait-il encore lui faire faire ? Avec des mots simples, il indique la marche à suivre.

— “Tu te planques, tu tires avec le bon dosage, tu cours jusqu’à la prochaine caisse. Simple, non ?”

Geb allait encore devoir courir. Sa mine renfrognée fait froncer les sourcils de Barawa.

— “Est-ce que j’ai été clair, soldat ?”
— “O-oui. Chef.”
— “Alors en place, et rapidement on va pas y passer la nuit !”

La phase finale de cette journée récapitulait ce qu'il avait "appris" lors de la matinée et l'après-midi. Mais il y avait autre chose.

Armé de deux pistolets magiques, l'instructeur enchaînait les pluies de balles sur le terrain. Rendant alors la progression impensable et la marge d'erreur innenvisageable. Cherchait-il à tuer son élève ? L'instructeur certifiait que ses tirs n'avaient pas pour but de le tuer, mais que le choc se ferait sentir comme on donnerait des coups de poing légers.

Est-ce que cela devait seulement rassurer le Prince ? Assurément que non. La pression des balles, la fatigue, mais également l'insistance de l'instructeur à faire que les choses aillent rapidement n'aident pas à se concentrer.

Il fallait tirer vite, mais précisément. Il fallait éviter le contact des balles, mais partir le plus vite possible. Comment espérait-il que le Prince s'en sorte ?

Malgré les efforts pour passer d'une caisse à une autre, le Prince ne peut échapper aux tirs, aux échecs dans ses propres assaults. Le mental se perd, le corps ne suit plus, mais l'égo ne lui autorise pas à abandonner.

Alors qu'il atteint la dernière caisse et la fin de l'exercice. Le Prince s'échoue derrière la caisse. A bout. Les balles s'arrêtent alors que l'instructeur s'approche de Geb, le canon des pistolets encore fumants.

— “C'est tout ce que tu avez dans le ventre ?” hurle-t-il, sévère.
— “J'ai donné tout ce qui me restait, chef. J'ai encore besoin de temps pour combiner ce que vous m'avez appris et- ”

Barawa souffle du nez.
—“Tu espères t'en tirer comme ça ? Avec un "j'ai essayé" ? Regarde. Tu as laissé des ennemis s'en tirer parce que tu as mal géré tes tirs et tu n'es même plus foutu de tenir ton arme. Dans un autre contexte, tu serais déjà mort, on ne t'aurait pas laissé le temps de te perfectionner, soldat. Soit tu réussis, soit tu te plantes.”

La tête désabusée du Prince lui suffit à conclure la séance. Qu'espérait-il ? Que le Prince parvienne à réussir haut la main son parcours de combattant en une journée ? Alors qu'il se relève péniblement, Geb ne peut contenir sa frustration. La douleur et la fatigue le pousse à quitter le terrain d'entraînement en feignant une salutation à peine complète. La magie ne devrait pas le pousser à reproduire les exercices d'un maître d'arme chevronné. Il n'aurait pas à courir de cette façon alors pourquoi le pousser à de telles extrémités et lui reprocher de faire son possible pour répondre à ses exigences ?

Lorsque le soir pointe le bout de son nez, le lit du Prince est le seul et unique réconfort à cette journée. Il peine pourtant à trouver le repos car il sait que lorsque le jour viendra, il lui faudra retourner devant Barawa.

bettyleg

par **Geb Ramses** 04/10/24, 09:20 pm

Hit me with your best shot

1 - 4 Août 1552.

Chaque jour, une nouvelle épreuve, toujours plus difficile que la précédente.

Geb puise dans ses ressources pour répondre aux exigences toujours plus haute de son instructeur. Le fait est que lorsqu’il pense trouver le moyen de toucher du bout des doigts l’objectif à atteindre ; la marche devient soudainement bien plus haute que ce qu’il avait envisagé.

Les premières fois, le Prince se disait que l’exigence était un précepte Amari ; maintenant, il se demande si l’instructeur ne l’apprécie tout simplement pas.

Chaque jour, une nouvelle épreuve, toujours plus intense que la précédente.

Geb ne parvient plus à lâcher cette expression épuisée de son visage. Sa bouche entrouverte pour aspirer le plus d’air possible, il ne sait plus si la fatigue provient de l’énergie qu’il dépense pour charger le gun magique, ou bien s’il s’agit des exercices physiques que lui impose son instructeur. Courir, sauter, rouler. Puis tirer. Puis courir à nouveau. Puis sauter, les enchaînements ne s’arrêtent plus.

Les progrès apparaissent. Certes, il a fallut du temps et chaque mouvements et chaque activité sont plus que correctibles, mais les progrès sont là.

Pourtant, cela ne semble toujours pas au goût de Barawa. Que cherche-t-il ?

Chaque jour, une nouvelle épreuve, toujours plus poignante que la précédente.

A la fin de chaque série d’exercice de la matinée, Barawa impose au Prince une mise en situation - c’est ce qu’il en a compris, tout du moins - l’amari fait rouler quelques balles dans sa mains imposante.

— “Bien !” commence-t-il de sa grosse voix, il parle trop fort. “Cette fois-ci, soldat. Tu vas utiliser des balles spéciales. Nous allons arrêter de jouer et voir ce que tu vaux vraiment.”
Parce que les précédents exercices étaient des simples jeux ? pense le Prince, plus que sceptique. Pour la première fois depuis ces 3 derniers jours, Barawa s’est posé en tant qu’instructeur théorique, expliquant grossièrement la différence entre les balles visant à protéger et aider ses semblables, et celles visant à nuire et affaiblir à ses ennemis.

— “Tout ce que tu as appris te sera utile dans les deux conditions, car si ta cible est loin, il te faudra ajuster ton tir qu’elle soit alliée ou ennemie. Il faudra cependant faire attention car en contexte il ne faudrait pas que tu te trompes de balles ou que tu viennes à te montrer trop bourrin ou trop doux face à la mauvaise cible. Il faut donc que tu sois con-cen-tré en toute circonstance, c’est clair ?”

Bien que cette réflexion lui semble étrange, Geb hoche lentement de la tête. Jusqu’ici, la pression que Barawa lui imposait était finalement gérable. Certes, il était oppressant, certes, il pouvait faire peur avec ses tirs en rafales, mais qu’est-ce finalement ? Un parcours sportif.

La Tour d’Argos avait sû lui apprendre à gérer ce genre de pression, sans doute.
Ce n’est pas la première fois qu’il risque sa vie, après tout.

Mais quelque chose a changé.
Il n’y a plus de cibles immobiles, mais des mannequins mécaniques, animés par quelques techniques typiques de la culture amari. Des monstres articulés et remuant pour donner vie à la situation ; des mannequins habillés avec des chapeaux et des vêtements de civils, devant lui se dessinait un spectacle vivant que l’amari avait conçu. Il s’était surpassé, il ne fallait pas lui retirer cela.

— “Que dois-je faire ?” demande finalement Geb alors que son instructeur prépare ses guns pour la dernière épreuve.
Un sourire goguenard s’étire sur les lèvres de Barawa.
— “Le bon choix.”

***

Le début du parcours devenait un réflexe pour le Prince, tirer quand il fallait pour éliminer les “ennemis”, se couvrir, sauter ou ramper devenait plus simple que les premières fois. Sans doute que les nombreux exercices avaient permis à son corps de retrouver un peu de fermeté et son corps à supporter davantage le rythme imposé par Barawa. Geb se sentait fier de pouvoir courir et faire des enchaînements physiques sans sentir ses poumons se percer et ses muscles brûler dès les premières minutes d’action.

Est-ce que cela suffirait à égaler un guerrier habitué à travailler son corps et ses muscles avec une arme lourde ? Certainement pas.
Est-ce qu’en tant que mage, cela lui sera utile, cependant ? Cela reste à voir.

Au fil de l’exercice, le Prince ne peut s’empêcher de ressentir quelque chose d’inhabituel. Une pointe dans son coeur qui grandit et grandit en lui. Une tension, une appréhension qu’il ne parvient pas à décrire. Etait-ce à la vue de ces mannequins ou de ces pantins que Barawa a rendu plus réaliste ? Jusqu’alors il ne s’agissait que de morceau de tissu alors que les balles représentaient la véritable menace pour le Prince.

Mais au fur et à mesure qu’il progresse, et qu’il se rapproche de son dernier exercice, quelque chose l’inquiète. Mais quoi ?
Ses pieds tombent sur la bande au sol où Barawa souhaitait absolument le voir atterrir. Il ne doit plus bouger. Il doit faire son choix.

Mais de quoi parlait-il ?
Le son des balles frappe le mur qui lui sert de cachette. Alors que d’un côté et de l’autre, les villageois en tissus et les monstres mécaniques s’animent sous ses yeux.

Soudain, le son s’atténue. Comme étouffé dans un drap, comme atténué par le vent.
Le son de son coeur lui parvient, tambourine dans sa poitrine, dans ses oreilles. Devient assourdissant.
Le regard du Prince alterne entre les objets articulés ; se transforment et apparaissent comme réels.
Est-il en train de rêvé ? Où est-t-il ? Sur un terrain d’entraînement ?

Ou un champ de bataille ?

L’arme descend légèrement, ses épaules s’abaissent. Geb est ailleurs.
Il se rappelle des odeurs, des sons, des cris de l’attaque de Varenne.
Tout se mélange, le présent et le passé.

Il court rejoindre le blessé à terre, il cherche son bâton de soin. Où est-il ? Il l’avait pourtant sur lui pour protéger les civils.
Geb promet de le sauver. Tandis que sous ses yeux appeurés le spectacle de ses camarades tombant les uns après les autres lui déchire les entrailles.

Il doit faire un choix. Mais qu’est-ce que cela signifie dans cette situation ?

Combien sont tombés cette fois ? Trois ? Peut-être cinq ? Est-ce qu’il serait en mesure de les sortir de là ?
Le gun entre les mains, il sait quoi faire. Il faut les sauver. Peut-être pourrait-il soigner ses camarades et éliminer les créatures qui tenteraient de les dévorer avant qu’il n’intervienne ?

Pourtant son corps refuse de bouger, comme prisonnier de son propre corps, il ne peut que subir de ses propres yeux la détresse de revivre ces mêmes instants.

Si seulement il avait été plus fort.
Si seulement il avait été plus rapide.
Si seulement il avait été plus stratège.
Peut-être que toutes ces personnes ne seraient pas mortes aujourd’hui.
Si seulement…

Une vive brûlure le réveille de sa transe. Puis, l’instructeur capte enfin son attention. Le gun lui a été arraché des mains avec une violence telle qu’il sent encore ses mains crispées trembler de douleurs.

Tout son corps tremble, comme secoué par la fatigue, le froid et la peur.

Que vient-il de se passer ?

— “Je t’avais dit quoi ? Maîtrise ta magie ! Concentre-toi ! Tu réalises ce que tu as failli faire ?”

Geb cligne plusieurs fois des paupières, les souvenirs sont flous.
Mais il a senti, une fraction de seconde.
Alors qu’il s’était perdu dans ses traumatismes enfouis, ses mains brûler comme s’il tenait fermement entre ses mains le fer brûlant d’une lame sortant des flammes.

Geb a senti le gun complètement s’emballer, l’hekastone scintiller.
Geb a perdu le contrôle.

— “Dégage d’ici. Je ne veux plus te voir. Si tu n’es pas foutu de contrôler ta magie tu n’as rien à faire ici.”
Ce fut la dernière interaction entre Geb et Barawa cette après-midi-là.

***

Si la honte d’avoir été si promptement écarté de l’enseignement de Barawa lui reste en travers de la gorge, le sentiment d’avoir échoué à garder son sang froid et à se prendre en main est d’autant plus pesant sur les épaules du Prince. Comment avait-il pu se laisser engloutir de la sorte ? L’intervention de Barawa lui avait très certainement empêché de perdre sa main, si ce n’est pire.

Alors que pouvait-il faire de plus, si ce n’est abdiquer et accepter.
Le Prince se dit qu’aux yeux de l’instructeur, il s’est très probablement montré incapable de maîtriser le gun magique.

C’est toutefois le genre de conclusion qui trotte dans sa tête lorsque vient le moment de répondre à l’appel de son instructeur. Le soir de l’incident, Barawa attend Geb dans un bureau de fortune. Un endroit sobrement décoré où les guns magiques sont éparpillés comme des guirlandes de fête. Le nez plongé dans un papier qu’il semble consulter avec la plus grande attention.

A la plus grande surprise du Prince, cette fois-ci, sa voix gueulante n’est plus, il semble plus posé ; plus grave, aussi.

— “Il y a quelques jours, j’ai reçu la lettre d’un jeune homme qui semblait plein d’entrain en me parlant des guns magiques. Il n’a pas cessé de me parler de… magies et des arcanes et de l’Héka comme s’il s’agissait d’une simple passion. J’ai vu qu’il s’agissait d’un Prince haut placés en Cheldis et qu’il avait eu le mérite de faire quelques actions que peu pourraient se vanter.” Ferait-il allusion à la Tour d’Argos ? Le Prince reste muet ; Barawa poursuit. “Mais aujourd’hui, je pensais me retrouver face à un gamin qui a compris que la guerre n’était pas un jeu d’enfant ou… Une ‘expérience arcanique’.” ses doigts imitent des guillemets pour reprendre les termes employés dans le courrier, “Au lieu de ça… Je me retrouve avec un gamin qui était prêt à se défoncer les mains en plein exercice. Cela aurait pu être grave. Très grave.”

Les lèvres de Geb s’entrouvre sans pouvoir trouver les bons mots ou les bonnes façons de justifier ses agissements. Il baisse la tête.
— “Je vous prie de m’excuser. Je n’ai pas été à la hauteur de vos enseignements, je n’ai pas été concentré. J’ai…” Qu’est-il arrivé dans la tête de Geb Ramses ? “... J’ai eu peur.”

Barawa est décontracté, les bras ramenés contre sa poitrine imposante, il sonde le Prince de haut en bas.
— “Je ne vois pas où tout cela mène. J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps sans comprendre. Pourquoi avoir choisi le gun magique, réellement ?”
— “J’étais sincère, au départ. Je voulais réellement développer mes capacités autrement, m’ouvrir autrement. Mais maintenant que j’ai suivi vos enseignements… Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas uniquement compter sur mes envies, mais sur ce qu’un gun magique pourrait m’apporter ; ce que je pourrais apporter avec cela.”

Barawa redresse la tête ; le Prince s’est arrêté, mais il le pousse à poursuivre son raisonnement.

— “Et qu’en as-tu conclu ? Qu’as-tu appris ?”

Si ce dernier semble surprit par sa demande, il prend le temps nécessaire pour formuler sa réponse. Sans doute la dernière qu’il puisse offrir à un instructeur laissant une dernière occasion de se justifier devant lui.

— “On m’a dit un jour… que je ne savais plus qui j’étais.” commence-t-il, “Quand bien même je préférais passer outre. J’ai vécu dans la lumière de tous, mais dans mon dos l’ombre de mes ancêtres, de mes semblables et de mon Roi me poussaient vers une direction qui m’écartait de moi-même. J’ai… Appris, malgré moi, que cela me rongeait de l’intérieur, que je ne me plaisais plus dans cette situation. J’ai appris aussi qu’autre chose en moi vivait encore et qu’il me fallait apprendre à l’aimer de nouveau ; beaucoup m’ont aidés en ce sens à accepter que ce que je ressentais au plus profond de moi n’est pas… une tare. Cela peut vous paraître étrange. J’ai l’angoisse de vivre chaque nuit avec ces doubles sans savoir vers qui me tourner, ni où cela finira. Je ne peux plus me défaire de ce que je suis devenu, elle est comme une seconde peau, mais je ne veux pas abandonner la chance que l’on m’a offert d’être un peu plus moi-même..”

Malgré son haussement de sourcil, Barawa se garde de l’interrompre, la jeune recrue trouve une place assise à sa demande. Loin du terrain d’entraînement, loin de sa casquette d’instructeur, il prend une posture d’écoute. Sans doute que la curiosité, et l’intriguante réponse du Prince, le pousse à creuser le sujet. Mais en le voyant se perdre dans des réflexions sans queue ni tête pour lui, il lève les yeux au ciel. Et lui fait signe d’enchaîner.

— “J’ai appris que… Je ne peux pas tout gérer seul. Et que ce n’est pas tant la perfection qui importe, ou de penser que faire de son mieux suffise à être comme il faut. Je ne veux pas que mon mieux soit un fardeau pour mes camarades ; ni que mes élans perfectionnistes ne les mettent en danger. Je ne serai peut-être jamais l’élu des Dieux que l’on attend de moi, mais je ne veux pas me conforter non plus à l’idée que l’ont m’aimera tel que je suis ; je ne peux plus me permettre de m’écorcher les genoux à ramper dans l’espoir d’atteindre un idéal, je serai incapable de me conforter en redevenant cet être trop sensible et fragile que j'étais.”

Il renonce à croire qu’il sera le meilleur ou tout simplement ordinaire. Il ne sera sans doute jamais celui qui portera le coup final pour ramener la paix, comme il ne parvient pas à se satisfaire d’être celui qui attend de voir tomber ses proches pour les sauver à l’aube de leurs derniers souffles. Peut-être qu’un entre-deux, une autre perspective, lui permettra de se montrer juste dans ce qu’il fait. Accepter de ne pas être un héros ; Ne pas se complaire dans un simple retour en arrière, voilà ce que Geb est. Être une meilleure version de lui-même, chaque jour, ce que le Prince de Djinn aspire à être.

Son idéal, entre ce qu’il a été et ce qu’il est devenu.

— “Mais plus que cela, je veux contribuer à la grandeur de ceux que j’admire. Je veux apporter mon aide pour que ceux qui peuvent agir pour tous, qu’ils puissent être l’espoir dont on a besoin. Peu m’importe d’être un héros, tant que mes actes permettent au plus grand nombre de survivre. J’aimerais faire tout ce qui est en mon pouvoir, si ce n’est plus, pour que ceux qui se battent pour notre futur ne tombent pas.”

Le silence s’installe, alors qu’un léger sourire s’étire sur les lèvres du Prince Geb. Quelque part, il s’était déjà lancé dans cet entre-deux, mais il n’avait jusqu’alors pas réussi à y mettre un terme, un objectif clair.

— “Je t’ai laissé trois jours. Pas une de plus pour t’enseigner les bases du gun magique. Te souviens-tu de ma dernière consigne, soldat ?”
— “Je devais faire le bon choix.”

Barawa hoche la tête. Il semble songeur, le menton pincé entre ses doigts.
— “Puisque tu n’étais finalement pas si mauvais, je vais te proposer quelque chose et une seule. Si tu devais refaire l’exercice une nouvelle fois. Est-ce que cette fois tu parviendrais à faire ce que je te demande… Sans exploser ?” Au-delà du fait d’apprendre que le Prince s’était montré aux yeux de l’instructeur “pas si mauvais” alors qu’il semblait lui montrer tout le contraire depuis les débuts de son entraînement, il acquiesce prudemment.

— “Attrape.” la voix de Barawa sort Geb de sa réflexion alors qu’entre ses mains tombe maladroitement le gun qui lui avait été arraché des mains quelques heures auparavant. L’étonnement se lit sur son visage alors qu’un sourire en coin détend les traits habituellement sévères de l’instructeur.
— “Je t’attends demain matin à l’entraînement, soldat. Si tu veux te montrer digne de tes coéquipiers, il va falloir bosser car ce n’est pas avec ta bonne volonté que tu vas faire des miracles.”

bettyleg

par **Geb Ramses** 13/10/24, 01:05 pm

Hit me with your best shot

1 - 4 Août 1552.

Le grand final de l’entrainement se fait dorénavant plus simple, plus léger. Si les poumons du Prince brûlent, si ses muscles crient de se faire tirer dans tous les sens, l’esprit du Prince est déjà plus claire.

C’est comme si les nuages qui encombraient les pensées du Prince sur sa volonté avaient disparus.

Bien sûr, viendra toujours ces moments de doutes, ces instants où le chemin bifurquera dans tous les sens dans cet esprit noué par ses problèmes privilégiés. Mais qu’importe.

Aujourd’hui, un nouvel éclairci permet à Geb de se rapprocher de lui-même. Non pas de ce qu’il était, mais de ce qu’il aspire à devenir. Dans les brefs moments de pause, il laisse son esprit vagabonder, est-ce de cette façon que Sasori souhaitait le voir évoluer ? Ce n’est pas un souhait, dirait-il sans doute, mais une nouvelle façon de voir les choses, une nouvelle direction pour que l’esprit étriqué de l’Elu des Dieux cesse de s’enfoncer dans ses propres angoisses.

Ne plus vivre telle une machine programmée à dominer les autres en pensant agir pour le bien commun. Mais écouter, comprendre, apprendre du Monde qui nous entoure. Car il ne veut pas le façonner à son image comme l’a fait son père, mais simplement lui permettre de lâcher prise et de s’ouvrir vers de nouvelles voies jusqu’à ce qu’il parvienne à faire son choix seul.

Un choix que lui seul aura choisi.

Il se demande si le Régent d’Althéa se porte bien, entre Althéa et Akielos, s’il trouve parfois le temps de penser à lui ou à ce qu’ils ont pu être lorsque le temps leur permettait d’être seuls. Il se demande si ce temps reviendra bientôt …

La voix robuste de l’instructeur le sort de ses songes ; un chiffon éponge son front trempé avant qu’il ne se replace. C’est la dernière épreuve. Les dernières heures que lui autorise Barawa pour lui montrer ce qu’il vaut.

Et il s’élance.
Les obtacles et les ennemis imaginaires s’enchaînent.
La fatigue et la douleur s’accentuent, mais il s’efforce à faire fi de cela.

Et devant lui, le dernier choix.
La même pression, la même angoisse.
Les mêmes pensées.

Mais cette fois il sait ce qu’il lui reste à faire. La puissance magique se condense au bout du canon et libère au-dessus des mannequins une pluie d’étoiles. Car telle est la façon dont il veut mettre sa force sur le champ de bataille.

Préserver et Amplifier la force de ceux qui se battent pour l’avenir.

La voix hurlante de l’instructeur met un terme à l’exercice. Il n’a pas besoin d’être à proximité pour se faire entendre.
— “VOILA CE QUE JE VEUX VOIR, SOLDAT !”

Une parole encourageante, enfin une après tous ces efforts.
Les genoux cèdent, le dos trouvent le confort du sol.

C’est enfin terminé.
Le Prince est éreinté comme jamais il ne l’a été jusqu’à présent.

L’ombre imposante de Barawa recouvre la lumière aveuglante du soleil.
— “Ai-je… Fait le bon choix, alors ?”
— “Qu’en pensez-vous ?” Dit-il en posant ses poings sur ses hanches d'une voix aussi puissante que s'il se trouvait à plusieurs mètres. “Un bon choix s’applique à celui qui a la conviction d’en faire un. Le Gun Magique est capable de beaucoup de choses, mais c’est à celui qui l’utilise de choisir la meilleure façon de se l’approprier. Mais le meilleur reste à venir, c’est à présent à toi de mettre toute ta puissance dans la direction où tu pointeras ton arme et dans quel but.”

Faire un choix. Voilà donc ce qui manquait au jeune Prince.
Alors que son attention se perd sur l’arme entre ses mains, il laisse échapper un souffle amusé, puis un rire.

— “Merci. Permettez-moi de vous dire une dernière chose avant que l'on ne s'arrête. Vous parlez vraiment ... Beaucoup trop fort.”

Un rire qui s’épuise, car son corps ne parvient plus à suivre.
Et c’est sereinement que le Prince se permet de fermer les yeux.

Rien qu’un instant.
Un bref moment de sérénité avant qu’il ne retrouve la terrible réalité de la guerre.

bettyleg

par **Esprit Divin** 16/10/24, 09:25 am

Le membre 'Geb Ramses' a effectué l'action suivante : Dés

'Matériaux de Djinn' :
ECA de Geb. UB4Ed5y

par **Esprit Divin** 16/10/24, 09:38 am

ECA de Geb

Conclusion
Le Prince de Djinn décide d'abandonner ses tomes magiques au profit d'une arme bien plus sophistiquée qu'est le gun magique. Une arme à la technomagie de pointe qu'il a déjà eu l'occasion de voir entre les mains des Amari lors de son excursion en Djinn. Mais les jours d'entraînement sont loin d'être aussi théorique qu'il ne l'aurait cru. Entre enchaînements sportifs et parcours de combattant, le Prince n'est pas au bout de ses peines. L'entraînement lui permet de confirmer ses ambitions militaires en devenant l'un de ceux qui permettra à son peuple de donner le meilleur d'eux-mêmes pour espérer un retour à la normal.

Informations
1 poste = 1 XP
Bonus
"Nombre de participants" : 1 XP
"Respect des règles" : 4 XP
"Instructeur inclus" : 5 XP
"Investissement général" : 5 XP (réactivité)
"Délai" : 5 XP
"Nombre de mots" : 2 XP

Perso: 4 postes (NV 14 : 114/140)
- 10 000 écus versés à l'instructeur.
Compensation financière pour Rang+ du Vent : 2x1500 = 3000 (C+)
Tir de dé au choix : magie noire
+ 1 gun magique rang E

by emme